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vendredi 19 juillet 2019

Sémantique de la désinformation #11


Épisode §11. Nouvelles brèves de... l'Iran


Vous suivez les informations sur les 'grands' média (un médium, des média) internationaux ? Alors vous devez savoir que le pays des mollahs "traverse une crise économique terrible due aux sanctions états-uniennes", tout en étant confronté à une fronde venant de féministes de moins en moins prêtes à se plier au dictat du port obligatoire du tchador.

Le problème avec nos "grands média" c'est qu'ils ne disent pas toujours tout - voyez les missiles que la France a "perdus" en Libye ! -, la dissimulation étant aussi une forme de désinformation.

C'est ainsi qu'aucun de nos média "mainstream" n'a daigné informer son public sur le boom intervenu en Russie dans le domaine de l'agriculture et de l'industrie agro-alimentaire, consécutivement aux sanctions occidentales intervenues après "l'annexion" de la Crimée par les russes. Le fait est que la Russie produit désormais - entre autres denrées - moult variétés de fromages qu'elles importait encore il n'y a pas si longtemps.

Quant à l'Iran, je suis tombé récemment sur ça :
Source
L'Iran va produire, que dis-je !, produit déjà ses propres véhicules Peugeot. Et d'ici à ce que les Peugeot made in Iran envahissent certains pays, voyez l'Afrique ou l'Asie, il n'y a pas loin.

Et comme chacun sait, l'Iran ne produit pas que du pétrole et des voitures... 

Autre chose ?

On lit et entend un peu partout en ce moment que l'Iran aurait capturé un pétrolier britannique en représailles à une capture d'un pétrolier iranien intervenue à Gibraltar quelques jours auparavant. À ceci près que les sons de cloche semblent un peu divergents, selon les sources. Voyez cette capture d'écran.

Source - Source
Entre nous, qu'est-ce qui peut bien dispenser les média "dominants" de creuser un peu, histoire de ne pas systématiquement raconter la même chose, et d'éviter de passer pour des agents de la désinformation, dès lors qu'il nous est facile, en creusant un peu, de tomber sur un tout autre son de cloche.
Source - Source

L'arraisonnement serait (conditionnel), donc, consécutif à une collision provoquée par le pétrolier, lequel aurait poursuivi sa course sans se préoccuper du sort du bateau de pêche (iranien) percuté.

Autre chose ? À supposer que la thèse de la collision et du délit de fuite soit la bonne, qu'est-ce que l'opinion publique mondiale risque de penser de ces dirigeants (occidentaux) absolument silencieux devant l'arraisonnement par les Britanniques d'un pétrolier iranien à Gibraltar, tout en s'empressant d'adresser des injonctions à l'Iran, avant tout examen approfondi du dossier ? 

Panama's maritime authority has confirmed that a tanker operating under the country's flag and seized by Iran in the Persian Gulf last week for smuggling fuel, was indeed in violation of international laws.

Les autorités maritimes du Panama ont confirmé qu'un navire-citerne opérant sous le drapeau du pays et saisi par l'Iran dans le golfe Persique la semaine dernière, pour trafic de carburant en contrebande, était effectivement en infraction au regard des lois internationales. (
Source)
 
La morale de l'histoire dans tout ça ?

À votre avis ?

En tout cas, cela va finir par devenir lassant, à force de nous répéter, mais il ne semble pas que les "grands" média soient disposés à mettre un terme à la dégringolade qui les frappe en matière de perte de confiance de la part de leur lectorat, puisqu'apparemment, nos "grands" média refusent, mordicus, d'admettre qu'ils sont de moins en moins "mainstream" face au phénomène "Internet" !

Mais, par ailleurs, le grand public semble de moins en moins impressionné par les effets de manche ou les tweets de tel ou tel matamore, conscient qu'il est - le grand public - d'avoir définivement changé d'époque, les soi-disant grandes puissances d'antan - capables, autrefois, d'envahir des pays pour y planter leur drapeau, ou de mener des expéditions guerrières dans le but de contraindre l'empereur de Chine à ouvrir son pays au trafic de drogue (1) - n'étant plus, bientôt, qu'un mauvais souvenir.



(1) Par parenthèse, on reste pantois devant la phénoménale connerie de ces manifestants hong-kongais, qui n'ont rien trouvé de plus intelligent à faire que de brandir le drapeau du Royaume-Uni lors de manifestations soi-disant 'pro-démocratie', à croire qu'ils regrettent le "bon vieux temps" des colonies et le saccage du palais d'été de l'empereur Qing par le criminel tandem franco-britannique !



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mercredi 15 août 2012

Hommage à Roger Garaudy


Roger Garaudy (1913-2012) est l'un des plus grands penseurs français de la période contemporaine. Un authentique penseur ; je veux dire pas un de ces vulgaires "agrégés de philo...logie" qui se font passer pour les philosophes qu'ils ne sont pas ! Et parce qu'il fut un authentique penseur, et pas un vulgaire compilateur de la pensée des autres ni un de ces cuistres de studio de radio ou de plateau de télévision, qui passent le clair de leur temps à s'entendre causer, Garaudy se vit blackboulé - comme on dit chez les françs-maçons - par les médias officiels, interdit d'antenne un peu partout, personne n'ayant les c... pour oser l'affronter en débat contradictoire, à l'instar de ce qui arrive actuellement au meilleur humoriste français, Dieudonné M'bala M'bala.

Et voilà la France se découvrant inquisitoriale, ou stalinienne, à l'instar d'une vulgaire dictature albanaise ou nord-coréenne, au point de ne même pas oser évoquer dans les médias la récente disparition de Garaudy . Mais des médias aux ordres de qui ? De quel chef d'orchestre ? Il faut croire qu'ils sont puissants, les ordonnateurs occultes qui dictent aux médias leur ligne de conduite. Autrefois, c'était l'Église catholique qui avait le pouvoir de vous traîner sur un bûcher pour un mot de travers. À l'époque, on se réclamait du droit divin et tout blasphème était passible de la peine de mort. Aujourd'hui, nous sommes censés baigner dans un univers de félicité et de liberté de penser et de s'exprimer, ce qui explique que nos grands inquisiteurs rasent les murs et agissent en catimini.

Roger Garaudy a disparu le 13 juin 2012 et je m'étais promis de lui consacrer quelques lignes, en attendant une étude plus détaillée sur laquelle je travaille actuellement. Il se trouve simplement que les principales thèses contenues dans son fameux pamphlet sur "Les mythes fondateurs...", qui lui a valu d'être effacé des tablettes officielles par les tenants du stalinisme, ont été - les thèses - largement reprises ailleurs, notamment dans des ouvrages fameux de Norman Finkelstein et Shlomo Sand, lesquels n'ont eu droit - allez savoir pourquoi - à aucun procès ni à aucun autodafé de leurs ouvrages.

Mais qu'importe la couardise de la grande presse et des médias "officiels". Grâce à l'Internet, nous vivons une révolution culturelle aussi décisive que la prise en main de l'imprimerie par les paysans allemands - les premiers paysans lettrés de l'Histoire et inventeurs des tout premiers tracts (en allemand : Flugblatt ; plur. Flugblätter) -, qui allait conduire à la victoire des idées de Luther dans l'espace germanique. Et force est d'admettre que l'Internet est devenu un espace d'expression démocratique à nul autre pareil.

La liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas, s'amuse à répéter le Canard Enchaîné ; et entre nous, je ne vois pas très bien qui pourrait venir, là maintenant, décider à ma place de ce que je devrais dire ou ne pas dire, penser ou ne pas penser, écrire ou ne pas écrire !

En guise d'hommage à ce grand homme qu'était Garaudy, j'ai choisi de reproduire un extrait de la préface des "Mythes fondateurs...", ouvrage largement accessible sur l'Internet comme l'essentiel de la production du philosophe.




POURQUOI CE LIVRE ? 

Les intégrismes, générateurs de violences et de guerres, sont une maladie mortelle de notre temps. 

Ce livre fait partie d'une trilogie que j'ai consacrée à les combattre :  Grandeur et décadence de l'Islam, dans lequel je dénonce l'épicentre de l'intégrisme musulman : l'Arabie Saoudite. J'y ai désigné le Roi Fahd, complice de l'invasion américaine au Moyen-Orient, comme "prostituée politique", qui fait de l'islamisme une maladie de l'Islam. 

Deux ouvrages consacrés à l'intégrisme catholique romain qui, tout en prétendant "défendre la vie", disserte sur l'embryon, mais se tait lorsque 13 millions et demi d'enfants meurent chaque année de malnutrition et de faim, victimes du "monothéisme du marché" imposé par la domination américaine. Ces ouvrages s'intitulent : Avons-nous besoin de Dieu ? et Vers une guerre de religion ? (contre le monothéisme du marché). 

Le troisième volet du triptyque: Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, dénonce l'hérésie du sionisme politique qui consiste à substituer au Dieu d'Israël l'Etat d'Israël, porte-avions nucléaire et insubmersible des provisoires maîtres du monde : Les Etats-Unis, qui entendent s'approprier les pétroles du Moyen-Orient, nerf de la croissance à l'occidentale. (Modèle de "croissance" qui, par le truchement du F.M.I., coûte au Tiers Monde l'équivalent en morts d'un Hiroshima tous les deux jours). 

Depuis Lord Balfour, déclarant, lorsqu'il livrait aux sionistes un pays qui ne lui appartenait pas : "Peu importe le système mis en œuvre pour que nous conservions le pétrole du Moyen-Orient. Il est essentiel que ce pétrole demeure accessible." (Kimhe John, Palestine et Israël, Ed. Albin Michel, 1973, p. 27), jusqu'au secrétaire d'Etat américain, Cordell Hull : "Il faut bien comprendre que le pétrole d'Arabie Saoudite constitue l'un des plus puissants leviers du monde" (ibidem, p. 240), une même politique assigne la même mission aux dirigeants sionistes israéliens, celle qu'a définie Joseph Luns, ancien secrétaire général de l'O.T.A.N. : "Israël a été le mercenaire le moins coûteux de notre époque moderne." (Nadav Shragaï, Haaretz du 13 mars 1992). 

Un mercenaire pourtant bien payé puisque, par exemple, de 1951 à 1959, deux millions d'Israéliens ont reçu, par tête, cent fois plus que deux milliards d'habitants du Tiers Monde ; et surtout mercenaire bien protégé: de 1972 à 1996, les Etats-Unis ont opposé trente fois leur veto, aux Nations Unies, à toute condamnation d'Israël, alors que ses dirigeants appliquaient leur programme de désintégration de tous les Etats du Moyen-Orient, programme exposé par la revue Kivounim (Orientations) , février 1982, p. 50 à 59, à l'époque de l'invasion du Liban. Cette politique repose, grâce à l'appui inconditionnel des Etats-Unis, sur l'idée que la loi internationale est un "chiffon de papier" (Ben Gourion), et que par exemple, les résolutions 242 et 338 des Nations Unies, qui exigent qu'Israël se retire de la Cisjordanie et du Golan, sont destinées à rester lettre morte, de même que la condamnation unanime de l'annexion de Jérusalem, que même les Etats-Unis votèrent, mais en excluant toute sanction. 

Une politique aussi inavouable en son fond exige le camouflage que mon livre a pour objet de dévoiler. 

D'abord, une prétendue justification "théologique" des agressions par une lecture intégriste des textes révélés, transformant le mythe en histoire : le grandiose symbole de la soumission inconditionnelle d'Abraham à la volonté de Dieu, et sa bénédiction de "toutes les familles de la terre", transformé en son contraire tribal : la terre conquise devenant "terre promise", comme chez tous les peuples du Moyen-Orient, de la Mésopotamie aux Hittites et à l'Egypte. 

Il en est de même pour l'Exode, cet éternel symbole de la libération des peuples contre l'oppression et la tyrannie, invoqué aussi bien par le Coran (XLIV, 31-32) que par les actuels "théologiens de la libération". Alors qu'il s'adresse à tous les peuples fidèles à la volonté d'un Dieu Universel, il devient un miracle unique, et le privilège qu'aurait accordé un Dieu partiel et partial à un peuple élu, comme dans toutes les religions tribales et tous les nationalismes, qui prétendent être le peuple élu dont la mission serait d'accomplir la volonté de Dieu: Gesta Dei pert Francos, pour les Français, Gott mit uns, pour les Allemands, Faire Christ Roi, pour Franco, In God We Trust, blasphème inscrit sur chaque dollar, dieu tout puissant du monothéisme de l'argent et du marché. 

Et puis une mythologie plus moderne: celle de l'Etat d'Israël qui serait "la réponse de Dieu à l'Holocauste", comme si Israël était le seul refuge des victimes de la barbarie de Hitler, alors qu'Itzhak Shamir lui-même (qui offrait son alliance à Hitler jusqu'à son arrestation par les Anglais, pour collaboration avec l'ennemi et terrorisme) écrit : "Contrairement à l'opinion commune, la plupart des immigrants israéliens n'étaient pas les restes survivants de l'Holocauste, mais des Juifs de pays arabes, indigènes à la région." (Itzhak Shamir, Looking Back,Looking Ahead, 1987, p. 574). 

Il fallait donc gonfler les chiffres des victimes. Par exemple, la plaque commémorative du monument d'Auschwitz disait, en dix-neuf langues, jusqu'en 1994 : quatre millions de victimes. Les nouvelles plaques proclament aujourd'hui : "environ un million et demi". Il fallait faire croire, avec le mythe des six millions, que l'humanité avait assisté là "au plus grand génocide de l'histoire", en oubliant 60 millions d'indiens d'Amérique, cent millions de Noirs (10 tués pour un captif), oubliant même Hiroshima et Nagasaki, et les cinquante millions de morts de cette deuxième guerre mondiale, dont 17 millions de slaves, comme si l'hitlérisme n'avait été qu'un vaste pogrom et non pas un crime contre l'humanité entière. Serait-on antisémite pour dire que les Juifs ont été très durement frappés, mais qu'ils ne furent pas les seuls, sous prétexte que la télévision ne parle que de ces victimes mais pas des autres ? 

En outre, pour compléter le camouflage, il fallait, par un nom théologique : "Holocauste", donner un caractère sacrificiel à ces massacres réels, et les insérer en quelque sorte dans le plan divin, comme par exemple la crucifixion de Jésus. 

Notre livre n'a d'autre objet que de dénoncer ce camouflage idéologique d'une politique, pour empêcher qu'on la confonde avec la grande tradition des prophètes d'Israël. Avec mon ami Bernard Lecache, fondateur de la L.I.C.A. (devenue la L.I.CR.A.) déporté dans le même camp de concentration que moi, nous apprenions, en des cours du soir, à nos compagnons, la grandeur, l'universalisme, et la puissance libératrice de ces prophètes juifs. 

A ce message prophétique, je n'ai jamais cessé d'être fidèle, même lorsqu'après 35 ans de militantisme au Parti communiste, et membre de son Bureau politique, j'en étais exclu, en 1970, pour avoir dit, dés 1968 : "L'Union soviétique n'est pas un pays socialiste". Comme je dis aujourd'hui : La théologie de la domination de la Curie romaine n'est pas fidèle au Christ, l'Islamisme trahit l'Islam, et le sionisme politique est aux antipodes du grand prophétisme juif. 

Déjà, lorsqu'au temps de la guerre du Liban, en 1982, avec le Père Lelong, le Pasteur Matthiot, et Jacques Fauvet, nous étions traduits en justice par la L.I.CR.A. pour avoir montré, dans Le Monde du 17 juin 1982, avec la bienveillance de son directeur, que l'invasion du Liban était dans la logique du sionisme politique, le tribunal de Paris par jugement du 24 mars 1983, confirmé en appel, puis définitivement par la Cour de Cassation, "considérant qu'il s'agit de la critique licite de la politique d'un Etat et de l'idéologie qui l'inspire, et non de provocation raciale... la déboute [la L.I.CR.A.] de toutes ses demandes, et la condamne aux dépens." 

Le présent livre est strictement fidèle à notre critique politique et idéologique d'alors, même si la loi scélérate du "communiste" Gayssot a voulu renforcer, depuis lors, la répression contre la liberté d'expression en faisant du jugement de Nuremberg le critère de la vérité historique et en instituant un "délit d'opinion". Ce projet de loi fut combattu à l'Assemblée Nationale d'alors par l'actuel ministre de la Justice. 

Nous pensons apporter une contribution à la lutte pour une paix véritable, fondée sur le respect de la vérité et de la loi internationale. 

Courageusement, en Israël même, des Juifs fidèles à leurs prophètes, de "nouveaux historiens" de l'Université hébraïque de Jérusalem, et les partisans israéliens d'une paix juste, après la révélation de leur malfaisance, pour l'Etat d'Israël lui-même, et pour la paix du monde, s'interrogent sur les "mythes" du sionisme politique qui ont conduit aux assassinats commis par Baruch Goldstein à Hébron, et par Ygal Amir contre le Premier ministre Ytzhak Rabin. 
  
La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera. 

Le terrorisme intellectuel d'un "lobby" déjà dénoncé par le Général de Gaulle pour "son influence excessive sur l'information" m'a conduit, en France, à procéder à une pré-publication de ce texte dans un numéro spécial hors commerce, réservé aux abonnés, d'une revue. Ce fait, expression de la situation en France, semble avoir beaucoup plus retenu l'attention des commentateurs que le contenu de mon texte. 

Je le publie donc aujourd'hui moi-même, sous ma seule responsabilité, sous forme de Samizdat, au sens strict de ce terme qui signifie en russe : "édité par soi-même". 

Ce livre est déjà traduit et en cours de publication aux États-Unis, en Italie, au Liban, en Turquie, au Brésil. Il est en cours de traduction en allemand et en russe. 

Le texte français est accessible sur le réseau télématique Internet. 

Contre les mythologies dévoyées, ce sera une nouvelle contribution à l'histoire critique du monde contemporain. 


Fin de l'extrait de la préface de Roger Garaudy




Citations :

Norman Finkelstein [On the misuse of Anti-Semitism and the Abuse of History, Los Angeles, U. of California Press, 2005, 345 p.]
I examined how the Nazi holocaust has been fashioned into an ideological weapon to immunize Israel from legitimate criticism. In this book I look at a variant of this Holocaust card, namely, the "new anti-Semitism." In fact, the allegation of a new anti-Semitism is neither new nor about anti-Semitism. Whenever Israel comes under renewed international pressure to withdraw from occupied territories, its apologists mount yet another meticulously orchestrated media extravaganza alleging that the world is awash in anti-Semitism.
Je me suis penché sur la manière dont l'holocauste nazi a été instrumentalisé en une arme idéologique pour immuniser Israël de toute critique. Dans ce livre, j'examine une variante de cet instrument de l'Holocauste, à savoir, le « nouvel antisémitisme ». En fait, l'allégation d'un nouvel antisémitisme n'est ni nouvelle ni limitée à l'antisémitisme. Chaque fois qu'Israël est soumis à une pression internationale renouvelée pour qu'il se retire des territoires (palestiniens) occupés, ses propagandistes mettent immédiatement en place une campagne fumeuse et méticuleusement orchestrée à travers les médias, alléguant que le monde serait de nouveau submergé par une vague d'antisémitisme. 

Extrait du Lévitique ou 3ème Livre de Moïse (à l'intention de tous ceux, notamment tous ces pauvres "Juifs" qui, à l'instar de K., ma petite fiancée ashkénase, n'ont jamais lu la Torah !)
1.1    L'Éternel appela Moïse ; de la tente d'assignation, il lui parla et dit :
1.2    Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Lorsque quelqu'un d'entre vous fera une offrande à l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail.
1.3    Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel, pour obtenir sa faveur.
1.4    Il posera sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé de l'Éternel, pour lui servir d'expiation.
1.5    Il égorgera le veau devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l'autel qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
1.6    Il dépouillera l'holocauste, et le coupera par morceaux.
1.7    Les fils du sacrificateur Aaron mettront du feu sur l'autel, et arrangeront du bois sur le feu.
1.8    Les sacrificateurs, fils d'Aaron, poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.9    Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur 
agréable à l'Éternel.
1.10  Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d'agneaux ou de chèvres, il offrira un mâle sans défaut.
1.11  Il l'égorgera au côté septentrional de l'autel, devant l'Éternel ; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, en répandront le sang sur l'autel tout autour.
1.12  Il le coupera par morceaux ; et le sacrificateur les posera, avec la tête et la graisse, sur le bois mis au feu sur l'autel.
1.13  Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.
1.14  Si son offrande à l'Éternel est un holocauste d'oiseaux, il offrira des tourterelles ou de jeunes pigeons.
1.15  Le sacrificateur sacrifiera l'oiseau sur l'autel ; il lui ouvrira la tête avec l'ongle, et la brûlera sur l'autel, et il exprimera le sang contre un côté de l'autel.
1.16  Il ôtera le jabot avec ses plumes, et le jettera près de l'autel, vers l'orient, dans le lieu où l'on met les cendres.
1.17  Il déchirera les ailes, sans les détacher; et le sacrificateur brûlera l'oiseau sur l'autel, sur le bois mis au feu. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une odeur agréable à l'Éternel.





mardi 14 février 2012

Du Monde au JDD en passant par le Figaro : le triomphe posthume de Josef Goebbels



Il fallait s'y attendre : depuis quelque temps, les articles manipulateurs concoctés par de petits émules de Goebbels fleurissent ici ou là, visant à préparer l'opinion publique sur le caractère inévitable de frappes "israéliennes" sur l'Iran, on se demande bien pourquoi. Mais il faut croire que, pour tous les petits épigones de Goebbels, le "peuple élu" aurait le droit de bombarder qui il veut, quand il veut.

Et le droit international dans tout ça ? Quel droit international ? 

Les échantillons qui suivent ne sont nullement exhaustifs, puisque sur les ondes de diverses radios voire télévisions, les experts en propagande pro-israélienne ne sont pas en reste (cf. notamment France Info-Intox, le 14 février 2012, 19h30, avec Olivier Delagarde et Fabienne Sintès depuis Washington). (1)





Petit problème : il semble que les rédac'-chefs de ces journaux aient juste oublié un petit détail, à savoir la mention selon laquelle les articles en question avaient bel et bien été traduits de l'hébreu, en l'occurrence par les services ad hoc du ministère israélien de la propagande !

Oubli réparé par mes soins !

À propos de droit international : prenez un abruti quelconque, affublez-le du titre de "Spécialiste des questions militaires et de la prolifération des armes nucléaires, chercheur au Centre des études de sécurité à l'IFRI" (Institut français des relations internationales).


Pour mémoire, "relations internationales" ne veut pas dire "droit international" !

De fait, il n'y a dans cette "expertise" de notre pseudo-spécialiste aucune référence au droit international, lequel s'apprend en FAC de droit dès la première année ! Et qu'apprend-on en première année de droit, s'agissant de droit international ?

On y apprend notamment ceci, que les États sont souverains avec comme première conséquence que leurs frontières sont inviolables ! Ce qui devrait avoir une conséquence évidente : si les frontières de l'Etat iranien ne sont pas inviolables, alors celles de l'Etat israélien non plus !

Ce qui n'empêche pas notre abruti et soi-disant expert en relations internationales de débiter, sans rire, qu'"Israël dispose des moyens requis en termes de supériorité aérienne... et d'un savoir-faire quasi unique..." (sic)

Par savoir-faire quasi unique, notre soi-disant expert évoque sans doute les destructions de routes, d'habitations, d'écoles, hôpitaux... en Palestine ou dans le Liban Sud...





Et de fait, de droit international, pas la moindre trace, par exemple les multiples violations d'espaces aériens que supposerait une agression de l'Iran par la marionnette des Américains au Proche-Orient, violations qui ne viendraient qu'aggraver un véritable crime contre le droit international.

Autre détail croustillant, la disparition pure et simple des territoires palestiniens de la carte...


... comme indice supplémentaire que, même en France, le ministère israélien de la propagande est parfaitement secondé par moult larbins se faisant passer pour des journalistes !


(1) À propos de la Syrie, un petit échantillon de contre-information sur France-Info-Intox : "En Syrie, les chars de Bachar El-Assad continuent de bombarder les foules qui contestent le régime à Homs, mais aussi à Alep. C'est nouveau !". Dixit le "journaliste" Franck Noblès le 11 février 2012, 9h38 ; rebelote à 9h45 et là, j'ai zappé. Je suppose que le dénommé Franck Noblès a répété son couplet imbécile toute la journée ! Encore un qui a dû recevoir son diplôme de "journaliste" dans une pochette surprise !

Pour information, la veille, il n'y a eu aucun bombardement à Alep, mais un attentat à la voiture piégée. Mais tout le monde sait que lorsqu'un engin explosif détonne quelque part, c'est la faute au gouvernement en place... On pense, par exemple, aux attentats meurtriers survenus en Israël, ou aux Etats-Unis, par exemple à Oklahoma City, ou en France, dans le RER parisien... 

Pour preuve, à la suite d'une série d'attentats du début janvier  2012, voici ce qu'on a pu entendre sur France-Info-Intox : "L'opposition syrienne accuse le gouvernement d'organiser ces attentats pour détourner l'attention..." (Valérie Crova depuis Beyrouth, le 7 janvier 2012, 9h05).

Crétins de "journalistes" !


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