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lundi 10 février 2020

Gangs urbains et délinquance en culottes courtes : un cancer africain #3


Épisode §3. Après une petite inspection de mes archives...


Avertissement

Ce qui suit est la reproduction d'articles initialement publiés sur un des mes nombreux blogs, celui-là entièrement consacré à la politique de la ville, notamment en matière d'éducation. Par parenthèse, fort d'une longue pratique de la remise à niveau, j'ai eu, souvent, l'occasion d'interpeler (presque toujours) des maires et un ministre de l'Éducation Nationale (Gilles de Robien). Si le ministre De Robien a eu la courtoisie de me gratifier d'un long accusé de réception (deux pages bien tassées), rares sont les maires qui ont daigné se préoccuper des questions de réussite scolaire sur lesquelles j'entendais attirer leur attention. Ce fut particulièrement le cas lors de l'été 2005, qui me vit adresser des courriers à la totalité des maires de la Seine-Saint-Denis (c'est simple : j'ai encore les adresses dans un vieux cahier de brouillon), moyennant ZÉRO réponse de leur part. Et après l'été, il y eut l'automne 2005... ! Mais je pourrais également vous raconter (je le ferai certainement, un jour), mon entrevue avec un des adjoints au maire de Villiers-le-Bel (vacances de Pâques, 1994) pour lui parler d'échec scolaire et de remise à niveau ; 1994, soit treize années avant 2007 !

Fin de l'avertissement



Articles publiés une première fois sur l'Internet autour de 2006.
 
Les textes qui suivent (enrichis de l'une ou l'autre illustration plus récente) figurent parmi la masse de documents adressés par mes soins (sur papier d'abord, sur CD-ROM ensuite), entre 1994 et 2005, aux principaux partis et représentants de la classe politique de France et de Navarre, voire au-delà des frontières.
  • Nés en France 
Montreuil-sous-Bois (93), un jour de mars (2005), 13 heures. Je déambule dans les allées de l'hypermarché du centre commercial lorsqu'une jeune fille noire, aperçue dans le magasin deux minutes plus tôt, fonce littéralement dans ma direction et me demande, d'une petite voix : Monsieur, vous pourriez me prêter deux euros ?

Sur le moment, je suis un peu surpris, puis je me tourne vers une plaque vitrée toute proche, pour m'assurer que je n'ai aucune auréole au-dessus de la tête, des fois que le Saint-Esprit aurait décidé de me faire une petite visitation… Pas d'auréole au-dessus de la tête. Pourtant, il a bien fallu que quelque chose incite cette fille à jeter son dévolu sur moi ! Entre temps, j'ai pris mon porte-monnaie, mais il ne contient que des billets. "Désolé !", fais-je.

Elle tourne les talons, lorsque je me ravise :

- Tout à l'heure, lorsque je passerai à la caisse, je te ferai signe et tu récupèreras la monnaie.

On se retrouve à la caisse ; j'ai dû lui "prêter" quatre ou cinq euros. Et j'en ai profité pour prendre des nouvelles de la famille. Son lycée se trouve à Pantin.

– Et qu'est-ce que tu fais à Montreuil à 13 heures, si loin de ton lycée ?

Elle bredouille une raison quelconque ; elle serait venue avec une copine…, bref, ça sent l'école buissonnière à plein nez ! Née en France ; les parents viennent du Sénégal. J'imagine le panorama : père ouvrier, peut-être au chômage ou à la retraite, une ou deux épouses, petit appartement, nombreuse marmaille…

– Et c'est pourquoi, les deux euros ?

Elle me dit que le lycée organise une sortie, et qu'il y a une participation de deux euros par élève. Mais la raison est peut-être ailleurs : dans ce temple de la consommation, elle veut peut-être tout simplement s'offrir une babiole. Quelque part, je me dis qu'il vaut mieux que je lui file un peu d'argent, plutôt que de la voir quitter le centre commercial entre deux policiers.

Ce que cette histoire m'inspire ?

La même impression bizarre ressentie après les agressions récentes de jeunes lycéens parisiens par des loubards venus de la banlieue, pour "casser du blanc", aux dires de certains commentateurs. Ceux-là oublient les coups de couteau échangés entre jeunes de même origine, je pense à l'Euromarché de Sartrouville, et à son vigile (1993 ?) maghrébin, meurtrier d'un autre jeune maghrébin, venu le provoquer sur son lieu de travail (il faut dire que les jeunes des cités, qui se font enrôler comme vigiles, gardiens, "flics", passent automatiquement pour des lavettes, des vendus… aux yeux de leurs congénères), ou encore à ce train de banlieue investi par deux bandes rivales ; il y a eu un mort, gorge tranchée, qui devait s'appeler Coulibaly… ou Diallo, le porteur du poignard s'appelant Diallo… ou Coulibaly (l'un des deux s'appelait bien Coulibaly, l'autre Diallo !) ! Le fait est que, dans le Sahel africain, Coulibaly et Diallo, c'est comme Dupont et Durand, Schmidt et Meier, Ping et Ming, Malinowski et Poniatowski, Karpov et Liadov ! Mais quand un Africain égorge un cousin à 6000 km de leur pays d'origine, nos pourfendeurs de racisme anti-blanc sont aux abonnés absents !

Le problème de la gamine évoquée plus haut n'est pas d'être noire, jaune ou verte, mais d'être pauvre, à une époque où les jeunes de son âge se baladent avec des centaines d'euros d'équipement électronique sur eux (baladeur MP3, téléphone portable dernier cri…). Cette jeune fille m'a "emprunté" quelques euros, mais peut-être que si j'avais été un gamin de son quartier, elle m'aurait menacé d'un rasoir, pour que je lui offre mon argent de poche, mon baladeur, téléphone portable…

Ah, j'oubliais : je lui ai demandé ce qu'elle faisait au lycée.

– Un CAP de coiffure, a-t-elle répondu.
 

– Ben voyons !, me suis-je dit intérieurement.

Des jeunes, nés en France, ayant la nationalité française, échouent au collège et se retrouvent relégués aussi bas, dans l'échelle sociale, que l'étaient leurs parents, comme si le sous-développement du pays d'origine les suivait partout et leur collait à la peau. Il est beau, l'ascenseur social !

Á ce propos, je suis tombé, un jour, sur la "bio" qui suit (extrait du magazine étudiant Campus Mag) :

(…) J'avais quelques projets, envie de faire de longues études, de passer un bac littéraire. Quand je me suis retrouvée dans un lycée professionnel à passer un BEP comptabilité-secrétariat, ça a été une grosse déception. Je n'avais pas envie de reproduire la vie de mes parents. J'envisageais autre chose…

Programmés pour atterrir en CAP, BEP... (1), tel est , semble-t-il, le lot des jeunes "issus de l'immigration". À ce propos, voici le genre de papiers auquel on a régulièrement droit dans la presse : "Immigration : le cri d'alarme des maires..." et "Les enfants de l'immigration en déshérence", série de Christine Clerc dans Le Figaro (4-5 novembre 2002). (2)

Excellent travail journalistique de Christine Clerc, mais c'est dans l'analyse que les choses se gâtent : Mme Clerc n'est ni sociologue, ni anthropologue, ni familiarisée avec ces populations qu'elle a fréquentées une fois, pour les besoins de son reportage, avant de passer à autre chose !

Car si elle avait été un peu plus familiarisée avec cette question, elle aurait soigneusement évité de recourir à ce souverain poncif qu'est le vocable "immigration", pour ne pas tomber dans la facilité. Ces gens dont elle décrit l'errance, ce ne sont pas des immigrés, ce sont, avant tout, des paysans déracinés !

Madame Clerc ne doit pas souvent regarder les magazines sportifs à la télévision, notamment les émissions consacrées au football, car, sinon, elle constaterait combien est forte la proportion des Africains au sein des équipes françaises, voire européennes : Eto'o à Barcelone (meilleur buteur), Drogba à Chelsea, Cissé à Liverpool, et j'en passe. En France, il y a les Benjani, Essien, Camara, Luyindula, Ndiaye, Niang…; il n'y a pas une équipe de Ligue 1 ou 2 qui ne s'appuie sur un fort contingent de joueurs africains. L'explication est fort simple : un meilleur rapport qualité-prix. En clair, à valeur égale, le footballeur africain est bien moins coûteux à l'achat (!) que son compère européen : Makelele se plaint de ne pas être payé à sa juste valeur par le Real Madrid ; il s'en va à Chelsea, qui devient champion d'Angleterre, tandis que le Real boit la tasse !

Bref, dès lors qu'ils sont utilisés dans ce qu'ils savent faire le mieux, en l'occurrence, le sport, et pas que le sport (cf. l'Éducation nationale, le CNRS, etc.), les Africains montrent qu'ils s'intègrent très bien dans leur pays d'accueil (3). Les articles du Figaro signés par Christine Clerc ne concernent pas des sportifs, ni des médecins, ni des informaticiens, ni des hommes d'affaires, ni des étudiants…, mais des paysans africains illettrés voire analphabètes. En un mot comme en cent, l'immigration n'a rien à voir là-dedans !

  • Paroles d'experts
- Les premiers Turcs émigrés en Allemagne étaient à 90% d'origine rurale. Ils ont eu de gros problèmes en Turquie, lorsqu'ils sont passés des campagnes vers les villes. L'Allemagne aurait dû observer ce problème lorsqu'il a fallu les intégrer. En revanche, la deuxième vague d'immigrants issue de la classe moyenne (urbaine) turque a eu moins de problèmes pour s'intégrer en Allemagne (Vural Öger, Chercheur allemand d'origine turque, Arte, 17 mai 2003).

- La troisième génération des Turcs en Allemagne, qui parlent le dialecte de Hamburg mieux que moi, c'est avec ceux-là qu'on a des problèmes (Jens Weidner, criminologue, Arte, 17 décembre 2002).

Ces chercheurs posent très bien le problème que j'évoquais tantôt : les chiens ne faisant pas de chats, les paysans illettrés du Tiers-monde, qui déboulent dans les cités dortoirs des pays industrialisés, s'avèrent presque systématiquement incapables, parce que non outillés intellectuellement pour ce faire, d'élever leurs enfants dans un univers où il vaut mieux être instruit, lesquels enfants deviennent ce qu'on voit partout : petites études, petits boulots, fort taux de délinquance, déshérence, pour s'en tenir à la terminologie de Mme Clerc.

Mais il y a un autre problème soulevé par ces deux chercheurs : le "décalage" entre primo-arrivants et deuxième, troisième générations n'ayant jamais migré. L'exemple le plus spectaculaire en la matière nous vient certainement des Etats-Unis, avec le phénomène des "maras", gangs ultra-violents créés par les descendants de "migrants" (= clandestins d'origine latino-américaine, notamment salvadorienne : ils sont nés aux Etats-Unis, semblent parfaitement intégrés, notamment sur le plan linguistique, et pourtant...

C'est bien par de jeunes Français, nés en France, que l'hymne national français a été sifflé à plusieurs reprises au Stade de France, non !?

  • Villageois maliens en France ; un chef de village baragouine le Français. Il faut cotiser : 1000 € par homme pour l'école ; il y avait déjà eu 1000 € pour la mosquée ; certains commencent à rechigner.
Commentaire du journaliste : le manque de solidarité des jeunes générations va conduire à des révisions déchirantes (France 3, Paris IDF, 04.11.2004).

Le problème est que la raison la plus communément invoquée pour expliquer l'exode des paysans du Tiers-monde, c'est la volonté d'aider la famille restée au pays. Or, si ce prétexte saute, qu'est-ce que les gens vont pouvoir inventer pour justifier cette auto-déportation (déportation que les gens s'infligent à eux-mêmes) ?
  • Journal télévisé du 25 mai 2005 : quinze clandestins mexicains meurent de soif dans le désert de l'Arizona…
  • France : le reporter Grégoire Deniau obtient le prix Albert Londres pour un reportage (Envoyé spécial, France 2) sur les "pateras", barques conduisant des immigrants clandestins entre le Maroc et les Canaries. La traversée a connu un premier chavirage, avec deux ou trois morts.
Les migrants africains paient, paraît-il, un passage de l'ordre de 9000 ex-francs français, soit le salaire mensuel de trente fonctionnaires burkinabé... Et avec le salaire mensuel de trente fonctionnaires burkinabé, on crée un hôtel-restaurant à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Bamako, Ndjamena… Le fait est que, dans les pateras qui tentent de rallier l'Espagne, il n'y a pas un médecin, pas un informaticien, pas un comptable, pas un ingénieur…, rien que des ploucs illettrés voire analphabètes. L'informaticien indien de Bangalore, qui touche 300 euros de salaire mensuel, sait pertinemment qu'en Europe, aux Etats-Unis, au Canada…, il pourrait être payé dix voire vingt fois plus. Est-ce pour autant qu'il va embarquer dans le train d'atterrissage d'un avion ?

L'indigence d'une politique d'immigration se reconnaît au fait que l'on se contente de reconduire les clandestins à la frontière, voire dans leur pays d'origine, alors que le problème se situe en amont : donnez un peu plus d'instruction aux paysans mexicains (pourquoi tant de clandestins mexicains et si peu de cubains en route vers l'eldorado nord-américain ?), et vous verrez le nombre de migrants clandestins chuter régulièrement. Parce qu'avec un peu d'argent, l'homme instruit va investir dans une activité professionnelle (4), quand le plouc, obnubilé par les mirages de la société de consommation, s'imagine qu'un illettré comme lui peut faire son beurre dans un pays où il ne peut, tout au plus, qu'espérer être relégué au fin fond de l'échelle sociale. On me dira que le fin fond de l'échelle sociale, ici, vaut toujours mieux que le milieu de l'échelle sociale, là !

Alors, imaginons, un instant, que je sois Ministre de l'Intérieur de la France, par exemple. En collaboration avec les ministres de l'Éducation nationale, de l'Agriculture, de la Coopération, j'adresserais aux pays du Tiers-monde, à commencer par les africains, un message simple : aucun quidam ne peut espérer décrocher un visa de longue durée s'il n'a pas un niveau d'études équivalant au BEPC pour les francophones, ou au BAC pour les autres origines.

Ce qui aura pour conséquence d'exercer une réelle pression sur les gouvernants de ces pays, dans le sens d'une amélioration de leur système scolaire : on ne peut plus tolérer de voir certains pays exporter leurs illettrés dans le monde entier, tout en laissant, par leur incompétence, leur système scolaire en déshérence ! Et, au final, ces pays, en tout cas, leur jeunesse, ne peuvent que sortir gagnants de l'affaire.

Mais comme il ne peut pas être question de transformer les pays du Nord en bunkers, on organiserait, pour les paysans du Tiers-monde, un programme que je décrivais en ces termes, dans un précédent "courrier", et auquel je n'ai strictement rien à modifier :

  • Darwin (7 mars 2001, texte rédigé en marge de la campagne pour les municipales et adressé à plusieurs dizaines de candidats, dont certains/cf. M. Valls, N. Dupont-Aignan, André Santini... ont accusé réception)
Les habitants non hispaniques de Floride peuvent dire un grand merci à Fidel Castro, qui leur envoie régulièrement des immigrants de haut de gamme, instruits et lettrés, des gens qui ont un idéal, pour l'immense majorité d'entre eux ; rien à voir avec les demeurés que le Mexique exporte vers les États-Unis, demeurés mais retors ! Parce que la migration clandestine est un sport de haut niveau, face à la meilleure police du monde. Le clandestin qui réussit à entrer aux États-Unis, au nez et à la barbe des fédéraux, celui-là est un dur à cuire, un vrai de vrai, qui vient de traverser un véritable processus de sélection darwinienne : seuls les « meilleurs » ont une chance de passer. Et ces quidams vont pouvoir transmettre tout leur savoir-faire à leurs cadets, voire à leurs enfants, étant entendu que l'élève a vocation à dépasser le maître. Voilà qui explique pourquoi il y a des gangs de jeunes Latinos ultraviolents en Californie, mais pas en Floride, en tout cas, pas dans les mêmes proportions. Et voilà qui montre aussi que le processus ne peut que s'aggraver. (...) 

Moralité : la régularisation de voyous voyageant sans papiers est un acte dangereux, voire irresponsable, dans la mesure où il ne se projette pas dans l'avenir et ne prend pas en compte une réalité toute simple : les chiens ne font pas de chats ! Celui qui a réussi une fois, deux fois… et s'est installé dans la fraude et le mic-mac, celui-là risque d'engendrer des enfants qui seront bien plus nocifs que leur géniteur. En France, c'est la médiocre qualité des migrants des années soixante et suivantes (dont beaucoup d'illettrés, encore aujourd'hui) qui explique le pourrissement de certaines banlieues, parce qu'entre-temps, ces illettrés ont fait des enfants, qu'ils n'avaient pas les moyens intellectuels d'éduquer ! Ce qui veut dire qu'une sélection drastique des immigrants s'impose. En tant qu'Africain, je me contenterais d'énoncer un principe simple : un paysan n'a rien à faire en ville ! Un paysan arrivant en ville, et non éduqué en conséquence, est un paumé en puissance, qui va "plomber" tout l'avenir de ses enfants ! Et les Africains qui viennent se noyer au large de Gibraltar sont, pour la plupart, des paysans !

Chez eux, ce n'est pas Bamako, Niamey… Chez eux, c'est Dimbokro, à 800 km de Bamako, Barkala, à 560 km de Niamey. Le problème qu'ils posent n'est pas celui de l'immigration clandestine, mais celui de l'exode rural, fusée dont le dernier étage est le saut vers les cités dortoirs de l'hémisphère nord !

La solution ? Très simple : le jumelage !

On prend de petits patelins ruraux, en France, en Italie ou ailleurs, on les jumelle avec des patelins du Mali, Niger…, voire Kurdistan. On fait venir un contingent parfaitement identifié de jeunes de ces villages du Sud, pour se perfectionner dans telle ou telle activité agricole, artisanale, etc. Du coup : les jeunes du Sud peuvent sortir et visiter le Nord ; on sait combien ils sont ; la durée de leur séjour est aussi connue ; et sous l'afflux de cette nouvelle population, de petits villages d'Europe vont pouvoir sortir d'une certaine léthargie… À partir de ce moment, les migrants clandestins n'auront plus aucune espèce d'excuse ; pour eux, ce sera le zéro tolérance ! Un tel système ne présente que des avantages, pour tout le monde !
 
 
(1) Que les choses soient bien claires : Certificat d'Aptitude Professionnelle et Brevet d'Études Professionnelles sont des diplômes sanctionnant l'accès à un réel savoir-faire professionnel représenté par de nombreux "meilleurs ouvriers de France". Du reste, tout le monde ne décroche pas aussi facilement un CAP ou un BEP. Le problème se pose lorsque certaines populations (issues de l'immigration) ou catégories sociales (enfants d'ouvriers) se retrouvent ultra-majoritaires dans ces sections d'études. Pour ma part, je ne connais pas de fils ou fille de prof qui ait été orienté(e) vers une section professionnelle !


(2) Une rubrique spéciale sera consacrée à cette série d'articles de Christine Clerc.


(3) Mais je rassure tout le monde : il n'y a pas que le sport et la bamboula ! Et comme je le relève par ailleurs, on trouve des Africains partout dans le monde dit occidental, et parfaitement intégrés : de la Sorbonne au CNRS, en passant par Microsoft ou la NASA, ainsi que dans le monde artistique et littéraire, voire la boulangerie !

(4) Aboubacar Diop est un ancien de l'Église Saint-Bernard, pour ceux qui se souviennent de cette église parisienne occupée par des sans-papiers. Il est aussi le créateur d'une enseigne informatique baptisée Vis-à-vis, ce qui lui a valu de conclure une transaction commerciale de cession de marque déposée avec la multinationale Vivendi. Avec l'argent que lui a rapporté cette transaction, Aboubacar Diop est rentré dans son Sénégal natal pour y faire fructifier ses affaires. 


Archives

Par parenthèse, l'expérience montre que les bons élèves virent rarement dans la voyoucratie. Et comme aurait dit l'autre (Victor Hugo), "construisez des écoles, vous fermerez des prisons !". Il se trouve que je me suis très vite lassé des cours théoriques de sociologie à la Fac et des lectures obligatoires des Durkheim, Bourdieu et autre Touraine ; par ailleurs, les cours particuliers étaient bien plus lucratifs que d'aller préparer des hot-dogs chez Macdo. Moralité : les étudiants en sociologie devraient, tous, pratiquer la remise à niveau et le cours à domicile, ou en prison ; ça se fait aussi !

Dois-je vous avouer qu'en une bonne vingtaine d'années, j'ai pu afficher un bon 100 % de réussite entre la maternelle et la fin du collège ? De toutes façons, sur une aussi longue distance, les parents ne vous rappellent pas ni ne refilent votre téléphone à des amis si vous n'êtes pas bon.  

Pourquoi seulement jusqu'en fin de collège ? Pour une raison très simple : à partir du lycée, le programme est beaucoup plus lourd ; il faut, donc, consacrer beaucoup plus de temps (4 à 5 heures hebdomadaires par matière) aux élèves en difficulté, là où, en primaire et collège, deux heures hebdomadaires de remise à niveau suffisent amplement pour obtenir 100 % de passage dans la classe supérieure.

Autre chose ? Bien entendu, pas mal des maires que j'ai contactés sur la période 1997-2005 ont été battus depuis... Et dire qu'entre le CP (six ans en moyenne) et la Terminale (autour de 18 ans), il y a deux mandats de maire ! Voilà ce que j'ai eu le plus grand mal à faire comprendre à tant de maires, à savoir que les enfants entrant en CP, là maintenant, seront vos électeurs dans deux mandats. Mais bon. En tout cas, j'aurais essayé !

Ce qui suit n'est qu'une petite fraction des divers courriers (bien évasifs !) que j'ai reçus de ceux des maires qui ont daigné accuser réception...

 







 




Lectures : 01 - 02 - 03  - 04 - 05 - 06




lundi 7 novembre 2016

Marine Le Pen et le "plafond de verre". Episode 3


Lubie or not lubie ? 

Imaginez, un peu, qu'au soir d'un jour de mai 2017, la nouvelle tombe, à savoir que le nouveau chef de l'État serait une femme : Marine Le Pen.

Émoi dans les rédactions, stupéfaction dans le Landerneau politico-médiatique. Et c'est là que d'aucuns se souviendront peut-être l'avoir lu sur un blog...

Je sais : les sondages ne prédisent pas du tout cela. Mais entre nous, qu'est-ce que j'ai à f... des sondages, ces pseudo-analyses qui ne servent qu'à impressionner les gogos, en leur faisant croire que tout cela repose sur des principes scientifiques ! Ces gogos devraient pourtant savoir que la science énonce des lois (naturelles) ayant une valeur tant universelle qu'intemporelle, c'est-à-dire des faits intangibles ne relevant en aucune manière de la volonté des hommes. C'est, par exemple, le cas lorsque Blaise Pascal énonce son fameux paradoxe, à savoir que "les liquides (= fluides) pèsent selon leur hauteur..." Cf. [Par ailleurs, la pression au fond d'un récipient ne dépend pas de la forme de celui-ci, elle ne dépend que de la hauteur du liquide et de sa nature (paradoxe hydrostatique).] (source)

En clair, Pascal énonce un principe qui était déjà valable il y a quatre milliards d'années, et qui le sera encore dans pas mal de milliards d'années ; c'est ce qui distingue la science de toutes ces pseudo-sciences qui prétendent lire dans l'avenir, ce dont elles sont tout bonnement incapables !

Vous finirez, par conséquent, par comprendre mon allergie pour toutes ces activités bêtement rattachées à la science, alors qu'il ne s'agit que de la description d'activités humaines, forcément fluctuantes dans le temps et dans l'espace, à l'instar des soi-disant "sciences politiques, économiques, de l'éducation, du langage", etc.

Mais revenons à notre sujet : Marine Le Pen, victorieuse d'une élection présidentielle, et ce, dès le premier tour.

Par esprit de contradiction, je vais m'appuyer sur les sondages ambiants, qui prédisent à Le Pen un pourcentage tournant autour des 28 points au premier tour de la présidentielle. Et comme j'ai vraiment l'esprit mal tourné, je vais minimiser ce score, en corrigeant - il paraît que c'est ce que font tous les organismes sondagiers - ce score à la baisse et en la créditant de seulement 20 % (A).

Mon propos est tout simple : quoi qu'en pensent les instituts de sondages et les politologues et autres politocrates, un parti stigmatisé comme le Front National n'en dispose pas moins de réservoirs de voix qui ne lui échappent que par négligence, manque d'organisation voire de talent de ses dirigeants et militants, à commencer par une catégorie qui ne demande qu'à se laisser convaincre : les abstentionnistes, je veux parler de ces gens qui disparaissent régulièrement des écrans radar faute de s'être inscrits sur les listes électorales. 

Avez-vous remarqué à quel point les instituts de sondages font systématiquement l'impasse sur le taux de l'abstention lors des élections à venir ? Le fait est que, lors des dernières élections locales, on a atteint des sommets, notamment durant les dernières régionales.

Pour la future présidentielle, j'ai du mal à imaginer un quelconque engouement de l'électorat envers des chevaux de retour de l'UMPS (Juppé, Sarkozy, Fillon, Hollande, Valls...) que tout le monde connaît par coeur. Par conséquent, on peut raisonnablement s'attendre, là aussi, à des taux importants d'abstention, de la part de gens gavés de promesses jamais tenues. 

Et, dans la catégorie des abstentionnistes, j'identifierais volontiers deux sous-classes : les abstentionnistes contraints et les abstentionnistes désabusés.


Abstention contrainte

Il y a une population que je connais bien, moi qui ai pratiqué l'alphabétisation et la remise à niveau durant une bonne vingtaine d'années : les illettrés.

Et c'est là que je reprends l'argumentation formulée dans un précédent article : il se trouve que l'illettrisme frappe de nombreux adultes français, au point qu'une grande majorité d'entre eux s'abstiennent d'aller voter, faute de pouvoir déchiffrer les inscriptions figurant sur un bulletin de vote. Je découvre notamment ceci : près de 10 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit autour de 3 000 000 personnes en métropole. 

 
Ici, on nous parle de 9 % de populations ayant été scolarisées - donc, pas vraiment analphabètes (jamais scolarisées) - où... en France... Là, il est question de près de 10 % d'adultes français illettrés, sans autre précision, "illettrisme" et "analphabétisme" étant deux concepts distincts. 

Or, parler d'un illettrisme frappant des adultes scolarisés en France ne nous dit rien des adultes non scolarisés en France ! Aux 9 % mentionnés ci-dessus, il faut, donc, ajouter quelques pour-cents supplémentaires de quidams nés, par exemple, dans des pays étrangers voire  dans les (ex)colonies. Je pourrais, par exemple, citer le cas d'un de mes anciens élèves, nous l'appellerons Mounir, dont le père, ancien harki, arrivé en France vers 1962, était toujours analphabète quarante ans plus tard. J'estime, par conséquent, que le taux des illettrés et des analphabètes en âge de voter devrait largement dépasser les 10 %.

Et c'est là que l'observateur objectif que je suis se demande ce qui interdit à un parti politique apparemment frappé d'ostracisme de la part de l'"establishment" de récolter un plus grand nombre de partisans, moyennant l'exercice préalable consistant à les tirer du marasme de la sous-instruction.

Précisément, je revois encore un reportage télévisé sur ce qui devait être la dernière université d'été du Front National. Il se trouve que de nombreux jeunes participants arboraient un T-shirt siglé FNJ, avec J comme "jeunesse" ou comme "jeunes".

Question : qu'est-ce qui interdit aux jeunes du FNJ de s'armer de cahiers et de crayons, et de sillonner les routes de France, afin d'investir tous ces quartiers populaires riches en illettrés et autres analphabètes, de manière à les libérer du handicap détournant la quasi-totalité d'entre eux du devoir électoral ? Imagine-t-on ces populations, une fois libérées de l'illettrisme, voter pour un autre parti que celui qui les aura tirées de la mouise ?

Je sais bien que le FN ne dirige pas toutes les villes de France et de Navarre. Et alors ? Est-ce une raison pour ne pas nouer de liens avec les associations déjà présentes dans ces localités, histoire de faire reculer l'ostracisme dont pâtit le parti de Marine Le Pen ? Et puis, tant qu'à faire, qu'est-ce qui interdit aux villes, déjà sous direction frontiste, de donner l'exemple en matière de lutte contre la sous-instruction qui éloigne tant de gens des bureaux électoraux ? Imagine-t-on un peu l'impact positif d'une telle campagne d'alphabétisation sur l'image du FN ?

Mais j'en entends qui vont me dire : "Mais mon bon monsieur, il ne reste plus beaucoup de temps d'ici aux élections de l'année prochaine ; le fait est que ce que vous proposez requiert du temps, de la logistique et des moyens humains !".

Ah oui ?! Et c'est seulement maintenant que vous découvrez la chose ? Entre nous, depuis combien de temps Marine Le Pen dirige-t-elle le FN ? Et depuis combien de temps le FN a-t-il conquis des villes en France? Et de quand datent les dernières élections municipales ? Et vous voulez me dire que, depuis toutes ces années, les élus FN ont coupé les vivres à tant d'associations réputées "de gauche", se sont fâchés avec tant d'animateurs culturels n'ayant pas la bonne couleur politique, ont dépensé tant de salive à stigmatiser - je pense à ce pauvre Robert Ménard à Béziers ! - des gamins n'ayant pas le "bon" patronyme..., tandis que d'autres (cf. Marion-Maréchal L. P.) s'évertuaient à vilipender quiconque avait le malheur de ne pas avoir la "bonne" religion... Et c'est maintenant que tout ce petit monde découvrirait l'existence d'un gisement électoral que l'on aura délibérément ignoré, voire monté contre soi-même ?! 

10 %, c'est, au bas mot, le pourcentage des adultes illettrés et analphabètes qui n'iront pas voter aux prochaines élections, du fait de leur handicap intellectuel. Or, ces populations ont forcément des parents et amis. Mettons que chacun de ces illettrés, une fois "guéri" de son mal, grâce à l'engagement efficace des jeunes du FN, persuade un parent, ami, voisin que, décidément, le parti de Le Pen n'est pas du tout ce que l'on raconte. Voilà qui nous ferait 10 % d'électeurs supplémentaires.

20 % + 10 % + 10 % = 40 % (B) : tel serait le pourcentage dont pourrait bénéficier Marine Le Pen dès le premier tour de la présidentielle, et ce, en se contentant d'ajouter à un socle de 20 % une masse de citoyens préalablement marginalisés par leur sous-instruction, et que le parti lepéniste aurait tirés de la mouise.

Je reviens sur le temps imparti : une poignée de semaines avant la fin des inscriptions sur les listes électorales, et autour de six mois avant le premier tour de la présidentielle.

De ma petite expérience personnelle, je retire l'enseignement qu'une petite centaine d'heures permettrait à n'importe quel quidam connaissant son alphabet de maîtriser le lu et l'écrit de tous les mots de la langue française, en clair, de se hisser au minimum minimorum, à savoir le niveau du Certificat d'Etudes Primaires.

Une centaine d'heures, ça veut dire deux heures par jour, pendant une cinquantaine de jours, ou trois heures par jour durant un mois.

En clair, si, à l'instar d'un Robert Ménard, j'avais été élu maire de Béziers en 2014, à l'heure actuelle, je serais en état de me targuer d'avoir éradiqué l'échec scolaire auprès de 100 % des écoliers de ma ville ainsi que de leurs parents, je pense à toutes ces familles immigrées, venues notamment d'Afrique sans le moindre bagage intellectuel. 

Le fait est que des  maires comme Ménard et quelques autres ont perdu beaucoup de temps en parlotes et invectives. Résultat des courses, en prévision des "grandes" élections, celles qui engagent l'avenir de tout le pays, et pas uniquement celui d'une ville, d'un département ou d'une région : le FN se trouve toujours encalminé devant ce fameux "plafond de verre" !

Par parenthèse, ça vous impressionne, le taux de 100 % de réussite ? Alors sachez qu'en une vingtaine d'années, j'ai eu à pratiquer la remise à niveau auprès de nombreux élèves en difficulté - mais pas uniquement ! -, et que 100 % est le résultat que j'ai obtenu auprès de tous les élèves qui m'ont été confiés par leurs parents, en gros entre 1985 et 2005, le tout sur la base de deux heures de travail hebdomadaire  (pour les élèves du primaire : une heure de français et une heure de maths).

Alors, mettons que les jeunes du FNJ me contactent, pour que je leur refile quelques tuyaux sur la marche à suivre pour réussir une campagne d'alphabétisation-remise à niveau d'adultes en difficulté, je me ferais un plaisir (mais si !!!) de les rancarder bénévolement.

Et au contingent des abstentionnistes contraints, j'évoquais également des abstentionnistes désabusés : vous savez ? toutes ces gens qui ne savent plus à quel saint se vouer, déçus qu'ils sont par des décennies d'un régime autocratique qui a pondu, tour à tour, un général de brigade égaré au XXème siècle, des énarques et autres technocrates, ainsi que de petits et grands margoulins rompus à toutes les barbouzardises.


Abstentionnistes désabusés

Il suffit de suivre l'une ou l'autre émission de radio et de télévision, au cours de laquelle les auditeurs sont conviés à donner leur avis : le moins qu'on puisse dire est que l'atmosphère pré-électorale est loin d'être enthousiaste, et ce, malgré tous les efforts conjugués des hommes et femmes de main de la grande et petite presse, s'éreintant à faire mousser une bien mauvaise bière.

Le fait est qu'en 2012, on tournait autour de 20 % d'abstention, contre pas loin de 30 % au premier tour de la présidentielle de 2002, qui a vu s'affronter et le président et le premier ministre sortants, ce dernier s'étant illustré comme champion des sondages durant cinq ans. Vous vous rappelez sans doute des scores respectifs des deux quidams ? Autour de 20 % pour le président sortant et autour de 16 % pour son adversaire socialiste, soit autour de 36 % pour le duo sortant de l'exécutif, soit un passif de 64 % à l'encontre les deux qualifiés du second tour, score auquel il conviendrait d'ajouter celui des non inscrits et des votes blancs ou nuls.

Mais plus importante que les chiffres bruts est la motivation de l'abstention : il y a celle qui vise des gens connus - ceux qui ont gouverné et ont fait la démonstration de leur incompétence - et celle qui vise des gens qu'on ne connaît pas bien, et dont l'establishment vous explique à longueur d'années qu'il faut s'en méfier, comme c'est le cas du Front National.

Or, j'estime qu'il ne s'agit pas du tout de la même chose : dans le premier cas, j'évoquerais volontiers une abstention par répulsion, consistant à dire : "ceux-là, on ne les connaît que trop, et il n'est plus du tout question de voter pour eux !", et une abstention par méfiance, se résumant en : "va savoir ce qu'ils feront quand ils seront élus !". 

Le fait est que la seconde abstention est bien moins grave que la première ; en clair, Marine Le Pen et son parti, victimes éventuels d'une abstention par méfiance, plutôt que par répulsion, devraient pouvoir parvenir à surmonter la difficulté, moyennant des actions concrètes sur le terrain comme celle que je décrivais plus haut. Et c'est précisément cela qui me fonde à affirmer que Le Pen et ses cadres ne travaillent pas assez, à l'instar de la totalité de la classe politique, allergique qu'elle est à "débriefer" quoi que ce soit, dès lors que "débriefer" signifie "pointer sans complaisance des erreurs que l'on aurait commises", tant il est vrai qu'en politique, on ne se trompe jamais, les fautes n'étant commises que par les adversaires !

Autour de 20 % d'abstention lors de la présidentielle de 2012, et supposons que ce taux se maintienne en 2017. Imaginons, un instant, que Marine Le Pen en récupère la moitié, soit 10 %, qui viendraient s'ajouter à notre décompte précédent : 20 % (A) + 10 % + 10 % (B) + 10 % = 50 %.

Voilà comment, moi, si j'étais le président d'un parti frappé d'ostracisme par l'establishment, et crédité de près de 20 % au premier tour de la présidentielle, je procéderais, afin de gonfler mon score par l'exploitation judicieuse, pour commencer, d'un important gisement d'électeurs : les abstentionnistes, et ce, de toute urgence, dès lors que  le délai pour l'inscription sur les listes électorales expire au 30 décembre à minuit. 


Entre nous, cette projection vous semble-t-elle si illusoire ?

Oui mais !, me rétorquerons les sceptiques, tout ça ne nous explique toujours pas par quel sortilège Marine Le Pen va réussir à retourner une opinion massivement hostile ; en clair, on ne voit pas très bien quel atout maître elle réussirait à sortir de son chapeau, pour venir, enfin, à bout du fameux plafond de verre.

C'est là que je rétorquerais à mes contradicteurs qu'ils sont dans l'erreur, car cet atout-maître existe bel et bien, dès lors qu'il semble que les lignes bougent au FN, où l'on a compris que l'on ne peut plus se contenter de s'asseoir sur la seule éviction de Jean-Marie LP pour convaincre les foules d'une dédiabolisation en cours, mais où l'on semble également avoir réfléchi sur un plan stratégique à plus long terme.

Le fait est qu'une victoire électorale se construit un peu à la manière d'une compétition sportive, prenons, par exemple, le patinage artistique, où avant de laisser "libre cours" à son inspiration, il faut commencer par se "farcir" les fameuses figures imposées.



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