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lundi 3 octobre 2011

Libye : quand les émules de Goebbels s'essaient à la désinformation. L'exemple de Métro-France



Dans la rubrique "L"oeil était dans la tombe et regardait Caïn" (Victor Hugo), certains représentants de la presse des temps anciens (la presse écrite ne devient populaire qu'au 19ème siècle !) seraient-ils brusquement saisis de scrupules devant l'équipée génocidaire de l'ONU-OTAN sur les civils libyens, en violation flagrante de leur propre résolution 1973 ? Toujours est-il que voilà que, tout d'un coup, l'on use de vocables ignorés jusque là, s'agissant des victimes des bombardements : Syrte, ville martyre... Fichtre ! Diantre ! 


Le problème avec certains journalistes - je n'ai pas dit "tous" ! -, c'est leur faible appétance pour la sémantique. Prenez le vocable "martyr". Il se trouve que l'on ne se martyrise jamais soi-même ; il faut, donc, que quelqu'un d'autre soit impliqué dans l'acte de martyriser. Vous avez donc compris que, selon le quotidien international et gratuit Métro, en tout cas dans sa version française, la population de Syrte est la victime de quelqu'un qui la martyrise. Mais qui ?

Jugez-en vous-mêmes...

Là encore, comme dans un exemple récent, je vous invite à repérer les occurrences de l'acronyme OTAN et dans quelles circonstances elles apparaissent ; ne parlons même pas d'un rappel à la résolution 1973, vous vous souvenez ?, to protect civilianspour protéger les civils

Je vous livre, ci-dessous, le texte intégral de l'article en question, avec des chiffres entre parenthèses qui vont appeler des commentaires.


Syrte, ville martyre en Libye 

Les habitants de Syrte sont dans une situation "désespérée" (1). La Croix-Rouge en Libye tire la sonnette d'alarme (2) après plus de deux semaines de siège imposé à cette ville de 70 000 habitants par les forces du Conseil national de transition (CNT) (3), qui a demandé aux civils de partir (4). Hier, les combats se poursuivaient pour prendre ce fief du dictateur déchu où les pro-Kadhafi résistent farouchement.

Hichem Khadhraoui, représentant du Comité international de la Croix-Rouge (5), a affirmé que des blessés et des malades ne pouvaient pas rejoindre l'hôpital à cause des combats et des bombardements de l'Otan (6). "Plusieurs roquettes ont touché l'édifice pendant que nous y étions", a-t-il déclaré, déplorant "des tirs aveugles" de roquettes et de mitrailleuses. L'origine de ces tirs n'a toutefois pas pu être établie (7), a-t-il précisé. 

Selon la Croix-Rouge, les assiégés meurent car ils sont privés des soins de base (8) à cause du "manque d'oxygène et de carburant pour le générateur". L'hôpital (9) est en outre privé d'eau. La situation pourrait durer car le CNT (10) mise sur les conséquences du siège pour venir à bout de la résistance. Selon le commandant du conseil militaire, les pro-Kadhafi à Syrte ont dit "à la radio qu'ils n'avaient plus d'électricité et qu'ils étaient à court de nourriture et de munitions."


Commentaires :

01. situation "désespérée" : j'ai bien aimé les guillemets ! Ça s'appelle du discours indirect...

02. la Croix Rouge en Libye tire la sonnette d'alarme : la Croix Rouge en Libye ? Il ne faut rien exagérer ! Voilà des mois que cette agression s'éternise, et l'on n'avait pas entendu un seul représentant de la Croix Rouge sur la question. L'Otan a couvert la Libye de bombes, et ce n'est que maintenant, à Syrte, qu'on découvre qu'il existe une Croix Rouge Internationale ! Où était-elle planquée ? C'est ce qui s'appelle un silence complice et qui vous expliquera pourquoi l'avenir de ce type d'organisation en Afrique est plus que compromis (voyez tout le mal qu'ils se donnent en Somalie, où les va-t-en guerre ne veulent pas d'eux, malgré la famine !).

03. siège imposé par le CNT : décidément ! Les petits écrivailleurs de la presse ex-"main stream" ne semblent pas bien informés. Le CNT n'impose rien en Libye. C'est l'ONU-OTAN qui bombarde, le CNT n'étant composé que de supplétifs, et les supplétifs ne décident de rien ! Mais bon, il faut bien répercuter les ordres des services officiels et des préposés à la propagande, en faisant croire aux rares gogos que l'ONU-OTAN n'est impliqué dans aucune guerre. Parce qu'evidemment, on a oublié jusqu'aux clauses de la résolution 1973, qui n'est citée... nulle part. 

04. qui a demandé aux civils de partir : précisément : il était originellement question de "protéger les civils" ! Pour mémoire, demander voire contraindre par les armes, la famine ou les privations des gens de quitter leur domicile, ça a été largement pratiqué en France, par exemple, entre 1940 et 1944, par la Gestapo et ses sous-fifres de la milice pétainiste. Ça s'appelle une DÉPORTATION ! Donc, en lisant entre les lignes, vous avez compris que l'ONU-OTAN et leurs harkis pratiquent en Libye la déportation des populations civiles, pour vider des villes entières de leurs habitants légitimes et historiques, chose que même HITLER n'a  pratiquée nulle part dans une telle ampleur (en France occupée, les nazis s'installaient dans les villes et vivaient parmi les habitants, allant même jusqu'à se mettre en ménage avec des femmes du coin, ce qui a conduit à plus de 200.000 naissances !) ! En Libye, sous occupation ONU-OTAN, en revanche, on NETTOIE des localités entières. Voyez Tawurga, dont on ignore le sort de la population d'origine, et dont la Croix Rouge, Amnesty International, Human Rights Watch et l'ensemble des média  se moquent éperdument.

05. le représentant du comité... de la Croix Rouge a affirmé : on est toujours dans le discours indirect. Vous avez compris que l'organe de presse concerné ne s'était livré à aucun reportage sur place. Ce papier a fort bien pu être rédigé par une personne conduisant une interview au téléphone depuis le fin fond da la Nouvelle Zélande, par exemple, ou encore à la manière de la fonctionnaire Marine Olivesi, qui parle de Syrte sur France 24 ou France Infos depuis... Misrata !

06. blessés et malades ne pouvaient pas rejoindre l'hôpital à cause des combats et des bombardements de l'Otan... Ça pour un scoop : l'OTAN bombarde ! Et il y a des blessés et des malades. Question : blessés par qui ? On s'en doute un peu et même beaucoup. Enfin, on a quand même droit à des curiosités...

07. l'origine des tirs n'a toutefois pas pu être établie... Ça alors ! Parce que, dire que l'OTAN bombarde veut dire que les obus ou les bombes tombent d'en haut, non ? Donc, pour ces projetiles-là, l'origine est connue ! 

08. les assiégés meurent car ils sont privés des soins de base... Re-ça alors ! Les assiégés meurent car... ils sont privés des soins de base ! Vous avez compris la phrase ? Syrte abrite plus de 70.000 habitants. Ces habitants-là sont assiégés par l'ONU-OTAN et leurs supplétifs du CNT. On nous dit que l'OTAN bombarde. Or, une bombe, ça tue ! Et voilà qu'on nous dit que les assiégés meurent, non pas en premier lieu du fait des bombes mais simplement parce qu'ils sont privés des soins de base. Et pourquoi auraient-ils besoin de soins de base, en clair, de se faire soigner ? Veut-on nous faire croire qu'il y a ici 70.000 personnes qui auraient besoin de soins ? Les habitants de Syrte seraient donc tous malades ?

09. l'hôpital est en outre privé d'eau... Ah, mais voilà l'explication : l'hôpital ! Et comme entendu tantôt sur une radio française, le représentant de la Croix Rouge a estimé urgent de livrer un générateur électrique à l'hôpital de Syrte. Les assiégés dont il est question et qui auraient besoin d'eau sont ceux qui, blessés ou malades, se trouvent à l'hôpital. Il n'est pas question ici des dizaines à centaines de milliers d'assiégés qui continuent de crouler sous les bombes de l'ONU-OTAN ! Vous avez compris que le travail de la Croix Rouge ne consistait nullement à dénoncer des crimes de guerre contre des populations civiles, par le biais des bombardements, combinés au siège en vue d'affamer et d'assoiffer des civils ? Voyez la suite.

10. le CNT mise sur les conséquences du siège pour venir à bout de la résistance : après l'injonction adressée aux civils de quitter leurs habitations, dans un processus de nettoyage démographique, on reconnaît ouvertement recourir à la famine pour atteindre les civils, et ce, dans le plus parfait mépris de la résolution 1973. Et que fait la Croix Rouge ? Elle regarde ailleurs, en direction de l'hôpital !

Ça n'empêche quand même pas le gros titre : "Ville martyre en Libye". Pourquoi Syrte et pas Tawurgha ? Zlitan ? Majar ? On ne sait pas ! Mais bon, il y a ce gros titre auquel on ne nous avait pas habitués, qui laisse entendre que même chez les larbins, l'horreur de cette guerre immonde commence à faire vomir certains. Et voilà que leur mauvaise conscience commence à les titiller, et qu'ils sentent bien qu'ils sont allés trop loin dans la flagornerie.

Mais il y a autre chose : Syrte, ville martyre en Libye...

J'expliquais plus haut qu'on ne peut être que le martyre de quelqu'un. Par ailleurs, on ne peut être martyre par accident ; il faut qu'il y ait une volonté de martyriser sa victime, une volonté forcément maléfique, criminelle ; et c'est cela que le titre suggère. Mais il y a plus : ville martyre... en Libye ! Intéressant, car juste derrière "martyr", on a "Libye", comme pour suggérer que Syrte est martyre au sein d'autres martyrs sur l'ensemble de l'espace libyen.

Syrte, martyre, dans une Libye martyre...

Voilà ce qu'il faudrait comprendre de ce titre. Après des mois de soumission à la propagande de l'ONU-OTAN, certaines voix commencent sérieusement à flancher, ce qui nous fait penser au "no he visto una guerra más sucia" que j'évoquais ailleurs, à propos d'un papier lu dans El País.

Cette guerre est sale, immonde, inhumaine et contraire au droit international. Et là, on voit que le bel édifice de l'omerta et de la désinformation commence à se lézarder, parce que les mafieux qui dirigent le monde ont juste sous-estimé le poids de la (mauvaise) conscience chez beaucoup de gens. Voyez le nombre extraordinairement élevé des suicides parmi les vétérans de nombreuses guerres (Vietnam, Irak, Afghanistan), victimes du PTSD (post traumatic stress disorder). 


P.S. Tiens, by the way, lisez donc ce qui suit : il s'agit de la Croix Rouge, que l'ONU-OTAN et leurs supplétifs du CNT empêcheraient d'accéder aux assiégés de Syrte... C'est Hitler qui doit se tordre de rire dans sa tombe !

lundi 26 septembre 2011

Quand la presse "ancienne manière" se déshonore en Libye : l'exemple du petit quotidien français "Libération"

Dans la rubrique "Et si Goebbels et MacLuhan avaient connu l'Internet ?"


À propos des quatre âges des média (un médium, des média):

  • 1er âge : radio trottoir, le tam-tam africain et le téléphone arabe ;
  • 2ème âge : la presse écrite, née en Europe grâce à Gutenberg et popularisée au 19ème siècle ;
  • 3ème âge : radio et télévision, nées au 20ème siècle ;
  • 4ème âge : le médium par excellence du 21ème siècle : l'Internet et l'avènement de la démocratie directe.

Pour l'essentiel, presse écrite, radio et télévision sont donc de vieux média inventés au cours des siècles derniers ; c'est dire le retard à l'allumage face à un outil aussi performant que l'Internet, notamment en matière de propagande.

Prenez ce petit quotidien français qu'est Libération, créé sous l'égide de Jean-Paul Sartre (pauvre Sartre !) et souvent mis sous perfusion financière. Combien d'acheteurs quotidiens ? Je doute qu'ils atteignent les 300.000 ! 

Mais il faut croire que Libération a décidé de perdre les derniers lecteurs qui lui restaient !

Pour ma part, je me suis offert un exemplaire de ce journal, le premier que j'achète en près de six mois (!) - moi qui n'achète quasiment plus aucun journal ! -, par pure curiosité, et j'y ai déniché ce papier sur Sebha, signé Luc Mathieu. Il y est question  - comme dans 98 % de ce qu'on appelle, stupidemement et à tort, la presse "main stream", dès lors qu'elle n'a plus rien de "main" - d'une victoire des rebelles, je veux dire des "révolutionnaires" du CNT.

Ai-je besoin de vous dire que j'ai trouvé cet article affligeant,  stupide et mensonger, comme rédigé par un émule de Goebbels ? Et pour vous en convaincre, j'ai choisi d'en faire une petite analyse, comme on le faisait autrefois à l'école. Les chiffres entre parenthèses sont de mon fait et appellent des commentaires, que je livrerai plus tard.

Ce papier aurait pu être rédigé par des officiers traitants chargés de la propagande près de l'OTAN. Mais peut-être l'a-t-il été effectivement, Luc Mathieu n'étant que le pseudonyme d'un agent des services spéciaux...! À titre de comparaison, je livre ci-dessous une traduction de la situation à Sebha telle que rapportée par une source installée en Libye.

Donc, commentaires à suivre... À titre préliminaire, je vous invite à bien lire le texte de monsieur Mathieu, et à dénombrer les occurrences du mot "OTAN" (Organisation 'militaire' du Traité de l'Atlantique Nord)!


Sebha, prise précieuse pour la rébellion

LIBYE Cette conquête (1) dans le sud du pays libère des forces pour arracher les derniers bastions kadhafistes (2).

La bataille de Sebha aura finalement duré moins d'une semaine (3). Alors que les rebelles ne parviennent toujours pas à prendre les bastions kadhafistes de Bani Walid et de Syrte, ils se sont emparés hier (4), sans difficulté, de la grande ville du sud libyen, à 700 kilomètres de la capitale Tripoli. "Nous contrôlons la totalité de Sebha. Tout le monde, y compris ceux qui supportaient Kadhafi, a rejoint la révolution", a déclaré Abdelmajid Seif Ennasr, représentant du Conseil national de transition (CNT) (5). Selon lui, seuls "quelques individus, ici et là, refusent de se rendre. Les révolutionnaires (6) tiennent désormais le centre ville (7), après s'être emparés, mardi, de l'aéroport et de la principale caserne de la région. D'après Mohamed Wardugu (8), porte-parole des forces rebelles à Sebha, 150 soldats loyalistes ont été capturés. Environ 300 mercenaires auraient réussi à s'enfuir.

Refuge. Cette victoire (9) revêt avant tout un intérêt stratégique : perdue au milieu du désert (10), la ville est le principal point de passage pour accéder aux zones frontalières du Niger. C'est par là que, dernièrement, sont passés les dignitaires du régime, dont Saadi, l'un des fils de Muammar al-Kadhafi, pour rejoindre Niamey, la capitale nigérienne.

Ville symbolique du pouvoir libyen - Kadhafi y avait lancé en 1977 la Jamahiriya, l'"état (11) des masses"-, Sebha aurait aussi servi de refuge pour des responsables chassés de la capitale. "Nous avons des informations sûres selon lesquelles Abdallah al-Senoussi [ancien chef des services secrets, aujourd'hui visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, ndlr] se cache dans la région. Il y a organisé très récemment des funérailles pour sa mère", expliquait, il y a une semaine à Tripoli, le "colonel" Bashir el-Hadi Awidat, chef de la katiba ("brigade") de Sebha. Des sources rebelles affirment aussi que Kadhafi se trouverait dans les zones désertiques au sud de la ville. Sur le plan économique, la prise de Sebha donne aux rebelles (12) le contrôle de larges champs pétrolifères (représentant 15 % des réserves libyennes) et d'importantes nappes phréatiques permettant de sécuriser l'approvisionnement en eau du pays.

Snipers. Surtout, au niveau militaire, les révolutionnaires peuvent désormais concentrer leurs forces sur les deux derniers principaux bastions kadhafistes (13). Bani Walid, à 180 kilomètres au sud de Tripoli, continuait, hier, de résister. Les rebelles y restent désorganisés, les combattants originaires de la ville réclamant de mener seuls les assauts tandis que le CNT tente une solution négociée. Syrte, où des snipers bloquent les tentatives d'avancée, à 450 kilomètres de la capitale, résiste également toujours aux (14) révolutionnaires. Au moins 45 combattants y ont été tués et plus de 200 blessés depuis jeudi dernier.

LUC MATHIEU



Sebha, telle que décrite sur le site leonorenlibia (26 septembre 2011)

Actuellement, Sabha est devenue une ville fantôme car quand l’OTAN a commencé à lancer des missiles sur la ville, suivis par les hélicoptères, la plupart des gens sont partis vers d'autres lieux où ils avaient de la famille et où ils pouvaient se réfugier. En ce moment, il n’y a à Sabha ni femmes ni enfants.

Les rebelles armés venus de Tripoli et du Nord sont arrivés à Sabha protégés par les bombardements de l'Otan, mais la plupart sont déjà retournés à Tripoli et ils ont déclaré ne plus vouloir redescendre dans le sud.

On voit des véhicules incendiés, des cadavres. Mais maintenant, dans la journée, les choses sont apparemment calmes ; quelques magasins sont ouverts, avec certains aliments de base comme le lait, l'eau en bouteille, du savon. 

On voit beaucoup de drapeaux tricolores dans certains secteurs et des drapeaux verts dans d'autres.

L'OTAN a bombardé toutes les entreprises et usines de Sebha, tous les édifices gouvernementaux, les universités et les collèges, par exemple l’usine de plastique ou le grand garage automobile.

Ils ont bombardé des zones d’habitation. Ces zones deviennent très dangereuses et du coup, les gens les désertent.

Ils ont tout volé, même le matériel de l’entreprise Caterpillar. Ils sont allés jusqu’à dérober les choses les plus étonnantes comme le camion des pompiers dont ils ont refait la peinture et sont partis avec. 

Ils entrent dans les hôtels  et volent et détruisent tout à l'intérieur.

Ils sont entrés dans la demeure du leader libyen et de sa famille et l’ont vidée.

Le gouvernement a installé des fermes sur des terres arrachées au désert où l’on produit des légumes et de la viande que la population peut se procurer à un prix modique. Ils sont entrés dans les fermes du gouvernement et ont dérobé des véhicules, des machines, des pompes à eau. Même les animaux ont été tués et ils ont vendu la viande aux habitants.

Ils ont volé des appareils d’arrosage particulièrement sophitiqués et comme preuve de leur perversion extrême, ils ont incendié les semences destinées à l'agriculture. 

Ils sont entrés dans le bureau des passeports et ont brûlé toutes les archives au point que l’on ne pourrait pas dire aujourd’hui qui est libyen ou non.

Ils ont mis le feu aux bureaux de la police où l’on archivait les cartes grises de manière à ce qu’il n’y ait aucune trace de la propriété des véhicules volés.

On avait entrepris de construire à Sabha un nouveau quartier destiné aux grandes entreprises et à leurs machines et productions, comme les toilettes, les planchers, les robinets et ainsi de suite. Il y avait tout particulièrement une société indienne qui avait entrepris la construction de 6000 maisons qu’elle avait presque terminées. Du matériel avait été entreposé dans des réserves et tout a été volé.

Ils ont mis en place une mafia du vol. C'est une mafia soutenue par quelques traîtres de Sabha même.

Toutes ces informations, directement fournies par des témoins oculaires, nous laissent à penser qu'il y a un plan clair visant à la destruction totale du pays.

Depuis les airs, l’organisation armée qu’est l’OTAN bombarde tous les bâtiments qui peuvent être des usines, des antennes de communication, des postes de haute tension et ainsi de suite. Et au sol, ils volent, tuent et détruisent.

S'il y avait un seul moyen de communication pour témoigner de la vérité sur ce qui se passe ici, le monde saurait qu’on est en train de dévaster un pays et d’y réaliser un véritable génocide.

Les rebelles arrivent dans les villes et tandis qu'ils volent, tuent et que les bombes détruisent, ils s’en vont en disant aux gens qu'ils leur apportent la liberté, qu’ils leur donneront beaucoup d'argent, qu'il y aura de la liberté pour la presse et ainsi de suite. Et pendant qu’ils racontent cela, ils tuent, coupent tous les moyens de communication pour que les gens ne puissent pas témoigner ni communiquer entre eux. Inutile d’évoquer la moindre contradiction entre les paroles et les actes. Les Libyens voient bien ce qui se passe et ont comme exemple la ville de Benghazi qui, depuis des mois, s’est transformée en ville fantôme.

Ils parlent de liberté mais ne font que tuer, menacer ou enfermer.

Ils parlent de démocratie et volent, tuent tous ceux qui soutiennent le gouvernement de Libye. Où est le respect pour les idées et pour l'opposition ? 


Commentaires : entre nous, la simple juxtaposition des papiers de Luc Mathieu et de Leonor se passe presque de commentaires, non ? Et comme avec la presse écrite, nous avons affaire à un médium plutôt lourdingue, et gageons que M. Mathieu aurait le plus grand mal à ré-écrire le même papier deux jours plus tard quand on sait que les tribus touareg sont en train de s'organiser à partir de tout le Sahara (Mali, Niger, Algérie, etc.) pour prêter main forte aux frères libyens. Ce qui va justifier les observations qui suivent :

(01) cette conquête : quelle conquête ? Les harkis de Benghazi ont-il seulement conquis une seule ville en Libye ? 

(02) les derniers bastions kadhafistes : visiblement, notre écrivailleur aimerait nous faire croire que le CNT contrôlerait l'ensemble du territoire libyen, un territoire grand comme trois fois l'Afghanistan, alors que les Américains et leurs supplétifs en Afghanistan ont le plus grand mal à venir à bout des Talibans ! Vous n'êtes pas morts de rire en lisant de telles conneries ?

(03) la bataille de Sebha aura finalement duré moins d'une semaine : un journaliste honnête aurait précisé que les bombardements de la coalition des envahisseurs ont duré autour d'une semaine !

(04) ils se sont emparés hier, sans difficulté : sans commentaires !

(05) Nous contrôlons la totalité de Sebha : juste risible ! Vous aurez quand même remarqué que l'essentiel de l'information provient des harkis du CNT, dont le "journaliste" se contente d'être le porte-parole !

(06) les révolutionnaires : ah ! Ce serait donc une "révolution" !

(07) tiennent désormais le centre ville : comme à l'item (05) : ce sont eux qui le disent ! Mais voyez ce même item 05, où il est question du contrôle de la totalité de la ville !

(08) d'après Mohamed Wardugu, porte-parole des forces rebelles à Sebha, 150 soldats loyalistes (…) capturés... Le journaliste porte-parole du CNT n'a visiblement pas cherché à vérifier que des soldats "loyalistes" aient bien été faits prisonniers, et non pas simplement exécutés. M. Mathieu n'est pas curieux, à moins qu'il ait écrit son papier sans aller sur place !

(09) cette victoire revêt avant tout un intérêt stratégique. Pour la "victoire", nous savons qu'il n'en est rien. Quant à la stratégie, voyez l'item suivant.

(10) perdue au milieu du désert : justement, étrange stratégie de la coalition occidentale que d'amener ses harkis ici, si loin de leurs bases, sans ravitaillement ni soutien logistique, en pleine terre bédouine, où les tribus du coin n'auraient aucun mal à les encercler. Rappelons que les harkis de Benghazi sont des citadins, pas des gens du désert.

(11) la Jamahiriya, l'"état des masses" : il semble bien qu'il eût fallu écrire ici : État et non pas état !

(12) la prise de Sebha donne aux rebelles le contrôle de larges champs pétrolifères… d'importantes nappes phréatiques : la prise de Sebha... Ça se passe presque de commentaires ! Quant aux champs pétrolifères et aux nappes phréatiques, tout le monde sait qu'ils se trouvent en terres tribales, ce que M. Mathieu ne doit pas trop bien comprendre.

(13) les deux derniers principaux bastions kadhafistes : ça s'appelle une redondance (voir item 02) ; autant dire qu'on tourne en rond !

(14) résiste également toujours aux révolutionnaires : revoilà la dénomination "révolutionnaires", alors même qu'à l'item 12, ce ne sont que des rebelles. Mais dites donc, on pensait que le CNT était désormais le pouvoir légal en Libye. Alors, rebelles contre qui ?

Question : vous pariez combien que ce mauvais papier, signé Luc Mathieu, n'a pas été rédigé par un journaliste, mais par un vulgaire écrivailleur préposé à la fabrication de fausses informations auprès des services de la propagande de l'ONU-OTAN ?

Autre chose...

Source : leonorenlibia

samedi 13 août 2011

War crimes in Libya. News forgery remembering Dr Goebbels. Comment Al Jazeera manipule l'information en Libye

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Il faudra toujours se souvenir de ce que la propagande moderne doit à Josef Goebbels, dont la philosophie a fait beaucoup d'émules à travers le monde. Et la guerre d'agression en Libye nous en fournit chaque jour des exemples particulièrement parlants.

Prenez les informations relatives à l'avancée des troupes de la rébellion. 

Par exemple, le samedi 13 août, sur la radio gouvernementale française RFI, on a eu droit à cette information : "Les rebelles avancent sur tous les fronts. Ils ont ainsi pris la ville de T... alors qu'ils semblent sur le point de faire tomber le port de Brega." (RFI, 13.08.2011, 10h31).

Vous aurez noté la nuance : "... sur le point de faire tomber le port de Brega...", et là vous vous doutez bien que Brega ne se résume pas à son port ! Et qu'il arrive, à l'instar des aéroports, que le site du port soit éloigné de la ville proprement dite (voyez La Ciotat par rapport à Marseille, par exemple), ou Roissy ou Orly par rapport à Paris.

Donc, faire tomber "le port de B." ne signifie pas du tout "faire tomber la ville de B.". Mais avec le temps, les moins entraînés d'entre vous finiront par acquérir l'habitude de "lire" entre les lignes de la désinformation.

Il faut dire que ça fait un certain temps que l'on nous annonce la prise de Brega par les rebelles du CNT.

Le fait est que les rebelles du CNT n'ont jamais pris la moindre ville en Libye !

Vous avez bien lu ou faut-il que je répète ?

La vérité est que les rebelles du CNT n'ont jamais pris la moindre ville en Libye !

Non mais, ça par exemple !

Vous allez comprendre.

Dans leur précipitation à obtenir le vote, au Conseil d'Insécurité de l'ONU, d'une résolution leur ouvrant les portes d'une invasion de la Libye, les grands maîtres de la Mafia internationale ont d'abord veillé à ne pas susciter de veto de la part de la Russie ou de la Chine. Ce qui explique qu'ils aient concocté un document flou, dont il ressort surtout qu'aucune intervention terrestre n'est envisagée sur le sol de Libye.

Seulement voilà : les faits sont têtus, à savoir que Kadhafi a le soutien d'une grande proportion de sa population. Que ceux qui en doutent encore lisent la suite de ce papier. Or, avec des rebelles désorganisés, avec parmi eux de nombreux activistes d'AQMI, opérant en sous-main, et avec un manque de confiance évident entre ces différents groupes pas si unis que ça, la coalition impérialiste se trouve bien en peine pour     créer l'illusion d'une guerre de libération. D'où la nécessité de manipuler l'information, en ayant recours aux méthodes du "bon" Docteur Goebbels, moyennant la participation active d'une presse aux ordres.

Ce vendredi 12 août 2011, Al Jazeera (English) diffusait un reportage d'un de ses correspondants en Libye, à propos de la chute d'une bourgade prise par les rebelles.

Les images qui suivent sont tirées du reportage en question, que je suis allé chercher sur le site de la chaîne, et elles vont nous permettre de démonter un cas classique de désinformation, telle que pratiquée quotidiennement en Libye par la grande presse internationale, dont Al Jazeera et autres RFI, France Infos, France Inter, Le Figaro, Le Monde, etc., ne sont que quelques échantillons parmi toute une flopée.

La ville apparemment prise par les rebelles se nomme Tawurgha.

Source : Al Jazeera

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Pour bien comprendre le rôle de la presse internationale dans la désinformation et la propagande concoctées par la mafia ONU-OTAN, il faut bien se rappeler que ce sont les Libyens eux-mêmes qui sont censés se soulever contre un dictateur, et que la "communauté internationale" n'est là que pour "protéger des civils" contre ledit dictateur.

Et maintenant reprenons ces images dans l'ordre :

Img. 2-3 : Ces épaisses colonnes de fumée n'ont pas été provoquées par de simples lance-roquettes, mais par des bombardements aériens. Et ce que Al Jazeera ne nous montre pas, ce sont précisément ces bombardements aériens, intervenus avant le reportage ! Par ailleurs, à aucun moment dudit reportage, il n'est fait état d'installations militaires présentes dans la localité ! Nous sommes donc, ici, dans une zone résidentielle dans laquelle il n'y a que des habitations (civiles). Dans le cas contraire, le reportage nous l'aurait montré.

Donc, l'ONU-OTAN bombarde des habitations civiles. C'est une évidence ! Merci Al Jazeera. Mais, allez-vous me demander, pourquoi diable la "communauté internationale" viole-t-elle à ce point la base même de la résolution 1973 ? Vous allez le comprendre bientôt.

Img. 3-4 : Les véhicules des rebelles, que l'on voit arriver dans la ville, ne sont visiblement là que pour le décorum. Le fait est qu'à aucun moment on n'aperçoit quelque image que ce soit qui révèlerait que ces rebelles aient pris la ville par les armes ! Donc, aucune image de la moindre bataille.

Img. 5 : Lui, c'est le "reporter" qui a bidonné ce sujet de désinformation. Il a quand même l'honnêteté (!) de préciser que l'entrée des rebelles dans la ville a été précédée de bombardements de l'OTAN. Ah, quand même ! Mais pourquoi diable l'OTAN bombarderait-elle des habitations civiles ? Et pourquoi diable bombarderait-elle des populations censées attendre le CNT en libérateur ? L'explication figure sur l'image suivante...

Img. 6 : Vous voyez le drapeau sur le toit de la maison ? C'est un drapeau vert, celui de la Libye ! Ha ! Ha ! Ha ! Nous sommes ici dans une localité fidèle au colonel Kadhafi, d'où le drapeau. C'est donc délibérément que l'OTAN est venue ici bombarder ces villageois afin d'en tuer un certain nombre et de terroriser les survivants. Notons au passage que le reportage ne nous donne quasiment rien à voir sur d'éventuelles victimes (ex. soldats kadhafistes ou même insurgés blessés ou tués) ; rien là-dessus, ce qui nous fait furieusement penser à une mise en scène. Donc, nous sommes dans un village fidèle au Guide, comme c'est le cas dans toutes les localités "prises" par les rebelles et jamais libérées par leur propre population qui se serait soulevée contre les troupes de Kadhafi ! Les deux jeunes que l'on voit courir au premier plan sont - je suppose - censés nous montrer qu'une partie de la population de la ville s'en va rejoindre les "libérateurs" de la rébellion !? En tout cas, ils ne ressemblent pas à la plupart des insurgés.

Img. 7 : Les insurgés, précisément, entreprennent de tout fouiller. Forcément ! Ils sont en territoire ennemi. Et c'est là qu'ils tombent sur une "prise de guerre" !

Img. 8-9-10 : La femme serait égyptienne et aurait neuf enfants, tous partis avant l'assaut. On peut supposer que la présence de la caméra la sauve - momentanément - du viol. Le fait est qu'elle est prise de panique et supplie qu'on lui laisse la vie sauve. Les autres - caméra oblige - lui assurent qu'ils sont là pour la libérer. On se demande bien de quoi, étant donné son état de panique.

Img. 11 : Et comme preuve que les insurgés du CNT ne sont pas les bienvenus dans ce village, voilà qu'ils dénichent des photos de la famille Kadhafi, qu'ils entreprennent de détruire rageusement.

Img. 12-13 : Puis vient l'entrevue du "reporter" avec le chef de l'escadron des "libérateurs". On suppose qu'il est arrivé en taxi ou dans une limousine ; en tout cas, il n'a pas la tête de quelqu'un qui sort d'une échauffourée victorieuse. Mais on me dira qu'à la guerre, les chefs sont toujours à l'arrière ! Bref, ce "commander" a tout l'air d'un guignol placé là pour faire joli à la télévision. Remarquez que le "commander" et le "reporter" sont les seuls à être équipés de gilets pare-balles.

Img. 14 : Et c'est là qu'on se rend bien compte de la stratégie de l'OTAN : terroriser les villes et villages à coups de bombes pour en faire fuir les habitants, puis organiser la "prise" de l'endroit par les rebelles du CNT, le tout devant les caméras, de manière à proclamer sur Al Jazeera, RFI, France Inter, CNN, BBC, Le Monde, Le Figaro, Fox News, etc., que "les rebelles se sont emparés de la ville de ...".

Seulement voilà : l'absence absolue de la moindre foule est là pour nous renseigner sur la réalité de la situation : il n'est pas question, ici, de protéger quelque civil que ce soit, mais bien le contraire : on massacre les civils dès lors qu'ils sont fidèles à Kadhafi, en violation délibérée de la résolution 1973 ! Et par voie de conséquence, les harkis du CNT sont perçus par les populations libyennes comme des envahisseurs et des agresseurs, d'où l'absence de scènes de fraternisation et d'où ces images de localités entièrement vidées de toute population !!!! Et ça, c'est le maillon faible de la propagande "goebellienne" qui nous est soumise ici par Al Jazeera. Merci quand même, messieurs-dames !

Vous avez compris maintenant pourquoi le CNT ne pourra pas tenir le pays (1.757.000 km² !) par manque de personnel, de même que sans les bombardements de l'OTAN, les Harkis de Benghazi ne sont rien ! Du coup, ou bien l'OTAN couvre la Libye sous les bombes, et ce, de manière permanente, ou alors, l'OTAN franchit une nouvelle étape dans la violation de la résolution 1973, en installant des troupes au sol pour éviter la déroute à ses harkis, à l'instar du modèle afghan.

Wait and see ?

Dans tous les cas, ces images nous montrent qu'Obama et ses supplétifs ont perdu la guerre. Peut-être espèrent-ils régner bientôt sur la Libye, mais ce sera une Libye vidée de sa population, au prix de lourds bombardements préalables sur les civils. Et ça, ça finira par se savoir !

Et nous les jugerons pour tous leurs crimes - de guerre, contre l'Humanité - en Libye. Qu'ils en soient assurés.




Supplément


Sur le site d'Al Jazeera, mentionné plus haut, le reportage sur Tawurgha est accompagné d'un article dont j'extrais ce qui suit : 



Commentaire d'origine :

(...) On the western front, opposition commanders said they had control of the town of Tawurgha as they pushed to cut supply routes to forces loyal to Gaddafi.

In a symbolic show of victory, fighters tore down green flags that had been hoisted atop buildings by Gaddafi supporters who had occupied the area.

"Gaddafi is finished!" shouted a jubilant 31-year-old fighter named Mohammed. "There is no way back. We have taken Tawurgha!"

The rebels encountered heavy fighting and sizable pockets of resistance among a maze of buildings and date palms.

Rebel commanders said there were still some snipers inside the town and bombardments were now coming from a village south of the town.

Further south along the main road, truck after truck of rebel fighters pressed forward to new positions, as heavy fighting continued.

Al Jazeera's Andrew Simmons, reporting from Tawurgha, said it was a heavily co-ordinated operation with NATO, with six tanks involved.

(...) 

"Opposition fighters have been searching houses one after the other with green flags.". Etc.



Traduction française 

(...) Sur le front ouest, des commandants de l'opposition ont déclaré avoir le contrôle sur la ville de Tawurgha, tandis qu'ils tentaient de couper les voies d'approvisionnement des forces loyales à Kadhafi.

Dans un geste visant à symboliser leur victoire, les combattants ont arraché des drapeaux verts qui avaient été hissés au sommet d'immeubles par des partisans de Kadhafi...

"Kadhafi est fini !", hurle avec jubilation un combattant de 31 ans s'appelant Mohammed. "Il n'y a pas d'issue pour lui. Nous avons pris Tawurgha!"

Les rebelles ont été confrontés à d'importants échanges de tirs devant des poches de  résistance résiduelles au sein d'un dédale de bâtiments et de palmiers dattiers.

Les commandants rebelles ont affirmé qu'il y avait encore des snipers à l'intérieur de la ville et que des bombardements provenaient maintenant d'un village situé au sud de la ville.

Plus au sud, le long de la route principale, camion après camion, des combattants rebelles se pressaient pour occuper de nouveaux postes, alors que les combats à l'arme lourde se poursuivaient.

Le reporter d'Al Jazeera, Andrew Simmons, s'exprimant depuis Tawurgha, a déclaré qu'il s'agissait d'une opération très coordonnée avec l'OTAN, avec l'implication de six chars.

(...) "Les combattants de l'opposition ont entrepris d'inspecter, les unes après les autres, les maisons surmontées de drapeaux verts."



Vous avez compris ? Tawurgha est bel et bien une localité fidèle au régime libyen, qui n'avait donc aucune raison d'être attaquée par l'OTAN sur la base de la résolution 1973. Et à moins de se dédire, ou de se parjurer, le reporter Andrew Simmons a été très clair : l'OTAN a bombardé la localité pour que les rebelles puissent s'en emparer.

Le fait est que les images montrent une absence totale de populations. Et il va bien falloir que les criminels de l'OTAN nous expliquent où sont passés les habitants en question. Et là, on n'est plus dans la logorrhée "to protect civilians", mais bien dans le "nettoyage" !

En un mot comme en cent, nous sommes bien en présence de crimes de guerre d'une exceptionnelle gravité ! 


jeudi 5 mai 2011

Human Development Index. Libya: first in Africa. IDH. La Libye, première en Afrique



Vous savez quoi ? Face à la propagande, surtout lorsqu'elle est orchestrée par deux "syndicats" aussi pourvus de moyens que l'ONU et l'OTAN, rien ne vaut l'information brute, incontestable, celle qui se passe presque de commentaires.

Alors je suis allé chercher quelques statistiques, comme celles relatives à l'indice de développement humain, dont on dit qu'il est bien plus révélateur du niveau de développement d'un pays que le seul produit intérieur brut.

Le fait est que la Libye y occupe une place de choix, en tête du continent africain, abstraction faite de l'archipel des Seychelles.

Il se trouve que trois pays africains ont cru bon de se liguer avec le "syndicat" onusien lors du vote de la résolution 1973, trois pays, forcément bien moins classés à l'IDH que la Libye. Trois pays qui, malgré leur soumission obséquieuse face à l'ONU, n'ont tout de même pas poussé le bouchon jusqu'à aller reconnaître les Harkis de Benghazi, contrairement à la Gambie, ce pays mis sous coupe réglée par les proxénètes internationaux, qui en ont fait une destination de choix pour les touristes sexuels !

You know what? Against the propaganda, especially when it's orchestrated by two big Syndicates as those we have got with the UN and NATO, there is nothing more accurate than raw information, speaking for itself.

So I got some statistics like those concerning the Human Development Index, which is said to be much more indicative of the development level of a country than just the Gross Domestic Product.

The fact is that Libya occupies a prominent place at the head of the African continent, apart from the Seychelles archipelago.

Moreover, there were three African countries which dared to unite with the U.N. "Syndicate" on Resolution 1973, three countries with a worse HDI ranking than Libya. Three countries which, despite their obsequious submission to the aggressors, still didn't dare to recognize the Harkis of Benghazi, unlike Gambia, this country ruled by international pimps who made it an important resort for sex tourists!


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La Libye, 53ème mondiale, a le meilleur indice de développement humain du Maghreb


Selon le 20ème rapport 2010 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) sur l'indice de développement humain (IDH), la Libye est le pays maghrébin le mieux classé mondialement (53ème position), avec un indice de 0,755. Elle est suivie de la Tunisie, 81ème, avec un indice de 0,683, et de l’Algérie, 84ème, avec un indice de 0,677. Le Maroc est à la 114ème place avec un indice de 0,567. La Mauritanie ferme la marche maghrébine, en 136ème position, avec un indice de seulement 0,433. 


Libya, 53th in the world, has the highest human development index of Maghreb countries

According to the 2010 Human Development Index (HDI) report of the 20th United Nations Program for Development (UNDP) , Libya is the Northern African country with the best ranking (53rd position), with an index of 0.755, followed by Tunisia, 81st, with an index of 0.683, and Algeria, 84th, with an index of 0.677. Morocco is at the 114th place with a 0.567 index. Mauritania, at the 136th position, is bottom of the class with an index of only 0.433. 





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À propos :




Tripoli: "Le premier mandat d'arrêt contre Ben Laden a été émis par la Libye"


Le premier mandat d'arrêt émis contre Oussama Ben Laden, en 1998, ne l'a pas été par Washington mais pas le gouvernement de Mouammar Kadhafi, a rappelé hier un officiel libyen au Washington Post, dans ce que le journal américain a qualfié de "tentative de se présenter comme un allié dans le combat contre Al Qaida". Le mandat qui avait été approuvé par Interpol, a été émis après que deux agents allemands des "services anti-terroristes" ont été abattus dans la ville libyenne de Syrte en 1994. Cinq mois après que ce mandat a été émis, Al Qaida avait mené les attentats à la bombes coordonnés contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, tuant plus de 200 personnes.  "A l'époque, ils ne nous ont pas écoutés, parce que personne n'écoutait la Libye à ce moment là", a encore affirmé cet officiel libyen au Washington Post.


Tripoli: "The first arrest warrant against Bin Laden was issued by Libya"

The first arrest warrant against Osama bin Laden has not been issued by the U.S. administration but in 1998 by the government of Muammar Gaddafi, a Libyan official said yesterday at the Washington Post, what the American newspaper qualfied as an "attempt to present himself as an ally in the fight against Al Qaeda." The mandate had been approved by Interpol and was issued after two German anti-terrorism and intelligence agents had been killed in the Libyan city of Sirte in 1994. Five months after the warrant was issued, Al Qaeda carried out the coordinated bombings against U.S. embassies in Kenya and Tanzania, killing over 200 people. "They didn't listen to us, because nobody listened to Libya at that time," the Libyan official said.


The Washington Post

bin laden