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lundi 28 juin 2021

Petit courrier adressé à un certain Arnaud Montebourg. La Gauche française ? Ce serait une bonne idée !

Ce qui suit est le courrier que j'ai adressé, via le réseau social Tw..., à Arnaud Montebourg, après une de ses prestations sur la radio publique France Inter. Par parenthèse, observons que si, sur Twitter, officine mondialisée basée aux États-Unis, pays du 1er amendement de sa Constitution, on peut être l'objet de censure, votre compte étant purement et simplement désactivé à la suite d'un tweet jugé inopportun, mon éditeur de blogs me permet, non seulement d'être lu en plusieurs langues dans le monde entier, mais, de surcroît, de jouir d'une liberté de parole absolue.

Du coup, félicitons-nous de l'existence d'espaces de liberté totale comme celui que vous êtes en train de visiter.

Ainsi, donc, le sieur Arnaud Montebourg, tête pensante de la sphère socialiste française, était présent, le 10 juin 2021, dans les locaux de la Matinale de France Inter. Il y a dit des choses très intéressantes, dont cette phrase, qui m'a interpellé, au point de justifier une prise de position. Le message, paru sur Twitter, est reproduit in extenso ci-dessous, augmenté d'un "memento" et d'un lien hypertexte.

Bonjour. Citation : "Il va bien falloir qu'on réinvente la proposition de la gauche au pays..."

Ah bon !? Mais de quelle gauche parlez-vous ? De l'héritière de l'auteur du Coup d'État permanent ? Lequel, sitôt élu, s'est converti en bonapartiste obstiné !

Votre problème, à gauche, c'est que vous n'avez toujours rien compris ! Mitterrand, Jospin, Hollande. Trois détenteurs du pouvoir, trois naufrages ensuite (voire quatre, cf. les deux cohabitations de Mitterrand). Et vous persistez à ne pas comprendre !

C'est quoi le problème ? C'est que vous persistiez à adhérer au scrutin uninominal à deux tours, si prisé dans les démocratures, et qui convertit une ultra-minorité en ultra-majorité (2017 : 24% au 1er tour > 66% au 2nd ; 2002 : 19% > 82%). Une pure escroquerie !

"Pourquoi voulez-vous qu'à 67 ans je commence une carrière de dictateur ?" (1). On aurait pu lui répondre que les chiens ne font pas de chats ! De fait, la France reste le seul pays de l'UE à trimbaler ce système pré-dictatorial récusé y compris par d'anciens pays communistes ! 

Le fait est qu'au sortir de la dictature, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Bulgarie, Roumanie, Hongrie..., Éthiopie récemment (!) ont renoué avec le seul régime politique crédible : celui basé sur une démocratie strictement parlementaire.

Moralité : tant que cette soi-disant "gauche" continuera de se foutre du monde en croyant moraliser un système électoral inventé par et conçu pour la droite et, de surcroît, foncièrement anti-démocratique, vous irez dans le mur, avec ou sans Mélenchon !

PS. Et qu'on arrête de nous raconter des balivernes sur les Français qui seraient viscéralement attachés au modèle bonapartiste ! Municipalités, départements et régions fonctionnent sur le modèle parlementaire, lequel reste le système de référence partout ! 

 

Memento

Article 6 de la Constitution de la 5ème République, version originelle de 1958.

« Le président de la République est élu pour sept ans par un collège électoral comprenant les membres du Parlement, des conseils généraux et des assemblées des territoires d'outre-mer, ainsi que les représentants élus des conseils municipaux.

Ces représentants sont :

  • le maire pour les communes de moins de 1 000 habitants ;
  • le maire et le premier adjoint pour les communes de 1 000 à 2 000 habitants ;
  • le maire, le premier adjoint et un conseiller municipal pris dans l'ordre du tableau pour les communes de 2 001 à 2 500 habitants ;
  • le maire et les deux premiers adjoints pour les communes de 2 501 à 3 000 habitants ;
  • le maire, les deux premiers adjoints et trois conseillers municipaux pris dans l'ordre du tableau pour les communes de 3 001 à 6 000 habitants ;
  • le maire, les deux premiers adjoints et six conseillers municipaux pris dans l'ordre du tableau pour les communes de 6 001 à 9 000 habitants ;
  • tous les conseillers municipaux pour les communes de plus de 9 000 habitants ;
  • en outre, pour les communes de plus de 30 000 habitants, des délégués désignés par le conseil municipal à raison de un pour 1 000 habitants en sus de 30 000.

Dans les territoires d'outre-mer de la République, font aussi partie du collège électoral les représentants élus des conseils des collectivités administratives dans les conditions déterminées par une loi organique.

La participation des États membres de la Communauté au collège électoral du président de la République est fixée par accord entre la République et les États membres de la Communauté.

Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique. »

 

 (1) Source

 

mercredi 15 janvier 2020

Petit courrier destiné à un grand journaliste économique

14 janvier 2020

J'écoute la matinale de France Inter. Si, si, j'écoute souvent la matinale de cette radio publique (après avoir visionné les rediffusions des journaux du soir des télévisions de l'Outre-mer, relayées par France Ô). Je vous ai déjà avoué une certaine appétence pour les "papiers" de Sophia Aram, le lundi. Et c'est là que je retirerais volontiers l'épithète quelque peu ironique dont j'affublais naguère cette radio, que j'ai longtemps qualifiée de... "gouvernementale". Mais j'avais quelque raison de traiter ainsi cette radio publique, quand on se souvient des chroniques plus que convenues de ce pseudo-expert qu'était Bernard Guetta (imparfait de rigueur !), lequel Guetta s'est recyclé comme... député européen au sein du parti du monarque élu en mai 2017. Et il y en a qui ont dû faire semblant de paraître surpris !

Des années durant lesquelles Guetta nous a fait du Michel Droit ! Vous voyez bien qu'il m'arrive d'avoir du flair !

Mais j'évoquais tantôt mon intention de retirer cette épithète infamante de "gouvernementale", précisément après avoir entendu Sophia Aram se fendre d'une lettre ouverte à l'attention du ci-devant ministre de l'Intérieur.

Entre nous, j'imagine que feu Michel Droit a dû se retourner dans sa tombe en constatant que la subversion avait envahi ce fleuron de la flagornerie que fut longtemps France Inter, notamment au "bon vieux temps" où un certain Général squattait l'Élysée.

Le nom de Michel Droit ne vous dit rien ? Allez donc faire une petite recherche dans les archives de l'INA (Institut National de l'Audiovisuel), section radio, et vous tomberez inévitablement sur telle interview de Charles de Gaulle par cet illustre cireur de pompes qu'était M. D.

Mais que vient faire Sophia Aram dans l'histoire ? Ben, c'est tout simple. J'imagine une telle chronique sur France Inter, disons dans les années d'activité de Michel Droit, avec Alain Peyrefitte ministre de ci, Michel Debré ministre de ça, voire premier ministre, Pierre Messmer autre ministre de ça, Jacqueline Baudrier présidente de la radio publique, etc.

Elle en a de la chance, Sophia Aram ! Et si vous voulez vous plier en deux de rire, comme je l'ai fait l'autre lundi, en écoutant Sophia Aram, ben, vous n'avez qu'à aller visiter le podcast de la fameuse radio publique !

Mais mon intention première ne visait pas Sophia Aram, mais un autre intervenant sur la fameuse matinale de France Inter, j'ai nommé le sémillant journaliste économique Dominique Seux, que j'ai entendu ironiser, lui aussi, sur le prétendu naufrage que Marine Le Pen aurait connu lors d'un fameux débat d'entre les deux tours de la présidentielle de 2017.

Le fait est que je ne suis pas un fan du Rassemblement National ni de Marine Le Pen, ce qui ne m'interdit nullement d'observer ce mouvement et sa présidente avec un maximum d'objectivité.

Et je maintiens ici que, sur un plan strictement factuel, le programme présidentiel de Marine Le Pen était, et de loin, le document le mieux ficelé car réalisé par des professionnels, là où à peu près tous les autres documents, notamment celui du futur président, semblaient avoir été concoctés par des collégiens en stage de traitement de textes durant la semaine de la presse ! (voyez les archives du blog)

Et puis, il y avait le contenu, l'adhésion franche de Marine Le Pen au referendum d'initiative populaire ayant totalement éclipsé le blablabli-blablabla de tous les autres programmes et ayant, à elle seule, expliqué sa présence au second tour de la présidentielle ; c'est mon avis et je le partage !

Arrive ce fameux débat, dont on nous dit un peu partout que Le Pen l'aurait raté, sans jamais fournir le moindre commencement d'argumentation. Elle l'a raté ? Peut-être, mais à quel moment, et en disant quoi ? On ne sait pas !

Ce fameux débat, je l'ai analysé ici même, notamment cette première demi-heure où il fut abondamment question d'Alstom et de General Electric. Et là, ô surprise, les mêmes (journalistes) qui se gaussent sur un prétendu ratage de Marine Le Pen affichent une discrétion de Sioux à propos des licenciements annoncés dernièrement à Belfort, de même qu'ils rasent les murs à l'idée de l'évocation de telle ou telle commission d'enquête parlementaire suscitée par de sérieux doutes sur la régularité de la vente d'Alstom-Énergie à l'américain General Electric. Certains parlent même d'un scandale dans lequel serait mêlé un des participants à ce fameux débat d'entre les deux tours.

Voilà, donc, que ce "grand" journaliste économique qu'est Dominique Seux y va de son réquisitoire sans preuve ni argumentation sur le prétendu naufrage en direct de Marine Le Pen, et cela ne pouvait que m'inciter à lui adresser les trois messages qui suivent (à lire dans l'ordre chronologique inverse). 
Du coup, je suis allé jeter un oeil sur le "papier" que j'ai consacré à ce débat ici même.

7800 mots, 44000 signes et espaces, soit plus de vingt pages standard de 2000 signes.

Et comme je l'annonçais à notre "grand" journaliste économique, hormis le titre, quelque peu excessif, je ne trouve strictement rien à redire à ce papier.

Ce fameux débat de 2017 a vu s'opposer une Marine Le Pen étonnante de naturel, à qui on est allé jusqu'à reprocher la pile de dossiers étalés devant elle. Ceux-là n'ont jamais assisté à une audience juridictionnelle, avec avocats et greffiers croûlant sous les piles de dossiers de toutes les couleurs. Du coup, ils ont oublié que Marine Le Pen était avocate de formation !

 

Ce soir-là, Le Pen s'est retrouvée devant un comédien qui avait été scrupuleusement "coaché" par des experts en communication ; ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.

Mais l'essentiel est ailleurs : depuis deux ans et demi, la France populaire est dans la rue ; on a vu les retraités battre le pavé six ou sept fois, eux qui ne manifestent presque jamais. Et on a eu les Gilets Jaunes, les personnels de santé, jusqu'à des professeurs de médecine menaçant de démissionner, avocats, danseurs de l'Opéra de Paris, enseignants, cheminots..., sans oublier les Outre-mer, terres de résistance et de jacqueries.

Et comme j'adore me citer, voici en quels termes je concluais le long papier que j'avais accordé à ce fameux débat :
Alors, il se peut fort bien qu'Emmanuel Macron soit élu tantôt président de la République française, mais je suis prêt à parier qu'il va, alors, se retrouver dans le même état d'esprit qu'un certain Rosberg au soir de sa victoire en championnat du monde de F1.
 Quant à Monsieur Dominique Seux, on l'invite instamment à s'intéresser d'un peu plus près au sort des personnels menacés de licenciement à Belfort, ainsi qu'à la vente controversée d'Alstom  Energie à General Electric, au lieu de donner dans le blablabli-blablabla un peu facile de la volaille "moutonnière" censée faire l'opinion ? 

On résume ?

Qu'il s'agisse de Dominique Seux ou de n'importe quelle "grande" figure de la presse, je défie quiconque de nous fournir une analyse méthodique et argumentée du prétendu naufrage de Marine Le Pen au cours de ce fameux débat de 2017. Vous avez vu comment je travaille, je veux dire comment un quidam sachant analyser un texte travaille ? On fait faire ça à des élèves de Première ou de Terminale, le jour du BAC.

Et quand bien même Le Pen aurait été "nulle en économie", De Gaulle et Mitterrand étaient des férus d'économie ? Et faut-il être ancien banquier d'affaires ou ancien conseiller référendaire à la Cour des Comptes, ou inspecteur des finances pour se porter candidat pour l'Elysée ? 

Pour mémoire, on nous bassine régulièrement avec la présence des économistes parmi les dédicataires du Prix Nobel, aux côtés de la Chimie, de la Médecine... Le problème est que l'économie est tout sauf une science, ce terme devant être réservé à l'étude des lois naturelles, lesquelles sont intangibles sur des milliards d'années (*), tout le contraire des digressions de l'économie, cette dernière relèvant plutôt du contrat social. C'est dire si elle repose sur des principes hautement fluctuants, dans le temps et dans l'espace.

Citation
(M. Le Pen) Et puis, somme toute, les Français ont aussi pu voir le vrai Macron, dans ce second tour : la bienveillance a fait place à la médisance ; la stratégie marketing a été reprise en main par la machine du PS et puis le sourire étudié se transforme en rictus au fur et à mesure des meetings ; l’enfant chéri du système et des élites, en réalité a tombé le masque, monsieur Macron, voilà. C’est bien, je trouve que c’est utile...
Mais Le Pen ménage ses effets, réservant l'attaque la plus virulente pour la fin, et la troisième personne du singulier fait place à l'apostrophe, au "vous". Du grand art ! (cf. lien n° 1 ci-dessous)

Fin de citation

Par parenthèse, vous aurez observé que tous nos "grands" journalistes sont tombés à bras raccourcis sur Le Pen, mais aucun(e) n'a osé affirmer que l'adversaire de Le Pen, ce soir-là, ait dominé l'affrontement ! En somme, Le Pen a perdu la bataille, mais on ne sait pas contre qui ; en tout cas, on se garde bien d'encenser son adversaire ! L'art de dire, sans dire, tout en disant... Voyez ma série sur la sémantique de la désinformation.

Dernier petit rappel : au second tour de la présidentielle, Le Pen a vu son score presque doubler entre les deux tours, ce qui traduit tout le contraire d'un effondrement ; comme quoi...; et, par ailleurs, aux dernières élections en date (Européennes, 2019), le Rassemblement National a réalisé quelques scores édifiants ici ou là, je pense à ce carton plein dans la totalité des circonscriptions de la... Réunion, le RN s'étant classé premier parti de France aux européennes, et ce, malgré le prétendu ratage intervenu deux ans plus tôt. Autant dire qu'en termes de "ratage", je connais bien des partis politiques, en ce moment-même, qui aimeraient se planter aussi bien ou aussi mal que le parti lepéniste ! (source)

Entre nous, le rappel incessant à ce débat, que Le Pen aurait raté en 2017, ne ressemblerait-il pas de plus en plus à un disque rayé, quand on voit dans quel état de delirium tremens la France se trouve en ce moment, sans que Le Pen y soit pour quoi que ce soit ?

La corporation des journalistes serait bien inspirée de sortir de la litanie moutonnière dans laquelle elle se complaît depuis trop longtemps, avec cette propension à ânonner les mêmes "éléments de langage", ainsi que le confirment moult sondages récurrents en matière (de perte) de crédibilité de la presse. (source) 


(*) Prenez, au hasard,  le génial paradoxe de Blaise Pascal : "Les liquides (fluides) pèsent selon leur hauteur.". Ça fait des milliards d'années que ça dure, et ça va durer encore quelques milliards d'années  ; rien de tel en économie ! 



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jeudi 18 juillet 2019

Sémantique de la désinformation #10


Épisode §10. Ou quand les usines à informer se spécialisent dans la désinformation


Vous connaissez la nouvelle ?

"Le 7/9... rassemble !"

Mais bon, l'essentiel doit être ailleurs, sans doute !

 
 


















 

Ce qu'il faut penser de tout ce qui précède ?

D'abord qu'hormis le tout dernier 'tweet', émanant de Fab Gordon, tout cela sonne faux ! Ensuite, que les soi-disant organes de presse censés combattre les 'fake news' s'avèrent être les principaux fournisseurs et distributeurs de ces mêmes fake news, dès lors qu'il s'agit de s'en servir à des fins de propagande et d'autopromotion !

Voilà qui va servir de base à notre prochain épisode sur les projets d'éradication de France Ô surgis dans quelques cerveaux bien embrumés.         


Source



jeudi 25 avril 2019

Comme une histoire presque sans paroles #4


Cette fois, on va parler d'autre chose. Il se trouve que j'ai tapé tantôt sur Sophia Aram, après une chronique qu'elle venait de livrer sur France Inter à propos de Gilets Jaunes ayant houspillé un pseudo-philosophe... Cela dit, et contrairement aux apparences, Sophia Aram fait partie de mes humoristes préférés, avec Dieudonné, lequel a pris (bêtement) du poids, lui, comme preuve qu'il roule sur l'or !

C'est que Sophia Aram est quelqu'un de très drôle. La preuve, c'est cette capacité quasi clownesque qu'elle a, à l'instar de Dieudonné, de jouer de son physique, voire de donner dans le mimodrame, pour reprendre la formule du génial et regretté Marcel Marceau.

J'ai récupéré l'image qui suit sur le compte T... de Sophia Aram et je l'ai contrefaite en 3D, tout en me fendant la poire tout le temps qu'a duré la "retouche"... (Lunettes rouge-cyan requises)