Translate

Affichage des articles dont le libellé est françafrique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est françafrique. Afficher tous les articles

samedi 21 décembre 2019

Sahel africain : en finir avec l'occupation néo-coloniale !


Quelques semaines passées hors de France. Comme j’adore voyager à l'ancienne, en indécrottable routard, mon téléphone portable n'était pas connecté ; du coup, il m'a servi uniquement pour lire l'heure. J'avais quand même un téléviseur dans la chambre d'hôtel, qui n'affichait que des chaînes italiennes. Et puis, je n'étais pas venu en Italie pour me soucier de la France ! Par parenthèse - mais on y reviendra - celui ou celle qui vous dit que Paris, c'est la ville lumière, n'a jamais mis les pieds à Rome !

Paris, ville lumière ? Cette bonne blague !

Mais je vous ai dit qu'on en (re)parlerait ailleurs...

Sur les chaînes de télévision italiennes, j'ai eu le temps de capter deux informations : quelque part, au Mali, un accident d'hélicoptères avait coûté la vie à une douzaine de militaires français. Quelques jours plus tard, une base militaire était attaquée au Niger, coûtant la vie à soixante et onze militaires locaux : des militaires censés protéger les populations locales, mais incapables de se protéger eux-mêmes, le tout en bénéficiant de l'assistance technique de généraux français, qui ont dû sécher les cours de stratégie à Saint-Cyr !




S'il fallait une preuve de l'inutilité, voire de la nocivité de l'intervention militaire des Occidentaux en Afrique, ces deux derniers évènements viennent nous en fournir une démonstration on ne peut plus percutante !

Ces derniers mois, on a vu la Chine, l'Inde, le Japon organiser des forums avec les milieux d'affaires et politiques africains, jusqu'à la Russie tout dernièrement.
Nous sommes capables, au minimum, de doubler nos échanges commerciaux au cours des cinq prochaines années”. D’entrée, mercredi 23 octobre au matin, le président russe a donné le ton. Comme prévu, le premier sommet Russie-Afrique à Sotchi est destiné à montrer au reste du monde, Chine et Union européenne en tête, qu’il va falloir compter sur Moscou sur le continent africain. Après un et un retour très progressif, pour ne pas dire lent, les Russes espèrent aujourd’hui combler leur retard. (Source)
Entre nous, on parie combien que pas mal des armes utilisées par ces pseudo-jihadistes sortis de nulle part, en clair, pilotés depuis l'étranger, sont de fabrication occidentale voire ont été fournies à ces mercenaires par les pays occidentaux - qui prétendent les combattre aujourd'hui -, notamment lors de l'agression néo-coloniale organisée par la mafia internationale baptisée OTAN en Libye, en 2011 ? (Lisez les archives de ce blog datant de cette même année !)

Au moment même où la Chine construit des lignes de chemins de fer, où le Japon et l'Inde élaborent des projets de développement sur le continent, où la Russie est en train de remettre de l'ordre en Centrafrique, là même où la France a lamentablement failli, au même moment, dis-je, la France joue à la guerre en Afrique, dans l'exercice bien connu du pompier pyromane, et avec l'(in)efficacité qu'on sait !

Du coup, on se dit qu'il serait temps que les populations africaines, consultées par la voie du referendum, se prononcent sur la présence de toutes ces bases militaires étrangères censées protéger les populations, alors que, dans les faits, elles ne visent à rien d'autre qu'à soutenir des dictateurs et à pérenniser une occupation néo-coloniale qui n'a plus aucune raison d'être, les occupants ayant fait la démonstration de leur incommensurable incompétence.

La guerre, encore la guerre, toujours la guerre. Il va pourtant bien falloir que les Occidentaux, en général, et la France, en particulier, réalisent qu'en Afrique, ils ont définitivement mangé leur pain blanc !


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09

vendredi 17 février 2012

Un envoyé très spécial, des envoyés très spéciaux. Quand Laurent Fabius s'offre une escapade au Gabon



Question : mais que diable est allé chercher Laurent Fabius au Gabon ?

Je tombe, l'autre jour, sur cette "web-info" (il arrive souvent que des informations circulent sur l'Internet, après avoir été totalement zappées par les grands médias.) ; il y est question d'une récente visite du... "chargé de mission à l'international" du candidat socialiste à l'élection présidentielle.



Bonne question : porteur de mallettes ou cette visite cache-t-elle autre chose de plus ou moins inavouable ? Et qu'attendent les grands médias français pour questionner Fabius sur son escapade gabonaise, je pense notamment à Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1, qui a dû recevoir Fabius autour de 877 fois, non, je me trompe : 878 !?

Comme preuve du statut plus que privilégié de Laurent Fabius, le politicien français le plus souvent invité chez Elkabbach (à vue de nez), ses dernières visites chez cet interviewer datent des 19 janvier 2012, 30 janvier 2012 et 7 février 2012, pour ne retenir que les trois derniers passages.


Lien

dimanche 1 janvier 2012

Nicolas S.: une déconfiture française

Nicolas S.: une certaine idée de l'incompétence en politique.



Nicolas S.: une certaine idée de la décadence française.


Liens :  01  -  02  -  03  -  04

vendredi 11 novembre 2011

2012 : année d'élections en France, donc en Françafrique !

Petit courrier


Objet : vers une fermeture, avec calendrier clair et précis, des bases militaires françaises en Afrique

Destinataires : Parti Europe Ecologie - Les Verts, Front National, Mouvement des Républicains et des Citoyens, Modem, Parti socialiste, Parti racidal de de Gauche, Nouveau Centre, Front de Gauche-Parti communiste, UMP, Debout la République


Madame, Monsieur,

Le Landerneau politico-médiatique français a bruissé de mille clameurs lorsqu'en marge du défilé du 14 juillet 2011 une candidate à l'investiture de son parti pour l'élection à la présidentielle de 2012 a émis le souhait de mettre fin au défilé militaire sur les Champs-Elysées, à Paris.

Les Africains que nous sommes avons considéré la polémique avec circonspection, dès lors qu'il nous semble qu'il y a des choses bien plus urgentes à traiter, sur le plan militaire, surtout depuis les deux dernières interventions internationales dans des pays africains, soit en Côte d'Ivoire et en Libye.

Il se trouve simplement que, pour sa part, la France entretient encore quelques milliers de soldats en terre africaine (1), le tout sans que jamais les populations des pays concernés n'aient eu voix au chapitre.

Le fait est que la présence d'une armée étrangère sur le sol d'un pays ne saurait être constitutive d'une indépendance de ce pays à l'égard de l'armée occupante. La question est d'autant plus sensible que l'on nous annonce le retrait total du contingent français basé en Afghanistan d'ici à 2014. Voilà qui nous fournit une excellente occasion de poser la question de ces autres contingents français, à savoir ceux basés en Afrique. 

Et comme nous sommes fermement convaincus du caractère nocif et néo-colonisateur de ce type de présence étrangère, nous allons pouvoir profiter des prochaines campagnes électorales de l'année qui vient pour obtenir des prises de position claires et nettes de l'ensemble des protagonistes de ces élections, sachant que le contingent d'électeurs français d'origine africaine peut être aisément évalué à plusieurs millions d'individus.

En clair, les électeurs franco-africains vont scruter très attentivement les différentes prises de position des candidats, pour ou contre la Françafrique, soit pour ou contre le maintien de bases militaires françaises en Afrique, étant entendu que ces bases ne sont que le résultat de la corruption de quelques autocrates souhaitant bénéficier d'une protection rapprochée de la part d'un pays anciennement colonisateur et devenu néo-colonisateur.

D'ores et déjà, nous invitons les électeurs français d'origine ou simplement à sensibilité africaine à orienter leurs votes en direction des candidats ayant annoncé clairement un calendrier de retrait des troupes françaises d'Afrique, calendrier qui devrait, au minimum, intervenir dans le même tempo que le retrait d'Afghanistan.

Vous avez compris que les Africains de France avaient l'intention de s'investir activement dans les campagnes électorales à venir, aussi bien présidentielle que législatives. Pour notre part, nous considérons que la fin de l'occupation militaire étrangère est l'étape préalable à une éradication nette des méfaits de la Françafrique.

Etape nécessaire, mais certainement pas suffisante, certes. Mais il faut un début à tout !


(1) (Dakar ou plutôt Abidjan ?, ou encore Bangui ?), N'djamena, Djibouti, Libreville, sans oublier les troupes qui se sont illustrées en Côte d'Ivoire, et dont on est sans nouvelles...

Lire : Françafrique, article sur Wikipedia


(...) Le dispositif de bases et troupes militaires françaises en Afrique est depuis plus de 40 ans l’un des piliers de la Françafrique, ce système néocolonial de confiscation des indépendances africaines, de pillage des ressources, d’escroquerie financière, de dictatures « amies de la France », de manipulations barbouzardes, d’instrumentalisation de l’ethnisme et de fomentation de guerres civiles...

samedi 30 avril 2011

Madame la présidente...

The following is a letter to the president of the French Employers' Union (MEDEF), announcing her the coming ruin of the image of France and Western countries in Africa, following the events in Ivory Coast and the international aggression against Africa in Libya. One consequence of these events will surely be the collapse in sales of French and Western products in Africa, because Africans are no longer willing to let their continent be the playground of some pathological conquistators!


Das Folgende ist ein Schreiben an die Präsidentin des Französischen Arbeitgeberverbandes (MEDEF), in dem ich ihr den kommenden Untergang des Ansehens von Frankreich und den westlichen Ländern in Afrika ankündige nach den letzten Ereignissen in der Elfenbeinküste und der internationalen Aggression gegen Afrika in Libyen. Die Folge dieser Ereignisse wird sicherlich der Zusammenbruch der Exporte von französischen und westlichen Produkten nach Afrika, und zwar aus einem einfachen Grund, nämlich weil die Afrikaner nicht weiter dulden können, daß manche Beobachter in unserem Kontinenten nichts anderes als den Spielplatz einiger pathologischer Conquistators sehen!


Ceci est un courrier adressé à la présidente du Médef (Mouvement des Entreprises de France), à propos de la Côte d'Ivoire, de la Libye et de l'Afrique en général.

Madame,

J'ai là des coupures de presse datant de 2004-2005. La Côte d'Ivoire était déjà en effervescence et les Français de là-bas au bord de la rupture, avec de véritables scènes de chasse à l'homme blanc et à la femme blanche.

ivory coast
Ci-dessous, c'est une fameuse librairie française d'Abidjan qui flambe.




Je me souviens avoir été en contact téléphonique, à l'époque,  avec une personnalité "franco-africaine" fort connue. Et ça a donné quelque chose comme ça :

- Vous êtes au courant de ce qui se passe en Côte d'Ivoire ?

- Oui, mais encore ?

- De la chasse aux Blancs !

- Je n'en sais rien ; c'est ce qu'on dit.

- Oui, mais quand même ! Des gens ont dû quitter leur maison précipitamment et on voit bien qu'il y a un problème !

- Oui, mais les problèmes sont pour tout le monde, et pas seulement pour les "blancs", comme vous dites.

- En attendant, je m'étonne quand même qu'il y ait des attaques ciblées "contre les Blancs", et que les Africains de France, par exemple, ne se mobilisent pas !

- Parce que vous croyez que nous allons y changer quelque chose ?

- Ah, quand même ! Déclarer solennellement que l'Afrique est une terre d'accueil et d'hospitalité et que nous, Africains, ne saurions tolérer des actes racistes visant les Blancs chez nous ! On ne peut quand même pas rester là à regarder la télévision sans rien faire !

Etc.

Bref, je n'ai rien pu tirer de cette personne, dont je rappelle qu'elle est très connue des Français, dont elle possède la nationalité. Le fait est qu'aucune star africaine ou franco-africaine vivant en France ou en Europe n'a émis la moindre protestation contre les pogroms anti-blancs qui se sont déclenchés en Côte d'Ivoire lors des événements des années 2004-2005. Je comprendrai, plus tard, les raisons de cette attitude de repli, notamment la conviction des Ivoiriens d'interventions réitérées de l'armée française dans des faits de violence contre les populations locales, avec des morts à la clé.

D'où l'émergence d'un fort sentiment anti-français, y compris chez des Africains de Paris, dont un grand nombre ont la nationalité française !

J'évoquais plus haut les événements de 2004-2005, mais de l'avis général, les problèmes commencent bien plus tôt, avec, notamment, ce soulèvement venu du nord de la Côte d'Ivoire et que les troupes françaises auraient aidé à se structurer en imposant une partition de fait du pays, pour couronner le tout avec la pantalonnade de Marcoussis, avec un Laurent Gbagbo obligé d'accepter les rebelles au sein de son gouvernement.

C'est visiblement cela et pas mal d'autres choses encore qui pourraient expliquer cette véritable explosion d'un sentiment anti-français au sein d'une bonne partie de l'intelligentsia africaine, souvent très mal vue en Afrique même, où ses membres sont généralement qualifiés de "nègres blanchis". C'est dire l'importance du divorce entre ces élites et leur ancien mentor. 


La conséquence de tout ça ?

ivory coast

Il paraît que les manigances relevant de la Françafrique sont censées protéger les intérêts économiques néocoloniaux de la France en Afrique. Et pourtant, n'importe quel voyageur peut se rendre compte de la pénétration chinoise un peu partout dans ce continent, alors même que les Chinois n'ont jamais colonisé l'Afrique.

Autant dire que la Françafrique est un fiasco total, puisqu'elle n'a jamais été en mesure de protéger son pré carré colonial, comme elle était censée le faire, au besoin, moyennant des coups d'État et l'installation de marionnettes au pouvoir, ici ou là (pensez au couronnement de Bokassa et à tout ce qu'il a pu rapporter aux entreprises françaises !). Du coup, on en vient à se demander : "tout ça pour ça ?"

Le fait est que les premières victimes de la débâcle de la Françafrique, ce sont vos alter ego, les chefs d'entreprises.





Et le moins qu'on puisse dire est que ce n'est pas la dernière crise ivoirienne qui va arranger l'image de la France auprès des Africains, avec les conséquences qu'on imagine.


Il paraît que vous êtes une férue de sondages ; ça vous fait deux casquettes, avec celle de présidente du Médef.

Je vous invite, donc, à aller prendre le pouls (sondagier) de l'image de la France auprès de la jeunesse africaine, en Afrique même et en France. Vous devriez pouvoir constater l'effondrement de l'image de votre pays auprès des forces vives africaines, y compris parmi les assimilés vivant et bien installés en France.

Et le moins qu'on puisse dire est que la dernière décennie risque de marquer un tournant en matière de désaffection, et tout particulièrement la période qui a vu un personnage particulièrement calamiteux s'installer à l'Elysée en 2007.

"L'Homme africain n'est pas suffisamment entré dans l'Histoire... L'Afrique n'a qu'un poids dérisoire dans l'économie mondiale..."

Paroles particulièrement stupides, venant du dirigeant d'un pays dont les rares exploits économiques, en termes de balance des paiements, sont réalisés en Afrique, l'une des rares régions du monde où la France réalise un excédent commercial.

C'est tout dire ! Je veux dire qu'en 2007, vous avez été 53 % à miser sur le mauvais cheval !

Parce que, du coup, les Africains ont décidé de le prendre au mot : où que l'on aille désormais, en Afrique, l'influence française s'étiole comme peau de chagrin.

Quand j'étais gamin, on ne voyait dans les rues de nos villes que trois ou quatre marques de véhicules : Peugeot, avec les fameuses 403 et 404, Citroën et la 2 CV, Renault et la 4L, ainsi que quelques modèles de British Leyland, notamment la fameuse LandRover, qui se taillait la part du lion parmi les véhicules tous terrains.

Et puis l'on a vu arriver les premières Toyota, puis Honda, Mitsubishi, et tutti quanti. Il faut dire que le rallye Paris-Dakar était passé par-là, qui a puissamment contribué à asseoir le leadership des marques japonaises en Afrique.

Depuis, la peau de chagrin de l'influence française en Afrique ne cesse de rétrécir ; partout, ce ne sont donc que marques  japonaises auxquelles les rares européennes à pouvoir résister sont les Allemandes (Daimler). Puis on a vu arriver les émigrés libanais, tous versés dans les affaires, et qui se sont intégrés en un temps record. Puis ce furent les Chinois, que l'on voit, un peu partout, diriger les grands chantiers de construction, même dans des pays comme le Cameroun et  le Gabon, qui étaient pourtant censés se situer au coeur même de la chasse gardée française, et le fait que Bolloré et Bouygues contrôlent encore tel ou tel secteur d'activité, ici ou là, n'y changera rien : l'élection présidentielle de 2007 aura été le déclencheur de ce qui restera comme une bérézina française en Afrique !

Cerise sur le gâteau : cette immonde agression contre la Libye, sous couvert de résolution onusienne, le tout pour des motifs fallacieux.

Le plus étonnant est de voir ce pays, la France, qui se targue d'avoir résisté à l'occupant nazi (ce qui est en grande partie faux !) se coucher complètement - je pense notamment au Parti socialiste. - en se laissant embarquer dans les délires de gens qui ont visiblement perdu la boussole.

Il y a là ce dernier attentat à Marrakech, alors que des otages français croupissent quelque part dans le désert, à la merci d'Al Qaeda Maghreb islamique, le tout après le meurtre d'un autre otage quelque part au Mali. Je n'oublie pas non plus ces quatre ressortissants français disparus du côté de la Casamance, sans qu'on n'ait jamais su ce qui a bien pu leur arriver. Tout récemment, au cinéma, on commémorait la fin tragique de moines français basés en Algérie.

J'observe, en passant, qu'il n'y a aucun otage allemand, suédois, autrichien, suisse, finlandais... actuellement détenu en Afrique. Le fait est que, ces dernières années, c'est la France et ses ressortissants qui ont connu le plus gros lot de malheurs en Afrique. 

Ou bien c'est la faute à pas de chance, ou bien c'est la faute à l'incompétence !

Il se trouve que nous sommes un certain nombre à ne pas être disposés à voir tels ou tels guignols venir dicter aux Africains ce qu'ils ont à faire ou à ne pas faire. Ces guignols croyaient peut-être pouvoir nous refaire, en Libye, le coup réalisé en Irak avec Saddam Hussein. 

Mauvais calcul ! 

Kadhafi n'est pas Saddam Hussein, et la Libye n'est pas l'Irak. Quant à la spéculation selon laquelle les Africains ne seraient jamais solidaires entre eux, surtout pas des nègres avec des "Arabes", elle va faire chou blanc. Parce que ces guignols avaient tout simplement oublié que le sud de la Libye était abondamment peuplé de noirs, et que la "révolution" de Benghazi avait commencé par des pogroms anti-noirs.

Et voilà comment le(s) guignol(s) que vous avez eu le malheur de soutenir va (vont) perdre cette guerre.

L'Afrique, c'est un milliard d'habitants, peut-être un peu plus, ou un peu moins. En tout cas, ça fait pas mal de monde. Ceux qui ont de la mémoire ou simplement un peu d'instruction savent comment le Mahatma Gandhi est venu à bout de l'occupant britannique, notamment sur le plan économique,  en invitant ses concitoyens indiens à ne plus s'habiller qu'avec du coton local, ce qui eut pour conséquence de précipiter la débâcle de l'industrie textile britannique.


L'agression contre la Libye est d'abord et surtout une tentative de mise au pas d'un pays capable de servir de moteur de développement pour tout un continent, le tout sans se prosterner devant la GRANDE BANQUE internationale. Kadhafi a mis de l'eau dans le désert, quand d'autres en sont encore à parcourir des kilomètres jusqu'au marigot le plus proche. Kadhafi a permis à l'Afrique de se doter de son premier satellite de télécommunications et fourmille d'idées pour le développement du continent. Kadhafi porte l'Afrique sur son coeur, ce qui ne relève nullement de la frime. 


libya


C'est pour en finir avec les velléités d'indépendance de ce dirigeant que cette agression a été organisée contre la Libye, sous le couvert du "syndicat" du crime basé à l'ONU.


Cette agression en Libye va finir en fiasco pour vous et vos amis. Mais ça, c'est votre problème !



P.S. 

1. Autre suggestion de sondage : allez donc sonder les jeunes Africains comme les moins jeunes, en leur demandant  de vous citer les trois plus prestigieuses personnalités politiques africaines d'aujourd'hui. Et je suis prêt à parier tout ce que vous voudrez que les deux premiers nommés seront, dans l'ordre ou dans le désordre : Mandela et Kadhafi


2. À nos amis en France, en Europe, en Amérique et ailleurs : nous sommes quelques-uns à être assez intelligents pour ne pas faire l'amalgame entre, par exemple, le peuple des Etats-Unis et des dirigeants américains peu inspirés, ou entre le peuple français et de mauvais dirigeants français, etc. La preuve est qu'aux Etats-Unis même, ou en France, il y a des citoyens de ces pays qui combattent vigoureusement la politique de leur gouvernement. Que les choses soient donc claires : notre combat est dirigé contre les projets criminels d'un certain nombre de gouvernements occidentaux, sous l'égide de ces "syndicats" que sont l'ONU et l'OTAN. Pour autant,  notre sympathie pour les peuples reste intacte !