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dimanche 12 février 2023

Ce que j'ai appris dès (octobre) 2022 d'un lanceur d'alerte sur l'explosion du Nord Stream

Ce qui suit est ma traduction d'un article allemand dont la référence figure plus bas. Il semble qu'il y ait eu plus d'un lanceur d'alerte dans l'affaire de l'attentat contre Nord Stream I et II, dès lors que des disparités apparaissent entre le récit qui suit et celui rapporté par Seymour Hersh.

Relecture en cours

 

En octobre 2022, j'ai reçu un message d'un lanceur d'alerte qui prétendait avoir des informations sur l'explosion du Nord Stream. Sa narration confirme exactement le récit de Seymour Hersh sur l'explosion du pipeline. 

9 février 2023 15 h 16

Dans mon article traduisant le rapport de Seymour Hersh détaillant comment l'administration Biden a planifié et réalisé le dynamitage des pipelines Nord Stream dès 2021, j'ai mentionné qu'il y a quelques mois, quelqu'un m'avait contacté, qui prétendait avoir été impliqué dans les manœuvres BALTOPS 22 et qui prétendait avoir vu avec quelle arrogance se sont comportés des plongeurs spéciaux des États-Unis sur le navire de guerre sur lequel il avait servi, précisément sur le site futur de l'attentat, sur lequel le placement de mines aurait été "testé".

Malheureusement, il n'a pu fournir aucune preuve de son récit et a voulu rester anonyme, c'est pourquoi je n'en ai pas parlé, car il n'a rien pu fournir de fiable pour confirmer son histoire. Bien sûr, je n'écris pas un article basé sur une histoire de quelqu'un qui ne révèle pas son identité et ne peut pas fournir de preuves à l'appui de sa thèse. Cependant, après la publication de Hersh, le 8 février (2023), je suis certain que le dénonciateur qui m'a contacté à l'époque disait la vérité car son histoire correspond exactement à ce que Hersh a publié.

Je raconterai, donc, ici, ce que j'ai découvert en octobre 2022 et je traduirai et publierai également dans son intégralité le mail du lanceur d'alerte dont j'ai reçu le texte le 4 octobre 2022. L'e-mail était à l'origine en anglais et provenait d'une adresse Proton anonyme.

Comment j'ai appris l'existence du lanceur d'alerte

Début octobre 2022, j'ai été contacté par mon collègue et ami John Marc Dugan, un américain vivant à Moscou. Il avait reçu un e-mail d'un lanceur d'alerte anonyme. À l'époque, nous avons longuement discuté de ce que nous pouvions en faire, mais comme le lanceur d'alerte n'a pu fournir aucune preuve de son histoire et que nous n'avons pas pu vérifier les photos qu'il a envoyées - après tout, tout est possible avec Photoshop -, je n'étais pas disposé à publier quoi que ce soit à ce sujet. Autant que je sache, John n'en a pas parlé non plus dans ses vidéos.

Quelles parties de l'histoire de Hersh le courriel du lanceur d'alerte confirme

Avec ce que je sais aujourd'hui de l'article de Seymour Hersh, je crois que l'histoire du lanceur d'alerte est authentique car elle correspond exactement à ce qu'écrit Hersh. À l'époque, le lanceur d'alerte avait fait état de plongeurs spéciaux américains d'apparence non militaire qui avaient été héliportés sur le navire de guerre sur lequel le lanceur d'alerte servait lors des manœuvres BALTOPS 22.

Cela confirme l'histoire de Hersh selon laquelle les plongeurs spécialisés sont de l'école de plongée de la marine de Panama City en Floride et n'étaient pas des soldats mais seraient issus des services de renseignement américains. Plus encore : Hersh n'entre pas dans les détails de l'opération en mer Baltique elle-même, mais le lanceur d'alerte le fait. Et il a mentionné que les plongeurs spéciaux américains avaient des systèmes de plongée MK29, qui, selon lui, sont classifiés.

D'après ce que l'on peut trouver sur le net, les MK29 sont en fait secrets, de toute façon vous ne pouvez pas les commander ; il n'y a que des comptes-rendus à leur sujet. Plus important encore, selon un rapport du département américain de la Défense de 2018, ils ont été développés par la même école de plongée de la marine américaine à Panama City, en Floride, que Hersh mentionne. Le fait que le lanceur d'alerte ait mentionné le système MK29, qui a un lien direct avec l'école de plongée de la Marine dont les plongeurs spécialisés, selon Hersh, ont posé les bombes sur les pipelines, début octobre 2022, est une confirmation supplémentaire de l'histoire de Hersh pour moi.

Dans une vidéo [cf. l'article originel], l'US Navy affiche fièrement le MK29 et explique ses avantages lors de longues plongées profondes.

Selon le dénonciateur, les plongeurs spéciaux étaient censés faire des exercices avec des mines marines, mais selon lui, ils n'avaient pas l'équipement nécessaire avec eux. Au lieu de cela, ils transportaient du matériel de plongée en profondeur à la pointe de la technologie (y compris le MK29) dont ils n'avaient même pas besoin pour un exercice de pose de mines marines, qui flottent à des profondeurs si faibles que le matériel de plongée conventionnel est suffisant. Selon le dénonciateur, les plongeurs spéciaux ont également été actifs au mauvais endroit pendant l'exercice et sont restés sous l'eau beaucoup plus longtemps qu'il n'est possible avec l'équipement qu'il classique.

Hersh écrit dans son article que les plongeurs spéciaux ont fixé les engins explosifs aux pipelines sous couvert d'un exercice avec des mines marines. L'exercice avec des mines marines a donc été inclus dans la manœuvre BALTOPS 22 comme camouflage pour poser les bombes sur les pipelines. Ici aussi, le courriel rédigé par le lanceur d'alerte correspond à l'article publié par Hersh.

 

Le courriel du lanceur d'alerte

Je montre maintenant le texte de l'e-mail que le lanceur d'alerte a envoyé à John et que John m'a transmis immédiatement après le 4 octobre. Je les ai traduits de l'anglais.

 

Début de la traduction

Cher M. Dugan !

J'écris cette lettre dans l'espoir que vous la transmettriez. Je ne peux pas diffuser  l'information moi-même car cela nuirait à ma carrière et à ma vie. Je vous envoie cette photo comme preuve de ma présence et une copie de ma pièce d'identité. Vous pouvez les transmettre à un autre journaliste en qui vous avez confiance, mais ne vous en débarrassez pas. Il est important que vous ne le partagiez avec personne et que vous n'utilisiez plus jamais ce compte de messagerie. Vous pouvez citer la lettre textuellement telle qu'elle est écrite :

J'ai joué un rôle administratif de premier plan dans l'exercice militaire BALTOPS 22 en juin près de l'île de Bornholm, au Danemark. Je ne peux pas vous donner mon titre exact car cela pourrait révéler mon identité. Il y avait des détails inhabituels concernant un groupe de Marines américains des Forces navales de frappe et de soutien de l'OTAN (STRIKFORNATO) qui étaient venus de Stockholm. Ce qui semblait étrange à l'époque semble carrément néfaste avec le recul.

Laissez-moi expliquer. Pardonnez-moi d'avance si j'ai la terminologie n'est pas claire, car l'armée de mon pays peut utiliser des termes différents. Je ne peux pas donner de détails sur mon travail, mais je coordonne des équipes de plongée et des opérations sous-marines avec diverses forces alliées de l'OTAN.

Le 15 juin, jour de l'exercice, j'ai participé à la coordination de certains aspects de l'exercice. Je dois être vague ici. Un hélicoptère militaire américain est arrivé avec un groupe d'hommes censés être des chasseurs de mines de la marine américaine. Ils ont débarqué, ont déchargé leur équipement et ont rencontré à la fois le vice-amiral de la marine américaine et un groupe d'hommes américains en civil, qui sont arrivés quelques heures plus tard. Nous avons tous supposé qu'il s'agissait d'une sorte d'agents du renseignement.

Après une courte conversation, que je n'ai pas pu entendre à cause du bruit de l'hélicoptère, ils se sont rendus à leur briefing.

J'ai trouvé assez étrange qu'ils soient de l'US Navy. Ma première pensée a été qu'ils ressemblaient à un groupe de terroristes et non à quelqu'un de la marine américaine. Les autres groupes que nous avions, appartenant à de nombreuses branches de l'armée, observaient une série de normes. Les coupes de cheveux, par exemple. Non seulement ces hommes avaient des cheveux en broussaille qui auraient été contraires aux normes militaires de n'importe quel pays civilisé, mais ils avaient aussi des poils sur le visage. Comme je l'ai dit, ils ressemblaient plus à des terroristes du Moyen-Orient. Aucun de ces hommes ne portait de plaque d'identification autour du cou.

Une autre chose que j'ai trouvée étrange, c'est qu'ils prétendaient chercher des mines sous-marines, mais n'avaient pas l'équipement pour de tels exercices. Leur équipement se composait du dernier équipement de plongée sous-marine de la Marine et de quelques petits étuis rigides que nous appelons des pélicans.

Leur tâche consistait à emmener un bateau pneumatique à un certain endroit, à y rechercher des mines anti-navires et à revenir avec leurs découvertes. Ils emportent généralement avec eux un long kit de détection de métaux utilisa dans de telles activités, mais cela ne faisait pas partie de leur kit.

Un détail qui m'a semblé très étrange ici était que d'autres équipes de dragueurs de mines portaient des équipements de plongée conventionnels avec des réservoirs et autres, tandis que ce groupe portait des respirateurs à hélium et des combinaisons à la pointe de la technologie. Bien que je n'en aie jamais vu de près, je suis presque sûr qu'il s'agissait des systèmes MK29, conçus pour la plongée profonde et classés à ce jour. L'armée de mon pays n'aurait même pas les moyens d'acheter l'hélium, sans parler des combinaisons elles-mêmes. Détecter des mines à quelques mètres sous la surface n'aurait certainement pas nécessité ces combinaisons.

Les hommes sont partis en mer dans leur bateau. Pas dans la zone où les mines simulées ont été placées, mais dans un endroit complètement différent. Mon collègue, qui surveillait les différents emplacements des équipes, a fait une blague informelle sur la façon dont la marine américaine a été perdue et s'est retrouvée à deux mille mètres de l'endroit où elle était censée se positionner.

Ils sont sortis de leur bateau, munis de leur appareil respiratoire, et ont disparu sous l'eau pendant plus de six heures. Autant que je sache, il n'y a pas d'équipement sous-marin autonome qui puisse garder un plongeur sous l'eau pendant six heures. Avec les derniers systèmes militaires, un maximum de trois ou quatre heures est possible si le plongeur ne se surmène pas. Après quelques heures, nous nous sommes inquiétés et avons contacté le coordinateur de la 6e flotte américaine qui nous a assuré que tout allait bien, qu'ils étaient en contact, que nous ignorions l'affaire et que nous ne faisions aucun rapport.

Après la fin de l'exercice et le retour des hommes, presque tous les "pélicans" avaient disparu. Ils ne sont pas restés pour des plaisanteries. Ils ont discuté brièvement avec les civils américains, sont montés à bord d'un hélicoptère en attente et ont décollé. Les civils à qui ils ont parlé sont également partis, mais dans un autre hélicoptère. Leur mission a ensuite été décrite comme "remplie avec succès", même s'ils étaient loin du but.

Rétrospectivement, mes soupçons se résument ainsi : les plongeurs ont rencontré un petit submersible en attente qui les a emmenés dans la zone du pipeline. Les explosifs nécessaires à une telle opération n'auraient pas pu entrer dans leur kit, donc je soupçonne qu'ils transportaient un équipement d'arpentage et de suivi avec lequel ils pouvaient marquer l'endroit où les explosifs devaient être placés. Après avoir examiné le pipeline et marqué les coordonnées correctes, ils ont eu le temps de vérifier ces données avec des techniciens de démolition, de revenir sur le site à une date ultérieure et de placer les charges explosives requises, qui ont ensuite explosé avec une minuterie ou à distance.

Fin du courriel

À noter que le lanceur d'alerte s'est probablement trompé sur un point dans sa conclusion, puisque les plongeurs ont peut-être posé les explosifs immédiatement, selon le rapport Hersh. Peut-être que le submersible suspecté par le lanceur d'alerte les a transportés, qui est tout à fait possible.

Les USA disposent des matériels nécessaires dits "systèmes maritimes sans pilote" et ces équipements sont régulièrement testés lors de manœuvres, comme le montrent des manœuvres de septembre 2022 au large du Portugal.

Source 

 

Un commentaire ? Je cite : "Bien sûr, je n'écris pas un article basé sur une histoire de quelqu'un qui ne révèle pas son identité...". Il semble pourtant que le lanceur d'alerte ait transmis une copie de pièce d'identité au dénommé Dugan, le destinataire du courriel cité dans l'article (cf. "Je vous envoie cette photo comme preuve de ma présence et une copie de ma pièce d'identité.").

 

 

samedi 11 mai 2019

Un merdier africain...


Ils voulaient créer un merdier en Afrique ? C'est fait !

Nous étions pourtant quelques-uns, fort rares, à annoncer, dès le printemps 2011, ce qui se produit actuellement dans une bonne partie de l'Afrique, consécutivement à l'expédition néo-coloniale de l'Otan en Libye.

Si l'on m'avait dit, un jour, que le Dahomey, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger ou la Haute-Volta... deviendraient les sièges de mouvements criminels vivant de rapines, de trafics de stupéfiants, de rapts et d'assassinats !

Médecin militaire mort au Mali (3 avril 2019)






Morts pour rien, sacrifiés sur l'autel de la connerie impérialiste... Série non exhaustive

Voilà qu'on nous annonce une prochaine cérémonie funèbre dans la cour des Invalides, cérémonie au cours de laquelle le ci-devant président de la République ira épingler des décorations sur des coussins posés sur deux cercueils, imitant en cela quelques-uns de ses prédécesseurs. Le record, en la matière, remonte au premier septennat de François Mitterrand, lors d'une cérémonie consécutive à l'attentat massif survenu au Liban (23 octobre 1983) contre un immeuble abritant une garnison française. 

On parie que l'actuel président de la République n'en sera pas à sa dernière cérémonie du genre dans la cour des Invalides ?

Vous savez quoi ? En ce moment-même un certain nombre d'ordures (les Bernard-Henri L., Nicolas S., Alain J...., parmi une flopée d'autres) doivent raser les murs, évitant micros et caméras - et pour ça, on peut faire confiance aux "journaleux", qui se garderont bien d'aller interroger ces criminels sur leur responsabilité dans l'actuel chaos africain... - , des ordures directement responsables du merdier que l'Afrique sahélienne vit actuellement, et dont elle va mettre des décennies à se débarrasser, le tout au prix de moult victimes civiles, parmi une flopée de militaires sacrifiés sur l'autel de la crétinerie criminelle et de la politique impérialiste de soi-disant "grands de ce monde" !

Dans un autre blog que celui-ci, j'écrivais déjà que la paix n'intéressait pas du tout l'industrie de la guerre, dès lors que "the war industry cannot survive without wars", tant il est vrai que le marché de la guerre est l'un des plus lucratifs qui soient. Voyez cette Afrique qu'on dit pauvre : pauvre en hôpitaux, médecins, infirmiers, vaccins..., pauvre en moyens de communications, pauvre en écoles, pauvre en centrales électriques, pauvre en industries agro-alimentaires..., mais riche en groupes armés parfaitement solvables équipés de kalachnikovs flambant neufs, de mines anti-personnelles, de téléphones satellitaires, de véhicules tous-terrains sortis tout droit des usines japonaises... 

Vous vous demandez "avec quel argent ?"... Demandez donc à leurs sponsors, qui veulent nous faire croire qu'ils sont incapables de tracer, grâce aux satellites, qu'ils possèdent, les déplacements des immenses colonnes de véhicules de Boko Haram (1), par exemple lors du rapt des écolières de Chibok, au Nigeria, incapables d'identifier les commanditaires des centaines de véhicules 4x4 utilisés par ces groupes, ainsi que le système logistique (cf. les ports) les amenant tout droit dans la brousse africaine...

Par parenthèse, si j'étais un membre des familles des deux soldats récemment tués au Burkina Faso, je saisirais la Justice pénale, histoire d'obtenir l'autopsie des cadavres. 

Imaginez, une seconde, que les autopsies révèlent que ces soldats ont été tués avec des armes françaises, livrées aux mercenaires africains par... la France, lors des parachutages de matériel militaire intervenus dans le Djebbel Nefoussa lors de l'opération criminelle de l'Otan en Libye !


(1) Qu'on me cite une seule insurrection "locale" (cf. Tupamaros, FARC, FLN, FLNC, MPLA, PKK, Sandinistes, Sentier Lumineux, etc.) qui ait été capable d'ouvrir plus de quatre fronts militaires simultanés, et ce, à des centaines de kilomètres de distance comme entre Nigeria, Niger, Tchad, Cameroun...!


P.S.: Parmi les otages de la dernière péripétie au Bénin et au Burkina Faso, il y aurait eu une citoyenne états-unienne mystérieusement exfiltrée par son gouvernement... Normalement, on devrait la revoir très vite, faisant le tour des média, notamment des télévisions (ABC, CBS, CNN...), ce qui devrait nous permettre de voir son visage et de savoir ce qu'elle faisait (seule ?) dans ce coin d'Afrique. Et là, je suis prêt à prendre tous les paris, à savoir qu'on n'entendra plus jamais parler de cette mystérieuse touriste américaine ! Ce qui voudra dire que le but de son périple en Afrique n'était pas touristique. Alors, quoi ? Je vous laisse deviner ! 


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jeudi 28 septembre 2017

Paris, Tour Eiffel, entre Mur de la Honte et Mur des Cons !


Ce blog étant majoritairement visité par des internautes ne vivant pas en France, je me dois d'informer ceux qui ne le savent pas encore que Paris est en train de s'équiper d'un mur en plexiglas censé protéger les visiteurs de la Tour Eiffel d'attentats "terroristes".

Je dois avouer que, sur le moment, j'ai cru à une blague, en découvrant le projet tel que présenté par la presse. Et j'ai tout de suite pensé : "Ah les cons !".

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Non, mais, sans blague ! Un mur ? Et pourquoi en verre au lieu d'une vraie muraille, comme en Chine, ou quelque chose du type mur de Berlin, ou encore sur le modèle de ce qui a été réalisé autour des camps de concentration, pardon (!), des "territoires autonomes" en Palestine ?

Par parenthèse, il m'avait semblé que la Tour Eiffel était un édifice classé "monument historique". Et, dans le doute, je suis allé vérifier sur le net, où j'ai récupéré ceci  (source) :

La loi du 31 décembre 1913 sur les monuments historiques définit les critères de classement, les intervenants obligatoires, etc. Il faut attendre les années 1960 pour que la protection s'étende aux monuments des XIXe et XXe siècles. La Tour Eiffel a ainsi été classée en 1964.

Mais il faut croire que les "affaires culturelles" se fichent éperdument de la défiguration de ce site historique par cette verrue censée être transparente !

Il se trouve que la Tour Eiffel est un monument que je connais un peu, pour l'avoir photographiée souvent, par tous les temps et sous toutes les conditions de luminosité, notamment de nuit, comme on peut le voir ci-dessous :








Tous les touristes visitant Paris ont dû se rendre à l'évidence : la Tour Eiffel est un monument difficile à photographier de jour, en raison de sa structure même : très large en bas, profilée en haut, avec cet inévitable effet de contre-jour sur la partie supérieure. 

Pour ma part, j'ai rapidement réalisé que le monument se devait d'être photographié en "close-up", soit en plan serré, je veux dire le plus près possible et dans son intégralité, ce qui réclame un peu de souplesse et justifie quelques expérimentations. Sur l'ensemble des images qui suivent, je me trouve sur le parvis même de la Tour, non pas de l'autre côté d'une rue ou d'un pont, voire carrément sous la tour. Précision utile, toutes les images ont été réalisées à l'aide d'un petit bridge acheté pour trois francs six sous dans une grande surface (Vivitar VS1527), le but étant de faire des repérages, avant de revenir avec un 'matos' plus sophistiqué. Par parenthèse, il me semble vous avoir déjà confié, ailleurs sur ce blog, que j'étais un partisan assidu de la photographie stéréoscopique, qu'on appelle encore 3D, même si les épreuves affichées ici sont uniquement en 2D.




Les trois images précédentes ont été faites quasiment au même endroit, sur le terre-plein de la Tour, dos tourné vers le pont d'Iéna et le quai attenant. Sur les trois suivantes, je me suis placé à moins de dix mètres d'un des piliers de la Tour, l'idée étant de voir l'édifice en contre-plongée.




Et c'est là qu'on apprend qu'il va être de plus en plus difficile de s'approcher de la Tour, notamment lorsqu'elle aura été entourée de cette chose censée la protéger contre qui déjà !?

Et là, on se dit et on se répète : "Ah, les cons !"

Parce qu'il faut être singulièrement stupide, autant dire CON, pour croire qu'un mur en plexiglas puisse protéger la Tour Eiffel d'un éventuel attentat.

Parce que j'imagine que les idiots qui ont eu l'idée de ce mur ont dû se dire qu'un éventuel commando "extrémiste" ne s'intéresserait qu'à la Tour Eiffel et à rien d'autre !

Du coup, on se met à la place d'un de ces "terroristes", arrivant au bas de la Tour armé jusqu'aux dents et constatant avec consternation qu'il y a un mur tout autour, du coup, dépité, rentrant chez lui avec sa "kalach" sous le bras en maudissant les concepteurs de ce mur !

Parce que, bien évidemment, les crétins qui ont imaginé ce mur pensent qu'un solide gaillard, voire plusieurs, serai(en)t incapable(s), par exemple, de balancer des cocktails-molotovs par-dessus cette chose de trois mètres de haut ?

Le fait est que le simple jet d'une bouteille incendiaire au milieu de quelques centaines à milliers de touristes agglutinés sous la Tour provoquerait un mouvement de foule suffisant pour produire une catastrophe à la Heysel ! 

Le drame du Heysel, ça vous dit quelque chose ?

Autant dire qu'il va manquer quelque chose à leur mur anti-kalachnikov : un couvercle anti-jets-de-cocktails-molotovs !

Mais revenons à nos dangereux terroristes armés de 'kalach', et imaginons un instant qu'ils se décident à changer leur fusil d'épaule, comme on dit.

Vous voyez le pont devant la Tour Eiffel ? C'est le pont d'Iéna, un parmi des dizaines de ponts parisiens...

Vous suivez ? Oui !? Non !?

M'enfin, réfléchissez une seconde : on veut m'empêcher de tirer à la 'kalach' sur la foule agglutinée sous la Tour Eiffel ? Entre nous, qu'est-ce qui m'empêche d'aller faire un carton sur d'autres foules, ici ou là ?

Regardez un peu cette foule sur le pont d'Iéna ! 



Le fait est que, sous les ponts de Paris, qu'ils s'appellent Mirabeau, IénaAlmaAlexandre III ou autres, il y a une Seine qui coule, avec plein de bateaux-mouches dessus, chargés de touristes.

Je vous laisse imaginer le carton que ce serait, avec un dangereux terroriste déchargeant sa 'Kalach' ou simplement, balançant un cocktail-molotov sur tout ce petit monde : outre les morts et blessés par balles ou par brûlures, il faudra décompter les nombreux noyés... Mais, apparemment, personne n'a pensé à ériger le moindre mur de protection sur les ponts de Paris, ni le moindre couvercle de plexiglas sur les bateaux-mouches sillonnant la Seine !






Autre chose ?

Juste en face de la Tour Eiffel, il y a les jardins du Trocadéro et l'esplanade des Droits de l'Homme, souvent noirs de monde, notamment les week-ends. Mais, apparemment, personne n'a jugé utile d'y ériger le moindre mur de protection !

J'ai réalisé ce cliché de la Tour Eiffel depuis le Musée de l'Homme


La morale de tout ce qui précède ? 

On a appris, récemment, qu'un agent des forces spéciales françaises était mort lors de combats aux confins de l'Irak et de la Syrie. Le problème est que personne n'était au courant d'une implication militaire française en Syrie/Irak, autant dire que l'opération qui a coûté la vie à ce "soldat" est à ranger dans la catégorie "barbouzardises".

Le fait est que quand on passe son temps à semer la merde chez les autres, il ne faut pas s'étonner de voir les autres venir semer la merde chez vous !

Pour mémoire, la Suisse, l'Autriche, le Luxembourg et plein d'autres pays pacifistes et à la culture non barbouzarde n'ont fait l'objet, à ce jour, d'aucun attentat "djihadiste" ou autre.

En d'autres termes, une politique intelligente de non intervention barbouzarde dans les affaires des autres pays s'avèrera toujours bien plus efficace que tous les MURS À LA CON autour de la Tour Eiffel et ailleurs !




mercredi 12 avril 2017

Barbouzardises en tous genres en Syrie. Ce que savait François Hollande §2

À dire vrai, je ne regarde jamais la télévision, ou alors d'un œil, l'autre étant rivé sur l'écran d'un ordinateur. Le fait est que je reçois la télévision sur un écran... d'ordinateur !

Ça vous étonne ? Alors, je m'en vais vous livrer un petit aspect de ma vie privée (mais c'est la dernière fois !).

Donc, face au robinet de merde que la télévision (française) est devenue, j'ai décidé de me séparer de mon encombrant écran plat pour le remplacer par plusieurs écrans d'ordinateurs (même si les nouveaux modèles sont tout à fait compatibles, via la fiche HDMI). Le fait est que j'ai résilié mon abonnement ADSL chez SFR (je vois que je n'étais pas le seul à avoir des problèmes avec ces enfoirés !), dont j'étais un très bon client (un abonnement de base à 24,90 euros, qui est rapidement passé à près de 100 euros mensuels à cause de la musique classique, du jazz, des bouquets étrangers [allemand, lusitanien, espagnol, portugais, africain...]), peut-être pas assez regardant sur les factures, dès lors que je laissais faire le prélèvement automatique... Un jour, j'examine d'un peu plus près un relevé bancaire, lorsque je constate que le montant de l'abonnement avait sensiblement augmenté, sans que j'en sois informé. Demande d'explications, aucune réponse, avec toutes ces hotlines de m... qui vous font poireauter des heures. Dans ces conditions, je mets fin au prélèvement automatique, et voilà que les premiers courriers de menace tombent... Et je vais continuer de recevoir des menaces d'huissiers - qui finiront, toutes, à la poubelle - longtemps après avoir résilié.

Chat échaudé craignant l'eau froide, je vais réfléchir un peu avant d'opter pour un nouveau fournisseur d'accès à l'ADSL. En attendant, il reste ce pauvre paysage audiovisuel français, un des plus bas de gamme d'Europe. Pensez donc : une émission d'un niveau un peu supérieur à la moyenne, en clair, ayant un contenu plutôt culturel, n'a que peu d'espérance de vie, la "cheap TV" ayant tout envahi : des jeux, des jeux, et encore des jeux, ou alors ces "talk shows" de sous-préfecture consistant à rassembler quelques gugusses autour d'un animateur ou d'une animatrice, et de s'envoyer des vannes (cf. pour les non-francophones, on dirait en anglais "stupid joke").

Donc, j'ai viré la télé, mais acheté, en lieu et place, un petit bijou de technologie, de la taille d'une clé USB, permettant de recevoir la TNT sur son ordinateur, mais surtout, d'enregistrer tout ce qu'on veut, programmation incluse. Du coup, il n'y a que deux types d'émissions : celles que je ne regarde pas (99 %), et celles que j'enregistre, au besoin en mon absence. Autre avantage de ce petit boîtier : comme ce n'est pas un téléviseur, je n'ai absolument aucune raison d'en déclarer ! 

Donc, l'autre jour, je suis devant un de mes ordinateurs, et jette de temps à autre un œil sur l'écran d'à côté, affichant (son coupé) une chaîne d'information "continue" (en fait en boucle !) lorsque j'aperçois quelque chose d'intéressant sur le menu déroulant. Le temps de me retourner, l'info a disparu. Et elle ne réapparaîtra plus du tout, cette après-midi-là, sur cet écran-là. Qu'à cela ne tienne, je vais voir sur les autres chaînes, et puis..., la voilà de nouveau. Vite, je fais une capture d'écran.


François Hollande dixit : "Lancer des bonbonnes de gaz sur sa population, c'est un crime de guerre."

Dans un précédent chapitre, je me suis livré à un certain nombre de cogitations à ce sujet.

Détail intéressant : la déclaration de François Hollande a rapidement et totalement disparu des écrans de télévision, puisque je n'ai pu la retrouver sur aucune autre chaîne hormis celle mentionnée ci-dessus. Mais elle était bel et bien présente sur l'Internet, comme indiqué au chapitre précédent.

Et moi de me demander pour quelle raison cette déclaration avait été "sucrée" si tôt des antennes !

Par parenthèse, il semble que Vladimir Poutine insiste désormais auprès de l'ONU pour qu'une enquête sérieuse soit menée à ce propos, et là, nous ne pouvons que l'encourager à surtout ne pas laisser passer cette nouvelle barbouzardise qui appelle un certain nombre de remarques, outre celles que j'ai déjà formulées ailleurs.

Nous savons, donc, de la bouche du président français, que l'épandage de gaz létal intervenu, il y a peu, près d'Idleb, en Syrie, a été réalisé à l'aide de bonbonnes.

Le quotidien parisien Libération est absolument certain de l'identité des auteurs du gazage, après ce qu'il appelle "un examen précis des faits" :


Pour ma part, je me suis lancé dans la confrontation des comptes-rendus, notamment sur l'Internet.


Source : RFI (les mises en exergue sont de mon fait.)

Citant des témoins oculaires et des secouristes, l’AFP rapporte que « les victimes ont les pupilles dilatées, des convulsions et de la mousse sortant de la bouche ». L’hôpital où sont soignées les victimes a été gravement endommagé par des raids aériens (1), provoquant la fuite des médecins.

Un témoin raconte à RFI

Selon un contact de RFI sur place le premier bombardement (1) surprend la population dans son sommeil. Il est 6h du matin, le village de Khan Cheikhoun dort encore lorsque l’aviation lâche ses bombes (1). Au sol un gaz toxique se répand (2) rapidement. Des dizaines de personnes sont tuées sur le coup.

« Ce mardi matin vers 6h30 locale, il y a eu plusieurs bombardements aériens (1), raconte Abou El Haythem el Hour, militant de l’opposition syrienne (3) basé dans la province d’Idlib, contacté par RFI. La ville de Khan Chaykhoun a été ciblée par l’aviation du régime de Bachar al-Assad. Du gaz toxique a été utilisé (2)...». Plusieurs personnes sont rapidement décédées, mais il y a eu aussi des centaines de « civils intoxiqués par ce gaz qu’ils ont respiré ».

« Toutes ces victimes sont conduites vers les hôpitaux. Le bilan devrait évoluer. Les gens ont été intoxiqués au gaz sarin (4) », poursuit Abou El Haythem el Hour.

Nouveau raid aérien sur l'hôpital

Des centaines d’autres personnes n’arrivent plus à respirer. La protection civile, les secouristes des Casques blancs interviennent, ils évacuent les victimes vers un hôpital de cette région, sous contrôle rebelle. (3)

Quelques heures s’écoulent les avions de combat sont de nouveau dans le ciel (1) de la province d’Idlib. L’hôpital où sont soignées les victimes est à son tour ciblé.

Toujours selon notre contact sur place, un militant de l’opposition syrienne (3), le gaz utilisé serait extrêmement toxique (2). Il affirme - catégorique : « Ce n’est pas du chlore. Les attaques au chlore on connaît ici en Syrie... C’est probablement du gaz sarin (4) ». 

Une information impossible à vérifier pour le moment, mais les photos des victimes qui circulent déjà sur Internet montrent des personnes à terre avec de l’écume blanche qui leur sort de la bouche.

L'OSDH indiquait de son côté que les personnes sont décédées en raison des effets du gaz (5), notamment par suffocation, mais qu'elle n'était pas non plus en mesure de donner la nature de ce gaz (4). Des sources médicales dans la ville ont notamment fait état d'évanouissements, de vomissements et de présence de mousse dans la bouche des victimes.

Observations : si j'ai bien lu le reportage...

(1) Le doute ne devrait pas être permis : il y a (présent de l'indicatif !) concomitance entre le survol des avions, la chute d'obus au sol et l'épandage de gaz. C'est tellement vrai que les avions ont dû s'y reprendre à plusieurs fois.

(2) Dès que les avions lâchent leurs bombes, du gaz toxique se répand, tuant plusieurs personnes instantanément. Il s'agit d'un gaz extrêmement toxique. 

(3) Les connaisseurs en question ne sont pas des quidams lambda, mais des militants de l'"opposition syrienne". Observons que RFI a beaucoup de chance d'être tombée pile-poil sur les "bons" informateurs. Et s'il y a des "djihadistes", voire des "terroristes" en Syrie, ce n'est certainement pas dans la région d'Idlib, qui ne renferme que des opposants à Bachar el-Assad.

(4) L'officine OSDH n'est sûre de rien ; néanmoins, de fins connaisseurs (pas des médecins ni des pharmaciens, ni des toxicologues) : de simples opposants au régime syrien, semblent avoir reconnu le sarin.

(5) Les décès n'ont été provoqués que par le gaz ; en clair, les bombes elles-mêmes n'ont tué personne.

Donc, si j'ai bien compris, les bombes larguées par les avions n'ont provoqué aucune destruction, puisque personne n'a été tué par un quelconque effet "mécanique". Il faut en déduire qu'aucun dommage ne devrait être visible sur les constructions. Voilà quelque chose qu'une commission d'enquête, voire de simples photos aériennes, devraient permettre d'éclaircir.

Cela dit, sans être un expert en balistique, ni toxicologue, quand on voit le nuage - forcément toxique - généré par les avions, on s'étonne que le nombre de morts puisse être aussi faible, comme cela aurait été le cas face à un épandage "artisanal". Surtout lorsqu'on nous dit que les avions s'y sont repris à plusieurs reprises, y compris sur l'hôpital, et surtout lorsqu'on affirme qu'il s'agit d'un gaz extrêmement toxique !


En clair, compte tenu des conditions aérologiques du jour, toute la zone "sous le vent" [ci-dessus : un brouillard d'hiver, pas tout à fait jaune, pas tout à fait blanc...] du secteur bombardé aurait dû voir ses habitants - animaux inclus ! - tomber comme des mouches, autant dire que hors hypothèse de vent nul, on aurait dû avoir là des milliers, voire dizaines de milliers de morts et non pas seulement une centaine ! Si l'image ci-dessous est authentique, il est indéniable que la zone de largage des "bombes au gaz sarin" est densément peuplée !


Observons, en passant, que des "opposants au régime d'Assad" ont reconnu le gaz sarin, que les médecins des hôpitaux turcs ayant recueilli des blessés mettront bien plus longtemps à identifier !

En fait, s'agissant de simples opposants, il suffit de lire la suite de l'article pour apprendre que...

La province d'Idlib, largement contrôlée par une alliance de rebelles et de jihadistes, est régulièrement la cible de frappes du régime et de l'aviation russe. Elle a également été touchée par des raids de la coalition anti-jihadistes dirigée par les Etats-Unis.

Il y aurait, donc, à Idleb, des "rebelles", mais aussi des "jihadistes", dont beaucoup viennent des secteurs d'Alep dernièrement libérés par l'armée régulière syrienne ; on nous parle même d'"alliance" !

Entre nous, je doute que l'auteur de l'article ait été en mesure de dire si tel ou tel de interlocuteur était un "rebelle" ou un "jihadiste" !

On se rappellera simplement des efforts démesurés et désespérés déployés par la France (cf. Jean-Marc Ayrault) pour obtenir moult "cesser-le-feu" au profit de ces fameux groupes.

Et voilà François Hollande qui nous explique que c'est le régime de Bachar el-Assad qui a bombardé sa propre population, affirmant que la chose s'est faite à l'aide de bonbonnes de gaz, ce qui ne colle pas tout à fait, voire pas du tout, avec le reportage reproduit ci-dessus !

Du coup, je réitère mon interrogation : mais d'où François Hollande a-t-il bien pu apprendre que le gaz provenait de bonbonnes et non d'obus tirés depuis des avions, à la suite de plusieurs raids ??????

Le fait est que personne n'a vu des bonbonnes de gaz tomber des avions ! Mais on a déjà vu des bonbonnes de gaz ailleurs... (source



Voilà un autre type de bonbonne de gaz, d'un format plus petit que celui présenté au chapitre précédent. Ce qu'on peut constater, en tout cas, c'est que le réservoir n'est pas du tout aplati, comme preuve que la bonbonne n'a pas été larguée de très haut. Voyons par exemple, sur l'image qui suit, la trace d'un des obus (apparemment) tombés sur Idleb après le passage des avions de Bachar el-Assad :


On voit bien l'impact de l'obus sur le bitume, et la fusion partielle de l'emballage de l'obus. Maintenant, on imagine sans mal que les témoins auront soigneusement collecté les débris, afin de les faire expertiser par une commission d'enquête. De toute évidence, la comparaison entre les deux images précédentes montre clairement que, sur la première, la bonbonne de gaz n'est pas tombée de bien haut ; en clair, elle n'a pas été larguée depuis un aéronef !

Du reste, les avions intervenant à Idleb auraient été des Sukhoï22, à en croire le quotidien parisien Libération. Et les Sukhoi ont tiré, non pas des bonbonnes de gaz, mais des missiles !


Pour mémoire, le Sukhoi 22 est un avion d'attaque au sol dont l'habitacle est à peine plus large que celui d'une Formule1, c'est dire s'il est peu envisageable d'y emporter quelque bonbonne de gaz que ce soit !


En clair, si la bonbonne de gaz aperçue plus haut est si peu déformée, c'est qu'elle a dû être éjectée à l'aide d'un engin artisanal, comme celui déjà reproduit dans le précédent chapitre et éjectant une bonbonne d'un format plus important.


Il se trouve simplement que l'image qui précède, que l'on doit aux "rebelles" syriens eux-mêmes, qui n'ont pas hésité à l'afficher sur un site de propagande, démontre amplement que les soi-disant "opposants" à Assad détiennent des systèmes artisanaux d'épandage de gaz toxique, ce qui fut démontré en diverses occasions.

Des experts en armes chimiques ont conclu que du gaz moutarde avait été utilisé lors de combats entre groupes rebelles en Syrie en août. Le gaz a été utilisé à Marea, une ville de la province d'Alep le 21 août, ont précisé les experts de l'OIAC, soulignant qu'il s'agit de la première confirmation de l'utilisation de gaz moutarde dans le pays. (Source)

Du gaz moutarde utilisé lors de combats entre groupes rebelles...

Chose que François Hollande ne pouvait ignorer !

Autre chose ? Il faut vraiment que François Hollande soit devenu amnésique - et il n'est, apparemment, pas le seul à faire semblant ! - pour avoir oublié ça :


Un attentat au gaz tout à fait artisanal : 13 morts, 6000 blessés.

Alors que les trains convergent vers le cœur administratif de Tokyo, les membres de la secte Aum Vérité suprême laissent tomber à terre leurs paquets mortels et les percent avec la pointe de leur parapluie, avant de descendre du métro. Vers 8h15 du matin, de nombreux passagers commencent à ressentir les effets du gaz, respirant difficilement et saignant par le nez et par la bouche. L’attentat fera 13 morts et plus de 6.000 blessés parmi les passagers et les employés des transports, dont certains en portent toujours les séquelles aujourd’hui.

Moralité ? Nul besoin de disposer d'avions pour larguer du sarin quelque part. 




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