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dimanche 19 août 2012

Syrie : un histoire sans paroles, avec l'aide de Photoshop


Vu sur le site bild.de de la Bild Zeitung, une photo représentant deux femmes syriennes, dans une localité près d'Alep.

Petite colle : cette photo est reproduite ci-dessous ; sauriez-vous l'identifier ? Parce que, bien entendu, l'une des photos est fausse, à moins que les deux ne soient bidonnées, à vous de voir !






vendredi 17 août 2012

Vous reprendrez bien une petite dose de désinformation ? Signée France Inter


Jeudi 16 août 2012. Il est neuf heures ; j'allume ma radio et j'appuie machinalement sur le bouton '1' de la télécommande, celui de France Inter. Une voix annonce le journal de Nicolas Teillard.



Ci-dessous, je retranscris in extenso les deux premiers sujets traités dans ce bulletin d'information, ainsi qu'un bout du troisième thème abordé.

"La Syrie mise au ban du monde musulman alors que les violences se poursuivent dans le pays, Damas a été suspendu de l’Organisation de Coopération Islamique en cause de la répression menée depuis dix-huit mois par le régime syrien, une répression qui a donné lieu à des crimes de guerre selon les Nations Unies ; la commission des droits de l’Homme de l’ONU a rendu son rapport hier ; elle y pointe les nombreuses violations du droit international ; les rebelles ne sont pas en reste d’ailleurs, mais sur l’échelle de l’horreur, les crimes du régime restent bien supérieurs. Le détail avec Perinne Mouterde."

"Tous coupables mais certains bien plus que d’autres selon les enquêteurs des droits de l’Homme de l’ONU : les forces gouvernementales comme les insurgés ont commis des crimes de guerre, mais ils sont plus nombreux et plus variés du côté du régime qui est aussi accusé de crimes contre l’Humanité, les troupes loyales  à Bachar al Assad et ses miliciens, les Chabiyas sont responsables de meurtres, d’actes de torture, d’arrestations arbitraires, de pillages et de destruction s de biens ; surtout les enquêteurs affirment que ces crimes relèvent d’une politique d’Etat, avec des opérations à grande échelle menées dans plusieurs provinces et une implication de l’armée et des services de sécurité du gouvernement au plus haut niveau. Ce rapport confirme par exemple que ces forces ont massacré fin mai à Houla une centaine de civils dont des dizaines d’enfants. Les rebelles sont, eux, accusés d’avoir exécuté des militaires, des miliciens et des informateurs présumés, parfois après des procès sommaires. L’ONU conclut que les deux parties ont recours a des pratiques toujours plus brutales face au camp adverse. Perrine Mouterde, Beyrouth, France Inter."

"Le conflit syrien qui déborde sur les pays voisins, et notamment en Jordanie, où Laurent Fabius débute ce matin sa tournée au Proche-Orient. Le ministre des Affaires Etrangères en visite dans l’un des camps de réfugiés où des milliers de Syriens s’entassent pour fuir les violences. La tension au Proche Orient, elle, se manifeste aussi de plus en plus en Israël. La menace iranienne pourrait conduire l’Etat hébreu à lancer une offensive sur les installations nucléaires de l’Iran, attaques imminentes si l’on en croit certains observateurs, en tout cas les déclarations des dirigeants israéliens se font chaque jour un peu plus fermes et les médias ne cessent d’alimenter les spéculations. À moins de trois mois de l’élection présidentielle américaine, l’éventualité d’une attaque agite aussi la Maison Blanche. Entre Jérusalem et Washington on assiste donc à une véritable partie d’échecs. Danielle Tabor..."

"Un ancien haut responsable du Pentagone affirme que la menace israélienne de lancer une attaque contre l’Iran est réelle. Netanyahu et Barak ne bluffent pas, estime-t-il ; ils sont en train, au contraire, de préparer l’opinion publique à cette éventualité car ils estiment que les sanctions ne serviront à rien. En revanche, le secrétaire américain à la Défense, Léon Panetta, affirme, lui, qu’Israël n’a pas encore pris la décision de lancer ou non des frappes contre l’Iran. Mais côté israélien, la pression s’accentue ; le commandement de la défense passive prépare la population au scénario du pire ; à Tel Aviv soixante parkings souterrains ont été aménagés pour servir d’abris en cas d’attaque de missiles. Le test d’alertes par SMS se poursuit ; le ministre de la défense passive sortant, Nathan Vilnai déclare, je cite : Israël est prêt à affronter un conflit qui pourrait durer trente jours et causer  500 morts.". Jérusalem, Danielle Tabor, France Inter.

Total : 3 minutes 12

Arrive le troisième sujet :

En France, l’actualité marquée une nouvelle fois par le débat sur la sécurité, après les incidents d’Amiens ; cette nuit, cinq personnes ont été interpellées suite aux affrontements des jours derniers entre jeunes et forces de l’ordre… Etc.

Observons, en passant, que sur FRANCE Inter, la principale radio gouvernementale française, des jacqueries urbaines avec tirs d'armes à feu sur des policiers, en terre française,  n'apparaissent qu'en troisième position dans un bulletin d'information... Euh, je veux dire de désinformation.

Parce que je suppose que vous aviez compris que l'on était encore en présence d'un gros numéro d'enfumage désinformateur. Un de plus, va-t-on me dire !

D'abord, une observation : je n'ai entendu aucune autorité syrienne apporter son soutien aux incendiaires de véhicules et de groupes scolaires à Amiens, en France, de même que je ne sache pas que quiconque ait appelé à une réunion du Conseil de Sécurité pour se pencher sur les troubles endémiques qui agitent les banlieues françaises depuis des lustres. Quant à Koffi Annan, volant au secours de la paix à Amiens, il semble qu'il se soit fait porter aux abonnés absents.

Mais revenons au bulletin d'informations, ou de dé..., enfin, vous m'avez compris, de ce brave monsieur Teillard.

I. Syrie

1. Damas au ban du monde musulman, après avoir été exclu de la Ligue Arabe, ça veut tout simplement dire que la Syrie est un Etat non seulement souverain, conformément aux principes du droit international, mais par ailleurs absolument indépendant de ces deux organisations arabes ou islamiques, lesquelles, pour le coup, n'ont strictement rien à exiger d'un Etat non-membre ! Ça tombe sous le sens !

2. Damas suspendu à cause de la répression menée depuis 18 mois par le régime syrien... Un journaliste simplement honnête aurait pu observer que la "répression" en question vise des hommes en armes, dont beaucoup d'étrangers. Par ailleurs, du Yémen au Bahrein et de l'Irak à l'Arabie Saoudite elle-même, il semble que les autorités de ces pays soient régulièrement intervenues contre des manifestants, y compris de manière violente, sans pour autant que quelque ligue arabe ou organisation islamique que ce soit ait jugé bon de mettre ces pays au ban...

3. Les rebelles ne sont pas en reste d’ailleurs, mais sur l’échelle de l’horreur... Je doute que l'expression "sur l'échelle de l'horreur" figure dans le communiqué évoqué. Mais bon, nous sommes sur France Inter, non ? Pour le reste, les rapports de l'ONU se suivant et se ressemblant, il me semble avoir déjà épinglé l'alter ego de France Inter, je veux dire France Info, sur une présentation orientée d'un rapport de l'ONU sur les enfants, rapport fabriqué dans les conditions qu'on imagine.

Cela dit, qu'un rapport visiblement biaisé et, de surcroît, rédigé par une commission - droits de l'Homme - dont aucun représentant ne s'est rendu sur place, soit instrumentalisé par la grande presse (pour l'écrasante majorité de nos bonimenteurs et bonimenteuses, le rapport accuse le seul régime de Bachar el-Assad), qui pourrait s'en étonner ?

4. Dans son papier, la dénommée Perrine Mouterde, qui semble avoir récupéré le bureau beyrouthin de désinformation durant les vacances de l'illustre Valérie Crova, ne prononce pas une seule fois l'expression "guerre civile", pas plus qu'elle n'évoque la présence, avérée, d'étrangers aux côtés des "opposants", devenus entre-temps des rebelles.
"L'opposition dénonce des massacres orchestrés par les troupes du régime." Michaël Thébaut, France Inter, 07.06.2012, 6h38.
5. Et n'attendez pas non plus des "journalistes" de France Inter qu'ils évoquent les attentats commis par les "rebelles" contre des institutions non militaires comme une chaîne de télévision voire contre des confrères journalistes délibérément pris pour cibles. Pour l'heure, je ne sache pas que les "forces fidèles à Bachar el-Assad" aient enlevé ni assassiné le moindre journaliste proche de l'"opposition".

Mention spéciale à Florence Aubenas, entendue sur cette même chaîne de France Inter, quelques jours plus tôt, et qui, elle, a tâté de l'enlèvement par des groupes armés, en Irak. Aubenas était venue sur France Inter relater les horreurs infligées à la population syrienne par le seul régime de Bachar el-Assad, ce qui explique qu'elle n'ait croisé aucun druze, chrétien ou allaouite victime des bandes armées s'infiltrant depuis la Turquie, comme elle est restée absolument muette à propos des attaques perpétrées contre des journalistes. 

Pauvre Florence Aubenas !

6. Quant au massacre de Houla, au milieu d'une flopée d'autres massacres, il semble que Ban Ki-Moon lui-même ait admis qu'une guerre par procuration était actuellement menée en Syrie, et sur ce point, on le croit sur parole. Du reste, à propos de Houla, on avait commencé par expliquer que les tueries avaient eu lieu par armes lourdes, armes que seules les troupes gouvernementales possédaient, donc... Mais par la suite, il s'est avéré que l'essentiel des crimes avaient eu lieu par armes blanches... Rappellons aussi les "crimes contre l'humanité" dont les fonctionnaires de la CPI avaient, par pure malveillance, et en se discréditant au passage, affublé le régime de Kadhafi - on est toujours à la recherche des dizaines de milliers de morts par bombardements causés par l'aviation du "dictateur" - et l'on attend toujours de voir nos enquêteurs de l'ONU investiguer sur le sort des nègres de Libye et celui des travailleurs subsahariens durant l'intervention "humanitaire" de l'ONU-OTAN. 

Par parenthèse, le terme de "répression" ne convient nullement au contexte d'une guerre. Ces pauvres journalistes manquent cruellement de vocabulaire !


II. La menace iranienne

Quand on vous dit que ce régime iranien est une menace pour le monde ! C'est en tout cas cela que le bonimenteur de service, sur France Inter, a tenté de nous démontrer l'autre jour, avec l'aide d'une citoyenne israélienne - heureux pays qu'Israël, qui voit ses citoyens sélectionnés comme correspondants préférés des organes de presse étrangers ! Imaginez que le correspondant de France Inter en Corée du Nord soit un Nord-Coréen, ou que le correspondant à Pékin soit un citoyen de la Chine communiste... S'agissant d'Israël, la chose coule de source !

Donc, on a commencé par nous expliquer que face à la menace iranienne, Israël ne pouvait que réagir... Entre nous, ça ne fait que la 1354ème fois qu'un organe de presse se fait l'écho de l'attaque imminente d'un pays souverain par un autre pays situé à quelques milliers de kilomètres de là, mais bon. Puisqu'on vous dit que l'Iran est une menace pour Israël ! 

Détail intéressant : le bon Nicolas Teillard n'a pas osé nous servir l'argument de la "riposte" ; vous savez, à propos des (justes) représailles de l'armée (d'occupation) israélienne après un acte (terroriste) commis par des indigènes de Palestine, généralement baptisés "activistes". Non, le bon Teillard n'a pas poussé l'immonde jusqu'à évoquer une "riposte par anticipation". Il s'est contenté de passer le témoin à Danielle Tabor.

Et que croyez-vous qu'elle nous raconte, la Tabor, pour la 1354ème fois ? Que l'attaque serait imminente, que la défense passive serait en action, et patati et patata. Citation de l'ex-ministre de la Défense passive sur un conflit qui pourrait durer trente jours et causer cinq cents morts.

Cinq cents morts ? Mais dans quel camp ? 

Entre nous, quelqu'un pourrait-il me rappeler : 1. de quand date le conflit israélo-palestinien et 2. combien de morts il a coûtées (parmi la seule population israélienne) ? Et si aux morts et aux blessés éventuels, on ajoutait les déséquilibrés et autres zombies accros aux anxiolitiques et antidépresseurs, produits dont Israël est un gros consommateur ?

Cette pauvre Danielle Tabor n'a pas de chance, d'avoir à livrer un papier sur France Inter alors même que tous les professeurs de droit de son pays sont en vacances, je veux parler des professeurs de droit international qui, en Israël et ailleurs, expliquent à leurs étudiants que ledit droit est fondé sur la souveraineté des Etats et l'inviolabilité de leurs frontières !

Suprême manque de pot, Danielle Tabor ne connaît pas bien la géographie de son pays, sinon elle verrait qu'une agression armée israélienne contre l'Iran supposait forcément la violation des frontières, dans les deux sens : aller-retour, d'un certain nombre de pays voisins, ce qui supposerait à l'égard de ces pays, soit qu'ils soient complices de l'agression israélienne, soit qu'Israël leur déclare, de facto, la guerre !

Mais dès lors qu'elle est nulle en géographie, Danielle Tabor semble ignorer le fait que, pour bombarder l'Iran, Israël a besoin de faire ravitailler ses avions en vol, ce qui suppose que ce pays, grand comme un demi-département français, dispose d'avions ravitailleurs. Vous voyez la Suisse ou l'Autriche acheter des avions ravitailleurs ? Pour en faire quoi, sinon des outils d'agression contre des pays lointains !

Voilà qui nous amène aux Etats-Unis, pour lesquels Israël serait un mercenaire très bon marché, aux dires de Roger Garaudy, que j'évoquais il y a peu. Et il faut certainement avoir présente à l'esprit l'existence de ce mercenariat pour comprendre l'inévitable évocation, tant par Nicolas Teillard que par Danielle Tabor, de l'implication américaine.

Parce que Nicolas Teillard et Danielle Tabor ne sont pas aussi idiots qu'ils essaient de le faire croire : tout le monde a compris qu'Israël, un pays grand comme la moitié d'un département français, n'a pas besoin d'avions ravitailleurs, et que si ce pays en possède, c'est uniquement dans la perspective d'une agression de grande ampleur contre un pays nécessairement lointain, le tout avec un équipement fourni par les Etats-Unis, véritables maîtres d'oeuvre de l'agression. 

Tout le reste n'est que mauvaise littérature, mais il faut croire que certains bonimenteurs, sur France Inter - et il n'y a pas que France Inter ! -, sont persuadés d'être écoutés par des cons !

Tiens, pendant que nous y sommes, je suis tombé l'autre jour sur cette illustration particulièrement parlante, que l'on doit au mouvement "Occupy Wall Street".



Il s'agit de la liste des pays agressés militairement, depuis  la fin de la Seconde Guerre Mondiale, par chacun des Etats dont le nom figure tout en haut (il n'y en a que deux !). Et comme on peut le voir, l'Iran n'a jamais agressé personne ! Et ça, les militants d'Occupy Wall Street en sont conscients et ne se gênent pas de le faire savoir. Autant dire que, même dans ce pays bourré de lobbyistes et de désinformateurs, la vérité avance !

À propos, vous connaissez la nouvelle ? En ce moment-même, il y aurait des immolations par le feu en... Israël. Cette terre bénie des dieux, que dis-je !, de DIEU !

C'est vraiment pas de chance ; décidément, tout fout le camp ! 


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mardi 31 juillet 2012

Syrie : lettre ouverte d'un prêtre arabe à François Hollande


Je l'ai déjà exprimé ailleurs, mais d'où me vient donc cette étrange impression que François Hollande était parti pour se planter lamentablement, dès son premier - et probablement unique - mandat, suivant en cela l'exemple calamiteux de son prédécesseur au fauteuil de président de la République française ?

Cette impression me vient d'un certain nombre d'indices, comme ce (nouveau) courrier d'un prêtre syrien à un responsable politique français (1).


Syrie : Lettre ouverte d’un prêtre arabe à François Hollande
Je nourrissais le vague espoir de voir définitivement tournée, la politique de cirque de votre burlesque prédécesseur. À vous écouter, (…) il m’a fallu vite déchanter. (…)
Quand je vous ai entendu parler de la Syrie et de son président, j’ai bien cru entendre la voix même des Maîtres qui vous ont juché sur ce premier poste de France, dans l’unique but de mener à bien le projet de destruction de la Syrie, que votre prédécesseur a été incapable de conduire jusqu’au bout.
Pour une première à la Télévision, c’en était bien une ! Je vous attends de pied ferme, lors des tout proches désenchantements des français. Pour ma part, vieux connaisseur de la France et des français, je me suis surpris à me dire : quelle dégringolade, depuis le départ du Général de Gaulle!
M. le Président, avant de poursuivre, il est une coïncidence historique que je me dois de vous signaler, et que vous ignoriez sans aucun doute. Sinon vous auriez évité de vous laisser interviewer, un 29 Mai ! En effet, il est un autre 29 Mai, au cours duquel la France s’est misérablement déshonorée.
C’était en 1945. En ce jour même, la France « mandataire » s’est permise de bombarder le Parlement Syrien à Damas, pour, ensuite, laisser ses soldats noirs, assassiner les 29 gendarmes en poste, dans ce haut-lieu de la démocratie. Le saviez-vous ?


(1) Précisément, le 9 juin 2011, le ministre français de la propagande de l'époque, j'ai nommé le "meilleur d'entre eux" : Alain Juppé, avait fait l'objet d'une missive à lui adressée par le père... Elias Zahlaoui, ben oui : c'est le même ; un récidiviste obstiné ; et le moins qu'on puisse dire est que sa première missive n'a pas porté chance au destinataire ! 




dimanche 29 juillet 2012

Syrie : comment l'internationale barbouzarde tente de sauver les meubles et la face d'Al Qaeda


Vous connaissez la nouvelle ? Le président français, François Hollande, vous savez ?, celui qui clamait, il n'y a pas si longtemps : "Le changement, c'est maintenant !", a dû prendre des ordres ou des conseils, ou des injonctions, enfin, semble tout à fait disposé à prolonger la politique étrangère calamiteuse de son prédécesseur au profit d'Al Qaeda, dont les franchises tuent des soldats français en Afghanistan, enlèvent, séquestrent voire tuent des ressortissants français au Mali et au Niger, détiennent un ressortissant français en Somalie, etc.



C'est ce même syndicat barbouzard créé de toutes pièces par les Occidentaux en Afghanistan pour contrer la présence soviétique qui a bénéficié de six mois de bombardements systématiques du territoire libyen afin d'y implanter un régime fantoche et d'y faire hisser le drapeau noir d'AQMI à Benghazi et Tripoli.

Question(s) : les soldats français et, plus généralement, l'ensemble des troupes de l'OTAN combattant actuellement et officiellement les Talibans afghans, alliés d'Al Qaeda dans le reste du monde, savent-ils seulement que leurs propres gouvernants arment et sponsorisent actuellement les barbouzes d'Al Qaeda en Syrie ? (1) Quant aux familles des soldats présents en Afghanistan ainsi que celles de ceux morts - pour rien ! - dans ce pays, ont-elles conscience du double jeu de leurs dirigeants s'agissant d'Al Qaeda et de ses succursales ainsi que de la soi-disant lutte contre le terrorisme international ? Et pour nous en tenir au peuple français, qui s'est récemment décidé pour un changement d'équipe au sommet de l'Etat, a-t-il seulement conscience qu'en matière d'interventionnisme à l'étranger, le changement annoncé par François Hollande n'était qu'une escroquerie ?

Le fait est que la tentative d'éviter un soi-disant bain de sang à Alep brandie par les sponsors internationaux d'Al Qaeda relève de la plus pure imposture, quand on sait que les seuls bains de sang récemment intervenus à Alep l'ont été consécutivement à des attentats à la voiture piégée dont seuls les insurgés sont responsables et qu'ils sont les seuls, du reste, à avoir revendiqués. (2)

Le fait est, donc, que les masques tombent, enfin, à la suite du triple veto sino-russe au Conseil de Sécurité, et que les manoeuvres persistantes visant à instrumentaliser l'ONU rendent les choses on ne peut plus claires : à savoir qu'une internationale maffieuse tente de nous refaire le coup de la Libye et d'un pseudo-soulèvement populaire contre un dictateur ; mais cette fois, il semble que la mayonnaise ait le plus grand mal à prendre.

Dernière interrogation, à l'intention des chrétiens d'Occident : ont-ils seulement conscience que les pseudo-chrétiens placés à la tête des principaux pays occidentaux ont décidé de liquider, après la Palestine, après l'Irak..., ce qui reste de leurs présumés frères, les derniers chrétiens d'Orient et ont-ils - nos Chrétiens occidentaux - seulement une petite idée du mobile qui se cache derrière cette forfaiture ? 

Quand les faux chrétiens d'Occident déploient tous leurs efforts  pour liquider les derniers chrétiens d'Orient !

L'Exode des Chrétiens de la Terre Sainte (= leur éviction de la "Terre Sainte" par des fous de Dieu !)

samedi 15 octobre 2011

Libya, 2011: a UN-NATO-sponsored genocide. Libyen, 2011: ein UN-NATO-geförderter Genozid. Libia, 2011: un genocidio patrocinado por la ONU-OTAN. Ливия, 2011: ООН-НАТО-спонсором геноцида.


Première version de ce texte : 15 août 2011. Previous version of this text: August 11, 2011 


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15 octobre 2011

15 août - 15 octobre : pile deux mois. Deux mois que j'ai visionné un reportage sur Aljazeera à propos de la "prise" par les supplétifs de l'ONU-OTAN de la bourgade de Tawurgha, non loin de Misrata, bourgade majoritairement habitée par des noirs descendants d'esclaves. Le "journaliste" de Aljazeera s'appelle Andrew Simmon. Un jour prochain, Monsieur Simmon et ses employeurs d'Aljazeera devront comparaître devant un tribunal pénal international (autre que la CPI, agent de la CIA et de la mafia ONU-OTAN) pour rendre compte de ce qui s'est réellement passé dans cette ville libyenne, préalablement bombardée par les avions de l'ONU-OTAN, de manière à terroriser le maximum d'habitants, vider la ville et la livrer aux supplétifs du CNT.

Il y a deux mois, je me doutais bien que les faits étaient graves, mais je n'imaginais pas que nous vivrions un nouveau Lidice, un nouvel Oradour-sur-Glane ou un nouveau Mylai !

Le fait est que l'on est sans nouvelles de la population noire de Tawurgha ! Et pendant ce temps, le sinistre procureur de la CIA près la CPI fait semblant d'enquêter en Côte d'Ivoire, après avoir laissé les sponsors du coup d'Etat militaire contre Gbagbo - qui dure depuis une décennie - nettoyer les charniers de Duekue de toutes traces compromettantes.

Il reste que Tawurgha est un cas de nettoyage ethnique d'une exceptionnelle gravité, et qui n'a rien d'un crime de guerre ! C'est délibérément que l'ONU-OTAN a fait tirer sur des zones résidentielles afin de terroriser des populations civiles, ainsi que l'on peut le voir actuellement à Syrte.

L'ONU-OTAN, élevé au rang des criminels contre l'Humanité. C'est Hitler qui doit se tordre de rire dans sa tombe !

Retour au texte d'origine, auquel je n'ai rien modifié !


Dans le domaine de la pédagogie, rien ne vaut la répétition. Dans les familles aisées d'antan, on avait coutume de confier les enfants (ex. Wolfgang Amadeus et sa soeur ne sont jamais allés à l'école.) à des précepteurs, encore appelés répétiteurs. J'en parle d'autant plus aisément que j'ai longtemps officié en cette qualité dans pas mal de familles aisées des "beaux" quartiers de l'Ouest parisien. Et tout(e) bon(ne) musicien(ne), comédien(ne), artiste de cirque, sportif(ve)... sait ce que c'est que de "répéter" une gamme, une figure, un numéro, etc.

Il se trouve simplement que l'on m'interpelle généralement pour évoquer tel ou tel sujet abordé dans mon/mes blog(s). Vous ne le voyez pas forcément, dès lors que j'ai volontairement fait l'impasse sur les forums de discussion, ces lieux qui vous font perdre énormément de temps sur l'Internet, avec des prises de positions intéressantes et d'autres franchement nulles. D'où ma réticence à la chose. Il n'empêche que j'ai des contacts divers et variés ici ou là. D'aucuns voient quotidiennement des reportages à la télévision, avec mention de l'avancée irrésistible des rebelles libyens un peu partout. Donc, quand on leur dit qu'il y a beaucoup de faux là-dedans, ils se posent des questions. Normal. D'où la nécessité de revenir en arrière.

Prenez le reportage évoqué naguère sur la chaîne Al Jazeera. J'ai affirmé ici qu'il était bidonné. Et je le prouve, au cas où la démonstration précédente n'aurait pas été assez limpide. (Source : Al Jazeera)

On reprend des images dans l'ordre de leur apparition sur l'écran. Et je suppose que le reporter d'Al Jazeera est assez rationnel pour avoir exécuté son montage dans l'ordre chronologique des événements.

Et voilà ce qu'il nous montre :




Là, nous sommes censés être à Tawurgha, en tout cas à quelque distance du bourg, dont on voit des maisons en flammes. Deux véhicules tout au plus dans le champ. J'en déduis que les rebelles sont derrière la caméra et pas devant. Pour preuve, ce plan, qui voit des pick-ups remplis de rebelles se déplaçant toujours à bonne distance de la bourgade.




Laquelle bourgade voit une partie de ses bâtiments brûler avec un fort dégagement de fumée, toutes choses qui ne peuvent avoir été provoquées que par un bombardement d'envergure, par une aviation, car sur les pick-ups des rebelles, il n'y a rien qui ressemble à un armement lourd.




Quant au reporter, au moment où il intervient à l'image, nous sommes toujours à bonne distance du bourg, dont il précise qu'il vient d'être bombardé par l'OTAN.



Et ce n'est que consécutivement aux bombardements de la force internationale censée opérer pour sauver des civils (... to protect civilians..., cf. Résolution 1973) que les rebelles investissent la ville. Laquelle ville est bien favorable au régime libyen, comme le prouve ce drapeau vert.



Nous voilà à l'intérieur du bourg, dont nous constatons qu'il est absolument vide de tout habitant, hormis cette Égyptienne visiblement terrorisée.



Et voilà qu'on nous présente un "opposition commander". Et si les images ont été montées dans l'ordre chronologique, constatons que le commander n'a pas encore daigné mettre les pieds dans la ville que lui et ses hommes sont censés avoir capturée, puisque l'interview se déroule visiblement à bonne distance du bourg.



Il me semble que c'est assez clair, non ? Que les rebelles n'ont jamais pris cette ville et qu'ils ne sont là qu'à la faveur des bombardements de l'OTAN sur des populations civiles dans le but de les faire déguerpir de la ville.

Maintenant, à chaque fois que vous entendrez à la radio ou à la télévision ou lirez dans le journal que "les rebelles se sont emparés de telle localité en Libye.", vous saurez que c'est entièrement faux, et que seuls les bombardements criminels de l'OTAN sur des populations civiles auront rendu la chose possible, pour un temps limité seulement, faute d'une présence massive au sol des barbouzes de l'OTAN.

Pour mémoire, le "plan d'occupation des sols", en Libye, repose sur des bases tribales. Cette localité de Tawurgha, comme toutes les autres, se trouve sur le territoire d'une tribu et est, par conséquent, placée sous le contrôle de cette dernière, que l'OTAN a prétendu évincer des ses terres au profit du CNT, et je doute fort que cela passe comme une lettre à la poste. En clair, il faudrait aux harkis de Benghazi des milliers de soudards lourdement armés pour pouvoir empêcher la tribu responsable de ces lieux de reprendre son bien, à moins que les avions de l'OTAN ne bombardent cette localité tous les jours (ça fait beaucoup de localités à bombarder, dites donc, quand on voit la superficie du pays !). Autant dire que les harkis de Benghazi n'ont aucune possibilité de contrôler militairement cet immense pays, contrairement à Kadhafi, qui a tendu, là, un piège mortel à ses ennemis !

Ben oui, le bougre a de la ressource ! Malin comme il est, et compte tenu du déséquilibre entre cet immense pays et un peuplement bien malingre, Kadhafi a compris très vite qu'il lui fallait ruser. Le pouvoir central libyen s'est donc accordé avec les tribus ancestrales sur un modus vivendi, leur octroyant une large autonomie d'action sur leur territoire, histoire de maintenir un climat de bonne collégialité entre toutes ces populations disparates (il n'y a aucune frontière inscrite sur le sol !), entre Bédouins peu à très arabisés au Nord, et Noirs presque bantous au Sud, entre nomades, éleveurs et agriculteurs... Un équilibre tribal assez acrobatique - surtout après la découverte et le début de l'exploitation du pétrole ! - que Kadhafi a réussi à conserver, là où tous ses voisins ont échoué : voyez les guerres interminables qui opposent, depuis des lustres, les gouvernements centraux - je veux dire très centralisés - de la région (Soudan, Ethiopie, Tchad, Niger, Mali, Mauritanie, voire Algérie...) avec leurs nomades ou tribus de l'arrière-pays.

Voyez comment cela a conduit à des sécessions et à des partitions de territoires, comme en Ethiopie naguère, et au Soudan récemment ! Voyez encore la facilité avec laquelle AQMI s'est installé au Niger, au Mali ou en Mauritanie, en s'alliant avec des tribus rebelles au gouvernement central.

Rien de tout ça en Libye, où la quasi totalité des tribus tiennent bon aux côtés du gouvernement de Tripoli. 

C'est aussi pour avoir négligé ce détail que les envahisseurs - ces pauvres crétins ! - vont perdre cette guerre !


Lien : à visiter sans faute, le blog de Leonor. Cette Espagnole est vraiment gonflée ! Vous découvrirez sur le blog cette étonnante interview d'un intellectuel originaire de Benghazi, et qui annonce la défaite de l'OTAN. ¡Increíble!

(...) Even for me, a Benghazian to the bone, Qadhafi, a Bedouin from Sirte, today has become a symbol of national unity, the only one whose name unites thousands of different people who are ready to fight against the aggressors. After the war, let's see...

Consulter également : Majer ou les massacres que l'OTAN, la "CPI" et la grande presse auront du mal à escamoter.



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samedi 24 septembre 2011

Lettre ouverte à Malia et Natasha Obama

Chères Malia et Natasha,

Quel que soit le mal que je pense de la politique de votre père, le président des Etats-Unis d'Amérique, j'ai passé beaucoup trop de temps avec des enfants de votre âge pour m'abaisser à dire du mal de quelqu'un à son environnement proche, surtout à des enfants. Cela dit, vous êtes plus près d'être des adolescentes que des enfants. Du coup, j'ai moins de scrupules !



Permettez-moi tout d'abord de vous dire que je garde un souvenir particulièrement positif du président Jimmy Carter, pour moi le dernier grand président américain, souvent raillé pour son manque de charisme et surtout vilipendé à la suite de la catastrophe consécutive à la prise d'otages de l'ambassade américaine à Téhéran, la tentative américaine de libérer les otages s'étant achevée en fiasco.

Depuis, le président James Carter jouit dans le monde entier d'un prestige considérable dont beaucoup de dirigeants actuels ne peuvent que rêver ! On l'a vu ici et là, jouant les "monsieur bons offices", notamment lors de la libération d'un ressortissant américain détenu en Birmanie. Il est aussi l'auteur d'un pamphlet récent, condamnant en des termes clairs la politique d'Apartheid conduite actuellement par la puissance occupante en Palestine.

Parce que Jimmy Carter est un homme d'honneur, particulièrement courageux, et qui (a) fait honneur à la politique et à la fonction de chef d'État.

Tout le monde ne peut pas en dire autant.

On imagine mal Jimmy Carter validant une agression coloniale et raciste en Afrique.

Chères Malia et Natasha, je n'ai nullement besoin de dénigrer la politique internationale de votre père ; il s'en chargera bien tout seul.

Mais ce dont je suis certain, c'est qu'il risque fort de se faire aider par pas mal de monde. Et comme je connais bien les enfants, je vous imagine devant subir des quolibets glissés à l'oreille par des camarades, sur le ton de la confidence, dans le genre de ceci: "Alors, mademoiselle O., est-ce que tu sais que ton père aide en ce moment-même les amis d'Al Qaeda en Libye, où ils massacrent plein de noirs ?", ou encore : "Tu sais que des travailleurs immigrés africains se font attaquer et assassiner par les nouveaux amis de ton père en Libye ?", ou encore : "Demande donc à ton père où sont passés les habitants de Tawurgha, cette ville libyenne peuplée d'une majorité de noirs descendants d'esclaves !", ou encore : "Dis donc, est-ce que tu as une idée des montagnes d'armes  livrées par l'Occident et récupérées par Al Qaeda en Libye, et qui risquent d'aller tuer des Occidentaux en Afghanistan ou en Irak ? Comment ? Ton père ne t'a donc rien dit ?", etc.

Et je vous imagine rentrant en pleurs de l'école, et demandant à votre maman : "Dis maman, est-ce que papa aide actuellement des massacreurs de nègres en Libye ?"

Mais plutôt que d'importuner votre mère, posez donc directement la question à votre père !

Je lui souhaite d'être convainquant !

Il vous répondra qu'il fallait empêcher l'armée de Kadhafi de massacrer son propre peuple et vous ressortira toute la litanie des mensonges proférés par Human Rights Watch, Amnesty International ou l'autre idiot de procureur de la Cour Pénale Internationale. Alors, vous lui demanderez pourquoi ne pas avoir envoyé des casques bleus dans l'Est de la Libye, alors que l'ONU l'a fait un peu partout ! Vous lui demanderez aussi pourquoi Brega, ville de l'Est, donc en principe, favorable aux "rebelles", et sous occupation "kadhafiste", ne s'est jamais soulevée en faveur des "libérateurs" du CNT.

Et puisque vous êtes suffisamment grandes maintenant pour vous faire une opinion par vous-mêmes, notamment grâce à l'Internet, demandez donc à votre père ce que visait l'OTAN en bombardant des sites comme ceux reproduits plus bas : des habitations, des hôpitaux, des écoles ; et demandez-lui aussi où est passée la résolution 1973 du Conseil de Sécurité - vous savez ?, à propos de la protection des civils - à Syrte et à Bani Walid.















Les faits sont là : une campagne de destruction de populations civiles, d'habitations, de routes et d'hôpitaux, ainsi que des pogroms génocidaires contre des Noirs est conduite depuis des mois en Libye, avec le parrainage des Etats-Unis d'Amérique, dont le président est le descendant d'un immigré africain. Cet homme n'est autre que votre père.

Et comment oublier la Palestine ? Chères Malia et Sasha, savez-vous seulement combien d'enfants palestiniens croupissent actuellement en déportation dans les geôles israéliennes - je dis bien "EN DÉPORTATION", le terme juridique appliqué à toute personne arrachée de sa terre par la force - ? Et savez-vous combien d'enfants palestiniens ne peuvent se rendre à l'école par la faute des occupants ? Connaissez-vous l'histoire de ce médecin palestinien dont la maison a été éventrée par un tir d'obus qui lui a tué trois de ses cinq filles ? Et savez-vous encore combien de milliers d'enfants palestiniens sont morts ou ont été mutilés par les Einsatzgruppen de l'occupant durant les deux Intifada ? 









Ces images d'enfants souffrant le martyr sur leur terre, par la faute d'une armée d'occupation, me font irrésistiblement penser à une célèbre image d'enfants, pris avec leurs parents dans... une rafle, par exemple. Demandez donc à vos parents de vous commenter l'image qui suit.



Mais au fait, savez-vous seulement où sont majoritairement fabriquées les armes (notamment les hélicoptères) utilisées par l'occupant pour massacrer la population de Palestine ?

Votre père doit bien le savoir, lui qui est si ami avec Netanyahu.

En passant, demandez aussi à votre père de vous rappeler le contenu des nombreuses résolutions de l'ONU - qu'il s'agisse du Conseil de Sécurité que de l'Assemblée Générale - contre l'occupant colonisant les terres de Palestine.

Peut-être serez-vous tout à fait convaincues par les explications qui vous seront fournies par votre père. Je sais qu'il a le don de fabriquer de fort belles phrases pour captiver son auditoire, comme lors de l'annonce de la mort supposée de Ben Laden. Étrange tout de même qu'on n'ait pas jugé utile de le ramener... vivant !

Mais comme je connais bien l'univers des enfants, je crains que le plus gros échec de Barack Hussain Obama ne soit visible bientôt, dans le regard de ses propres filles, mais ça, c'est son problème !



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P. S. 01 

Chères Malia et Sasha, votre père et ses conseillers en communication pensent sans doute que ce qui ne passe pas dans le New York Times ni sur CNN, AlJazeera ou FoxNews n'existe pas... Quelle erreur ! Les crimes de guerre et contre les droits humains commis par l'ONU-OTAN et leurs larbins en Libye sont partout visibles... grâce à l'Internet, lequel est devenu le vrai "main stream medium" !

La preuve ! 



P. S. 02 (Source)


You might rob me of my last inches of land…
And throw my youth to years of imprisonment…
You might put out a flame in my darkest night…
And deprive me of my mother’s kiss…
You might rob me of a fragment of my dreams…
And deprive our children of the joy of celebrating a Eid with new clothes..
You might build around me walls and walls, enemy of the sun..!
But, I will never compromise..!
And to the very last pulse in my veins, I will fight..!