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mercredi 17 octobre 2012

Vincent Peillon and Co pris de diarrhée verbale, ou les dérives de la Com


Quel jour sommes-nous déjà ? Le 17 octobre ? Comme c'est bizarre !

Bizarre parce que le quotidien Le Monde se fend d'une interview du ci-devant président de la République française, ce qui va finir par ressembler à du radotage, dans la mesure où il me semble qu'il y avait déjà eu une interview du même il y a un petit mois.

On vérifie ?

Citation n° 1 (8 septembre 2012)

Il se voulait un président "normal", par opposition à l'activisme qu'il reprochait à Nicolas Sarkozy. Mais face à l'ampleur de la crise, François Hollande est appelé de toutes parts à agir. Vite. Des demandes entendues par le chef de l'Etat, qui doit s'exprimer ce dimanche sur TF1 : il sera interrogé pendant une vingtaine de minutes par Claire Chazal dans le cadre du journal de 20 heures. Et avant ce rendez-vous télévisé, nécessairement très attendu, il s'efforce d'expliquer quel est le cap pris par son gouvernement, dans les colonnes du Monde.

Citation n° 2 (17 octobre 2012)

A la veille du conseil européen des 18 et 19 octobre à Bruxelles, le président François Hollande a répondu, à l'Elysée, aux questions des six journaux, dont Le Monde, qui réalisent conjointement le supplément Europa.

Et blablabli et blablabla...

Mais il y a plus intéressant : le ci-devant ministre de l'Education Nationale, Vincent Peillon, vient de nouveau de provoquer le "buzz" en évoquant, pour se déjuger peu de temps après, l'éventualité d'une dépennalisation de l'usage du cannabis.

Il faut croire que Peillon est atteint d'un sérieux syndrome de "diarrhée verbale" ; vous savez ? Quand il faut que ça sorte..., on ne peut pas s'en empêcher ! Il faut croire que cet homme est littéralement grisé par la vue d'un micro ou d'une caméra !

Et puisqu'on en est tous à radoter, voilà ce que j'écrivais il y a un peu plus d'un mois ; c'est simple : c'est le tout dernier papier en date que j'avais signé sur ce blog.

Ça commençait comme ça :
Vincent Peillon, le ci-devant ministre français de l'Éducation Nationale, est quoi déjà ?, agrégé ou docteur en philo... logie ? En grec, "philos", "logos", ça veut dire "amour du discours", ou de la parlotte ? Je ne sais pas ce qu'ils ont, mais les ministres de ce gouvernement adorent s'écouter parler. C'est simple : il ne se passe pas une journée sans qu'une bonne escouade d'entre eux se retrouvent dans les divers studios de radio et de télévision, à croire qu'ils n'ont que ça à faire : causer dans le poste, ou dans les médias ? Et sur ce plan, le changement, ce n'est vraiment pas maintenant !
Par parenthèse, j'étais en Allemagne lors de l'arrivée à la chancellerie d'Helmut Kohl, et je crois pouvoir affirmer que les apparitions de Kohl dans les studios de radio ou de télévision pouvaient se compter sur un ou deux doigt(s) d'une main par an (ex. le 31 décembre au soir). Et la règle est toujours d'actualité aujourd'hui, sous Angela Merkel. 
Et pendant ce temps, en France... Il faut dire qu'en Allemagne, il n'y a pas tous ces sondages de popularité...
Voyez le fraîchement élu Roi de France : les sondages sont mauvais ? Vite, vite, il faut réagir : samedi, il cause dans Le Monde, et comme, apparemment, il n'y a pas dit grand chose, voilà qu'il remet ça le lendemain (dimanche) sur TF1, et dans deux jours, voire moins, vous le verrez en déplacement ici ou là, et à raison de deux ou trois déplacements par semaine, avec les reportages qui vont avec, le successeur de l'autre agité nous rejoue le coup de l'omniprésence médiatique.
Comme quoi !
...

La suite ?

Vivement un antidote à la diarrhée verbale dont semblent souffrir quelques membres de la nouvelle équipe au pouvoir.

À voir le temps que ces gens passent à causer dans les micros et devant les caméras, on se demande sérieusement où peuvent-ils trouver le temps de gouverner la France !

Entre nous, ça commence (déjà) à devenir lassant !