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mardi 26 juin 2012

Réflexions sur la névrose hystérique dans le monde politique en général, et chez Valérie Trierweiler et Ségolène Royal en particulier


Avant-propos
 
Ceci est la suite d'une précédente "lecture", que d'aucuns trouveront  assez osée, de la gémellité hystérique manifestée par ces deux personnages antagonistes que sont Valérie Trierweiler et Ségolène Royal, antagonisme dans lequel à peu près toute la presse n'a vu qu'une compétition de "poules jalouses" se disputant un "coq de basse-cour" nommé François Hollande - ce qui n'est pas mon avis -, la confrontation ayant pris un tour particulièrement dramatique lors des récentes élections législatives, avec l'affrontement de La Rochelle entre la star Royal et le sans-grade Falorni. Cette fois-ci, je tente d'élargir le débat à d'autres personnages (pas nécessairement féminins !) du paysage politique français, dont je vais m'appliquer à démontrer en quoi ils sont au moins aussi hystériques que les deux icônes féminines qui ont initié cette étude.



Chers internautes,

Vous devez être très nombreux à visiter ce blog, si j'en juge par les statistiques des pages lues, statistiques, soit dit en passant, auxquelles je n'accorde qu'un intérêt limité. En effet, que faut-il entendre par pages lues ou par visites ? J'affirme que cent personnes qui passent une heure en moyenne sur mon site valent mieux qu'un million qui n'y restent que quelques secondes. Pas vous ?

C'est bien la raison pour laquelle vous ne me verrez jamais afficher de statistiques des visites sur ce blog, parce que j'ai l'impression que bien des gens se contentent de "surfer sur le net", en clair, de rester à la "surface" des choses, sans jamais aller au fond, parce que le zapping est dans l'air du temps. Ces gens-là ne m'intéressent pas.

Plus importants, en revanche, sont les moteurs de recherche, qui vous révèlent une tendance lourde, à savoir votre positionnement global au sein du web, généralement à partir de gens qui ont remarqué votre site et en communiquent l'adresse à d'autres personnes autour d'eux, dans un effet de boule de neige : ils ou elles ont été intéressés par votre prose et tiennent à en faire profiter d'autres, et c'est cela que les moteurs de recherche repèrent très bien. Et là, j'avoue avoir été quelque peu surpris de me retrouver (25 juin 2012) en page 12 sur Google, soit dans les 200 premiers sites référencés à partir des patronymes de deux personnes, sur pas loin de trois millions de références. Je sais que d'un jour sur l'autre, ça va, ça vient, mais quand même !

Je précise que la quasi-totalité de mes visiteurs me sont adressés par les moteurs de recherche (Google), donc aussi par le bouche à oreille, et j'en suis particulièrement fier. Le fait est que la plupart des bloggeurs connus bénéficient d'une grosse couverture publicitaire dès lors qu'ils participent à une flopée d'autres blogs (professionnels ou appartenant à des organes de presse) sur lesquels ils peuvent déposer leurs adresses, d'où un effet d'accélération sur les fréquentations. Ce n'est pas mon cas, dès lors que j'ai définitivement cessé de collaborer à Agoravox et LePost après deux cas de censure avérée, moi qui suis absolument allergique à toute censure. En clair, seule la qualité intrinsèque de ma prose me vaut d'être visité par autant d'internautes, moi qui anime un blog à 100 % privé et n'étant rattaché à aucun autre blog autre que ceux que je rédige.

J'adresse par conséquent mes plus chaudes félicitations à ceux et celles qui me font l'honneur de consacrer un peu de leur temps à la découverte de textes généralement longs, mais c'est fait exprès : les "surfeurs", qui ne font que passer, ne m'intéressant pas du tout ! Tandis que vous, internautes futés et cultivés, c'est vous que je m'efforce de convaincre.

sarkozy_royal_cecilia_carla_bruni_trierweiler_rotweiler_rottweiler_melenchon_bayrou_hollande_hysterie_narcisse_narcissique

Tiens, au fait, de me voir sur la même page sur Google que l'un des sites de Morandini - ce journaliste ultra-médiatisé quotidiennement sur une radio parisienne (Europe 1), une chaîne de télévision (Direct 8) voire dans la presse écrite (Direct Matin) - m'a donné envie d'aller jeter un oeil sur le site en question, tout en archives vidéo, et qui doit connaître une excellente fréquentation. Seulement voilà : ce jour-là, sur Google, j'étais devant Morandini, mais aussi devant l'Express, Paris Match, Atlantico, etc.


Voilà : Morandini se flatte partout d'être un des bloggeurs les plus lus de France, normal, avec toute la pub qu'il se fait quotidiennement sur tous les médias. Le fait est qu'il m'arrive d'être rangé à côté de lui sur Google, voire devant lui ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

Ce qui va suivre, et là, je vous prie de croire que vous ne serez pas déçu(e)s.

Dans un précédent "post", il était question de gemellité hystérique chez ces deux femmes en vue que sont Valérie Trierweiler et Ségolène Royal. Voilà qui va m'amener à revenir sur la névrose dite hystérique. Je m'en vais, donc, commencer par citer quelques sources et références scientifiques, et je préciserai par la suite en quoi elles sont discutables.

La névrose
Les névroses sont des maladies psychiatriques relativement bénignes dans la mesure où elles ne s'accompagnent jamais d'une désorganisation de l'esprit. Un névrosé n'est pas un malade mental et ne le deviendra pas. Elles sont assez sérieuses néanmoins, car elles sont chroniques. Elles entraînent une gêne sociale notable chez ceux qui en souffrent, et les limite beaucoup dans leur vie individuelle.

La névrose hystérique

La névrose hystérique touche essentiellement [mais pas exclusivement] des jeunes femmes [elle peut aussi toucher des hommes]. Elle est la conséquence de la fixation symbolique de l’angoisse sur des symptômes physiques ou psychiques. L’angoisse n’est pas vécue comme telle : elle est convertie de façon inconsciente en pseudo-symptômes physiques.

Cette névrose se développe sur des personnalités de type hystérique, qui présentent en général les caractères suivants :
  • Un égocentrisme important ; 
  •  Un besoin d’être apprécié de l’entourage qui les conduit à adapter leurs idées et leurs opinions à leur audience afin de mieux les séduire, voire à raconter des histoires (mythomanie) ; 
  •  Une exubérance et une grande démonstrativité ; 
  •  Une théâtralisation avec dramatisation de toutes les situations : ce sont des personnes qui se "mettent en scène", 
  •  Un besoin avide d’affection et de séduction qui conduit à érotiser les rapports sociaux tout en se retirant des que la situation devient plus impliquante ; 
  •   Une tendance à nouer des liens assez factices. (Source : Dr Jean-Pierre Lauzel)              
À l'affirmation selon laquelle la névrose hystérique touche essentiellement des jeunes femmes, j'ai apporté la correction "mais pas exclusivement", et nous y reviendrons plus bas.

Le fait est que cette disposition psychique qu'est la névrose n'est nullement une spécialité féminine - car cela voudrait dire que le chromosome Y serait porteur d'un gène anti-névrose, ce qui n'a pas de sens, dans l'état actuel de nos connaissances. - et ne saurait concerner les seules femmes jeunes.

Autres points de vue sur l'hystérie :
o L'hystérique déplace la valeur du réel qu'il dramatise, majore ou ignore. Il falsifie son existence en investissant des fantasmes et rêveries plutôt que la réalité. = histrionymie (la personne vit dans ses fantasmes car la réalité ne la satisfait pas). Ex. : mythomanie. (source)
 
La personnalité hystérique est donc aisément reconnaissable : les relations sont factices, superficielles et intenses en apparence seulement. Le besoin d'attention conduit à une certaine exubérance et une excentricité, allant jusqu'à la suggestibilité profonde et la mythomanie (l'hystérique se plie à ce qu'elle pense que les autres voudraient d'elle, jusqu'à mentir). L'hystérique supporte mal qu'on ne lui porte attention, son attitude est (encore superficiellement) séductrice, elle vit dans un monde intérieur imaginaire centré sur elle et efface volontiers les éléments du réel (en changeant de cible, en ne tenant pas compte...) lorsque ceux-ci entrent en contradiction avec son désir. (source)

L'hystérique supporte mal qu'on ne lui porte attention... Elle (Il !) vit dans un monde intérieur imaginaire centré sur elle (lui-même !) et efface volontiers les éléments du réel...

Voilà qui est intéressant, et qui va m'inciter à reprendre l'analyse entamée précédemment à propos de Trierweiler et Royal, mais en élargissant le propos. Cette fois, nous allons nous intéresser à un certain nombre de personnages frappés d'hystérie selon la typologie déjà évoquée.

Précision importante : le vocabulaire de la psychologie a largement été versé dans le domaine public, où tout un chacun vous affirme qu'un tel est "parano", ou "schizo", ou "mytho"...  Il s'agit là de mauvais usages de la terminologie. Et, pour couronner le tout, vous avez ces mauvais romanciers qui vous mettent l'hystérie à toutes les sauces.

Comme le dit si bien le dictionnaire, l'hystérie est une névrose aux tableaux cliniques variés, où le conflit psychique s'exprime par des manifestations fonctionnelles (anesthésies, paralysies, cécité, contractures...) sans lésion organique, des crises émotionnelles avec théâtralisme, des phobies.

Ce qui veut dire que le conflit psychique est premier et que la manifestation fonctionnelle - ou somatique, voir "psychosomatique" - est seconde, là où bien des gens, notamment dans la littérature, ont pris la mauvaise habitude d'inverser l'ordre des choses, ce qui réduit l'hystérie à un simple comportement problématique ou extravagant, ce qu'elle n'est pas.

J'ai senti des symptômes très inquiétants causés par le seul acte d'écrire et l'hystérie allait commencer à troubler ma parole (Mallarmé, Correspondance, 1869, p. 299).
Je sais bien qu'il n'est point aisé de dire proprement les banalités de la vie, et les hystéries d'ennui que j'éprouve en ce moment n'ont pas d'autre cause (Flaubert, Correspondance, 1852, p. 386).

Dans le même ordre d'idée :

J'ai 28 ans et cela fait dix ans que je vis toute seule et que je suis indépendante et depuis une semaine je suis revenue vivre avec ma mère, car j'ai perdu mon emploi, mon compagnon m'a quittée et le logement où j'habitais était devenu trop grand et trop onéreux pour moi. Ma mère à tout d'une personne hystérique, je ne sais pas si elle est folle ou si elle fait une dépression (car elle a toujours été soignée depuis mon enfance pour de la dépression) ; toutefois, cela devient ingérable et je ne sais pas quoi faire.

Elle hurle, fait des crises de nerfs vingt fois par jour pour un rien, pour une goutte d'eau à terre, parce qu'elle se cogne, parce que des vêtements ne sont pas rangés et ainsi de suite, il ne faut rien pour qu'elle se mette dans des colères terribles, elle tape dans les murs, hurle, pleure, se roule par terre, menace de se pendre (chose que j'ai toujours entendu chez elle), que tout est de ma faute, que si elle avait su elle n'aurait jamais eu d'enfants, elle n'aurait pas accepté que je revienne vivre avec elle, que je suis une peste, une saloperie, parfois elle me jette ce qu'elle a dans les mains à la figure, tape mon chien ou moi, pour se venger.  (source)

Les exemples qui précèdent, tirés tant de la littérature que de la vie quotidienne, montrent le caractère "plastique" de l'usage qui est fait des termes de la psychologie, voire de la psychiatrie. Ces exemples font état de comportements relevant éventuellement d'une hystérie, mais pas obligatoirement, notamment dans le dernier cas de cette femme revenue vivre avec sa mère. Cette dernière, dépressive depuis de nombreuses années, souffre probablement d'un mal bien plus grave que la simple hystérie.

Car l'intéressant est qu'on peut être hystérique sans que cela se voie "à l'oeil nu" !

Je m'en vais, donc, examiner ici cinq cas de personnalités dont  j'estime qu'elles sont, toutes, frappées d'hystérie, et sans que cela n'ait été évoqué nulle part, hormis sur ce blog : deux femmes, trois hommes, comme preuve que l'hystérie n'est pas réservée aux seules femmes. Dans l'ordre : Valérie Trierweiler, Ségolène Royal, François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon, Nicolas Sarkozy.


1. Retour sur le cas Trierweiler

Lors de la première évocation du syndrome du Rottweiler, j'avais évoqué une photo prise sur la place de la Bastille, à Paris, en cette fameuse soirée d'élection présidentielle du 6 mai 2012. Je reproduis de nouveau cette photo, dont je disais qu'elle avait quelque chose de terrible.

Assaut libidineux, écrivais-je, de la part de la femme, et auquel François Hollande opposait un flegme assez impressionnant, et tellement gênant ! Et je relevais encore le caractère manipulateur de cette femme.

sarkozy_royal_cecilia_carla_bruni_trierweiler_rotweiler_rottweiler_melenchon_bayrou_hollande_hysterie_narcisse_narcissique
6 mai 2012 : place de la Bastille à Paris. Comme c'est étrange !
La photo n'est pas seulement terrible ; elle est extraordinairement dérangeante et rend parfaitement compte du guêpier dans lequel ce pauvre François Hollande s'est fourré.

[Erratum : je me dois d'avouer que l'image (arrêtée) précédente a été récupérée sur un site Internet ; mais j'ai eu l'occasion, depuis ce papier, de consulter une vidéo de l’évènement qui m'amène à reconsidérer le commentaire qui suit, dans la mesure où la vidéo montre Trierweiler saluant la foule, puis amorçant son "bisou" alors même que le bras repartait vers le bas mais n'était pas encore entièrement baissé. Mon interprétation ci-dessous est, donc, fausse, dans la mesure où le bras n'a jamais été maintenu en l'air en signe de triomphe. Comme quoi, on peut faire dire à une image ce qu'on veut !!! Reste le visage de marbre de l'autre, et c'est bien l'essentiel...]

Cette femme n'est rien de moins qu'une manipulatrice, et qui ne fait rien pour cacher son jeu !

Valérie Trierweiler se contrefiche que Hollande soit président de la République. Son problème, à elle, est que tout le monde la voie, elle, et elle seule, là, au milieu de cette estrade, concrétisation de tout un parcours entamé quelques années plus tôt. Ce bras levé, j'allais dire ridiculement et stupidement levé en l'air, veut montrer à tout le monde qu'elle..., que c'est elle qui a gagné. 

De toute évidence - mais il faut croire que personne ne s'en était aperçu jusqu'à présent, peut-être hormis Ségolène Royal et les enfants qu'elle a eus avec François Hollande - cette femme a un problème. Grave ! Cette photo d'un baiser raté est l'illustration de ce qui peut se passer dans la tête de quelqu'un de profondément hystérique, en proie au délire de la théâtralisation : elle tient - enfin - sa victoire ; elle triomphe et tient à le faire savoir à tout le monde, à commencer par Ségolène Royal, qui ne doit pas être bien loin, et ce, de la manière la plus ostensible possible, quitte à sombrer dans le vulgaire. Seulement voilà : le stratagème a des ratés, parce que Hollande résiste ; peut-être vient-il de comprendre ou avait compris depuis longtemps ? 

L'hystérique supporte mal qu'on ne lui porte attention, son attitude est (encore superficiellement) séductrice, elle vit dans un monde intérieur imaginaire centré sur elle et efface volontiers les éléments du réel.

... Superficiellement séductrice, dit le dictionnaire. C'est bien ce à quoi nous assistons ici. Et c'est là qu'on s' - que je m' - interroge : mais, elle a quel âge, cette femme, qui se comporte ici, devant tant de gens, comme une fillette capricieuse, comme une pimbêche mal élevée, comme une grognasse revancharde, comme une intrigante juste obnubilée par ses petits plans secrets et inavouables : mettre le grappin sur un notable qui allait la propulser en avant vers plus de notoriété et de confort ? 

Il y a chez cette femme qui lève le bras gauche quelque chose de profondément ordinaire, pour ne pas dire ordurier, et qui met mal à l'aise. Le seul problème est que l'homme qu'elle tente de posséder sur la place publique est désormais président de la République française.

En tout cas, cette nouvelle mouture de l'image qui m'avait interpellé naguère ne fait que renforcer mes convictions à l'égard de cette intrigante. Et par parenthèse, notre président "normal" se retrouve dans un beau merdier dont il va bien falloir qu'il sorte rapidement :  ou bien Hollande croit pouvoir maîtriser la situation, ou en tout cas, tente de sauver la face, et cela devrait déboucher sur un communiqué OFFICIEL (mariage ou pacs),  ou bien sa confiance en cette femme est des plus limitées, et il ne fera rien pour officialiser leur union, auquel cas elle reste une relation privée, et alors, moins que jamais, cette femme n'aura sa place dans l'espace officiel et, par voie de conséquence, n'aura pas à figurer auprès du président de la République lors de cérémonies OFFICIELLES.

Pauvre François Hollande !




2. Ségolène Royal ou la Castafiore de Poitou-Charentes


 Vous voulez que je vous dise ? En rédigeant le premier texte relatif à l'hystérie de deux femmes, je ne pensais pas que Ségolène Royal mettrait autant d'application à me donner raison...

Il y a là une photo qui résume tout...


Cette image a quelque chose d'affligeant !

Quinze minutes avant l'heure fatidique, Ségolène Royal rompt l'embargo médiatique et annonce les résultats des législatives dans sa circonscription. 

Hystérie quand tu nous tiens !
L'hystérique supporte mal qu'on ne lui porte pas attention...
Le besoin d'attention conduit à une certaine exubérance et une excentricité...
L'hystérique déplace la valeur du réel qu'il dramatise, majore ou ignore...
L'hystérique manifeste une théâtralisation avec dramatisation de toutes les situations : ce sont des personnes qui se "mettent en scène".

Vous ne trouvez pas que c'est le portrait craché de Ségolène Royal ? 
(...) le CSA a pris la décision de ne pas sanctionner les médias tels que ITélé, France 2, TF1 et quelques radios qui ont diffusé les propos de Ségolène Royal.

Suite à ce choix (sanctions non prononcées par le CSA), Hervé Béroud, le patron de BFM TV a tenu à exprimer son mécontentement dans le Point. En effet, sa chaîne a, pour sa part, respecté le code électoral "Dimanche soir, la règle était claire et connue de tous, reprend Béroud. Certes, elle est contestable et je suis d'accord pour l'amender, mais j'attends du CSA qu'il me dise une bonne fois pour toutes si, oui ou non, les règles sont faites pour être respectées ou violées. Maintenant, je sais à quoi m'en tenir pour l'avenir. Car, pour notre part, en respectant l'embargo, nous avons été pénalisés éditorialement par rapport aux concurrents."

De son côté, Ségolène Royal a expliqué sur son compte Twitter "J'ai donné une déclaration à enregistrer pour diffusion après 20 h au choix des médias." Elle se dédouane donc de la diffusion de ses propos avant 20h par les médias, qui a entrainé un viol de l'embargo lors des Législatives. (source)

Et là, on se pince devant l'énormité du mensonge : une déclaration à enregistrer... Sur un pupitre ? En plein air ? Devant toutes les caméras, dont celles des chaînes d'information continue ? Cette bonne blague !

En tout cas, l'image affichée ci-dessus, de Ségolène Royal faisant sa communication, en rappelle furieusement une autre, visible ci-dessous.



Où l'on voit l'ex-président de la République française lors d'un de ses 480 ou 500 (?) déplacements en province en cinq ans, avec à chaque fois un pupitre "tagué" à l'aide d'un panneau mentionnant le lieu et la date. Autant dire que Ségolène Royal a été à bonne école ! Ce qui me rappelle la fameuse altercation du 2 mai 2007, lors du fameux débat d'entre les deux tours, après que Sarkozy eut déclaré son intention d'instaurer un droit opposable à l'État par les parents d'enfants handicapés et non scolarisés. Et c'est là que Ségolène Royal explose de colère, dénonçant la démagogie de la proposition et concluant sa diatribe de cette formule : "C'est le summum de l'immoralité en politique !".

C'est aussi ce que j'ai pensé de la proposition démagogique de Sarkozy. Seulement voilà : il semble que les conceptions  de Ségolène Royale en matière de moralité politique soient à géométrie variable.

Retour sur la "déclaration à enregistrer" offerte aux organes de presse : un énorme, un gigantesque mensonge. Parce que s'il ne s'était agi que de cela, Mme Royal ne serait même pas venue sur cette place et se serait contentée d'enregistrer son message vidéo qu'elle aurait transmis à l'AFP..., ou alors, elle aurait livré sa déclaration aux journalistes et quitté le plateau, ce qu'elle s'est bien gardée de faire, car elle est restée encore longtemps sur les lieux, répondant en direct aux diverses sollicitations des journalistes, notamment sur France 2, qui avait, pourtant, diffusé sa première déclaration en direct. Cette fois-là, il était bien plus de 20 heures. C'est dire si la déclaration faite avant l'heure légale ne se justifiait nullement et n'avait eu d'autre but que d'occuper le terrain de manière biaisée, histoire de se mettre en perspective.

Dans la rubrique : Moi ! Moi ! Moi ! Au centre de tout... Le nombril du monde !


Et c'est là qu'on ne peut pas s'empêcher d'être profondément affligé par cette dérive nombriliste que je pointais déjà dans mon précédent texte, et dont je maintiens qu'elle a quelque chose de pathologique qui pourrait, un jour, valoir à la présidente de la région Poitou-Charentes de bien plus cruels déboires que ceux - nombreux ! - qu'elle a déjà connus dans le passé, parce que là, la puérilité et l'irresponsabilité du comportement se voient comme le nez au milieu de la figure !  

Ségolène Royal n'en est pas encore arrivée à apostropher quelqu'un d'un sonore "Casse-toi pôv' con !", mais on se demande jusqu'à quand va-t-elle encore pouvoir tenir avant de commettre son premier gros dérapage !

Rendez-vous compte : cette femme voulait revenir à l'Assemblée Nationale, où l'on vote les lois. Mieux, elle aspirait à la présidence de ladite assemblée, et là, sous le poids d'une contrariété, elle s'assied sur la loi, enrobant son comportement hystérique dans un mensonge minable qui fait cruellement penser à un enfant surpris avec de la confiture à la commissure des lèvres et affirmant néanmoins, mordicus, qu'il n'a jamais chapardé de confiture à la cuisine.

Pauvre Ségolène Royal !

En tout cas, si j'avais un conseil à prodiguer à ses amis, ou aux personnes qui la fréquentent régulièrement, ce serait de rappeler à leur championne si souvent désavouée par ses plus fervents supporters que les cimetières sont pleins de gens irremplaçables. On a vu, ces dernières années, des personnalités politiques particulièrement emblématiques disparaître de la circulation. Je pense, entre autres, à Georgina Dufoix, abattue par la pénible affaire du sang contaminé, à Michelle Barzach, ex-ministre de la santé, à Michel Noir, charismatique ex-maire de Lyon, à Françoise de Panafieu, éphémère candidate à la mairie de Paris... Toutes ces gens n'ont pas forcément démérité ; le problème est qu'elles se sont retrouvées, un jour, face à un mur, qui a eu raison de leur détermination à faire de la politique.

Que Ségolène Royal poursuive ses errements, sans jamais se remettre en cause, sans jamais rien "débriefer", en étant juste guidée par son ego surdimensionné, et elle fera définitivement le vide autour d'elle et disparaîtra, comme d'autres, du paysage politique.




3. François Bayrou

Un hystérique, François Bayrou ?

J'en vois qui ne sont pas très convaincus. Ceux et celles-là ont été intoxiqués par la lecture de mauvais romans, ceux où l'on vous parle d'un chat devenu hystérique (si, si, j'ai vu ça il n'y a pas si longtemps !), confondant bêtement agitation ou excitation et hystérie. Vous avez compris que ces écrivailleurs réduisent l'hystérie à de simples comportements convulsifs ou agités, ce qui est très réducteur.

La disposition d'esprit principale intervenant dans la névrose hystérique est une forte propension au nombrilisme ou à l'égocentrisme, à quoi s'ajoute une autre forte tendance à se peindre une réalité fantasmée distincte du réel. Ce qui fait que l'hystérique ne voit pas le monde tel qu'il est mais tel qu'il aimerait qu'il soit.

François Bayrou et bien un hystérique, mais tant que personne ne le lui avait dit, il ne pouvait pas nécessairement le savoir. Parce qu'il faut être sacrément hystérique pour croire que le chef d'un parti microscopique comme le Modem puisse accéder à la présidence de la République.

Or François Bayrou y croit dur comme fer, en tout cas, y croyait jusqu'à récemment, ou alors faisait semblant d'y croire, au point d'entraîner toute une cohorte de sujets béats et naïfs dans son délire.

Et comme preuve que mon diagnostic sur Bayrou ne s'appuie pas sur des considérations conjoncturelles, je m'en vais vous livrer les résultat d'une petite compilation d'archives effectuée autour de ce personnage anachronique dans le paysage politique de ce régime bonapartiste qu'est la Vème République.

Voyez avec quel aplomb Bayrou se disait certain de l'emporter en... 2007 !


Élu président de la République, je formerai un gouvernement... Voilà une manière bien narcissique de présenter les choses, et qui équivaut à se mentir à soi-même, tant il est vrai que l'hystérique passe son temps à se faire une vision des choses plus conforme à son délire qu'à la réalité.

La réalité est que le président de la République ne forme aucun gouvernement tant qu'il ne dispose pas d'une majorité à l'Assemblée Nationale. Mais cette réalité-là, Bayrou l'a soigneusement zappée, tant il sait que son petit parti n'a aucune chance de disposer, seul, de la majorité absolue à l'Assemblée Nationale, et même pas d'être le parti dominant à la Chambre.




Et la situation présente, au lendemain du premier tour de la présidentielle de 2007, est que les 18 % et plus décrochés au premier tour vont permettre à Bayrou de jouer les faiseurs de rois, d'où la tentation à se laisser désirer, décrite dans un livre par Ségolène Royal. 

Il faut rappeler que Bayrou a bénéficié des sondages peu avant le premier tour de la présidentielle de 2007, sondages qui l'ont vu talonner Ségolène Royal en deuxième position pour ce premier tour. Du coup, il s'en est allé plastronner en banlieue, devant micros et caméras.



 
L'ex-troisième homme, nouveau second ex-aequo dans les sondages... La superstar des enquêtes d'opinion..., dit le journal... Quel succès ! Quel triomphe !
  


Il ne se qualifie pas pour le second tour de la présidentielle ? Qu'à cela ne tienne : la névrose hystérique fait que l'on s'adapte toujours à la situation présente.

Le fait est que je n'ai jamais été convaincu par le discours de François Bayrou, ce qui m'a semblé justifier le sobriquet de Docteur Médiocre alias "La baudruche" que je lui ai appliqué. Et au risque de paraître bien fat, je me dois de reconnaître que la baudruche de 2007 s'est bel et bien dégonflée, non ? 

Aux dernières nouvelles, Bayrou la Baudruche n'est même plus député. Ça alors ! J'en suis profondément navré pour ceux et celles qui l'ont pris au sérieux.



4. Jean-Luc Mélenchon

Hystérique Mélenchon, le chouchou des bobos, le formidable tribun ? Et si je vous réponds : "Oui !"

C'est en 2008 que les premières manifestations de l'hystérie se font jour chez Mélenchon et que, plutôt que d'accepter d'être minoritaire dans son parti, il choisit de s'en écarter définitivement dès lors que la motion de Ségolène Royal s'est classée en tête de toutes les motions lors de ce fameux congrès de Reims.

C'est par pur opportunisme et parce qu'il est particulièrement imbu de lui-même que Mélenchon choisit de singer le parcours du parti allemand baptisé "Die Linke", l'apparatchik qu'il est tentant de se faire passer pour un révolutionnaire, ce qui m'a toujours fait doucement rigoler.

Ce qui m'a valu de pondre cet oracle que les habitués de ce blog ont lu, à propos d'une déconfiture annoncée

Mais arc-boutés sur les sondages, d'autres étaient d'un tout autre avis.

Lu sur le site du magazine Politis :


Ben oui quoi, pour Mélenchon, tout avait si bien commencé !




 



Plus dure sera la chute !

Justement : le 10 avril 2012, j'écrivais sur ce même blog ceci :

Autant vous l'avouer tout de suite : ce type ne m'intéresse pas, tant je le trouve creux et vide. Mais il paraît qu'il est devenu le chouchou des politocrates et autres politologues français, qui ne sont rien d'autre que de vulgaires commentateurs de sondages.

Pour ma part, je fais ici le pari que Mélenchon sortira du premier tour de la présidentielle française derrière Marine Le Pen.

Et nos experts médiatiques de pousser de hauts cris en constatant la déconfiture du chouchou des médias, ce grand tribun, ce galvaniseur de foules. 

Ceux-là se sont laissé berner par ce pauvre hystérique de Mélenchon ! Parce que c'est ça, son principal problème : toujours voir le monde non pas tel qu'il est mais tel qu'il le fantasme. Jusqu'à l'outrance et au risque du ridicule.


Sénateur socialiste pendant des décennies, Mélenchon est un social-démocrate bon teint, et surtout pas un révolutionnaire ! Toute cette mise en scène sentait le bidon. Mais voilà, les commentateurs de la grande presse étaient séduits, et puis il y avait ces sondages. Et comme les hystériques sont avant tout de grands narcissiques, voilà notre champion des estrades se lançant dans une guerre d'homme à femme contre Marine Le Pen à Hénin-Beaumont. Quelle incroyable bourde !

Tout à son hystérie, Mélenchon avait tout simplement oublié que Le Pen n'était pas députée sortante. Par conséquent, à imaginer qu'il soit élu député, il n'y aurait eu là aucun triomphe, car le vaincu aurait été le socialiste, pas Le Pen. Donc, pour retrouver ce tête-à-tête que les médias et lui-même appelaient de leurs vœux, il fallait d'abord éliminer le régional de l'étape, le candidat socialiste. Ce qui passait forcément par une campagne de premier tour assez étrange, dans la mesure où le choc éventuel des titans, avec Le Pen, n'aurait pu prendre place qu'au second tour. Mais comment lancer ce duel dès le premier tour, alors même qu'il y avait cet intrus socialiste ! Voilà comment Mélenchon a couru plusieurs lièvres à la fois, se livrant d'emblée à une double campagne tant de premier que de second tour, en se dispersant. Comme un bateau sans boussole.

Quiconque de censé voyait bien que Mélenchon était mal barré en abordant ce premier tour, condamné qu'il était de commencer par casser du sucre sur le dos du socialiste pour espérer l'éliminer du premier tour, puis condamné à se rabibocher avec ce même socialiste qu'il aurait vilipendé au premier tour, pour espérer battre Le Pen au second. Bref, tout et n'importe quoi.

Je compatis volontiers à la douleur des gens de gauche, des militants ouvriers et autres républicains sincères qui se sont laissé berner par notre révolutionnaire de pacotille.

Mais je les avais prévenus !




5. Nicolas Sarkozy 

Hystérique, Sarkozy ? Entre nous, en auriez-vous douté ?

Au risque de me répéter, ce n'est pas du tout le côté agité - qu'il a du mal à dissimuler, du reste - qui m'intéresse chez l'hystérique ; c'est plutôt le côté "centre du monde". Parce que les hystériques ne supportent pas de ne pas être regardés, contemplés, scrutés, comme s'ils ou elles étaient le centre du monde.

Quelques indices ? Il y a, par exemple, cette propension à mettre sa vie privée en scène, même - et surtout ! - quand la rumeur publique bruissait de mille ragots.

Comportement typique chez tous les hystériques : "Quoi ? Ils disent ça de moi ? Alors, je vais leur montrer !"

Par exemple, que je suis heureux en ménage et qu'elle ne m'a pas (encore quitté), contrairement à ce que prétend la rumeur, laquelle prétendait déjà que la "Première Dame" se fût abstenue de vote au second tour de la présidentielle.



Et puis, on a eu droit à ça : une mise en scène quasi hollywoodienne, dans un espace public et devant une flopée de caméras. La photo ci-dessous a été publiée dans le magazine Marianne et elle a une histoire. Parce qu'en parcourant la presse, j'en ai retrouvé une autre, exactement au même endroit, et où l'on voit le nouveau président commencer par s'assurer du regard que les photographes étaient bien en place avant de se lancer dans son "bisou sur la joue". Tout avait été bidonné, hormis le masque de fer de la dame. C'en est presque effrayant !



Et comme il fallait s'y attendre, le secret de Polichinelle fut rapidement éventé par... Paris Match, le même Paris Match qui s'appliqua à rattraper la mayonnaise par la suite.

Et de nouveau, il fallut, dare-dare, montrer à tout le monde combien on était heureux !



Je dois avouer que l'image qui suit m'a fait tiquer, tant elle pue le fabriqué, à l'instar du bisou sur la joue aperçu plus haut. On a là un couple disons... d'amoureux, sauf qu'elle semble plus préoccupée par les photographes que par son compagnon. Dommage qu'ils n'aient pas eu le soleil dans le dos, sinon on aurait aperçu la petite forêt des ombres projetées par les silhouettes des accompagnateurs.

Le journal parle de "pipolisation du chef de l'Etat". Regardez un peu la main droite de la dame, laquelle porte un pantalon avec plein de poches ainsi qu'une sorte de veste ou de blouson, avec des poches également. Dans ces conditions, pourquoi diable s'encombre-t-elle la main droite avec trois objets qu'on suppose fragiles : un téléphone portable (mais pour appeler qui, si loin de tout ?!), un appareil photo numérique et une paire de lunettes. Excusez du peu !
Une grossière mise en scène !


Mais le plus ridicule est à venir, et je me garderai bien de le commenter ! 


Après la séquence "voyez braves gens comme je suis heureux en amour", voici la séquence "Le nouveau Kennedy", jeune et dynamique. 

Là, nous sommes à New York, en pleine rue, ce qui n'est pas sans danger, surtout que le groupe de coureurs n'a pas d'yeux dans le dos. Et puis, il y a quand même cette pollution ! Franchement, citez-moi un seul athlète de haut niveau qui pratique la course à pied en pleine ville ! Cet exercice est juste bon pour les frimeurs.


Le problème est que quand la douleur est là, et les photographes aussi, frimer devient plus compliqué.


Alors là, il arrive que plus d'un godillot flagorneur et complaisant n'hésite pas à jouer de la retouche graphique. Peine perdue : il s'est trouvé quelques mauvais esprits pour démasquer l'imposture.




Le résultat des courses ?

Cinq années de tape-à-l'oeil, de faux-semblants, d'exhibitionnisme, de sur-exposition (pas loin de cinq cents déplacements rien qu'en France, soit deux déplacements par semaine en moyenne). Et au final, les électeurs qui disent : "Au revoir monsieur, vous nous avez vraiment épuisés !".

Il faut dire que la fréquentation des hystériques est quelque chose de véritablement épuisant.