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samedi 16 mai 2020

Retour sur le pseudo État islamique et l'imposture Daesh


Et dire que pendant ce temps, la presse 'mean'stream se taît ! (1)

Vous savez quoi ? Ou la chose est vraie, ou elle est fausse, et dans un cas comme dans l'autre, il va bien falloir que quelqu'un s'explique.

Il se trouve que je fais partie de ces gens qui n'ont jamais cru en l'existence d'un État islamique, dont quiconque de moyennement sensé savait qu'il ne s'agissait que de marionnettes pilotées depuis l'étranger et copieusement stipendiées, militairement et financièrement, au moins à partir de la campagne criminelle du syndicat mafieux baptisé OTAN, entendez OCAN (Organisation Criminelle de l'Atlantique Nord), en Libye (2011).

Et, fort logiquement, je ne crois pas plus à la consistance de ces soi-disant "djihadistes" officiant dans le Sahel africain, des marionnettes capables d'ouvrir 'x' fronts simultanés sur des milliers de kilomètres de distance (Mali, Niger, Burkina-Faso, Tchad, Nigeria, Cameroun, Centrafrique, voire Côte d'Ivoire...). 

Le fait est que l'histoire nous a montré que les insurrections dites 'nationales de libération' (cf. ANC, FLN, Frelimo, MPLA, Tupamaros, Farc, Sandinistes, Sentier Lumineux, Front Islamique du Salut, ETA, IRA, RAF, Brigades Rouges, Action Directe, etc.) se sont toujours déployées sur un terrain strictement national (Afrique du Sud, Algérie, Angola, Mozambique, Nicaragua, Uruguay, Colombie, Pays Basque, Irlande du Nord, Allemagne, Italie, France...) en se servant des pays riverains comme de zones de repli au sein desquelles il s'agissait de se tenir à carreau (sans bouger le petit doigt !).

De fait, aucun des mouvements révolutionnaires armés évoqués plus haut ne s'est jamais permis de se faire des ennemis dans les pays voisins ! Comment Cesare Battisti, activiste italien, aurait-il pu faire le mort pendant tant d'années en France, si d'aventure les Brigades Rouges avaient commis le moindre attentat, en France ?

Et le fait que Boko Haram, par exemple, s'en prenne simultanément aux armées du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et d'ailleurs montre qu'il s'agit de tout sauf d'une simple insurrection (locale) nigériane. Ces gens ont de gros moyens, sont renseignés (par qui ?) sur la position des troupes gouvernementales de 5, 6 pays !, et disposent de véhicules 4x4 "made in Japan" dont il serait facile de savoir "qui a signé le chèque" !

Et, comme pour confirmer ma théorie, voilà que les masques tombent, en Syrie par exemple, comme cela nous est révélé par un article du site iranien PressTV.

Et comme je l'annonçais plus haut, ou bien la chose est vraie, ou elle est fausse. Or, pour l'heure, c'est "motus et bouche cousue" du côté de la soi-disant "grande presse" ! 

Ci-dessous, ma traduction de l'article de Press TV annoncé plus haut. 

Des terroristes affiliés à Daech avouent leur coopération avec les forces américaines sur le site syrien d'Al-Tanf

Un certain nombre d'activistes récemment capturés et appartenant au groupe terroriste et takfiriste (baptisé) Daesh, ont avoué avoir étroitement coopéré avec les forces militaires américaines stationnées sur la base d'al-Tanf dans la province syrienne centrale de Homs, pour mener divers actes de terreur et de sabotage.

Au cours des aveux diffusés sur une chaîne de télévision publique syrienne jeudi soir, trois extrémistes - identifiés comme Salah Jaber al-Zaher, Ali Salim Yahya et Amer Abd al-Ghafar Nemah, mais mieux connus par leurs noms de guerre, à savoir Abu Abd al-Rahman al -Salafi, Abu al-Bara'a al-Homsi et Abu Sawan, ont révélé qu'ils avaient été chargés par les forces américaines de viser les troupes du gouvernement syrien dans et autour de l'ancienne ville de Palmyre, la base aérienne militaire de Tiyas - également connue sous le nom de Base aérienne T-4 -, les champs de gaz Shaer ainsi que les puits de pétrole situés à proximité, comme l'a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA.

"Un jour, un proche collaborateur de notre commandant Hassan Alqam al-Jazrawi est venu vers moi et m'a dit qu'il était en contact avec les Américains à la base d'al-Tanf. L'homme, dont le nom était Hassan al-Wali, a ajouté qu'il était nécessaire de cibler Palmyre et la base aérienne T4, et que les forces américaines nous fourniraient des lance-roquettes et des mitrailleuses, en plus du soutien financier, des voitures et de tout ce dont nous avions besoin.".

"Il a ajouté que les Américains lanceraient également des avions de reconnaissance pour surveiller les mouvements des soldats de l'armée syrienne dans la région de Palmyre et nous informer de leurs activités", a déclaré l'un des terroristes.

Les militants, qui ont été récemment arrêtés lors d'une opération de sécurité dans le désert de Syrie, ont ensuite souligné l'existence d'une coordination entre leurs commandants et ceux de la soi-disant Armée des commandos révolutionnaires.

À un autre stade de leurs aveux, les Takfiris ont abordé les négociations entre leurs dirigeants et de hauts responsables des(dites) Forces démocratiques syriennes (SDF) parrainées par les États-Unis et dirigées par les Kurdes.

L'un des terroristes a déclaré qu'il y avait eu de tels pourparlers entre les deux parties une fois à Raqqah, l'ancienne capitale de facto de Daesh.

"Il y avait une coordination pour toutes les opérations que nous avons menées. Avec l'assentiment des Américains, nous avons déménagé de Raqqa à Dayr al-Zawr. Nous avions la protection de trois véhicules Cougar (mobilité d'infanterie) et de deux Hummers, qui appartenaient aux forces américaines et nous accompagnaient. Des hélicoptères de combat ont également volé au-dessus de Dayr al-Zawr", a-t-il déclaré.

Concernant les sources du soutien financier et logistique, les terroristes ont expliqué que leurs maîtres coordonnaient les affaires chaque mois via la base d'al-Tanf.

"Ils se rendaient à la base tous les mois et apportaient environ trois cargaisons de nourriture, de munitions et d'armes, dont la plupart étaient fabriquées aux États-Unis… Nous avions l'habitude de nous approvisionner à la base. Chaque fois que l'un de nous était blessé, nous l'emmenions là-bas pour un traitement. La base d'Al-Tanf était un refuge pour nous. Nous y allions chaque fois que l'armée syrienne assiégeait une région, y attendions plusieurs semaines et recevions de la nourriture ainsi que les premiers soins.", ont déclaré les membres de Daesh capturés.

Les États-Unis forment des militants anti-Damas à la base d'al-Tanf, située près des frontières de la Syrie avec l'Irak et la Jordanie.
Washington a unilatéralement déclaré une "zone de non-conflit" de 55 kilomètres autour des installations, et a fréquemment menacé de viser les forces syriennes dans la zone.

Source


N.B. Je suppose que vous attendez un commentaire à ce qui précède ? Quand je pense que, dans le Sahel africain, des soldats de l'OTAN, venus soi-disant lutter contre le terrorisme islamiste, tombent régulièrement sous les balles de soi-disant "djihadistes", alors même que c'est ce même OTAN qui leur a fourni les armes dès 2011, tout en soutenant d'autres pseudo-djihadistes en Syrie et en Irak, je pense que la logique de la situation voudrait que l'Afrique se débarrasse définitivement des pompiers-pyromanes étrangers qui l'occupent actuellement. En clair les armées de l'OTAN/OCAN n'ont (plus) rien à faire en Afrique !

(1) Mean : (de l'anglais) en français : vulgaire, méchant, vicieux, épouvantable.


Lectures utiles : 01 - 02 - 03 - 04 - 05

 

lundi 3 juillet 2017

Réflexions sur la soi-disant "théorie du complot" §4



À propos du terrorisme et de ses véritables sponsors

Au fait, vous connaissez la nouvelle ?

Il paraît que ledit "Etat islamique" se serait définitivement retiré de la région syrienne d'Alep.

Mais je vous entends d'ici : "l'Etat islamique se retirant de la région d'Alep ?! Mais comment est-ce possible ?! Il n'y a jamais eu de présence de l'Etat islamique à Alep !!!!".

C'est en tout cas ce que pensent toutes ces pauvres gens qui ne trouvent leur information (en France en tout cas) que sur France Inter, France Info, France Machin, France Chose, France Intox, Le Monde, l'Express, Libération... ! Les autres, ceux qui savent trouver, notamment sur Internet, la connexion avec les sites qui comptent (cf. voltairenet.org, presstv.com, rt.com... tous sites baptisés "complotistes" par les connards et autres crétins de la presse dite "mean-stream"), ceux-là savent pertinemment que les dizaines de milliers de combattants dudit Daech sont entrés en Syrie via la frontière nord, celle avec la Turquie, un pays autocratique et membre de l'Otan, que l'on voit mal faire transiter tant d'étrangers non identifiés par ses frontières et les laissant entrer en Syrie sans qu'il soit le complice de la chose, de même qu'on voit mal tous ces camions-citernes venant livrer, des années durant, du pétrole volé à la Syrie, le tout à l'insu supposé d'Erdogan, avant que les avions russes n'y mettent le hola.

On résume ? Si Daech ne doit sa présence en Syrie qu'à la sollicitude intéressée de la Turquie, membre de l'Otan, alors Daech est, pour une grande part, une création de... l'OTAN !

Aux Etats-Unis mêmes, des blogueurs aussi influents que Stephen Lendman le clament sur tous les tons depuis des lustres.

Lisez, par exemple, ce qu'écrit Lendman à propos de la dernière soi-disant attaque chimique du régime Assad (traduction assurée par mes soins ) :
Le rapport de l'OIAC sur la Syrie était profondément erroné. Les preuves présumées de l'utilisation d'armes chimiques à Kahn Sheikhoun étaient fausses, non légitimes, fournies par des sources anti-syriennes, y compris les "casques blancs" associés à Al-Qaïda.
La mission dite d'enquête de l'agence a mené son travail par contumace - sans jamais visiter Kahn Sheikhoun, ni avoir obtenu des informations de première main provenant du site même à partir de sources fiables.
Sa méthodologie se situait aux antipodes des normes requises, tout en manquant de crédibilité. Aucune évaluation par des pairs n'accepterait ce rapport comme étant fiable.
Le ministère des Affaires étrangères syrien l'a dénoncé comme tirant ses conclusions à partir de preuves "fabriquées" et "trompeuses", supprimant des données factuelles et produisant un récit réclamé par Washington et d'autres États criminels opposés à la Syrie, compte-rendus probablement "rédigés et préparés à l'avance par certains cercles hostiles à la Syrie", selon son ministère des Affaires étrangères.
Les sources citées par l'OIAC remontent aux services de renseignements américains et britanniques. Aucune enquête honnête, fiable, transparente et crédible n'a été menée.
La Syrie a éliminé ses armes chimiques. Aucune preuve ne suggère qu'il en reste. Les terroristes soutenus par les États-Unis les utilisent souvent, et à chaque fois dans le but de faire faussement accuser Damas.
(...)
Les terroristes soutenus par les États-Unis ont utilisé à maintes reprises des armes chimiques contre des civils et des forces gouvernementales sans défense.
Trump a ignoré les rapports des services secrets américains, selon lesquels aucune preuve ne suggèrait l'utilisation du sarin toxique ou de tout autre arme chimique à Kahn Sheikhoun le 4 avril. Pourtant, il a ordonné le bombardement de la base aérienne de Shayrat en Syrie sans autre forme de procès : un acte d'agression illégal, belliciste et scandaleux.

Selon le journaliste d'investigation Seymour Hersh, un conseiller de sécurité de l'administration Trump, a déclaré anonymement : "(nous) savons qu'il n'y a pas eu d'attaque chimique".
(Source)

Voilà le genre de choses que tout bon pratiquant de la langue anglaise peut lire quotidiennement sur une flopée de blogs rédigés par des citoyens américains, lesquels sont tout sauf des abrutis !

Las ! En France, ce pays anesthésié par des décennies d'autocratie, on a Le Monde, Libération, France Inter, ... France Info, ... France Intox, sans oublier l'inénarrable Bernard Guetta, sur l'ex-Radio Paris, tous ces misérables professionnels de la désinformation, prompts à livrer quotidiennement mensonges et balivernes à un public gavé de conneries.

Mais, à propos, vous vous souvenez de la constance avec laquelle l'ex-ministre français de la propagande, j'ai nommé Jean-Marc Ayrault, a moult fois réclamé un cessez-le-feu à Alep ? Vous croyez peut-être que c'était pour le sauvetage des civils pris au piège des combats ? Alors vous êtes bien naïfs ! 

Et maintenant que bien des benêts savent que les fameux "rebelles" d'Alep n'étaient que des supplétifs de l'Etat dit islamique, les mêmes benêts comprennent-ils maintenant que la réclamation d'un cessez-le-feu à Alep ne visait qu'à sauver du désastre les marionnettes introduites par les Américains et leurs laquais européens et proche-orientaux en Syrie ?

Voici une lecture bien intéressante à ce sujet.

Citation :

Qui a créé DAESH ?
Donald Trump, candidat officiel du Parti républicain à la prochaine élection présidentielle américaine affirme publiquement que « l’État islamique » (ÉI)– alias Daesh, alias ISIS – est une création d’Obama et d’Hillary Clinton.
Il a notamment déclaré qu’ « Obama et Clinton ont créé l’EI » et qu’« Hillary mériterait d’être en prison ».
Hillary Clinton candidate officielle du Parti démocrate à la prochaine élection présidentielle américaine, semble rejeter, quant à elle, la création de Daesh sur une décision de Barack Obama.
De nombreuses autres sources assurent que Daesh a été créée par les Américains, en relation plus ou moins étroite avec Israël, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie :
On lira par exemple :
  • cette analyse du groupe Judicial Watch qui publie une sélection de documents, autrefois classifiés, obtenus du Département américain de la Défense et du Département d’État grâce à un procès fédéral.Judicial Watch a révélé notammentun document de la Defense Intelligence Agency (DIA) de 2012 qui reconnaît que « L’Occident a facilité la création d’État islamique afin d’isoler le régime syrien ».
  • cette analyse du général Wesley Clark, ancien commandant des forces armées de l’OTAN, qui a déclaré à la chaîne de télévision américaine CNN que l’Émirat islamique (Daesh) était une création américano-israélienne pour vaincre le Hezbollah.
  • cette analyse de Gregory R. Copley, analyste stratégique et éditeur de la revue Defense & Foreign Affairs, qui explique que Daesh ne peut survivre qu’avec l’aide de ses alliés : Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, États-Unis.
  • cette analyse de Philippe Hugon, politologue spécialiste de la région. Interrogé il y a 2 ans sur la télévision iranienne, il déclarait que Daesh était « un monstre inventé par les États-Unis », qui allait « créer des vagues de terrorisme non seulement au Moyen-Orient mais aussi en Europe ».
Fin de citation (Source)

Tiens donc, by the way, avez-vous remarqué l'excitation, voire l'agitation qui semblent s'être emparées de certains pays en ce moment ? C'est à se demander si certains de leurs dirigeants n'étaient pas pris de panique à l'idée de voir revenir chez eux les survivants de ces hordes barbares abondamment stipendiées par cette même clique de criminels et de mafieux  qu'on a vue à l'oeuvre en Libye il y a six ans. 

En tout cas, les plus lucides ont compris que les créateurs de Daech allaient tout entreprendre pour freiner au maximum la déconfiture de leurs marionnettes, au besoin, à l'aide d'opérations de diversion comme l'annonce d'attaques chimiques imminentes en Syrie, lesquelles - logique impérialiste oblige - ne pourraient être QUE (!!!) le fait du régime d'Assad ; c'est, en tout cas, ce que nous répètent depuis peu l'empire américain et certains de ses laquais... (Lire

Et, pour éviter que les barbouzes de l'Etat dit islamique ne refluent trop vite vers leurs patries respectives, on parie combien que leurs sponsors cherchent, en ce moment-même, et par tous les moyens, à déstabiliser tel ou tel pays (africain ? de préférence disposant de pétrole... Voyez du côté de la Libye ou de... Boko Haram !) où Daech pourrait prolonger sa folie meurtrière, le tout, faut-il s'en étonner, sans qu'à ce jour, la Cour Pénale Internationale - si prompte à juger Laurent Gbagbo - ne s'émeuve des atrocités commises par Daech en Syrie et en Irak, pas plus que l'on a entendu les clameurs de l'Unesco à l'encontre des destructeurs de monuments historiques !

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L'inaction de la soi-disant communauté internationale à l'égard des mercenaires de l'Etat dit islamique ? Comme une preuve supplémentaire que quelqu'un de très puissant protège cette organisation criminelle. 


Mise à jour > Lien

mercredi 28 décembre 2016

Syrie : face à la désinformation ambiante, heureusement qu'il y a l'Internet !


Avant-propos (Lire)

Par parenthèse, les âmes charitables et autres escrocs de la soi-disant "grande presse", si pressés d'entamer leur misérable lamento autour d'une soi-disant destruction d'Alep, en Syrie, vont devoir, très vite, se mettre à raser les murs et à mettre une sourdine à leurs trompettes, devant la réalité que les libérateurs russes, iraniens et syriens d'Alep-Est sont en train de découvrir : amas de bombes et d'armements souvent produits en Occident, écoles et mosquées minées, sans oublier les charniers qu'aucun medium de désinformation n'osera évoquer, ce qui ne surprendra pas grand monde, en tout cas, pas moi !

Ce qui suit est un article tiré du toujours instructif site russe RT, dans sa version anglaise, et que je traduis ici, in extenso.

Les sapeurs russes parcourent Alep à la recherche de mines, découvrant des obus fabriqués aux Etats-Unis, en Allemagne…

Les équipes russes de déminage continuent d’inspecter les écoles et les mosquées d'Alep en quête d’engins piégés, de mines et de munitions, après avoir libéré la ville des rebelles. Les explosifs récupérés viennent de différentes parties du monde, y compris les États-Unis et l'Allemagne. Depuis le début de leur mission de déminage dans la ville syrienne, il y a trois semaines, les sapeurs ont nettoyé 966 hectares, ainsi que le rapportait, mercredi,  le Centre russo-syrien de coopération. Ils ont déclaré 2 149 bâtiments dans et près d'Alep comme étant sûrs, y compris 44 écoles, 38 mosquées, 10 installations médicales et d'autres infrastructures civiles cruciales. Ils ont également déminé 350 km de routes dans la région, poursuivait le rapport.

Les équipes ont découvert et désamorcé quelque 14 700 objets dangereux, dont 6 700 bombes artisanales (angl. IED : Improvised Explosive Device). Les munitions découvertes dans les stocks abandonnés par divers groupes armés vont des petites armes et des grenades à main jusqu'à des roquettes destinées à des lance-roquettes multiples.

Des images de l'opération de déminage en cours, publiées par le ministère russe de la Défense, montraient des caisses pleines de munitions diverses ; sur certaines d’entre elles, on pouvait lire : « produit en Yougoslavie pour le compte du Corps d’armée des États-Unis. »

«  Les munitions que nous avons trouvées étaient allemandes, américaines, bulgares ... Les stocks dont ils disposaient sont assez impressionnants », a déclaré le major Ivan Gromov, un responsable du détachement russe.

L'armée russe à Alep contribue à la restauration d’une vie normale dans la ville après quatre années d'hostilités. Outre l’élimination des explosifs, elle pourvoit aux livraisons de l'aide humanitaire et à la restauration des services publics. Une unité de la police militaire russe a été déployée à Alep pour préserver l'ordre public et prévenir d'éventuels désordres.

Les militants opposés au gouvernement syrien ont été contraints de quitter l'est d'Alep après l'offensive victorieuse entamée dans la ville par Damas, le mois dernier. L'évacuation des combattants rebelles et de leurs partisans civils était destinée à sauver des vies et a été conduite avec l'aide d'organisations humanitaires internationales. Cela a permis de mettre fin à des combats constants dans l’ensemble d’Alep, qui s’est trouvée divisée en parties détenues par le gouvernement et d’autres tenues par les rebelles pendant des années.

Source



Autres lectures :  01 -  02  -  03  -  04  - 05


vendredi 16 décembre 2016

Syrie : un zeste d'intelligence dans un magma de désinformation post-goebelienne - 1


Vous connaissez sans doute le peu de considération que m'inspire la corporation des "journalistes".

Mon problème, avec les journalistes, n'est pas tant leurs prises de positions - on a parfaitement le droit de ne pas partager mon avis ! -, mais de ne pas assez travailler, creuser leurs dossiers et, surtout, de ne toujours pas réaliser qu'avec l'Internet, nous avions définitivement changé d'époque, dès lors que, d'un seul clic de souris, je peux m'offrir des centaines de milliers d'avis divers et contradictoires et, donc, me faire un avis bien plus ciselé qu'aux temps anciens des Goebbels et autre Staline !

Mais je rassure tout le monde : il m'arrive aussi de lire, dans le journal, des choses qui m'incitent à dire : "Ah, quand même !". Dans le journal ou (plus souvent !) sur l'Internet, le médium qui nous a permis de mettre à terre quelques théories débiles, comme, par exemple,  la lubie selon laquelle un avion de ligne avait percuté l'immeuble du Pentagone, avion forcément piloté par un expert qui devait totaliser autour de 300.000 heures de vol en rase-mottes !

Ainsi ce long "papier" (2781 mots) déjà ancien, déniché sur un blog, dont je ne partage pas nécessairement toutes les analyses, mais que je reproduis néanmoins et volontiers ici, in extenso, en en désignant la source, comme il sied de faire entre gens bien élevées.

FIGAROVOX/TRIBUNE - Vladimir Poutine a annoncé qu'il reportait sa visite à Paris où il devait rencontrer François Hollande. Pour Caroline Galactéros, cette décision n'est que la suite logique d'un amateurisme complet de la France en Syrie et ailleurs dans le monde.

Docteur en Science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros dirige le cabinet d'intelligence stratégique «Planeting». Auteur du blog Bouger Les Lignes, elle a publié Manières du monde. Manières de guerre(Nuvis, 2013) et Guerre, Technologie et société (Nuvis, 2014).

Découvrant, mais un peu tard, que la guerre tue, qu'elle est laide, injuste et sans pitié, et surtout que l'on pourrait un jour peut-être, au tribunal de l'Histoire, venir demander à Paris des comptes sur son inaction face au drame - à moins que ce ne soit sur ses actions et ses options politiques-, la France a pris les devants. Accusant avec l'ONU le régime syrien et la Russie de crimes de guerre à Alep, elle a déposé en hâte un projet de résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant l'arrêt des combats et des bombardements sur l'est de la ville (dont elle feint de croire qu'il n'est peuplé que de civils innocents qui resteraient là de leur propre gré et que la Russie et le régime pilonneraient par pure cruauté), l'acheminement de l'aide humanitaire et la reprise du processus de négociation.

Que dire de cette initiative, apparemment inspirée par une indignation vertueuse face au drame bien réel vécu par la population d'Alep-Est ?

Que dire de cette initiative, apparemment inspirée par une indignation vertueuse face au drame bien réel vécu par la population d'Alep-Est, à un moment où la tension russo-américaine monte dangereusement et peut faire craindre un dérapage militaire sur le terrain que certains, à Washington et à l'OTAN, appellent ouvertement de leurs vœux? S'agit-il d'une nouvelle salve d'irénisme aveugle et de «pensée magique», funeste version 2016 de «Boucle d'or au Pays des trois ours» découvrant une intrusion dans sa maisonnette idyllique? Ou d'une gesticulation habile mais dangereuse qui n'a pour but, en prétendant débloquer la situation, que de jouer les utilités au profit de Washington en fossilisant un peu plus les positions des deux camps qui s'affrontent désormais ouvertement sur le corps exsangue de la nation syrienne? Difficile de démêler la part de négation du réel de celle de l'alignement sur ce que l'on présente comme «le camp du Bien» …et de nos intérêts nationaux, si mal évalués pourtant.

Ce cinéma diplomatique vient évidemment de se solder par un véto russe, attendu par Paris, Londres et Washington qui veulent faire basculer l'indignation internationale contre Moscou.

Ce cinéma diplomatique vient évidemment de se solder par un véto russe, attendu par Paris, Londres et Washington qui veulent faire basculer l'indignation internationale contre Moscou à défaut de mettre en cohérence leurs objectifs politiques et militaires avec leur prétendue volonté de paix. Mais prendre la tête du chœur des vierges ne suffit pas et ne trompe plus personne. L'évidence crève l'écran. «L'Occident» ne mène pas la guerre contre l'islamisme sunnite ou alors de façon très résiduelle: il le nourrit, le conseille, l'entraine. DAECH, dont la barbarie spectaculaire des modes d'action sert d'épouvantail opportun et de catalyseur de la vindicte occidentale, permet de juger par contraste «respectable» l'avalanche de djihadistes sunnites d'obédience wahhabite ou Frères musulmans qui ne combattent d'ailleurs pas plus que nous l'Etat islamique mais s'acharnent sur le régime syrien. Et l'Amérique comme la France cherchent avec une folle complaisance, dans ce magma ultraviolent, des interlocuteurs susceptibles d'être intronisés comme «légitimes» et capables de remplacer un autocrate indocile qui a le mauvais goût de résister à la marche de l'Histoire version occidentale et à la vague démocratique censée inonder de ses bienfaits un Moyen-Orient politiquement arriéré.

Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi, cruels tyrans sans doute, n'ont pu y résister et croyaient encore pouvoir argumenter avec leurs adversaires occidentaux (longtemps leurs alliés) quand leur sort était en fait scellé depuis longtemps. Bachar el Assad a bien failli y passer lui aussi. Mais à notre grand dam, Moscou a vu dans cette nouvelle guerre occidentale de déstabilisation par procuration, une occasion inespérée de sécuriser ses bases militaires, de défier l'Amérique qui la méprisait trop ouvertement, de regagner une influence centrale dans la région et de traiter «à la source» le terrorisme qui menace son territoire et ses marges d'Asie centrale et du Caucase. Et l'a saisie.
La France s'est trompée du tout au tout et démontre qu'elle pratique admirablement le grand écart stratégique... aux dépens toutefois, de nos concitoyens.

Dans ce Grand jeu explosif de reconfiguration de l'équilibre du monde et notamment du nouveau duel cardinal, celui de Washington avec Pékin, la France, je le crains, s'est trompée du tout au tout et démontre à la face du monde mais surtout à l'ennemi - qui observe notre incohérence diplomatique et politique-, qu'elle pratique admirablement le grand écart stratégique... aux dépens toutefois, de nos concitoyens. Comment justifier en effet notre combat au Mali contre les djihadistes sunnites, notre soutien en Irak aux chiites contre les sunnites, et en Syrie notre appui aux groupuscules sunnites les plus extrémistes contre Bachar el Assad...tout en prétendant profiter du marché iranien entre ouvert ….et vendre des armes aux Saoudiens et Qataris sunnites qui sont by the way les financiers du djihadisme mondial dont nous subissons la haine et la violence terroriste sur notre sol désormais à un rythme soutenu? C'est de l'opportunisme à très courte vue, mais plus encore un hiatus stratégique béant et la manifestation d'une totale incompréhension du réel.

De telles contradictions ne peuvent s'expliquer que par notre entêtement à vouloir en finir avec le régime syrien dont nul n'imaginait qu'il résisterait si longtemps.

De telles contradictions ne peuvent s'expliquer que par notre entêtement à vouloir en finir avec le régime syrien actuel dont nul n'imaginait qu'il résisterait si longtemps aux feux croisés de l'Amérique et de ses alliés sunnites. L'exigence américaine - reprise à son compte par Paris - d'une cessation des bombardements aériens sur Alep-Est «pour raisons humanitaires» aurait permis en fait de laisser les islamistes de la ville (soit rien moins qu'Al Nosra et consorts) se refaire une santé militaire en se servant des civils comme de boucliers humains, de poursuivre leurs tirs d'obus sur la partie ouest de la ville et d'empêcher Damas et Moscou de faire basculer décisivement le rapport de force militaire en faveur de l'Etat syrien dans le cadre d'une négociation ultime. Qui a d'ailleurs fait échouer le cessez le feu signé le 9 septembre dernier à Genève? Les groupes terroristes qui n'en voulaient pas et les Etats-Unis qui ont bombardé les forces syriennes à Deir el Zor et ouvert la voie aux forces de l'Etat Islamique. Encore un accord de dupes.

L‘action stratégique ne peut prendre en compte que des mouvements et des processus, quand toute l'attention médiatique et politicienne se concentre sur la souffrance et le sort des personnes.

Temps court versus temps long, individuversus groupe, froideur politique versusempathie médiatique (sélective): on se refuse à voir, dans nos démocraties molles, que la véritable action stratégique, pour être efficace, ne peut prendre en compte que des nombres, des masses, des ensembles, des mouvements, des processus, quand toute l'attention médiatique et la gestion politicienne des crises, elles, veulent faire croire que l'individu est central et se concentrent sur la souffrance et le sort des personnes, alors que celles-ci sont depuis toujours et sans doute pour encore longtemps sacrifiées à la confrontation globale et brutale entre Etats. Les images terrifiantes de la guerre au quotidien masquent la réalité d'un affrontement sans scrupules de part et d'autre, dont en l'espèce les malheureux Syriens ne sont même plus les enjeux mais de simples otages.

Si Assad, « bourreau de son propre peuple » selon l'expression consacrée, était finalement militairement et politiquement mis hors-jeu, par qui compte-on le remplacer ?

L'impensé du discours français n'en reste pas moins le suivant: si Assad, «bourreau de son propre peuple» selon l'expression consacrée, était finalement militairement et politiquement mis hors-jeu, par qui compte -on le remplacer? A qui sera livrée la Syrie, «utile» ou pas, une fois que DAECH en aura été progressivement «exfiltré» vers d'autres macabres «territoires de jeu», en Libye par exemple? Quelle alternative pour la survie des communautés, notamment chrétiennes, encore présentes dans le pays qui passe par la survie des structures laïques d'Etat? Quels individus veut-on mettre au pouvoir? Les pseudo «modérés» qui encombrent les couloirs des négociations en trompe l'œil de Genève? Le Front al Nosra, sous son nouveau petit nom - Fateh al Sham -, que les Américains persistent à soutenir en dépit des objurgations russes et qui a fait exploser le cessez-le feu? Ou peut-être certains groupuscules désormais armés de missiles américains TOW qui n'attendent qu'un «go» pour tenter de dézinguer un avion ou un hélico russe, «par erreur» naturellement? Ou encore les représentants des Forces démocratiques syriennes, ou ceux de «l'Armée de la Conquête» qui renait opportunément de ses cendres… Ou un mixte de tous ces rebelles - apprentis démocrates férus de liberté et qui libèreront enfin le peuple syrien du sanglant dictateur qui le broyait sous sa férule depuis trop longtemps?

« Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir ? je ne vois que l'herbe qui verdoie et la terre qui poudroie »

Croit-on sérieusement que l'on pourra contrôler une seule minute ces nouveaux «patrons» du pays qui se financent dans le Golfe -dont nous sommes devenus les obligés silencieux-, et dont l'agenda politique et religieux est aux antipodes de la plus petite de nos exigences «démocratiques»? Ne comprend-on pas qu'ils vont mettre le pays en coupe réglée, en finiront dans le sang avec toutes les minorités, placeront les populations sunnites sous leur contrôle terrifiant, et que tout processus électoral sera une mascarade et ne fera qu'entériner une domination communautaire et confessionnelle sans appel? … «Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir? je ne vois que l'herbe qui verdoie et la terre qui poudroie» … Quelle naïveté, quelle ignorance, quelle indifférence en fait!

L'interview accordée le 5 octobre dernier par notre ministre des Affaires étrangères à la veille de son départ pour Moscou à Yves Calvi sur LCI est à cet égard, un morceau de bravoure édifiant, qui escamote la réalité et brosse un paysage surréaliste du conflit et de ce qu'il faudrait y comprendre et en attendre.

Florilège et exégèse….

« La guerre ne sert à rien. Elle ne fait que renforcer les djihadistes »

«La guerre ne sert à rien. Elle ne fait que renforcer les djihadistes»

Est-ce à dire qu'il faut les laisser faire, leur donner les clefs du pays et prier peut-être, pour qu'ils ne massacrent pas les minorités qui y demeurent encore et instaurent la démocratie? Faut-il ne plus agir en espérant qu'ils vont s'arrêter? De qui se moque-t-on? Adieu Boucle d'Or. Nous sommes au Pays des rêves bleus de Oui-Oui…

Les Russes, qui se disent satisfaits de l'efficacité de leurs frappes contre les terroristes d'Alep-Est «sont cyniques» … Qui est cynique ici? Celui qui déforme la réalité d'un affrontement pour ne pas avouer qu'il est (avec d'autres) à la manœuvre d'une déstabilisation d'Etat par des groupuscules terroristes liés à Al-Qaïda (matrice de Daech) sous couvert d'aspiration à la démocratie? Ou ceux qui cherchent à réduire l'emprise djihadiste et à renforcer des structures d'Etat laïques avec ou sans Bachar?

« La politique de la France est claire… Nous avons une stratégie, une vision. »

«La politique de la France est claire… Nous avons une stratégie, une vision

Ah?! Laquelle? Nous avons depuis 5 ans une politique étrangère à contre-emploi et à contre temps, réduite à deux volets: action humanitaire et diplomatie économique. En gros vendre des armes à tout prix aux pays sunnites, les aider à faire la guerre et à s'emparer du pouvoir à Damas… et porter des couvertures aux victimes de cet activisme économico-militaire: les Syriens.

En dépit de l'excellence de nos forces armées, de la présence du Charles de Gaulle sur zone et de nos missions aériennes soutenues, Paris n'est diplomatiquement et stratégiquement plus nulle part en Syrie, et depuis longtemps. Par dogmatisme, par moralisme, par notre parti pris immodéré pour les puissances sunnites de la région, nous nous sommes engouffrés dans un alignement crédule sur la politique américaine qui s'est en plus retourné contre nous dès l'été 2013, lorsque Barack Obama a dû renoncer à frapper directement Damas au prétexte d'un usage d'armes chimiques qui n'a d'ailleurs jamais été confirmé. Un camouflet d'autant plus lourd à porter que notre ancien ministre des affaires étrangères avait jugé bon, dès août 2012, de dire que «Bachar el Assad ne méritait pas d'être sur terre» et, en décembre 2012, «qu'Al Nosra faisait du bon boulot». L'Etat Français a d'ailleurs été poursuivi - en vain à ce jour -pour ces déclarations ministérielles qui ont de facto encouragé le prosélytisme islamiste et le terrorisme en présentant le départ pour la Syrie à des apprentis djihadistes français comme une œuvre politique salutaire, avec les résultats que l'on connait sur le territoire national. N'en déplaise à Monsieur Ayrault, la France n'est ni écoutée, ni considérée, ni attendue sur le dossier syrien. Elle en est réduite à servir de go between entre Washington et Moscou lorsque ceux-ci ne peuvent plus se parler et qu'il faut faire semblant, une fois encore, de rechercher un compromis et d'amener Moscou à lever le pied d'une implication trop efficace à notre goût.

« Si le choix est entre Bachar et DAECH, il n'y a pas de choix. »
«Si le choix est entre Bachar et Daech, il n'y a pas de choix

Mais c'est pourtant le cas, ne nous en déplaise. Nous combattons l'Etat islamique pour la galerie, sans grande conviction ni détermination politique, de très haut, par des frappes qui sans présence terrestre demeurent symboliques. Pour Moscou, au contraire, il n'existe pas «d'islamistes modérés» ; combattre le terrorisme revient à combattre l'EI mais aussi ses avatars locaux innombrables à tout prix, y compris au prix de pertes civiles importantes. Et c'est aujourd'hui la Russie qui, dans les airs mais aussi au sol, avec l'Iran et le régime syrien, «fait la guerre», se bat contre le terrorisme islamiste qui menace tout l'Occident, gangrène nos vieilles sociétés repues et pacifiques et nous prend pour cible. Ils «font le job». Un horrible job. Dans l'immédiat, il faut choisir entre le soutien à l'Etat syrien - que le régime d'Assad incarne-, et DAECH et Cie.

Voici décrite…la Syrie d'avant la guerre ! Ce terrifiant carnage n'aurait-il donc été qu'un coup d'épée dans l'eau ?

Le sommet est atteint à la fin de l'intervention ministérielle, lorsque l'on apprend que «la Syrie future devra être unitaire, avoir des structures étatiques stables, être protectrice de toutes ses minorités, mettre en place des institutions solides, contrôler son armée et ses Services…» (sic)! Les bras nous en tombent. Voici décrite…la Syrie d'avant la guerre! Ce terrifiant carnage n'aurait-il donc été qu'un coup d'épée dans l'eau?

François Hollande s'interroge publiquement dans une émission de divertissement, devant l'animateur Yann Barthes sur TMC, de l'opportunité de recevoir Vladimir Poutine à Paris.

Mais le pire était à venir. Ce matin, nous avons franchi un nouveau seuil dans le ridicule et le suicide politique. Au moment où il est d'une extrême urgence de se parler enfin à cœur ouvert, de dire la vérité, d'abandonner les poses et les anathèmes, de ne plus se tromper d'ennemi, de faire front commun - comme l'ont proposé les Russes depuis des lustres -, contre l'islamisme qui a décidé notre perte et s'esclaffe de notre ahurissante naïveté et de notre faiblesse, le président de la République française s'interroge publiquement, de bon matin, dans une émission de divertissement, devant l'animateur Yann Barthes sur TMC, sur l'opportunité de recevoir Vladimir Poutine à Paris le 19 octobre prochain! «P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non …» La réponse de Moscou à cette insulte ne s'est pas fait attendre: le Président russe ne viendra pas. Nous sommes au fond du fond du fond de l'impuissance politique et l'on se laisse couler, saisis par l'ivresse des profondeurs en croyant surnager.

Hauteur de vue et profondeur de champ, véritable souci pour la souffrance humaine: la realpolitik est la solution, pas le mal. La confusion permanente entre l'Etat syrien et le régime syrien nourrit la guerre. C'est l'Etat qu'il faut aider à survivre à l'offensive islamiste au lieu d'encourager les mouvements terroristes à le déstructurer. Le sort de Bachar el Assad est à la fois central et accessoire. Si l'Etat syrien devait tomber sous la coupe de DAECH ou sous celle d'Al Nosra et de ses avatars, alors ce seront les massacres communautaires et le chaos. Qui aura alors des comptes à rendre pour les avoir laissé advenir?

Fin de citation


lundi 19 septembre 2016

Petit papier à destination des experts auto-proclamés dans la reconnaissance de signes religieux

En fait : ... dans la reconnaissance de signes d'appartenance à une religion qui n'est pas la leur !

Les images qui suivent sont en 3D, donc visibles en relief à l'aide de petites lunettes rouge-cyan comme celles reproduites ci-dessous :


Question : avez-vous une idée de la religion des femmes représentées ci-dessous ?


burqa_abaja_djilbab_niqab_foulard_voile_islam_islamique_femme_religion_hidjab_coran

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Alors, vous devez penser qu'elles sont juives, catholiques, protestantes, témoins de Jéhovah ?!

Bien évidemment, quelques indécrottables ringards et autres névrosés ne vont voir dans ces photos que ce qu'ils s'imaginent être la religion de ces femmes. Pour ma part, j'y vois d'abord et surtout une manifestation de la sublime beauté de tant de femmes "orientales", ainsi que le fait que, lorsqu'une femme a décidé de se montrer sous sa face la plus sexy, rien ni personne ne peut le lui interdire !

P.S. Ces photos, ainsi que pas mal d'autres images, sont visibles (lunettes 3D requises) sur un blog de ma conception : drafts...