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jeudi 25 avril 2019

Comme une histoire presque sans paroles #4


Cette fois, on va parler d'autre chose. Il se trouve que j'ai tapé tantôt sur Sophia Aram, après une chronique qu'elle venait de livrer sur France Inter à propos de Gilets Jaunes ayant houspillé un pseudo-philosophe... Cela dit, et contrairement aux apparences, Sophia Aram fait partie de mes humoristes préférés, avec Dieudonné, lequel a pris (bêtement) du poids, lui, comme preuve qu'il roule sur l'or !

C'est que Sophia Aram est quelqu'un de très drôle. La preuve, c'est cette capacité quasi clownesque qu'elle a, à l'instar de Dieudonné, de jouer de son physique, voire de donner dans le mimodrame, pour reprendre la formule du génial et regretté Marcel Marceau.

J'ai récupéré l'image qui suit sur le compte T... de Sophia Aram et je l'ai contrefaite en 3D, tout en me fendant la poire tout le temps qu'a duré la "retouche"... (Lunettes rouge-cyan requises)




mercredi 3 février 2016

RÉFLEXION SUR LA CONTREFAÇON MÉDIATIQUE


Vous connaissez la nouvelle ? Il paraît que les Français continuent de prendre l'information provenant de professionnels avec des pincettes, en tout cas, à en croire les sondages récurrents réalisés notamment par le quotidien français La Croix
Selon le sondage de La Croix, les Français s'informent toujours en majorité par la télévision (54%), devant les sites internet (20%), la radio (18%) et la presse papier (7%). Comme lors des années précédentes, la radio reste le média le plus crédible pour 55% des Français (en baisse de 8% par rapport à 2015), devant la presse papier (51%, en baisse de 7%) et la télévision (50%, - 7% également).

En revanche, les Français se méfient toujours d'internet. Seulement 31% (- 8% par rapport à 2015) des personnes interrogées pensent que les choses "se sont passées vraiment comme internet les montre". Par ailleurs, 71% affirment ne pas avoir confiance dans les informations qui circulent sur les réseaux sociaux. (Source)

Ça tombe bien, je ne lis plus la presse écrite depuis belle lurette, de même que je n'accorde que 10 % de crédibilité à l'information audiovisuelle.

Mais j'en entends qui vont me dire : "Mais cher monsieur, vous voyez bien que l'Internet aussi est en baisse ?".

Je vois bien que l'Internet aussi est en baisse, en tout cas à en croire le sondage, à ceci près que l'Internet, ce sont d'abord des amateurs postant des millions de blogs et de sites plus ou moins participatifs permettant à tout un chacun (ce n'est pas le cas sur mon blog, je vous l'accorde) de confronter ses opinions. Que des sites élaborés à 90 % par des amateurs convainquent plus d'un tiers de leurs visiteurs, je trouve ça plutôt réconfortant. Je dirais même plus : il serait si facile au public qui surfe sur le net de rendre cet outil proche de la perfection. Pour ma part, je le trouve presque parfait, et à cela, il y a une raison très simple : il se trouve simplement que, sur Internet, je peux, en une fraction de seconde, lancer une recherche afin de vérifier une information, croiser une nouvelle avec une autre, une image et une autre, ce qu'aucun des médias du siècle dernier (presse écrite et audiovisuelle) ne permet de faire. Et ça, ça constitue une différence essentielle. De là ma nette préférence pour les informations en ligne. Le fait est que chaque fois que j'ai eu à vérifier une information, dans 99 % des cas, c'est à partir d'une recherche en ligne (éventuellement sur des documents matériels postés sur Internet - car ce dernier n'est qu'une médiathèque ; il ne faut jamais l'oublier !) que la chose a été possible.

Et en guise de démonstration de mon propos, j'ai déniché tantôt une couverture de magazine consacrée à Marine Le Pen (pour mes lecteurs qui ne vivent pas en France, la présidente d'un parti nationaliste qui a le vent en poupe en ce moment, à en croire les dernières élections locales.).

Et quand je dis UNE (1) couverture de magazine, en fait, il y en a deux, dont l'une au moins est une contrefaçon.

Pour vous permettre de comprendre le making of, j'ai intercalé une image intermédiaire, celle que j'ai réalisée en premier et à partir de laquelle j'ai créé le "fake", petit exercice à la portée de tout élève de Sixième sachant se servir d'une souris d'ordinateur, à ceci près que je ne me suis pas servi de l'illustre "Photochouette" (je m'en sers pour des choses plus sophistiquées) mais me suis contenté du très performant Photofiltre (lequel a l'immense avantage d'être gratuit). La seule difficulté dans cet exercice a été la police de caractères (retrouver exactement la même aurait pris trop de temps !).
  
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J'imagine qu'il ne doit pas être très difficile de deviner laquelle des deux "couv" ci-dessus est la bonne ; et c'est là que vous allez pouvoir vérifier très rapidement la supériorité de l'Internet sur tous les autres moyens d'information !

C.Q.F.D.



P S.01. Puisque la désinformation est à l'image d'un torrent continu et sans cesse renouvelé, voilà qu'on nous fait en ce moment le coup des habitants d'Alep (Syrie), martyrisés par "l'armée de l'infâme Bachar el Assad", avec l'appui de la "non moins infâme" aviation de l'"ogre ex-soviétique Vladimir Poutine". Et les désinformateurs patentés de nous expliquer à longueur de reportages tronqués que l'armée d'Assad veut reprendre cette ville rebelle. Le problème est que ceux qui connaissent un peu la Syrie savent qu'Alep n'a jamais été "rebelle" au régime d'Assad, Alep étant une localité à majorité chrétienne, les chrétiens de Syrie sachant mieux que personne ce qu'il risque d'advenir d'eux si d'aventure le régime d'Assad tombait. Sur ce plan, nous avons déjà eu l'occasion de lire moult prises de positions venant d'insiders, je pense notamment à des religieux et religieuses installés sur place et interpellant les autorités et l'opinion publique, en France notamment. Par conséquent, en la matière, le mensonge médiatique aura du mal à passer. Mais bon, nos boni-menteurs doivent se dire que cela vaut toujours la peine d'essayer...

La bonne explication sur ce qui se passe actuellement à Alep peut se résumer ainsi : il y fort à parier que les mercenaires étrangers sponsorisés les monarchies du Golfe et leurs alliés occidentaux dirigés par la CIA ont réussi à s'installer dans de nombreux quartiers d'Alep après en avoir évincé les habitants (majoritairement chrétiens), et que ce sont ces imposteurs qui refluent en désordre actuellement vers la Turquie, d'où ils étaient venus ! Gageons que, quand Alep sera entièrement libérée, ses véritables habitants reprendront très vite possession des lieux dont ils ont été provisoirement évincés.

Lire aussi sur le réseau Voltaire : 1  -  2  -  3

P S.02. Aucun rapport avec ce qui précède, juste une envie de faire plaisir à quelques amateurs de beau son : une vidéo qui me donne toujours la chair de poule à chaque visionnage : la dernière apparition du maestro Karajan à Salzburg (Autriche) à côté d'une immense dame : "Mild und leise wie er lächelt, wie das Auge hold er öffnet..." 

lundi 20 août 2012

Tripoli, Libye, 20 août 2011. Silence radio sur un anniversaire déshonorant


20 août 2012. 

Comme une impression étrange, quasiment la même impression ressentie un an plus tôt, jour pour jour.

Du coup, je suis allé voir sur certains sites, et là, même sensation bizarre.





Même sensation bizarre, en effet, de voir que l'événement tant attendu ne s'était pas produit.

Mais quel événement ?, allez-vous me demander.

Quel événement ? Mais l'anniversaire, pardi !

Mais quel anniversaire ?

Je vois que vous avez perdu la mémoire, à l'instar de nos grands journalistes, ou devrais-je dire "journaleux" ?

Le 20 août 2012 est bien le premier anniversaire de la (soi-disant) chute de Tripoli, en Libye, non ?

Ne me dites pas que vous aussi êtes devenu(e)s amnésiques !

20 août 2011, j'allume mon téléviseur sur Al Jazeera, lorsque je tombe sur les images qui suivent. Tripoli serait en train de tomber aux mains des "révolutionnaires". Images tremblantes et de mauvaise qualité, sans le moindre son. Et là, je m'interroge : "ils n'avaient donc pas les moyens d'envoyer des reporters sur place ?". Et puis, plus je regarde ces images, et plus j'ai comme une impression vraiment bizarre. Je tente de lancer l'enregistreur de ma box ; il ne se lance pas. Par chance, j'ai un caméscope numérique tout neuf, que je vais utiliser, pour la toute première fois, en filmant l'écran du téléviseur. Et l'impression de bizarrerie ne se dissipant pas, je passe sur d'autres chaînes : Skynews, CNN... Ci-dessous quelques captures d'écran sur un événement qui marquera l'histoire de la presse pour très  longtemps.

















Les images étaient fausses. C'est notamment grâce au Réseau Voltaire que j'en ai eu la confirmation. Et du coup, j'ai compris les raisons de mon malaise persistant devant ce montage vidéo dont même Josef Goebbels n'aurait pas osé rêver ! Il faut dire que, pour des images censées être filmées en direct, avec un téléphone portable, il y avait des redondances, avec des séquences revenant en boucle, comme celle du portrait de Kadhafi piétiné par la foule (cf. image n°5 ci-dessus), qui a dû être diffusée une vingtaine de fois en une demi-heure, ce qui ne collait pas du tout avec l'hypothèse de l'évènement filmé "live" par un téléphone portable ! Tout cela sonnait faux ; d'où mon réflexe de me saisir de mon caméscope.

Un des plus gros bidonnages de l'histoire de la presse.



Vous la reconnaissez ? Je suppose que cette fausse journaliste officie toujours sur CNN ? Parce que, depuis le 20 août 2011, je n'ai plus jamais regardé ne serait-ce qu'une minute cette chaîne ainsi que les autres faussaires du câble et du satelitte : Aljazeera, Skynews, France24 and Co. La fausse journaliste qui officiait, ce soir-là, sur CNN, s'appelle Hala Gorani, une des stars de la chaîne. Et compte tenu de sa brillante performance pour nous décrire la prise de Tripoli, mise en scène depuis des studios de cinéma à Doha, Qatar, cette dame a certainement dû prendre du galon !

Pauvre madame Gorani, qui va devoir passer le restant de ses jours à se regarder dans une glace, avec la furieuse envie de vomir !

Le résultat des courses ? 

Tripoli, août 2011 : une victoire sans vainqueurs !

Voilà les harkis libyens dans l'incapacité de célébrer leur "victoire", une "victoire" que nos  "révolutionnaires" ne sont pas près de célébrer faute d'images d'archives vantant leur héroïsme, tout simplement parce que la "chute de Tripoli" n'a jamais existé pour de vrai ! Non mais vous avez vu ça ? C'est comme si, en août 1944, De Gaulle n'avait jamais descendu les Champs-Élysées et s'il n'avait jamais tenu le fameux discours du balcon de l'Hôtel de Ville ; vous savez ?, "Paris martyrisée, Paris outragée..., mais Paris libérée..." !


Quand on vous dit que De Gaulle était un grand communiquant - lui qui n'a joué aucun rôle dans la libération de Paris, mais qui n'avait pas son pareil dès qu'il s'agissait de tirer la couverture à lui ! (1) -, rien à voir avec ces guignols de harkis libyens,  qui se sont donné tout ce mal pour des retombées historiques nulles !

Rien à voir non plus avec toute cette clique de journaleux internationaux, dont le silence radio d'aujourd'hui, un an pile après leurs incantations depuis Tripoli, en dit long sur leur humiliation et leur déshonneur.



(1) De Gaulle arrive en France bien après la bataille, mais il ne perd pas de temps pour se fabriquer sa petite légende et s'illustrer comme "chef de la France libérée", comme sur le cliché ci-dessus. Les vrais libérateurs de Paris en sont encore à traquer le "boche" hors du territoire que Môssieu De Gaulle parade déjà sur les Champs. Ces vrais libérateurs sont : 1. les troupes alliées et, pour citer des personnalités françaises, 2. le chef de la 2ème D.B., le général Leclerc de Hautecloque, 3. le chef des FFI, le colonel Henri Rol-Tanguy.