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samedi 22 avril 2017

France. Présidentielle 2017. Carnet de notes §12/12

Mûre pour le job : Marine Le Pen

Que dire de la campagne présidentielle de Marine Le Pen ?

Il me semble avoir déjà écrit moult commentaires à ce propos ; en fait, non, pas vraiment, puisque la longue série que je lui ai consacrée portait plutôt sur une analyse concernant le fameux et soi-disant "plafond de verre" qui entraverait la progression de Le Pen et de son parti vers les sommets du pouvoir.

Venons-en à la campagne proprement dite de la candidate.

'Mûre pour le job' ai-je affiché d'emblée. Le fait est qu'elle a livré une bonne campagne, même si, expliquais-je récemment, j'avais comme des impressions de grains de sable dans la machine.

Alors, cette campagne ?

C'est tout simple : ce fut, et de loin, la meilleure de tous les candidats, même si elle ne m'a pas fait oublier la formidable impression laissée par Ségolène Royal en 2007. Mais il faut reconnaître que, dans l'art de soulever les foules et susciter de la ferveur parmi ses aficionados, Royal a fait fort, il y a dix ans !

La forme 

Pour comprendre les efforts fournis par Marine Le Pen et ses équipes, il suffit de se rappeler quelle fut leur production en 2012.

2012
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Un pâté de propositions non numérotées, un texte tantôt justifié, tantôt non... La mise en page n'était pas désagréable, mais on pouvait nettement mieux faire !

2017

Alors, là !!!




 
Le moins qu'on puisse dire est que Marine Le Pen et ses équipes ont fait du bon boulot ! Et c'est là que j'inviterais volontiers tous ses adversaires, ainsi que l'ensemble des groupes politiques de ce pays, à s'inspirer du travail accompli ici : pour ma part, je n'ai eu aucun mal à consulter l'ensemble des 144 propositions de la candidate, tant la mise en page est superbe : aération du texte, justification, et, en même temps, une grande sobriété dans la présentation...

De quoi ringardiser cruellement tous les autres, à commencer par le "faux jeune" Emmanuel Macron !

Note de présentation : comme au patinage artistique ou en gymnastique, j'estime que ça vaut un 10 !


Le fond

L'intellectuel que je suis attend d'un programme présidentiel une réponse à deux séries de questions :

1. Quel État ?
2. Pour quoi faire ?

Le fait est que Marine Le Pen est LA SEULE de tous les candidats à avoir clairement répondu à ces deux séries de questions : d'abord la structure, ensuite la conjoncture.

Dès le Titre I : Une France libre, nous avons l'essentiel, présenté dans les articles 2 à 6.

C'est comme lorsque vous affichez les résultats d'un moteur de recherche : on commence toujours par consulter la première page, puis la deuxième, etc.  

Du coup, cette fois-ci, contrairement au "bug" de 2012, la proposition la plus importante, de mon point de vue, n'a pas du tout été escamotée en pages intérieures :

Article 5 : référendum d'initiative populaire...

Précisément, Marine Le Pen se trouve être LA SEULE des candidats à avoir prévu un plan B, dans l'hypothèse où les législatives accoucheraient d'une majorité parlementaire hostile.

Grâce au référendum d'initiative populaire, la présidente (même en cas de cohabitation) aura la possibilité, avec le soutien de ses troupes, de contrer toute loi discutable.

Imaginons que François Mitterrand ait eu la clairvoyance de Marine Le Pen face à un Chirac obnubilé par l'idée de privatiser la première chaîne de télévision française. Il est certain qu'un référendum d'initiative populaire aurait, à l'époque, ruiné les projets de Chirac et de son ministre de la Culture, François Léotard.

Une arme de dissuasion massive que ce référendum d'initiative populaire ; rien à voir avec les usines à gaz de Mélenchon ("je convoque une assemblée constituante") ou de Benoît Hamon (le 49-3 citoyen).

Cela dit, ne soyons pas dupes ! Il va quand même se trouver des gens pour affirmer que Le Pen reste une menace pour nos libertés...

On parie !?

Et quand on lit le programme dans le détail, on tombe sur des choses tout à fait intéressantes :



Verdict : compte tenu du parcours accompli par Marine Le Pen, moi qui suis, dans les faits, un adversaire idéologique du Front National, n'en estime pas moins que la question n'est pas de savoir si elle sera présidente, un jour, mais quand, lorsqu'on voit l'exceptionnelle médiocrité de ses adversaires et de leur bilan depuis bientôt 60 ans de bonapartisme gaulliste ou socialo-autocratique !

Cela dit, compte tenu de la conjoncture plus que foireuse dans laquelle se trouve la France, je ne suis pas certain qu'il soit judicieux, pour Le Pen, d'hériter, maintenant, d'un pays aussi dévasté par l'incompétence d'au moins deux hommes : Sarkozy et Hollande !

Autant dire que le terrain (l'Elysée) est terriblement miné !

En clair, j'estime qu'un bon résultat au premier tour de la présidentielle, avec un score proche de... voire supérieur à... 30 % (mais si ! mais si !) serait déjà un extraordinaire exploit de la part de la présidente du Front National.

Cela devrait servir de tremplin pour la présidentielle de 2022.

En attendant, Sarkozy-Fillon, d'une part, Hollande-Ayrault-Valls-LeDrian, de l'autre, ont mis la France dans un merdier tel (cf. les barbouzes que la France soutient en Syrie sont les mêmes qui trucident des soldats français au Sahel !) que c'est à eux, et à eux seuls qu'il incombe, maintenant, de tenter de sauver les meubles !

Alors, Macron veut être président ? Pourquoi pas ? On verra bien s'il montre qu'il a des c... face à Poutine, à Bachar al-Assad ou au front Al-Nusra ! 


France. Présidentielle 2017. Carnet de notes §11/12

Quatre candidats au poste de super-premier-ministre

4. Benoît Hamon

Le candidat socialiste-frondeur n'a pas livré une mauvaise campagne présidentielle ; loin de là ! Son discours de Paris-Bercy fut même un des plus étonnants par sa densité et l'articulation des propositions, sans qu'à aucun moment on n'ait l'impression que le tribun  - car Hamon est un vrai tribun ! - consultait ses notes !

Son problème, à Hamon, remonte à loin : la trahison, par François Mitterrand, des idéaux de la Gauche, et la conversion du même Mitterrand à cette même dogmatique bonapartiste qu'il aura vilipendée si férocement quand elle était incarnée par d'autre(s) [= Un Autre : C. d. G. !].

Le problème de Benoît Hamon est celui de toute la Gauche française, des Trotskystes aux Radicaux de Gauche, à savoir leur incapacité ontologique à rompre avec la Cinquième République en inventant un nouveau logiciel qui ne procède pas du cerveau embrumé d'un général de brigade né au XIXème siècle.

Tout le reste n'est que blablabli-blablabla !

Mais commençons par le commencement : la forme.

Memento : 1981 !

Le programme (imprimé) de Benoît Hamon ressemble furieusement à celui d'Emmanuel Macron ; on dirait qu'ils ont été saisis sur la même machine à écrire (Remington portative)  et mis en page par des élèves de Troisième au cours d'un stage en entreprise.












Même mise en page "planplan" que chez Macron, avec une grande photo sur une page, et un pâté de propositions sur une autre. Là encore, même absence de numérotation des articles. La même bouillie indigeste ! C'est à se demander si les deux programmes n'ont pas été traités par la même classe de collégiens dans le cadre de la semaine de la presse !

Et que dire, une fois encore, de cette inélégance dans la présentation !!!

Là encore, il m'a suffi d'une petite dizaine de minutes pour donner une idée de ce qu'il aurait été possible de faire faire à un collégien sachant se servir d'un logiciel de traitement de texte.

Original Hamon 



Nouvelle mouture, avec justification du texte (réalisée en une dizaine de minutes par mes soins) :
Même note de présentation que pour Macron : 1/10 !


Venons-en au fond :



 







Entre nous, présenter un pâté de propositions aussi informe suggère fortement que l'on ne souhaite pas être lu, ce qui en dit long sur les motivations des un(e)s et des autres, soit quasiment tous les candidats sauf UN(E) ! 

Contrairement à Macron, qui s'accroche désespérément à son "nous", Hamon a opté pour le tango : un pas en avant, deux pas en arrière, ou l'inverse ! 

Ce qui fait qu'il jongle sans arrêt entre le "nous" et le "je"... 

Sur le plan institutionnel, Hamon nous refait le coup de l'usine à gaz, chère à Ségolène Royal (cf. article 73 des Cent propositions de la candidate en 2007), mais chère également à Jean-Luc Mélenchon, avec son "assemblée constituante" :


Article 29 : mise en place du 49-3 citoyen...

Voilà un candidat bien indécis, qui donne l'impression de marcher à côté de ses pompes, et dont j'avais déjà relevé, lors du premier débat, à cinq, qu'il n'était qu'un frondeur par intermittence (cf. son obsession pour régler son sort à Bachar al-Assad) : cet amour de la guerre coloniale si cher aux socialistes !

Pour le reste, le programme est celui d'un candidat au poste de super-premier-ministre. Rien de nouveau sous le soleil !

Verdict : Un jour viendra, sans doute, où les socialistes français et la Gauche française, en général, comprendront qu' un éventuel "Bad Godesberg" français devrait nécessairement impliquer le renouvellement complet du logiciel politique de l'ensemble des Gauches, en virant l'ancien modèle inventé par et pour De Gaulle et entretenu, depuis, par de bien piètres épigones du Général, lesquels se voient, depuis 60 ans, condamnés à voler d'échec en échec, à l'instar de ce qui arrive, aujourd'hui, à François Hollande.

La fronde, cher Benoît Hamon, ce n'est pas contre François Hollande qu'il faut la mener, mais contre cette culture politique archi-ringarde qui fait de la France le seul pays de l'Union Européenne à avoir un système constitutionnel proche de celui du Zimbabwe ou de l'Ouzbekistan !

Entre nous, Hamon président ? Pour quoi faire ?




vendredi 21 avril 2017

France. Présidentielle 2017. Carnet de notes §10/12

Quatre candidats au poste de super-premier-ministre

3. Emmanuel Macron

Petit rappel utile : comme preuve que je ne nourris aucune animosité à son égard, j'ai écrit à Emmanuel Macron, peu avant sa démission du ministère de l'Economie (voir les archives de ce blog), en attirant son attention sur le fait qu'à l'instar de beaucoup de personnalités politiques, il n'avait encore rien dit d'essentiel...

Il faut croire qu'il a tenu à me donner raison, puisque, dès sa grande première apparition publique, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, au sud de Paris, la foule ébahie l'a vu pousser une "gueulante", à se péter les cordes vocales. Et moi de penser : "qu'est-ce que c'est que ce truc ?"

Quelques jours plus tard, voilà notre homme totalement aphone. Entre nous, ça sentait l'amateurisme !

Février 2017. Un grand meeting à Lyon. Je me mets devant la télé et là, au bout de dix minutes, je décroche, tant le discours que j'entends m'écorche les oreilles.

Voilà comment j'en suis venu à penser que ce type n'était qu'une baudruche, doublée d'une marionnette ; car il a bien fallu que quelqu'un lui instille dans la tête l'idée qu'il pourrait être président de la République !

Non mais, sans blague !

Le problème de Macron, c'est qu'en l'absence de Hollande et de Valls, c'est lui qui devra assumer l'héritage du quinquennat finissant, ce qui en fait, sinon de jure, mais de toute évidence, de facto, le candidat sortant

Et il paraît - à en croire les industriels du sondage - que c'est lui que les Français verraient bien à l'Elysée. Si ce n'est pas de la manipulation des foules, ça y ressemble furieusement !

Parce que là où nos politologues et autres politocrates manquent de discernement, c'est lorsqu'ils s'avèrent incapables d'expliquer ce grand écart dans l'opinion, à en croire les usines à sondages, entre d'une part, un violent rejet de François Hollande, et partant, de Manuel Valls, blackboulé lors de la primaire socialiste et, d'autre part, cette frénésie supposée pour l'ex-ministre de Valls et Hollande, et accessoirement coauteur d'une loi imposée via le 49-3 et qui a mis tant de Français dans la rue !

Il y a là quelque chose qui relève du sortilège, mais que nos pseudo-experts en science politique s'avèrent bien incapables d'analyser. Ou alors il y a esbroufe et tromperie sur la marchandise !

Pour sa campagne télévisée, il a cru bon de s'inspirer d'une fameuse affiche électorale de François Mitterrand, avec le clocher du village apparaissant dans le lointain, façon "angélus de Millet" !  


Et comme de bien entendu, lui aussi nous fait le coup du futur super-premier-ministre.


Lors de l'émission télévisée du 20 avril 2017 sur France 2, on a eu droit de nouveau à son souverain poncif : "je veux une alternance profonde". Ils appellent ça comment déjà ? Un 'élément de langage' ? Pour ma part, je ne sais toujours pas ce que cette expression veut dire mais je vois bien ce qu'elle suggère : se faire passer pour un perdreau de l'année, de la part d'un manipulateur, qui est, lui-même, probablement manipulé.

Lors du débat à cinq, on a vu comment Macron a failli partir en courant lorsqu'on l'a interrogé sur ce qu'il ferait en rencontrant Donald Trump lors du prochain sommet du G7. Dans son programme, il enfonce le clou, puisqu'il ne dit jamais "je", mais toujours "nous", ainsi que le ferait n'importe quel candidat à la chancellerie allemande, ou au poste de premier ministre britannique, italien ou belge. À moins qu'il ne s'agisse d'un "nous" de majesté !

Radioscopie d'un programme (qui se voudrait) présidentiel






  






Le programme d'Emmanuel Macron ? Un véritable catalogue à la Prévert !

Mais commençons par le commencement : la forme.

Et là, je me suis dit que le texte a dû avoir été saisi sur une "Remington portative", pour reprendre une fameuse chanson de Gainsbourg... Vous savez ? Les antiques machines à écrire qui vous alignaient le texte complètement à gauche. À moins que l'équipe Macron n'ait fait appel à un(e) jeune élève de Troisième effectuant son stage en entreprise et ayant saisi son texte sur Notepad !

Le fait est que, pour quelqu'un qui se targue de jeunesse et de modernité, j'ai trouvé la présentation de la plaquette publicitaire de notre Kennedy français bien ringarde.

Jugez-en plutôt...

Vous avez compris ?


Que ce texte, de même que l'ensemble du programme d'Emmanuel Macron, avait été saisi par une personne ne maîtrisant pas du tout un logiciel de traitement de texte moderne ?

Le texte n'est même pas justifié ! Il ne s'agit pas, ici, de la fameuse "justification" chère à Martin Luther ; rien à voir avec quelque dogme religieux que ce soit. Il s'agit de typographie, et ici, justifier un texte consiste à en aligner parfaitement les caractères des deux côtés.

J'ai, donc, repris le texte ci-dessus, et je l'ai justifié, ainsi qu'on peut le voir plus bas. Le tout m'a pris moins de dix minutes. Reconnaissez que c'est bien plus esthétique, en bas, non ?


Moralité : apprendre dare-dare à Macron et à ses équipes à se servir d'un ordinateur !

Et ça se dit moderne !

Mais il y a autre chose : vous avez vu ce pâté de texte informe et illisible ? Une vraie bouillie ! 


  

Comme vous pouvez le voir, la mise en page est vraiment quelconque. Par ailleurs, tout le monde se souvient des 110 propositions du Parti Socialiste et de François Mitterrand pour l'élection de 1981. Ces propositions étaient numérotées, ce qui permettait au lecteur de les retrouver facilement. Ce principe a été repris, en 2007, par Ségolène Royal.

Du coup, on a du mal à comprendre que quelqu'un se disant moderne ose présenter aux électeurs un pavé de 97 articles non numérotées, à croire qu'il ne tenait pas à être lu !

Parce que, vous l'avez compris, j'y suis allé de ma petite comptabilité personnelle, en apposant des numéros en marge des articles, comme vous pouvez le voir sur les images ci-jointes. Et je vous garantis que l'exercice fut fastidieux !

Vous avez compris qu'Emmanuel Macron est un faux jeune et un faux moderne ?

En résumé, s'il fallait une note pour la présentation et l'ergonomie générale du matériel présenté, ce serait 1/10.

Reste le fond.

Et là, Macron nous fait de nouveau le coup de l'évitement : on sent bien que le bonhomme ne se voit pas du tout en président de la République dans quelques jours !

C'est simple : à la place du "je" présidentiel, Macron préfère le "nous" d'un candidat à la chancellerie (Allemagne) ou au poste de Premier Ministre (Royaume-Uni, Italie, Belgique...).

Il faut dire que, dans les régimes parlementaires stricto sensu, le pouvoir exécutif est détenu par un chef de gouvernement désigné par sa majorité parlementaire, laquelle majorité s'appuie, souvent, sur une coalition de plusieurs partis ; voyez l'Allemagne.

Ce qui justifie l'emploi du "nous" lors des campagnes électorales dans ces systèmes politiques allergiques à tout délire autocratique.

Sauf qu'ici, nous avons affaire à une campagne pour la présidentielle, dans le pays le plus bonapartiste de l'Union Européenne. Par conséquent, le "nous" redondant utilisé par Macron n'a tout bonnement aucun sens !

En un mot comme en cent, Emmanuel Macron n'a toujours pas compris qu'il était candidat à la présidence de la République française !


"Nous donnerons la parole au peuple.", mais, en attendant, il n'y a aucune proposition concernant une réforme des institutions. Encore un gugusse converti au bonapartisme, et qui croit réussir là où tant d'autres, à commencer par De Gaulle, ont échoué ! 

Proposition en forme de gag : l'interdiction par le président de la République de l'usage des téléphones portables dans l'enceinte des écoles primaires et des collèges !


Juste pour rire : la proposition §54 du programme de Macron :


Question : mais où diable Emmanuel Macron a-t-il vu que le voile était interdit quelque part ? En tout cas, je défie quiconque, au sein de l'équipe de Macron, de me citer une seule loi française interdisant expressément le VOILE !

Et si ce n'est pas de l'amateurisme, ça y ressemble terriblement !

Dans la rubrique "rions encore un peu", quelques perles et autres formules creuses entendues récemment (Paris-Bercy, 17 avril 2017) :
Nous avons décidé, ensemble, d’être les acteurs d’une génération en marche, la nôtre.
Je veux prendre le pouvoir pour le partager avec vous.
Je veux un président qui préside et un gouvernement qui gouverne.

Verdict : Jean-Pierre Raffarin avait raison : l'Elysée n'est pas un endroit où l'on s'installe dans le but d'effectuer un stage de formation à la fonction de président de la République ! Pour cela, Macron repassera, enfin, dans l'intérêt de la France.

Mais, apparemment, un certain nombre de tireurs de ficelles ont décidé d'envoyer cette pauvre marionnette au casse-pipe !

Pauvre France !