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vendredi 8 juillet 2011

La Côte d'Ivoire ou les mille et un visages de la civilisation.



Un cadavre étendu par terre, que l'on a visiblement aidé à mourir. Et des badauds qui accourent, pour prendre des photos à l'aide de leurs téléphones portables. Un beau résumé de la civilisation.

Feu René Dumont est l'auteur de ce fameux pamphlet intitulé "L'Afrique noire est mal partie.", titre particulièrement calamiteux, dès lors que Dumont ne pouvait pas ignorer l'existence de cette Afrique si blanche et si raciste, tout au sud du continent, de même qu'il ne pouvait pas ignorer l'existence de quelques dictatures héritées du colonialisme tout au nord !

Mais bon. Disons que Dumont a péché par amnésie sélective. Pour ma part, je lui aurais suggéré un bien meilleur titre : "L'Afrique civilisée par les Blancs est mal partie !".

Prenez la Côte d'Ivoire, avec sa magnifique réplique de Saint-Pierre de Rome, basée à Yamoussoukro. 




Les Blancs leur ont apporté des armes pour s'entre-tuer, et des téléphones portables pour filmer les cadavres ! Ah oui, j'oubliais : ils leur ont aussi apporté des bibles, pour qu'ensuite, ils aillent se confesser.


Tiempo, Madrid, nr. 1489, 14-20.01.2011


Mais je rassure les afro-pessimistes de tout poil et autres épigones de René Dumont : il existe toujours une Afrique authentique, qui fait rarement la Une des journaux, qui ignore des expressions comme "coup d'Etat" ou "corruption", qui ne sait même pas ce que c'est qu'une prison, ayant toujours apprécié la vie au grand air, loin des villes et de la soi-disant civilisation. Des peuplades primitives et arriérées, pour reprendre la typologie des premiers ethnologues. Aussi impénétrables à la Bible, au Coran, qu'à la société de consommation. Ben oui, ça existe encore ! (**)







(**) Cela dit, je ne suis pas complètement idiot : dans le Massai Mara aussi, des milliers de touristes croisent quotidiennement, à la recherche du bon sauvage à photographier ou de la pacotille pas chère que des indigènes viennent leur vendre à la portière des minibus ! Pauvres Européens, condamnés à pourrir tout ce qu'ils touchent ! Cela dit, l'Afrique, c'est grand !






samedi 30 avril 2011

Madame la présidente...

The following is a letter to the president of the French Employers' Union (MEDEF), announcing her the coming ruin of the image of France and Western countries in Africa, following the events in Ivory Coast and the international aggression against Africa in Libya. One consequence of these events will surely be the collapse in sales of French and Western products in Africa, because Africans are no longer willing to let their continent be the playground of some pathological conquistators!


Das Folgende ist ein Schreiben an die Präsidentin des Französischen Arbeitgeberverbandes (MEDEF), in dem ich ihr den kommenden Untergang des Ansehens von Frankreich und den westlichen Ländern in Afrika ankündige nach den letzten Ereignissen in der Elfenbeinküste und der internationalen Aggression gegen Afrika in Libyen. Die Folge dieser Ereignisse wird sicherlich der Zusammenbruch der Exporte von französischen und westlichen Produkten nach Afrika, und zwar aus einem einfachen Grund, nämlich weil die Afrikaner nicht weiter dulden können, daß manche Beobachter in unserem Kontinenten nichts anderes als den Spielplatz einiger pathologischer Conquistators sehen!


Ceci est un courrier adressé à la présidente du Médef (Mouvement des Entreprises de France), à propos de la Côte d'Ivoire, de la Libye et de l'Afrique en général.

Madame,

J'ai là des coupures de presse datant de 2004-2005. La Côte d'Ivoire était déjà en effervescence et les Français de là-bas au bord de la rupture, avec de véritables scènes de chasse à l'homme blanc et à la femme blanche.

ivory coast
Ci-dessous, c'est une fameuse librairie française d'Abidjan qui flambe.




Je me souviens avoir été en contact téléphonique, à l'époque,  avec une personnalité "franco-africaine" fort connue. Et ça a donné quelque chose comme ça :

- Vous êtes au courant de ce qui se passe en Côte d'Ivoire ?

- Oui, mais encore ?

- De la chasse aux Blancs !

- Je n'en sais rien ; c'est ce qu'on dit.

- Oui, mais quand même ! Des gens ont dû quitter leur maison précipitamment et on voit bien qu'il y a un problème !

- Oui, mais les problèmes sont pour tout le monde, et pas seulement pour les "blancs", comme vous dites.

- En attendant, je m'étonne quand même qu'il y ait des attaques ciblées "contre les Blancs", et que les Africains de France, par exemple, ne se mobilisent pas !

- Parce que vous croyez que nous allons y changer quelque chose ?

- Ah, quand même ! Déclarer solennellement que l'Afrique est une terre d'accueil et d'hospitalité et que nous, Africains, ne saurions tolérer des actes racistes visant les Blancs chez nous ! On ne peut quand même pas rester là à regarder la télévision sans rien faire !

Etc.

Bref, je n'ai rien pu tirer de cette personne, dont je rappelle qu'elle est très connue des Français, dont elle possède la nationalité. Le fait est qu'aucune star africaine ou franco-africaine vivant en France ou en Europe n'a émis la moindre protestation contre les pogroms anti-blancs qui se sont déclenchés en Côte d'Ivoire lors des événements des années 2004-2005. Je comprendrai, plus tard, les raisons de cette attitude de repli, notamment la conviction des Ivoiriens d'interventions réitérées de l'armée française dans des faits de violence contre les populations locales, avec des morts à la clé.

D'où l'émergence d'un fort sentiment anti-français, y compris chez des Africains de Paris, dont un grand nombre ont la nationalité française !

J'évoquais plus haut les événements de 2004-2005, mais de l'avis général, les problèmes commencent bien plus tôt, avec, notamment, ce soulèvement venu du nord de la Côte d'Ivoire et que les troupes françaises auraient aidé à se structurer en imposant une partition de fait du pays, pour couronner le tout avec la pantalonnade de Marcoussis, avec un Laurent Gbagbo obligé d'accepter les rebelles au sein de son gouvernement.

C'est visiblement cela et pas mal d'autres choses encore qui pourraient expliquer cette véritable explosion d'un sentiment anti-français au sein d'une bonne partie de l'intelligentsia africaine, souvent très mal vue en Afrique même, où ses membres sont généralement qualifiés de "nègres blanchis". C'est dire l'importance du divorce entre ces élites et leur ancien mentor. 


La conséquence de tout ça ?

ivory coast

Il paraît que les manigances relevant de la Françafrique sont censées protéger les intérêts économiques néocoloniaux de la France en Afrique. Et pourtant, n'importe quel voyageur peut se rendre compte de la pénétration chinoise un peu partout dans ce continent, alors même que les Chinois n'ont jamais colonisé l'Afrique.

Autant dire que la Françafrique est un fiasco total, puisqu'elle n'a jamais été en mesure de protéger son pré carré colonial, comme elle était censée le faire, au besoin, moyennant des coups d'État et l'installation de marionnettes au pouvoir, ici ou là (pensez au couronnement de Bokassa et à tout ce qu'il a pu rapporter aux entreprises françaises !). Du coup, on en vient à se demander : "tout ça pour ça ?"

Le fait est que les premières victimes de la débâcle de la Françafrique, ce sont vos alter ego, les chefs d'entreprises.





Et le moins qu'on puisse dire est que ce n'est pas la dernière crise ivoirienne qui va arranger l'image de la France auprès des Africains, avec les conséquences qu'on imagine.


Il paraît que vous êtes une férue de sondages ; ça vous fait deux casquettes, avec celle de présidente du Médef.

Je vous invite, donc, à aller prendre le pouls (sondagier) de l'image de la France auprès de la jeunesse africaine, en Afrique même et en France. Vous devriez pouvoir constater l'effondrement de l'image de votre pays auprès des forces vives africaines, y compris parmi les assimilés vivant et bien installés en France.

Et le moins qu'on puisse dire est que la dernière décennie risque de marquer un tournant en matière de désaffection, et tout particulièrement la période qui a vu un personnage particulièrement calamiteux s'installer à l'Elysée en 2007.

"L'Homme africain n'est pas suffisamment entré dans l'Histoire... L'Afrique n'a qu'un poids dérisoire dans l'économie mondiale..."

Paroles particulièrement stupides, venant du dirigeant d'un pays dont les rares exploits économiques, en termes de balance des paiements, sont réalisés en Afrique, l'une des rares régions du monde où la France réalise un excédent commercial.

C'est tout dire ! Je veux dire qu'en 2007, vous avez été 53 % à miser sur le mauvais cheval !

Parce que, du coup, les Africains ont décidé de le prendre au mot : où que l'on aille désormais, en Afrique, l'influence française s'étiole comme peau de chagrin.

Quand j'étais gamin, on ne voyait dans les rues de nos villes que trois ou quatre marques de véhicules : Peugeot, avec les fameuses 403 et 404, Citroën et la 2 CV, Renault et la 4L, ainsi que quelques modèles de British Leyland, notamment la fameuse LandRover, qui se taillait la part du lion parmi les véhicules tous terrains.

Et puis l'on a vu arriver les premières Toyota, puis Honda, Mitsubishi, et tutti quanti. Il faut dire que le rallye Paris-Dakar était passé par-là, qui a puissamment contribué à asseoir le leadership des marques japonaises en Afrique.

Depuis, la peau de chagrin de l'influence française en Afrique ne cesse de rétrécir ; partout, ce ne sont donc que marques  japonaises auxquelles les rares européennes à pouvoir résister sont les Allemandes (Daimler). Puis on a vu arriver les émigrés libanais, tous versés dans les affaires, et qui se sont intégrés en un temps record. Puis ce furent les Chinois, que l'on voit, un peu partout, diriger les grands chantiers de construction, même dans des pays comme le Cameroun et  le Gabon, qui étaient pourtant censés se situer au coeur même de la chasse gardée française, et le fait que Bolloré et Bouygues contrôlent encore tel ou tel secteur d'activité, ici ou là, n'y changera rien : l'élection présidentielle de 2007 aura été le déclencheur de ce qui restera comme une bérézina française en Afrique !

Cerise sur le gâteau : cette immonde agression contre la Libye, sous couvert de résolution onusienne, le tout pour des motifs fallacieux.

Le plus étonnant est de voir ce pays, la France, qui se targue d'avoir résisté à l'occupant nazi (ce qui est en grande partie faux !) se coucher complètement - je pense notamment au Parti socialiste. - en se laissant embarquer dans les délires de gens qui ont visiblement perdu la boussole.

Il y a là ce dernier attentat à Marrakech, alors que des otages français croupissent quelque part dans le désert, à la merci d'Al Qaeda Maghreb islamique, le tout après le meurtre d'un autre otage quelque part au Mali. Je n'oublie pas non plus ces quatre ressortissants français disparus du côté de la Casamance, sans qu'on n'ait jamais su ce qui a bien pu leur arriver. Tout récemment, au cinéma, on commémorait la fin tragique de moines français basés en Algérie.

J'observe, en passant, qu'il n'y a aucun otage allemand, suédois, autrichien, suisse, finlandais... actuellement détenu en Afrique. Le fait est que, ces dernières années, c'est la France et ses ressortissants qui ont connu le plus gros lot de malheurs en Afrique. 

Ou bien c'est la faute à pas de chance, ou bien c'est la faute à l'incompétence !

Il se trouve que nous sommes un certain nombre à ne pas être disposés à voir tels ou tels guignols venir dicter aux Africains ce qu'ils ont à faire ou à ne pas faire. Ces guignols croyaient peut-être pouvoir nous refaire, en Libye, le coup réalisé en Irak avec Saddam Hussein. 

Mauvais calcul ! 

Kadhafi n'est pas Saddam Hussein, et la Libye n'est pas l'Irak. Quant à la spéculation selon laquelle les Africains ne seraient jamais solidaires entre eux, surtout pas des nègres avec des "Arabes", elle va faire chou blanc. Parce que ces guignols avaient tout simplement oublié que le sud de la Libye était abondamment peuplé de noirs, et que la "révolution" de Benghazi avait commencé par des pogroms anti-noirs.

Et voilà comment le(s) guignol(s) que vous avez eu le malheur de soutenir va (vont) perdre cette guerre.

L'Afrique, c'est un milliard d'habitants, peut-être un peu plus, ou un peu moins. En tout cas, ça fait pas mal de monde. Ceux qui ont de la mémoire ou simplement un peu d'instruction savent comment le Mahatma Gandhi est venu à bout de l'occupant britannique, notamment sur le plan économique,  en invitant ses concitoyens indiens à ne plus s'habiller qu'avec du coton local, ce qui eut pour conséquence de précipiter la débâcle de l'industrie textile britannique.


L'agression contre la Libye est d'abord et surtout une tentative de mise au pas d'un pays capable de servir de moteur de développement pour tout un continent, le tout sans se prosterner devant la GRANDE BANQUE internationale. Kadhafi a mis de l'eau dans le désert, quand d'autres en sont encore à parcourir des kilomètres jusqu'au marigot le plus proche. Kadhafi a permis à l'Afrique de se doter de son premier satellite de télécommunications et fourmille d'idées pour le développement du continent. Kadhafi porte l'Afrique sur son coeur, ce qui ne relève nullement de la frime. 


libya


C'est pour en finir avec les velléités d'indépendance de ce dirigeant que cette agression a été organisée contre la Libye, sous le couvert du "syndicat" du crime basé à l'ONU.


Cette agression en Libye va finir en fiasco pour vous et vos amis. Mais ça, c'est votre problème !



P.S. 

1. Autre suggestion de sondage : allez donc sonder les jeunes Africains comme les moins jeunes, en leur demandant  de vous citer les trois plus prestigieuses personnalités politiques africaines d'aujourd'hui. Et je suis prêt à parier tout ce que vous voudrez que les deux premiers nommés seront, dans l'ordre ou dans le désordre : Mandela et Kadhafi


2. À nos amis en France, en Europe, en Amérique et ailleurs : nous sommes quelques-uns à être assez intelligents pour ne pas faire l'amalgame entre, par exemple, le peuple des Etats-Unis et des dirigeants américains peu inspirés, ou entre le peuple français et de mauvais dirigeants français, etc. La preuve est qu'aux Etats-Unis même, ou en France, il y a des citoyens de ces pays qui combattent vigoureusement la politique de leur gouvernement. Que les choses soient donc claires : notre combat est dirigé contre les projets criminels d'un certain nombre de gouvernements occidentaux, sous l'égide de ces "syndicats" que sont l'ONU et l'OTAN. Pour autant,  notre sympathie pour les peuples reste intacte !

vendredi 1 avril 2011

Côte d'Ivoire : Gbagbo n'a pas que des torts !



C'est un de ces éphémères magazines (féminins) africains sur papier glacé qu'on trouve de temps en temps dans les kiosques à journaux. Celui-là devait s'intituler "Déesse Magazine" ou quelque chose comme ça. J'ai découpé la page mais ai stupidement oublié de noter la référence du journal. Erreur fatale, mais qui peut s'expliquer : j'ai dû me dire : "Bof, de la presse pour bonnes femmes !", vous savez ? Ces journaux ou magazines avec plein de publicité dedans, et quelques pages journalistiques noyées entre les pubs. Le fait est que j'ai tiqué en lisant cette interview de Gbagbo, que l'on peut dater sans trop de mal : il y est question d'un événement qui aura lieu le 7 juillet 2002 ; par ailleurs, dans un article, sur la même page, il est question d'un événement survenu en avril 2002. Nous devons, donc, nous situer entre ces deux dates, soit au printemps de 2002.

Dès le 7 juillet 2002, chaque département possédera un budget...





Question : Vous avez également décidé de renforcer vos liens avec l'Orient ?

Gbagbo : Oui. La Côte d'Ivoire doit s'orienter vers les courants où circule l'argent : le monde arabe, l'Asie. J'ai effectué une visite officielle en Chine et l'émir du Qatar vien tbientôt à Abidjan. C'est avec cette optique d'"ouverture" qu'une section dans laquelle on pourra apprendre le chinois, le japonais et l'arabe va bientôt être créée au sein de l'université d'Abidjan.


Printemps 2002, donc, Laurent Gbagbo envisage le plus sérieusement du monde d'ouvrir son pays à l'Orient ; monde arabe et Asie : une ouverture tous azimuts, sur le plan économique mais aussi culturel. L'émir du Qatar doit visiter la Côte d'Ivoire. Et devinez quoi ? Un soulèvement, une insurrection se déclenche dans le Nord du pays, fomentée par des... musulmans, dont le chef de file est un certain... Guillaume, Soro de son patronyme.

Et quand on n'est pas trop bête, on se demande qu'est-ce qui peut bien avoir incité les musulmans du Nord de la Côte d'Ivoire à torpiller sciemment une évolution du pays vers des liens renforcés avec, précisément, le monde musulman et arabe ?

Et là vous flairez l'embrouille, et vous vous interrogez sur le pedigree de ce fameux Guillaume Soro, qui n'a rien d'un musulman, et qu'une opération de passe-passe, à Marcoussis (France), va imposer comme premier ministre de Laurent Gbagbo.

Question : qui a armé les rebelles musulmans du Nord de la Côte d'Ivoire ? Guillaume Soro le sait forcément. Curieusement, personne n'a jamais pensé à lui poser la question !


Depuis septembre 2002, la rébellion des Forces Nouvelles qui soutient Alassane Dramane Ouattara, a commis des violences extrêmes sur les populations. Un rapport d’Amnesty International rendu public en 2003 fait état de l’assassinat d’une soixantaine de gendarmes à Bouaké en octobre 2002. Même les étrangers vivant dans les régions contrôlées par la rébellion ont fait l’objet de représailles et ont dû les quitter pour le sud du pays.

Essayons donc de comprendre : à moins d'être complètement idiot(e), personne ne croit, ne serait-ce qu'une seconde, que la rébellion des "Forces du Nord" se soit déclenchée de manière impromptue en septembre 2002, au moment même où le chrétien Laurent Gbagbo entamait un recentrage de sa politique étrangère vers une plus grande implication et des pays arabo-musulmans et des pays asiatiques, et ce, d'autant plus que, jusque là, la Côte d'Ivoire avait été un modèle d'intégration ethnique. Dès lors, il aurait suffi, à l'ONU par exemple, de se saisir de quelques armes prises aux rebelles et de les faire expertiser, pour identifier les sponsors de la rébellion. Mais il faut croire que, du côté de la... "communauté internationale", on n'était pas très pressé de savoir qui, notamment à l'étranger, avait intérêt à torpiller les plans de Laurent Gbagbo.

Une chose est certaine, en tout cas : la rébellion du Nord ne saurait s'appuyer sur un quelconque ostracisme anti-musulman qui aurait émané de l'équipe au pouvoir ; mieux, ou pire : tout laisse à penser que ces fameux musulmans du Nord, pilotés par un chrétien, avaient pour principal projet de torpiller précisément le virage pro-arabe et pro-oriental de Laurent Gbagbo. Étonnant non ?

Question : quel sera le sort de Guillaume Soro, le jour où les musulmans ivoiriens réaliseront qu'en 2002 - malgré, voire précisément à cause de l'ouverture de Gbagbo vers le monde arabo-musulman ! -, ils se sont fait rouler dans la farine par une marionnette pilotée par des ennemis de la Côte d'Ivoire ?




Lectures :

La double manipulation

Coup d'État

Marcoussis

France