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dimanche 2 février 2020

Sémantique de la désinformation #25


Épisode §25. Où il est question de la sémillante Marlène S.

Cette fois (encore), ça va être très court (Ça c'est vite dit !).

Entendu, l'autre jour, à la télévision (française) : 
Le président de la République a été élu sur ce projet de réforme des retraites. Marlène Schiappa (secrétaire d'État à l'égalité des sexes ou quelque chose comme ça) dixit (BFMTV, le 20 janvier 2020).
Sur la même chaîne d'informations, autre jour, autre son de cloche :
Le recul de l'âge de la retraite n'était pas dans le programme d'Emmanuel Macron. Ségolène Royal dixit (BFMTV, 26 janvier 2020).
Alors, il y a forcément une des deux qui dit vrai, et l'autre qui ment.

Et comme vous êtes des familiers de ce blog, vous savez forcément laquelle des deux ment.

La preuve en images (ces deux archives ont déjà été affichées ailleurs sur ce blog) :


Vous savez quoi ?

Le problème, ce n'est même pas qu'une responsable politique, en l'occurrence Marlène Schiappa, mente avec aplomb devant des journalistes, face caméra, mais que ces mêmes "journalistes" fassent semblant de ne pas savoir, à ce moment-même, qu'elle ment, et s'abstiennent de lui dire, preuve à l'appui : "Madame Schiappa, vous mentez !".

Mais bon. Heureusement que nous avons désormais l'Internet.

Et après, il s'étonneront (journalistes et autres journaleux et journaleuses) de voir leur corporation perdre tout crédit auprès du grand public !

mercredi 28 septembre 2016

Mrs Clinton and her double. Hillary Clinton ou le mensonge dans la peau

Comme il fallait s'y attendre, ce que d'aucuns appellent la presse "main stream", qui s'avère de plus en plus "mean stream" (mean : minable, misérable, mesquin...), dont on dit qu'elle est majoritairement favorable à Clinton, a usé des vieilles méthodes que j'apparentais, dans un texte précédent, aux ficelles de J. Goebbels.

D'où le silence radio observé par la quasi-totalité des média à propos de cette étrange apparition sur un trottoir newyorkais.

Le problème est que Josef Goebbels, l'inventeur de la propagande moderne, n'a pas connu l'Internet !

Qu'à cela ne tienne, d'aucuns ont cru bon de devoir, quand même, tenter de brouiller les pistes.

Voilà que je tombe sur le site Internet de la chaîne de télévision française BFMTV, qui se hasarde à déambuler sur une corde bien raide !

Citation (les mises en exergue sont de mon fait) :
La prétendante démocrate à la Maison Blanche est atteinte d'une pneumonie et, depuis son malaise, les complotistes sont convaincus qu'elle aurait fait appel à un double pour assurer à sa place la campagne présidentielle. (source)
Observons que cette chaîne dite d'"information" en est réduite, à l'instar d'autres média, à courir après un phénomène dont elle n'est pas la pilote, à savoir un mouvement déclenché sur l'Internet, alors précisément qu'on attend des "journalistes" qu'ils soient les phares chargés d'éclairer les quidams incultes et ignares que nous sommes.

Observons ensuite que l'on use d'emblée de formules toutes faites chères à tous les propagandistes, ici, le vocable "complotiste", suggérant par là-même que nos "journalistes" connaissent le fin mot de l'affaire, les "complotistes" ne pouvant être que dans l'erreur.

Les "complotistes" en question estiment que le double de Clinton aurait pour but de se substituer à cette dernière durant la campagne présidentielle, cette insinuation de nos "journalistes" les dispensant d'analyser le discours précis des internautes, lequel porte avant tout sur des faits précis, ainsi que l'illustre la juxtaposition de deux images.


Le fait est que le site de BFMTV affiche un certain nombre d'images, mais jamais celle que l'on aperçoit ci-dessus, qui, elle, est particulièrement parlante.

Recourir à de vieilles ficelles dignes de Josef Goebbels, à l'heure de l'Internet, voilà qui semble bien téméraire, non ?

Question : mais pourquoi donc certains média veulent-ils, mordicus, défendre une théorie indéfendable, alors qu'ils auraient fort bien pu se contenter de se taire, en clair, d'observer un "silence radio" ?

L'explication est pourtant évidente : parce qu'ils ne sont que trop conscients de la puissance de feu de l'Internet, ainsi que l'illustre la résistance d'un fort nombreux public à la bouillie servie au monde par les autorités américaines à la suite des événements du 11 septembre 2001.

Tout le monde se souvient des images, diffusées en boucle, des deux avions pénétrant dans les tours jumelles, ainsi que du nuage de poussière généré par l'effondrement des deux gratte-ciel. En ce qui me concerne, ce n'est que plus tard, grâce à l'Internet, que j'ai découvert l'existence d'un troisième immeuble, le WTC7, qui s'était effondré comme les deux précédents, alors même que, de toute évidence, il n'avait été touché par aucun avion. Dans ces conditions, quand on a un peu de culture scientifique et technique, on se pose immédiatement des questions.

Mais la citation susmentionnée de BFMTV comporte un détail tout à fait intéressant, lorsqu'il est affirmé que "la prétendante démocrate à la Maison Blanche est atteinte d'une pneumonie...".

Je ne sais pas si les "journalistes" de cette chaîne de télévision savent ce qu'est une pneumonie ! N'importe quel bon dictionnaire vous apprendra que  la pneumonie est une infection des poumons causée le plus souvent par un virus ou une bactérie, en clair, par un agent pathogène potentiellement transmissible, c'est-à-dire potentiellement contagieux.

Par conséquent, nos "journalistes", dont le métier est d'éclairer le public ignare et inculte que nous sommes, auraient dû se poser la question du timing du diagnostic de la maladie de Clinton, car il s'agit d'un élément très important.


Résumons 

Temps T0. Mme Clinton participe à une cérémonie commémorative sur le site Ground Zero à New York lorsqu'elle est prise d'un malaise suffisamment grave pour qu'elle soit évacuée, titubante, vers un véhicule qui l'emmène (apparemment) vers le domicile de sa fille.

Temps T1. Voilà Mme Clinton, toute pimpante, sortant de l'immeuble où vit sa fille, et agitant la main en direction du public, affirmant que tout allait bien. On la voit même s'approcher d'une fillette en la tenant par l'épaule.


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Question : à quel moment les médecins de Mme Clinton lui ont-ils diagnostiqué une pneumonie ? Pour ma part, je ne vois que deux possibilités : entre T0 et T1 ; après T1.

*** Entre T0 et T1. Dois-je comprendre qu'après avoir appris qu'elle avait une pneumonie, Mme Clinton n'a rien trouvé de plus intelligent à faire que de s'en aller agiter des mains dans la rue, et faire croire au public que tout allait bien, contredisant formellement le diagnostic de ses médecins, et surtout, prenant le risque inconsidéré de refiler ses microbles à la fillette que l'on aperçoit ci-dessus ??????

*** Après T1. Dois-je comprendre que les médecins de Mme Clinton, la voyant partir en titubant du Ground Zero, n'ont pas pris la peine de l'examiner immédiatement, se permettant même de remettre cet examen à plus tard, le tout pour laisser leur cliente et candidate à la présidence des Etats-Unis s'en aller, de toute urgence, agiter des mains dans la rue ? 

By the way, par parenthèse, a-t-on des nouvelles de cette fillette à laquelle Mme Clinton risque fort d'avoir refilé les agents de la pneumonie ??????

Voilà des interrogations angoissantes auxquelles nos grands "journalistes" de BFMTV et d'autres organes de la presse dite "mean stream" ne vont pas tarder à apporter les réponses que les quidams ignares et incultes que nous sommes ne manquons pas de nous poser...

En tout cas, une question essentielle se pose à propos de Mme Clinton : au fond, qu'est-ce qu'elle aimerait qu'on retienne de toute cette histoire ? Que...

- sur l'image ci-dessus, on a affaire à la vraie Hillary Clinton, qui ose s'approcher très près d'une fillette, tout en se sachant contaminée par des pneumocoques ? Ou que...

- sur l'image ci-dessus, la femme qu'on voit aux côtés de la fillette est bien en bonne santé, et ce, pour la bonne et simple raison qu'il ne s'agit pas d'Hillary Clinton ? 

Le monde entier attend avec impatience les explications de Mme Clinton.

Wait and see! 


Lecture 01
Fort heureusement, la presse en ligne fourmille d'esprits peu enclins à avaler toute la bouillie que la presse du siècle dernier a tendance à nous servir un peu trop souvent. Ici, il est question de "front door challenge", que l'on pourrait traduire par "test du tête à tête", soit deux éléments placés côte-à-côte. Comme quoi, nous ne sommes pas les seuls à avoir "mauvais esprit" !


Lecture 02 :
He said: "Her posture is very rigid - she's almost back on her heels and if you watch her her head actually lifts up and you can see this rigid posture.
"Clearly the two staff members - one standing behind the other - the front one is clearly still controlling Mrs Clinton.
"The shift leader, the bald guy, walks right in front of Mrs Clinton.
"Now typically the shift leader or agent would never walk in front of the protectee as they're getting into a vehicle, because you're blocking their path.
"But the reason he is doing it is because he knows she can't move under her own power.
"He's going to come around and he's going to take her right arm - and watch what happens to Mrs Clinton.

"It's sad to watch but she starts to fall and of course they catch her."



mardi 17 avril 2012

Journalisme de merde !, ou comment certains journalistes traitent les faits divers...


... Un article dont la bêtise et l’inanité ne tarderont pas à servir de modèle du genre « papier de merde », dans les écoles de journalisme. (Audrey Pulvar, France Inter, 26 janvier 2012)

Il s'agissait, comme tout le monde le sait maintenant, d'une diatribe de la journaliste de France Inter contre un papier paru dans Elle à propos du "Black Fashion Power".

Je me demande ce qu'Audrey Pulvar aurait dit à propos du traitement journalistique récent de la traque policière d'un tueur en série présumé (on ne sait pas encore qui a tué ni s'il y a un tueur ou plusieurs !) dans plusieurs villes de l'Essonne (91).

Car le moins qu'on puisse dire est que le traitement journalistique de l'affaire ne manque pas de sel ! Les images qui suivent sont des captures d'écran réalisées à partir de reportages télévisés.

16 avril 2012 : l'enquête de police judiciaire semble avoir abouti à l'arrestation de deux suspects, dont l'un semble correspondre au profil du "tueur" : il possède une moto correspondant au signalement, a déjà eu maille à partir avec la justice, a fréquenté au moins un stand de tir, divers indices (douille) ont été retrouvés chez lui, etc. C'est ce que confirme le procureur de la République au cours d'une conférence de presse.


Observons, en passant, que Madame le Procureur n'a livré aucun détail précis au sujet du pedigree (origine ethnique, taille, poids, statut marital ou non, etc.) du suspect.

Et comme il se doit, à la télévision, d'aucuns ont tenu à respecter la présomption d'innocence à laquelle l'homme a droit, en diffusant des images sur lesquelles on le voit avec un vêtement sur la tête. Cf. TF1, journal télévisé de 20 heures, le 16 avril 2012.



Fort curieusement, le même soir, sur la chaîne d'en face, je veux dire France 2, voilà que notre homme a une partie du visage découverte, ce qui n'a pu se faire que par la volonté d'un des policiers de son escorte, et dont un cameraman de la chaîne publique a promptement profité, sans que personne en régie ne pense à corriger cet impair en floutant l'image, par exemple.


Nous savions désormais que le suspect avait la peau noire. Du coup, la suite coulait de source... On n'allait quand même pas se gêner !



Voilà ce qu'en termes journalistiques on appelle un scoop : un portrait du suspect, tiré du journal de la chaîne soeur de France 2, je veux dire France 3. Notons qu'à ce stade, on nous épargne encore le nom, la taille, le groupe sanguin, la religion, etc., du client !

Retour sur le journal de 20 heures de France 2, du 16 avril 2012. Le présentateur en studio est en duplex avec un reporter présent sur le terrain. Résumé de la conférence de presse de Madame le Procureur puis représentation du suspect sous forme d'incrustations.




Fin du reportage du journaliste de France 2. Et c'est là que je suis parti d'un grand éclat de rire.





Vous avez compris ? À France 2, on a jugé que le suspect n'avait pas droit au respect de son anonymat, tout le contraire du traitement réservé aux policiers de l'escorte, dont le visage a été dûment "flouté". Non mais, ça ne vous donne pas envie d'éclater de rire ? Enfin, c'est une façon de parler !

Le fin mot de l'histoire ?

Voyez comment, à la radio, certains journalistes ont traité l'affaire.

RTL, 15 avril 2012, 8h20 : Selon Brice Dugénie, deux hommes, dont l'un (un trentenaire possédant une grosse moto) est considéré par les enquêteurs comme un suspect très sérieux, ont été mis en garde à vue.

RTL, 15 avril 2012, 8h33 : Raphaël Vantard précise que le principal suspect en garde à vue présentait un comportement trouble et qu'il fut repéré dans un stand de tir quatre ans plus tôt, qu'il portait en permanence un bonnet vissé sur la tête...

La performance de ces deux journalistes (de RTL) est d'autant plus stupéfiante que, dès la veille, certains de leurs collègues semblaient bien plus au parfum...

France Info, 14 avril 2012, 20h02. Mathilde Lemerre (ou Lemaire) dixit : "Un jeune homme de trente-trois ans, d'origine antillaise, a été arrêté par la police en marge de l'enquête sur les tueries dans l'Essonne...".

En voilà une qui a dû bénéficier d'un tuyau, fourni par qui, sinon par la police, sur l'origine ethnico-géographique du suspect. La précision fournie par Mathilde Lemerre est d'autant plus intéressante que, sur la même chaîne, une demi-heure plus tard, on a eu droit à ça :

France Info, 14 avril 2012, 20h30. Gilles Bessec : "Un des deux suspects, âgé de 33 ans, est considéré par les enquêteurs comme particulièrement sérieux... Amateur d'armes... C'est la moto..."

RMC, 14 avril 2012, 20h57. Denis Lemoine : "Cet homme est décrit comme un Antillais...".

France Inter, 15 avril 2012, 17h01. Virginie Piraunon : "un homme originaire des Antilles...".

Conclusion : à partir des mêmes dépêches d'agence, de vrais journalistes s'en sont tenus à l'information brute, tandis que d'autres (sur France Info, France Inter et RMC) relayaient des détails, fournis par des sources proches de l'enquête (police/justice) et dont le caractère raciste n'est pas contestable.

Pour mémoire, quand un instituteur est arrêté pour suspicion de crimes sexuels commis sur des enfants de maternelle, personne ne précise quelle est son origine ethnique ou géographique, ce qui revient à suggérer de manière subliminale qu'il n'est ni noir, ni asiatique, ni arabe... 

En voulez-vous une illustration éclatante ? Voyez cette capture d'écran sur le site de la chaîne de télévision M6/MSN...


Imbécile et raciste, aurait (peut-être) dit Audrey Pulvar...

Gageons que la police ne fournira jamais à la presse la photo de l'instituteur soupçonné d'agressions sexuelles sur des bébés de moins de cinq ans... En tout cas, nous pouvons être sûrs qu'il n'est pas Africain, ni Asiatique, ni Sudaméricain... Pourquoi ? Tout simplement parce que les Africains, Asiatiques, Sudaméricains... ne mangent pas de ce pain-là ! Vous pouvez vérifier en consultant les annales judiciaires !



P.S. Reçu dans ma boîte de courriels :



Monsieur Jaquin, de la rédaction de France 3, joue avec les mots et me demande de lui indiquer les journaux ou journalistes qui auraient fait mention de l'information "d'origine antillaise". Parce que l'homme que l'on voit sur la photo ci-dessous - document France 3 - est "d'origine bretonne", ou alors "d'origine alsacienne", peut-être "d'origine corse, basque, chti..." ? 




J'ai répondu au médiateur de France 3 que j'attendais que le tueur présumé de l'Essonne ait droit au même traitement que les violeurs de bébés de maternelle, s'agissant du respect de leur anonymat et de la présomption de leur innocence, ni plus ni moins. Je constate simplement que lorsqu'un instituteur est présumé avoir violé des bébés dans une maternelle, son visage n'est jamais divulgué au grand public ! 

Le fait est que des viols de bambins, dans des maternelles antillaises, je n'en ai jamais entendu parler !

Par ailleurs, Monsieur Jaquin ajoute qu'il n'ouvre jamais les adresses grossières et qu'il n'est pas payé pour ça. On parie combien qu'il a bien lu ma prose ?

mercredi 11 janvier 2012

France 2007-2012 : le gouvernement par le verbe



Le haut-parleur 
(en anglais : The loudspeaker)
 (en allemand : Der Lautsprecher)

Rendez-vous compte : en élisant leur président, au printemps de 2007, les Français ne se doutaient certainement pas qu'ils votaient pour un haut-parleur, qui allait passer le clair de son temps à aligner discours sur discours devant micros et caméras, totalisant certainement plus de temps de parlotte à lui tout seul que tous ses précécesseurs de la Cinquième République, voire plus que tous les autres dirigeants de l'Europe communautaire (27 pays) réunis !

Ci-dessous trois captures d'écran faites tout à fait par hasard.





Le but de toutes ces interventions, on s'en serait douté, consiste essentiellement à occuper les médias, lesquels ne se privent pas de se mettre au garde-à-vous, y compris durant de longs quarts d'heure en direct, comme sur la toute première  image !

Du reste, ceux que ça intéresse devraient se rendre sur le site Internet de l'Elysée, où ils pourront visualiser le nombre de déplacements effectués en France, par exemple entre le 20 septembre 2010 et le 26 octobre 2010. Il suffit, pour ce faire, de taper le mot "déplacement" dans la fenêtre idoine.

Résultat des courses : dix déplacements et autant de discours entre le 20 septembre et le 26 octobre 2010, soit autour de deux déplacements par semaine ; avec le cortège des accompagnateurs, forces de sécurité, consommation de carburant, pollution, paralysie de quartiers entiers des villes visitées, etc. Bref, une présidence ruineuse pour un pays (soi-disant) en crise !

   

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