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mercredi 9 mars 2022

Ursula von der Leyen et la Commission Européenne. Censure de RT et de Sputnik. Les vraies raisons §2

N.B. Vous n'avez toujours pas de VPN sur votre ordinateur ? Parce que vous ne savez pas ce que c'est qu'un VPN ?
 
Ce qui suit a été téléchargé sur un ordinateur virtuellement localisé à... Paris ! C'est vous dire si la censure de la dame de la Commission Européenne, qui voudrait nous ramener aux temps de Josef Goebbels, ne sert absolument à rien !
 
Lu sur le site de RT-France (8 mars 2022)

Le média Nextinpact a révélé le contenu d'un courrier adressé aux moteurs et aux réseaux sociaux afin de s'assurer de la disparition effective de tout contenu de RT et de Sputnik. La Commission y assume une surveillance généralisée des informations. 

«Un éboulement vertigineux du cadre jusqu'alors en vigueur» : c'est ainsi que le journaliste Marc Rees a qualifié les directives adressées par la Commission européenne aux gestionnaires des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, dans un article du média en ligne NextInpact dévoilant un courrier qui leur a été envoyé le 4 mars, le lendemain de la coupure de l'accès au site de RT France par les principaux fournisseurs d'accès internet de l'Hexagone. 

Dans le contexte de l’intervention militaire russe en Ukraine, la Commission avait invoqué la nécessité de couper tous les canaux de diffusion de «la machine médiatique du Kremlin» représentée selon elle par RT et Sputnik, et publié un règlement pour donner un fondement juridique à son entreprise. Selon Nextinpact, «elle a adossé à cette demande une lettre aussi bien aux moteurs qu’aux réseaux sociaux, dont le contenu témoigne de la volonté d'une purge numérique globale». 

Une décision «inédite dans  le droit des nouvelles technologies» 

«Le législateur a l'intention d'établir une interdiction très large et complète» écrit l’instance bruxelloise dans ce courrier adressé notamment à Google, précisant que «les services de recherche sur Internet sont fournis par des "opérateurs" au sens du règlement». Ayant exigé l’effacement de rt.com et sputniknews.com des résultats des recherches sur internet, la Commission a rappelé dans ce courrier que « l'activité des moteurs de recherche joue un rôle déterminant dans la diffusion d'un contenu en ce qu'ils rendent celui-ci accessible à tous les internautes effectuant une recherche […] y compris à ceux qui, autrement, n'auraient pas trouvé la page Web sur laquelle ce contenu est publié ». 

Par conséquent, «si les moteurs de recherche, tel que Google, ne suppriment pas RT et Sputnik, ils faciliteraient l'accès du public à leurs contenus ou contribueraient à cet accès». Ce qui a amené à la Commission à conclure qu'«en vertu du règlement, les fournisseurs de services de recherche sur Internet doivent s'assurer que 1) tout lien vers les sites Internet de RT et de Sputnik et 2) tout contenu de RT et Sputnik, y compris les courtes descriptions textuelles, les éléments visuels et des liens vers les sites Web correspondants, n'apparaissent pas dans les résultats de recherche fournis aux utilisateurs situés dans l'UE ». 

Comme l'explique Nextinpact, l'institution exige, par cette méthode, non pas seulement la désindexation des deux sites, mais également celle de tous les liens qui mènent à leurs contenus. Une décision que le média qualifie d'«inédite dans le droit des nouvelles technologies». 

Nettoyage à la javel 

D'autant plus que l'ambition des autorités européennes ne s'arrête pas là : la lettre indique aux réseaux sociaux qu'ils doivent également prendre leur part à ce «nettoyage à la javel», comme le qualifie NextInpact, en devant «empêcher les utilisateurs de diffuser [...] tout contenu de RT et Spoutnik». Et ce, peu importe que le compte en cause soit ou non rattaché à RT et Spoutnik.  

Les demandes de la Commission sont d’autant plus vastes, relève le média en ligne, que l'institution réclame l’interdiction des messages reproduisant un contenu venant des deux médias financés par la Russie. «Ces messages ne seront pas publiés et s’ils le sont, ils doivent être supprimés», détaille le courrier.

Une surveillance généralisée assumée par la Commission

Autre point marquant, le contournement de l’article 15 de la directive sur le e-commerce, datant de 2000, article qui prohibe de faire peser sur des intermédiaires comme YouTube, Facebook ou Twitter une obligation de surveillance généralisée. Or, les consignes de la Commission aboutissent justement à forcer ces intermédiaires à une surveillance de tous les flux d'information. Une entorse au droit qui serait justifiée par le caractère temporaire des mesures : «La décision de s'écarter totalement, dans le présent règlement, de la directive sur le commerce électronique a été consciente et justifiée par la situation et son caractère temporaire», argue la Commission.

L'empilement de ces différentes mesures aboutit à un édifice de contrôle assez inquiétant, selon Nextinpact, puisqu'un premier texte avait déjà été adopté en réponse au rattachement de la Crimée à la Russie en juillet 2014. L’article 12 de ce dispositif, qui «interdit de participer sciemment et volontairement à des activités ayant pour objet ou pour effet de contourner les interdictions énoncées». Et, même si la liberté d'expression implique un droit, pour les médias, à  «rendre compte objectivement de l'actualité», tout comme un droit pour les utilisateurs, à «recevoir des informations objectives sur l'actualité», la Commission avance que ce droit ne peut être utilisé «pour contourner le règlement». Par conséquent, déduit-elle, «si un autre média prétend informer ses lecteurs ou spectateurs, mais en réalité diffuse le contenu de Russia Today ou Sputnik […], il enfreindra l'interdiction énoncée dans le règlement». 

NextInpact conclut en alertant sur le fait que« la surveillance exigée des réseaux sociaux s’étend donc aux contenus des deux sociétés financées par Moscou, même quand ils sont diffusés par d’autres médias, non visés nommément par cette prohibition numérique».

Désormais, « les intermédiaires techniques sont obligés de nettoyer les contenus RT/Sputnik, peu importe la source», a constaté Marc Rees, s'étonnant sur Twitter du «silence total» suscité par ce basculement juridique considérable.
 

Source : https://francais.rt.com/international/96925-purge-numerique-globale-courrier-bannissement-rt-commission-europeenne-devoile

Par parenthèse, vous n'êtes pas estomaqués par cette attaque sur un hôpital de Marioupol (9 mars 2022) en Ukraine ? Un bombardement de grande ampleur n'ayant fait que... 17 blessés selon les premiers décomptes, ce qui ne fait vraiment pas beaucoup ! Je suis de ceux qui ont flairé l'embrouille. Jugez-en vous-mêmes à partir des images. (Source)

(https://twitter.com/RevelateursFTV/status/1501574503335354375) 

Autre son de cloche : source

 

samedi 1 février 2020

Gilets jaunes, colère noire et volée de bois vert #28


Épisode §28. ... au risque de l'illisibilité

Nous sommes en 2020. Il y a soixante-quinze ans disparaissait Josef Goebbels, le ministre de la propagande (et de la désinformation) du IIIème Reich.

Vous connaissez la nouvelle ?

Il paraît que le Gilet-Jaune-Canal-Historique Eric Drouet  se serait acheté une rutilante Jaguar.

Une rutilante voiture de sport !

Le Gilet Jaune Eric Drouet !

Je vous laisse deviner le scandale et l'indignation dans le Landerneau, car, bien évidemment, on suggère que Drouet aurait vicieusement détourné l'argent de la cagnotte qu'il avait mise en place afin de venir en aide aux GJ victimes de dégâts collatéraux (restons polis !) lors de discussions (!!!) avec les forces de l'ordre.


Eric Drouet s'est-il jamais plaint de la consommation d'essence de sa Jaguar, et la photo ci-dessus est-elle seulement authentique ? Quelle importance ?

À l'attention de ceux et celles qui ne connaissent pas la France, ce M. Naulleau compte parmi les figures les plus souvent vues à la télévision française, où il est censé assurer des chroniques voire des émissions entières.

Vous voulez que je vous dise ? Sur le moment, je me suis dit : "S'il (Drouet) a fait ça, alors c'est un bel enfoiré, qui va mettre le mouvement par terre !".

Et puis je me suis souvenu que nous avions changé d'époque, et que le temps de la presse de Grand-Papa était définitivement révolu.

La presse de Grand-Papa ? Tous ces organes de presse et toutes ces gens (des journalistes ?) qui écrivent (écrivaient) des choses sans qu'on puisse vérifier quoi que ce soit.On trouve quand même des choses un peu plus originales, à l'instar de France Culture.
Est-il d’extrême droite ? Est-il raciste ? Et une affirmation, une seule affirmation : Éric Drouet est fan d’automobile, ou bien encore fan de tuning. Et de fait, Éric Drouet, avant d’être administrateur de la page Facebook La France en colère est le créateur d’un autre groupe Facebook, le groupe Muster Crew, groupe de passionnés de voitures, rassemblant des amateurs de Youngtimers, autrement dit des collectionneurs de voitures plutôt récentes, modèles des années 80 ou 90, ou bien encore amateurs de tuning — le tuning, cette pratique qui consiste à modifier l’apparence d’un véhicule de série en lui donnant par exemple une allure plus sportive. (...) Et finalement, il y a beaucoup à dire non pas sur la passion d’Éric Drouet pour l’automobile, mais sur la manière dont celle-ci est souvent décrite, un peu comme s’il s’agissait de présenter une passion étrange, un peu comme la poule qui rencontrerait un couteau. Car finalement cette fracture automobile recouvre une fracture culturelle. à chaque fois qu’il est question de tuning, le message sous-jacent est : comment peut-on aimer les voitures ? Comment peut-on aimer les voitures alors qu’au mieux cet ustensile doit être perçu de manière utilitaire, sans compter tous ceux qui dans les grandes villes désormais n’en possèdent plus. (Source)
Il se trouve que, désormais, nous avons l'Internet. Donc, après un petit laps de temps à me dire que Drouet avait probablement une belle tête d'enfoiré, et que, du coup, on avait bien fait de se méfier de ce quidam un peu louche, je me suis pris par la main et suis allé jeter un œil sur lesdits réseaux sociaux, qu'en temps normal, j’exècre un tantinet, et auxquels je n'accède généralement que muni d'une solide paire de gants. Et qu'est-ce que j'ai trouvé sur lesdits réseaux sociaux ? 

Eric Drouet en personne, s'expliquant sur l'embrouille supposée autour de la Jaguar : un véhicule d'occasion moins coûteux qu'une Clio neuve !

Source
Vous savez quoi ? Si l'Internet n'existait pas, il faudrait assurément l'inventer !

La Jaguar d'Eric Drouet : une embrouille à deux balles, concoctée par des gens qui n'ont toujours rien compris, à savoir qu'en matière d'infos, on avait définitivement changé d'époque !

Ce qui précède n'était qu'une parenthèse qui m'a été imposée par les dernières nouvelles (rumeurs) en date. J'étais parti pour parler de tout autre chose.

J'imagine qu'en ce moment-même (samedi 1er février, 14 heures) des quidams équipés ou non de gilets jaunes traversent telle ou telle ville de France, dans ce qui serait la soixante-quatrième déambulation du genre.

L'ennui naquit un jour de l'uniformité, a dit quelqu'un. C'est aussi ce que je pense au sujet de ce mouvement, qui donne l'impression de ne pas pouvoir inventer autre chose que ces déambulations hebdomadaires.

Tu es un "Gilet Jaune" et tu penses que la politique de ton pays est mal faite. Et pour en faire la démonstration, tu te contentes de traverser telle ou telle ville chaque samedi. Autant dire que tu es prêt(e) à traverser la cité tous les samedis, mais pas à t'impliquer dans l'organisation de ladite cité ?

L'organisation de la vie de la cité, c'est bien ce qu'on appelle la politique, non !?

Donc, si j'ai bien compris nos "Gilets Jaunes", traverser la cité tous les samedis, ça, ils sont prêts à le faire, mais s'impliquer dans la vie de la cité, ça non !?

Étrange !

Il se trouve que l'organisation de la vie de la cité va connaître une étape importante avec le renouvellement des conseils municipaux en mars prochain. Fin de l'inscription sur les listes électorales le 7 février 2020, dans moins d'une semaine, donc.

Et que font nos "Gilets Jaunes" entre temps ? Ils appellent leurs sympathisants à s'inscrire sur les listes électorales ? Je n'en ai pas l'impression, dès lors que l'occupation favorite de ce mouvement consiste à traverser telle ou telle ville le samedi.

Nouvelle interrogation : tu es un "Gilet Jaune" et vis dans un petit ou moyen patelin. Il se trouve qu'un maire sur deux entend ne pas se représenter aux prochaines municipales. Mettons que ce soit le cas dans ton patelin. En clair, ton village risque de se retrouver sans maire dans quelques semaines. Et tu fais quoi en attendant ? Tu te contentes de traverser ton village ou la ville d'à côté en hurlant des slogans contre le gouvernement ?

Entre nous, n'est-il pas étrange que les élections locales à venir intéressent moins de monde, du côté des Gilets Jaunes, que le barnum européen d'il y a quelques mois ?

Par parenthèse, quelqu'un a-t-il aperçu Francis Lalanne et les 'x' autres candidats réputés "jaunes" lors de la dernière campagne pour les européennes ? J'ai cru comprendre que Lalanne était absorbé en ce moment-même par la promotion d'un disque retraçant ses quarante ans de carrière.

Le parlement européen, expliquais-je dernièrement, est un énorme marigot au sein duquel un groupe isolé - n'appartenant pas à une des grosses structures supranationales - n'a aucune visibilité, autant dire aucune existence. C'est la raison pour laquelle j'avais, à l'époque, vilipendé les velléités d'une Ingrid Levavasseur de se porter candidate pour lesdites élections.

Observons en passant que, lors de ces élections, les petites listes ont été balayées, y compris celle de ce matamore qu'est Dupont-Aignan. Autant dire que Levavasseur et ses comparses l'ont échappé belle !

Mais comme elle n'est pas stupide, il semble que le Gilet Jaune, Canal Historique Levavasseur ait tiré les leçons du ratage des européennes, en se mobilisant pour le scrutin le plus susceptible de concerner le citoyen lambda : celui des municipales.

Lu sur le site du Journal du Dimanche :
Elle tracte et multiplie les séances de porte-à-porte, mais sans la chasuble fluo, qu'elle n'a "même plus dans [sa] voiture". Ancienne figure des Gilets jaunes, Ingrid ­Levavasseur dit avoir été "piquée" par la politique à cette occasion : "Le point positif de ce mouvement, c'est qu'il nous a permis d'avoir une conscience politique." Au point que l'aide-­soignante présentera sa candidature aux municipales de mars à Louviers (Eure), commune de près de 20.000 habitants où elle a emménagé il y a quelques mois. Mais elle ne sera pas tête de liste, et surtout pas étiquetée "Gilets jaunes". "C'est une liste citoyenne avec une personne issue des Gilets jaunes, précise-t-elle. Je ne renie pas le ­mouvement, mais celui du 17 ­novembre 2018 n'existe plus." Elle a pris ses distances, mais ne cache plus ses orientations : elle se définit comme écologiste et figure sur une liste de gauche, soutenue par EELV, La France insoumise et le PCF.
(...)

Dans l'Essonne, Benjamin ­Cauchy brigue quant à lui la mairie de ­Vigneux-sur-Seine. Le ­Toulousain avait rejoint Nicolas Dupont-­Aignan pour les européennes. Porte-parole de Debout la France, ce cadre commercial tente de décliner au niveau local les préoccupations des Gilets jaunes. Il propose un RIC, cette fois pour "référendum d'initiative communale" : les projets municipaux seraient soumis au vote des habitants si 10 % des électeurs inscrits le demandaient.

Ex-porte-­parole des Gilets jaunes dans l'Indre, Jean-François Barnaba promeut une mesure semblable chez lui, au Blanc. "Est-ce qu'on veut un ­McDonald's ? Il y a des sujets qui pourraient être soumis à l'approbation de la population", dit-il. Barnaba s'était allié aux Patriotes de ­Florian Philippot, sans le rejoindre. Sa liste de 29 candidats est cette fois "sans étiquette" : "­Afficher le nom “Gilets jaunes” nuirait au rassemblement dont nous avons aujourd'hui besoin". (Source)
Cette fois-ci, je ne puis que féliciter Ingrid Levavasseur (seule des trois susnommés à ne pas être allée se noyer dans le barnum des européennes) pour sa capacité à rebondir. Gageons qu'en cas de franchissement des minima requis, l'élue locale que sera notre Gilet Jaune Canal Historique pourra apprendre sur le terrain (municipal) son métier de futur responsable politique, ce qui s'avèrera bien plus valorisant que ces déambulations du samedi qui n'ont amené, jusqu'à présent, que destructions de vitrines et confrontations brutales avec les forces de l'Ordre de la part d'une poignée d'agités,  mutilations et éborgnements en tous genres de la part d'autres excités en uniforme, sans parler du manque à gagner pour les commerçants et restaurateurs (je suis passé à Rouen une semaine après un rassemblement GJ dans la ville, et j'ai bien vu les vitrines couvertes de planches...).

Comment, en effet, expliquer à monsieur ou madame Tout le monde que l'on continue de traverser les villes de France, alors même que des milliards de fonds ont été annoncés en direct, à la télévision, par le président de la République en personne ?

"Ils ne sont pas contents des milliards que M. leur a concédés ?, mais de quoi se plaignent-ils ?", voilà ce qu'on entend au Café du commerce au sujet des Gilets Jaunes et de toutes ces manifestations qui ont failli mettre l'économie du pays par terre, à en croire les économistes.

Suite de la revue de presse : 

          Quotidien 20 Minutes
Le voilà donc estampillé France Insoumise. Enfin, pas tout à fait. « Décidons Paris c’est un truc ouvert, je ne suis pas un Insoumis, je n’ai pas de carte de parti et je n’en aurai jamais, précise-t-il. D’ailleurs plus de la moitié des gens qui sont dans ce collectif ne font pas partie des Insoumis. C’est un appel municipaliste et communaliste ». Disons au moins qu’il partage certaines valeurs avec le parti de Jean-Luc Mélenchon. L’ancien tricolore détaille : « La solidarité, l’altruisme, l’entraide, la croyance dans le rôle essentiel du service public. Dans mon cas personnel, j’ai beau avoir eu du talent et avoir beaucoup travaillé, si je n’ai pas la France, je n’existe pas. Je suis un enfant de la sécurité sociale, des assurances chômage et des allocations familiales. » (Source)

Public Sénat

"C'est sûr qu'il faut penser à l'après. Savoir, si on prend le pouvoir, comment on fait. Mais là, on va s'éparpiller (...) nous, on a un noyau de 10, 15 personnes et j'ai entendu que dans les autres groupes c'est pareil, une dizaine de personnes qui font tout", pas de quoi se concentrer sur la création d'une liste. "Il faut continuer l'action, les blocages", estime la trentenaire.
De fait, reconnaît Claude, le "gilet jaune" de Commercy, construire des listes, essayer de gagner des mairies, "ça ne résout pas tout, ça ne résout pas le problème du pouvoir d'achat, ça ne résout pas le problème des taxes ... mais ça sera une excellente école locale, pour nous réapproprier notre quotidien. Redevenir des citoyens à part entière." (Source)
Comme preuve qu'il y a une vie après les déambulations urbaines du samedi : "excellente école locale, pour nous réapproprier notre quotidien, redevenir des citoyens à part entière".  

C'est bien pour ça que je me suis évertué à affirmer que les élections européennes arrivaient trop tôt pour les G.J., et qu'il leur fallait d'abord faire l'acquisition d'un minimum de bagage en termes de culture politique sur le terrain.

Cela dit, j'ai été un tantinet surpris de découvrir les orientations politiques de Vikash Dhorasso. Je pensais qu'à l'instar de pas mal de ses collègues, sa principale raison d'être était de grossir son compte en banque et son catalogue de groupies. Mais je suis médisant ! Le jeune Mbappé ne vient-il pas de créer une fondation destinée à aider des adolescents défavorisés ?

Alors, bravo à Levavasseur et  à Dhorasso : une historique et un anticonformiste.

On résume ? 

Un maire sur deux envisage de ne pas se représenter aux prochaines municipales. Pour ma part, je comprendrais mal que des gens contestant une politique autocratique depuis plus d'un an, au point de réclamer plus de démocratie, via l'instauration d'un Referendum d'Initiative Citoyenne, préfèrent défiler dans les rues une fois par semaine plutôt que de prendre leurs responsabilités dans la vie de leur cité, surtout si cette dernière risque de se retrouver sans maire !

Il me semble que si un referendum d'initiative citoyenne devait être instauré, son efficacité ne pourrait être démontrée qu'en commençant par le niveau le plus basique de l'organisation politique, à savoir la commune. 

Sinon, tous ces 'RIC' sur les pancartes n'auront été que des slogans creux, rendus parfaitement illisibles par des gens condamnés à tourner en rond, faute d'imagination !



By the way, j'espère que le sieur Eric Naulleau va se fendre incessamment d'un tweet exprimant ses plus plates excuses pour avoir relayé une Fake News à propos d'Eric Drouet et sa Jaguar moins chère qu'une Clio neuve !

Wait and see!? 


Lectures : 01 - 02 - 03



samedi 14 avril 2018

Josef Goebbels et les nains de jardins


Petite mise au point datée du 15.04.2018, soit au lendemain de la rédaction du présent article.

Je zappe négligemment sur diverses chaînes (sur la TNT) de la télévision française, en cette fin d'après-midi de dimanche, où l'on trouve toujours profusion d'émissions "politiques", vous savez ? ces "talks shows" blablateurs, dont les invités sont systématiquement des politiciens, jamais des hommes et femmes de sciences, jamais des artistes, écrivains, créateurs divers, à croire que le journaliste déteste les gens plus intelligents que lui (ou elle) !

Toujours est-il que je tombe, sur la chaîne publique dite France 5, sur une émission baptisée C Politique, et dont l'animateur principal (l'homme en pull rouge-orangé, visible ci-dessous) est un journaliste reconnu, l'invité du jour étant le médecin et co-fondateur de "Médecins Sans Frontières"Rony Braumann.

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Et c'est là que notre grand journaliste déclare à son invité ceci (18h53) : "En 2013, après les premières attaques connues au gaz sarin de Bachar el-Assad contre son peuple...".

Vous avez compris ? En 2013, en Syrie, l'attaque au gaz sarin, c'était Bachar el-Assad...

Et c'est là que je me dis : "Nom d'un chien ! Et ce type se dit  journaliste ?!?!?!"

Il faut dire qu'il n'est pas le seul, cinq ans après, à continuer d'agiter cette baliverne. 

Fin de l'avertissement  


Vous savez quoi ?

Le cynique vous ment en vous regardant droit dans les yeux ; il sait que vous savez qu'il ment ; il n'en continue pas moins de vous mentir, en vous regardant droit dans les yeux !
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Un lanceur d'obus de mortier utilisé par les rebelles dans la Ghouta orientale. La zone (récemment) libérée était utilisée par les "mercenaires pilotés par l'OTAN" (note du traducteur) comme zone de tirs et de bombardements tous azimuts en direction de Damas. 

Les nains de jardins sont des cyniques...

Et en cela, ils essaient de prendre exemple sur leur maître incontesté : Josef Goebbels. Je dis bien Goebbels, le ministre de la propagande d'Adolf Hitler. Pour tout vous dire, après avoir soigneusement lu l'un et l'autre [cf. Hitler passait pour un adepte du monologue, les plus fameux étant intervenus dans son Quartier Général, édités sous le titre allemand : 'Monologe im Führer Hauptquartier 1941-1944', sans oublier ses "propos de table"/'Tischgespräche im Führer Hauptquartier'. Quant à Josef Goebbels, il est l'auteur d'un 'journal' (l'équivalent de l'anglais 'diary') qui court de 1923 à 1945.], je dois dire que des deux, celui qui m'intrigue le plus, ce n'est pas Hitler, mais Goebbels. Du reste, son choix comme maître de la propagande du Reich atteste de la fascination qu'il exerçait sur Hitler.

Cela dit, Goebbels n'a pas inventé la propagande, ni l'usage systématique du cynisme à des fins politiques. Mais je parie que vous n'avez aucune idée de celui auprès de qui Goebbels s'est abreuvé en matière de cynisme !

Alors, permettez que le fils de pasteur que je suis vous fasse une suggestion ; ça tient en une phrase : "Dieu endurcit le coeur de Pharaon." (1)

Vous avez trouvé ? Non ! Alors tant pis pour vous !

Mais revenons à notre sujet de départ : Goebbels et les nains de jardins. Ces derniers pensent, à l'instar de leur maître national-socialiste, qu'un mensonge finit toujours par devenir une vérité à la condition d'être asséné suffisamment longtemps.

Peut-être ; mais ça, c'était du temps de Goebbels, c'est-à-dire longtemps avant l'invention de l'Internet, cette formidable banque de données qui va finir par avoir la peau de la presse (écrite et audiovisuelle) des siècles passés.

Si l'Internet et Youtube avaient existé entre 1933 et 1945, il n'y aurait jamais eu de Josef Goebbels ; en tout cas, tout son activisme aurait été voué à l'échec !

Et cela vaut pour ses petits épigones d'aujourd'hui... Tiens, by the way, jetez donc un oeil à cette archive audiovisuelle que les médias "mainstream" croient pouvoir dissimuler à leur auditoire alors même qu'elle est en train de faire le tour du monde (source).

À votre avis, comment réagiront les centaines de millions à milliards de gens connectés à l'Internet, qui découvriront le témoignage de première main de ces deux hommes présents dans l'hôpital de la Ghouta lors de la pseudo-attaque à l'arme chimique dont on nous rebat les oreilles depuis quelques jours ?

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"Il y a eu des émanations de fumée, suite à un bombardement qui a touché l'hôpital ; certaines personnes montraient des signes d'asphyxie, lorsqu'un homme, que je ne connaissais pas, a balancé que "c'était une attaque au gaz !", et là, les gens, paniqués, se sont mis à se verser de l'eau sur la tête...".  

Entre nous, que penseront les lecteurs de la presse 'meanstream' en constatant, qu'une fois de plus, la 'grande' presse a tenté de leur dissimuler la vérité, se contentant de ne plus être qu'une vulgaire courroie de transmission au service des balivernes émises par quelques dirigeants bien peu doués pour la propagande ?

Figurez-vous que je suis tombé, tout récemment, sur un article en ligne qui m'avait échappé en son temps, ce qui n'est pas très grave, étant donnée la phénoménale mémoire électronique qu'est l'Internet, qui fait que, tôt ou tard, on met la main sur une pépite.

Cette pépite prend la forme, donc, d'un papier (source) résumant un autre papier bien plus long. Pour des raisons pratiques, j'ai choisi de traduire de l'anglais le plus court des deux articles, ainsi qu'il suit. Il y est question de l'attaque au gaz sarin de la Ghouta (2013), intervenue peu avant une inspection ad hoc, par des experts mandatés par l'ONU. Et c'est là que, ayant apparemment perdu tout sens des réalités, Bachar el-Assad aurait décidé de "gazer des milliers de ses propres concitoyens", ainsi que nous l'a seriné la presse "meanstream". Bien évidemment, François Hollande et son âme damnée, Jean-Yves le Drian, ministre de la guerre, étaient sur le point de "punir Bachar El-Assad" lorsque, patatras !, Barack Obama leur a retiré le tapis sous les pieds.

Comment tout cela a-t-il été possible ? Lisez la suite...

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Texte original traduit en français


Voici comment les services de renseignement américains ont averti Obama des doutes qu'ils ressentaient à propos d'une éventuelle responsabilité d'Assad dans l'attaque au gaz en 2013

30/08/2016

Par Alexander Mercouris

La suggestion faite par (le quotidien allemand) Die Welt, selon lequel les agences de renseignement occidentales avaient des doutes, en 2013, quant aux allégations faisant peser sur le gouvernement syrien la responsabilité de l'attaque au gaz sarin intervenue sur la banlieue de Damas, avait été révélée auparavant par le président américain Obama lui-même.

Le journal allemand Die Welt a récemment fait sensation en laissant entendre que l'attaque chimique au gaz sarin sur la Ghouta, près de Damas, en août 2013, n'a peut-être pas été menée par l'armée syrienne comme les gouvernements et les médias occidentaux l’ont prétendu, mais au contraire par les rebelles syriens.

Le paragraphe pertinent de l’article de Die Welt, ainsi que traduit par The Moon of Alabama , dit notamment ceci :

"Lorsque, le 21 août 2013, le gaz neurotoxique Sarin a été utilisé dans la Ghouta, une banlieue de Damas, [Obama] a dû prendre une décision. Il a ordonné de préparer une attaque par des missiles de croisière lancés en mer. Mais les services secrets britanniques étaient en possession d'un échantillon du sarin utilisé. Une analyse a montré qu'il ne s'agissait pas du sarin du régime syrien, mais provenant du stock d'Al-Nusra. Obama a abandonné son plan. "

En l'occurrence, nous savons depuis des mois que les agences de renseignement occidentales à l'époque émettaient des doutes sur le fait que le gouvernement syrien fût effectivement responsable de l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta.   Par ailleurs, nous savons que ce sont les doutes émis par les agences de renseignement américaines qui ont poussé Obama à annuler son attaque planifiée contre la Syrie, préparée à la suite de l'attaque au gaz sarin.

Comment le savons nous ?   Parce que pas moins qu'Obama lui-même nous l’a confié.

En mars dernier, le magazine américain The Atlantic, aussi rigide et orthodoxe que Die Welt, publiait un article de grande ampleur basé sur une série d'interviews de son journaliste Jeffrey Goldberg avec Obama.  Lors de ces entrevues évidemment évasives, Obama a rappelé ce qui était censé être son héritage en politique étrangère, du moins ce qu’il souhaitait que ce fut.

La question de l'attaque avortée contre la Syrie, en août 2013, a été longuement discutée lors de ces entretiens et constitue,   à certains égards, le sujet principal de tout l'article. Au milieu des explications compliquées d'Obama sur sa décision d'annuler son attaque planifiée sur la Syrie, enfoui au fond de l'article, nous trouvons ce paragraphe assez remarquable, qui, dans toute la vaste littérature sur l'attaque de la Ghouta au gaz sarin, est passé presque complètement inaperçu.

« Obama a également été perturbé par une visite surprise, au début de la semaine, de James Clapper, son directeur du renseignement national, qui a interrompu le résumé quotidien du Président , le rapport concernant diverses menaces qu’ Obama recevait chaque matin des analystes de Clapper, lequel Clapper lui a précisé que les renseignements sur l'utilisation par la Syrie de gaz sarin, bien que robustes, n'était pas un « slam dunk » (vérité d’Evangile ; en langage footballistique, on parlerait d’un « pénalty » ou d’un « but tout fait ».).   Il a choisi le terme avec soin. Clapper, le chef d'une communauté du renseignement traumatisée par ses échecs à la veille de la guerre en Irak, se gardait de promettre trop de choses, contrairement à ce que fit l'ancien directeur de la CIA, George Tenet, qui garantissait à George W. Bush un « slam dunk » en Irak. »

En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de spéculer sur le fait que l'attaque américaine prévue sur la Syrie a été annulée en raison des doutes, au sein de la communauté du renseignement occidental, sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin.  Le président des États-Unis nous en a dit autant et a confirmé que ces doutes existaient et qu'ils constituaient une partie importante de la raison de sa décision de ne pas attaquer la Syrie dans les jours qui ont suivi l'attaque au sarin. 

En fait, les doutes étaient si grands qu'ils ont incité James Clapper, le directeur des renseignements nationaux américains, à faire rien de moins que venir (de grand matin) à la Maison Blanche pour interrompre le briefing quotidien du président et pour le prévenir personnellement.

C’est ici que j’aimerais exprimer mon opinion personnelle à savoir que c'est l'intervention de James Clapper qui, plus que toute autre chose, a décidé Obama de ne pas lancer son attaque planifiée contre la Syrie.

Le fait que les Etats-Unis se soient apprêtés à attaquer la Syrie avait déclenché une tempête politique, le gouvernement russe ayant clairement exprimé sa forte opposition, le parlement britannique votant contre l'attaque, de même qu’une large opposition à l'attaque s’est manifestée aux Etats-Unis mêmes, avec quasiment un vote à la Chambre des représentants contre une attaque en Syrie.
Dans cette atmosphère de tension, Clapper était clairement déterminé à ne pas se laisser blâmer, lui et les agences de renseignement américaines, s'il y avait une autre débâcle à l’irakienne. Il a donc agi immédiatement et de manière décisive pour faire clairement comprendre à Obama ses doutes sur la responsabilité du gouvernement syrien, de même qu’au sein de la communauté du renseignement, en prenant l'initiative extraordinaire d'intervenir sur le briefing quotidien du renseignement d'Obama pour lui en parler.

Quant à Obama, avec son propre directeur des renseignements nationaux, l'avertissant avec tant de force qu'il y avait des doutes sur les informations reçues (de Syrie), il ne pouvait tout simplement pas assumer les énormes risques politiques (et juridiques) liés au lancement d’ une attaque. Avec une opinion publique remontée contre l'attaque, et les Républicains au Congrès sur le chemin de la guerre, l'action de Clapper l'a laissé dans une position beaucoup trop personnellement exposée dans l’hypothèse d'une débâcle, au point d’éventuellement peser sur sa survie politique.

Ce qui a compliqué les choses, c'est qu'Obama, au lieu de dire simplement et de manière non biaisée qu'il n'avait pas lancé d'attaque à cause des doutes existants sur une responsabilité du gouvernement syrien, a prétendu qu'il prenait sa décision pour toutes sortes de raisons philosophiques compliquées, sur lesquelles il revient en long et en large dans l'article de The Atlantic.

La véritable raison pour laquelle l'attaque n'a pas eu lieu, ce sont les doutes au sein de la communauté du renseignement sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta ; lesquels doutes sont cependant là, bien présents dans ce paragraphe de l'article de The Atlantic.

Il est déroutant de voir que ce paragraphe continue d'attirer si peu d'attention. Non seulement les médias alternatifs le remarquent à peine, mais les médias occidentaux l'ignorent tout simplement, continuant d'écrire comme si la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin en août 2013 était un fait avéré et établi.

En ce qui concerne l’observation faite par Die Welt au sujet de la faible qualité du sarin utilisé dans l'attaque de la Ghouta et le fait que cela rendait peu probable son origine gouvernementale, il s’agit, en réalité, d’une information obsolète, étudiée de façon exhaustive dans  ce site (Internet, cf. lien plus bas) remarquable mais peu connu, qui a examiné de manière exhaustive et impartiale toutes les preuves publiquement connues sur l'attaque et en a conclu que les rebelles syriens en étaient presque certainement les responsables.

Fin du texte


(1) Sur ce point, plus d'un croyant, a fortiori plus d'un théologien s'est trouvé désemparé face à ce qui n'est rien d'autre que du cynisme XXXL ! Lisez l'interrogation angoissée de ce commentateur :

"Il peut sembler injuste (!!!), venant de Dieu, d’endurcir le cœur de Pharaon pour ensuite le punir et avec lui, l’Égypte entière, avec pour motif sa seule décision, prise après l’endurcissement de son cœur. Pour quelle raison Dieu a-t-il endurci le cœur de Pharaon rien que pour pouvoir juger l’Égypte plus sévèrement en multipliant les plaies sur le pays ?" (source)


Lecture 01

Lecture 02

Lecture 03

Lecture 04

Lecture 05

Lecture 06


Dans la rubrique "Rions un peu", quelques extraits d'un forum de discussion :
  • Again, West encouraging jihadist to conduct another chemical attack - West bear full responsibility for the previous and future chemical attacks
  • Interesting timing - just before the OPCW was due to land in Syria to inspect the chemical weapon "attack". Was America trying to stop the inspection so the truth wouldn't come out?
  • Just been watching Trump and the reasons he gave for attacking Syria before the OPCW did there investigation on Clorin or Sarin Gas attacks in Syria ...Trump says he did the attack because of what he had seen in the Media and video...he acted on that .....And this is the man who claims that the American media is FAKE....and uses "Twitter" to do his job....You cannot make this up...this Idiot is a danger to us and himself ....like most Americans he is a fecking idiot
  • "The ministry claimed that the Syrian government kept a stockpile of chemical weapons precursors at the site." So why bomb the alleged 'evidence'?
  • A question I did not see, nor did I read a reply to it: If they attack stockpiles and production sites of chemical and biological weapons, would they not uncontrollably release them through the explosion of a rocket? Would not the explosion create a cloud of chemicals that could drift into populated civilian areas? The US, GB, F military will know that. So, what did they actually target?
  • Any normal person knows that waging a war without proof of any act of aggression is insane...or pure evil. I'm a Brit whose father and uncles fought, suffered and died in WW2. They must all be turning in their graves at this betrayal of all that they fought for.
  • JULY 20, 2014: "With respect to Syria, we struck a deal where we got 100% of the chemical weapons out." – John Kerry, Secretary of State for Obama, DECEMBER 6, 2016: "We’ve eliminated Syria’s declared chemical weapons program." – Barack Obama
  • How great the American missiles are, to take down two or three facilities they need to fire 100, what an accuracy level.Even houthi missiles in yemen are more effective than American miliion dollars toma garbage.
          (source)

Plus sérieusement [Stephen Lendman est un blogueur américain fort réputé, parfaitement représentatif d'un courant politique américain, pas forcément "communiste" (cf. Oliver Stone ou le mouvement 'Occupy Wall Street'), et fortement opposé à la politique impérialiste de son propre pays] :
Trump again proved himself a world-class thug, a war criminal, serial liar, and disgrace to the office he holds – responsible for naked aggression on multiple countries since taking office, Syria its epicenter. 
His address to the nation explaining his action was beginning-to-end bald-faced lies. 
Trump: “Last Saturday, (Assad) again deployed chemical weapons to slaughter innocent civilians (in) Douma…” 
A Big Lie! No incident occurred, no one ill, hospitalized, harmed or killed by CWs! The incident was fake – staged theater, not reality, to justify the unjustifiable overnight attack, maybe more to come. 
Trump: “The evil and the despicable attack left mothers and fathers, infants and children, thrashing in pain and gasping for air. These are not the actions of a man. They are crimes of a monster instead.” 
Trump finds new ways of disgracing himself, along with repeatedly showing he’s a geopolitical know-nothing, surrounded by bloodthirsty neocon extremists, raging for endless wars of aggression, wanting one sovereign independent country after another raped and destroyed, the human toll of no consequence. 
Trump: “The purpose of our actions tonight is to establish a strong deterrent against the production, spread, and use of chemical weapons.” 
The overnight attack had nothing to do with Douma, CWs, their alleged production or use – everything to do with advancing Washington’s imperial agenda based on Big Lies, the pretexts for all acts of aggression. (source)