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dimanche 25 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 4/5


Commençons par une petite revue de la presse française (Le Monde et Libération).

Ai-je besoin de préciser que, conformément à la thèse ambiante, les malheurs des habitants de ce quartier de Damas n'ont qu'un coupable : le régime dictatorial de Bachar el-Assad ?

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Par parenthèse, les lecteurs de Libération connaissent la puissance désinformatrice de Madame Hala Kodmani, personnage jouant, en France, un rôle - toutes proportions gardées - comparable à celui des Harkis durant la guerre d'indépendance algérienne (le traitement de texte et l'ordinateur ayant remplacé les fusils dont étaient équipés les Harkis) ; un personnage dont la prose justifierait largement la rédaction d'une thèse universitaire (cela viendra peut-être un jour). Mais là, franchement, elle a fait très fort dans la désinformation, comme la suite va nous en fournir la preuve.
Un premier convoi de treize camions transportant de la nourriture a pu enfin accéder vendredi à Douma, la principale ville de la Ghouta orientale. Des aides alimentaires ont été distribuées aux habitants assiégés dans la partie rebelle, malgré les bombardements du régime qui ont fait 100 morts ces dernières quarante-huit heures. Oum Samih, 53 ans, est cuisinière à Mesraba dans la partie sud de cette zone, où elle a installé depuis le début du siège en 2013 un local pour fournir des repas aux personnes dans le besoin. Blessée jeudi soir par plusieurs éclats d’obus qui ont détruit sa cuisine, sa vie n’est pas en danger. Deux jours avant, elle nous avait livré ce témoignage par messages vocaux via WhatsApp. 
«Les bombardements ne m’effraient pas toujours. Quand je suis en train de travailler par exemple, je ne les entends presque pas. Et s’ils s’intensifient, je me mets à travailler plus vite. Je me concentre sur le travail parce que je me sens responsable des gens. Je ne permets pas à Bachar al-Assad, ni aux Russes, ni à qui que ce soit d’humilier les Syriens en les affamant. J’aimerais pouvoir nourrir tous les habitants de la Ghouta. Lundi on a travaillé de 5 heures du matin jusqu’à 19 heures en continu. Je n’ai même pas senti la fatigue. J’étais une vraie machine. C’est quand je finis par m’asseoir que je sens l’épuisement. Dans la journée, pas le temps d’avoir peur. Ni d’être fatiguée. Il faut oublier son humanité. On ne garde plus de sentiments. On ne pense plus qu’on est une femme ou un homme, ou n’importe quoi. On devient complètement neutre. Juste un outil pour aider les gens. On fixe l’objectif et on fonce. 
«En fait, je combats Bachar et le monde, mais de façon pacifique. J’ai toujours été contre les armes. On m’en a proposé pour me protéger quand je me déplace. J’ai refusé. Ce n’est pas à 53 ans et deux mois que je vais m’y mettre.  
«On est bloqué dans un coin, comme des rats. Ils font quoi dans ce cas ? Ils vous sautent dessus. Alors quand on est frappé avec des missiles Eléphant [de gros calibre, ndlr], quand les avions russes se baladent dans le ciel comme des fous, qu’ils balancent des bombes à souffle ou à fragmentation ou au napalm, et qu’on ne sait pas où aller… on finit par envoyer un obus sur Damas (contrôlé par régime). Alors là, c’est la fin du monde : si jamais il y a un mort, c’est le tollé. Alors que nous, démunis, nos enfants, nos femmes, nos hommes sont tués en nombre et personne ne réagit.
Confrontons maintenant ce qui précède avec le reportage réalisé in situ par les reporters de la chaîne RT France.

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Précision utile : dans la quasi-totalité des reportages, RT s'est appliquée à laisser audible la voix des personnes interrogées, se contentant d'afficher la traduction du discours, comme on peut le voir sur la dernière image.

Autant dire qu'à peu près tout ce que les médias "meanstream" nous racontent depuis des semaines sur la Ghouta orientale, relayé par quelques dirigeants occidentaux bien imprudents, pour rester poli (la vérité finissant toujours par se faire jour), n'était que foutaises et balivernes !

Ces gens étaient bel et bien séquestrées par les fameux "rebelles" si chers à Madame Kodmani et à ses comparses qui se prennent pour des journalistes, et face à l'émergence de la vérité toute crue, toute cette petite clique de désinformateurs professionnels devrait tout simplement se faire hara kiri, mais pour ça, encore faudrait-il qu'ils aient le sens de l'honneur !

Un qui ne doit pas l'avoir placé très haut, malgré son "serment d'Hippocrate", mais peut-être faudrait-il dire d'Hypocrite, c'est ce médecin qui ose tout : "la Ghouta, c'est pire qu'Alep !".
"Les aviations syrienne et russe se sont acharnées mardi sur une enclave rebelle proche de Damas. Médecin de guerre, le Pr Raphaël Pitti estime que cette campagne est la pire jamais menée par le régime. (...) Au moins 250 civils, dont près de 60 enfants, ont été tués depuis dimanche dans d'intenses bombardements, menés par le régime syrien et la Russie, sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale. "La journée d'hier a été une journée effroyable. Il y a eu plus de 137 attaques aériennes, 47 jets de barils à partir d'hélicoptères, 90 missiles tirés sur la zone de la Ghouta. Jamais les Syriens n'ont eu à supporter une telle attaque", déplore sur Europe 1 le professeur Raphaël Pitti, médecin de guerre, qui s'est rendu en Syrie plus de vingt fois."
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Où l'on a vu réapparaître le bobard des barils d'explosifs balancés depuis des hélicoptères, et que personne n'a toujours pu photographier une fois tombés au sol, alors même que tout le monde ou presque, même dans la Ghouta, dispose d'un smartphone ! (Lire)

Médecin au service des "djihadistes" et agent de propagande, nous on dit : "Bravo toubib !"

Extrait du courrier des lecteurs accompagnant l'interview de notre médecin :


Cette guerre n'a jamais été une guerre civile, c'est une guerre internationale. Dés 2011 les "rebelles" ont bénéficié d'un soutien occidental (notamment médiatique et financier) pour en finir avec le régime Syrien, trop allié à l'Iran et à la Russie au goût de nos dirigeants. Même Hollande a avoué face aux journalistes avoir livré des armes aux rebelles à partir de 2012 malgré l'embargo.... En même temps, en 2012, la Defense Intelligence Agency (une des dix-sept agences de renseignement US) produisait un rapport qui expliquait que les principales forces derrière les insurgés étaient les islamistes, et qu'on risquait de voir un état salafiste s'établir entre l'Iraq et la Syrie (ce qui s'est produit peu après). Ce même rapport soulignait que les rebelles étaient soutenus par les occidentaux, les pays du golfe, et la Turquie, et que le gouvernement était de son côté soutenu par l'Iran et la Russie. Ce rapport explosif a été déclassifié par l'ong judicial watch grâce à la loi FOIA, et n'a été médiatisé par presque personne (puisque ça ne va pas dans le sens de la "narrative" officielle..) : http://www.judicialwatch.org/wp-content/uploads/2015/05/Pg.-291-Pgs.-287-293-JW-v-DOD-and-State-14-812-DOD-Release-2015-04-10-final-version11.pdf Pour note, dés le début du conflit, et même lors du conflit en Libye, un politique Français (absent des médias,) appelait à la retenue et à respecter la souveraineté de chaque pays. Il s'agit de F. Asselineau de l'UPR, dont les arguments souvent pertinents ne sont hélas audibles qu'en conférences ou sur le site de son parti.


Lecture 01

Lecture 02


jeudi 15 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 1/5


Ce blog s'intitule "Com' ils disent" et il se trouve qu'entre autres formations, j'ai appris le métier d'enseignant. Et comme, par ailleurs, la majorité de mes lecteurs habitent hors de France, notamment dans des pays non francophones, il me semble utile, de temps à autre, d'endosser la blouse du pédagogue.

Parlons de sémantique du français : je me suis amusé (!) à puiser dans mes archives récentes les captures d'écran qui suivent (issues de chaînes de télévision françaises  ; cf.: une chaîne de télévision, des chaînes de télévision...) :   


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Entre nous, vous n'êtes pas intrigués par quelque chose d'étrange ? 

Vous ne voyez pas ce qu'il y a d'étrange dans ce qui précède ?

Peut-être y verrez-vous plus clair si je traduis le tout premier texte en anglais :

Syria. In the rebel stronghold of Eastern Ghouta the raids of the Syrian regime killed in seven days five hundred civilians, including one hundred and twenty-one children (NGO).

Alors, vous y voyez plus clair ? Le fait est que, quelle que soit la langue utilisée, le problème reste le même !

Devant une classe de collégiens, voire de lycéens, je procéderais ainsi : d'abord, je condense le message en une poignée de mots-clés ; j'en vois quatre : rebelle(s) - raids - victimes - civils. Prenons-les dans cet ordre :

- rebelle(s) : on nous parle, en effet, tantôt d'un fief, tantôt d'une enclave... rebelle. Or, un "rebelle", ce n'est pas un simple opposant, mais quelqu'un qui a choisi de s'exprimer par le biais des armes. C'est, donc, un combattant, j'allais dire "armé" mais ce serait un malheureux pléonasme.

Donc, nous avons des hommes - et peut-être aussi des femmes - en armes, et ces armes sont censées tirer sur des gens, et faire des victimes !

- raid(s) : il nous est dit, ici, qu'il s'agit de raids du régime ; sous -entendu : "les autres, entendez les 'rebelles', ne conduisent aucun raid" !

- victime(s) : bien évidemment, aux yeux de nos "informateurs", ce sont les raids du régime et eux seuls qui sont à l'origine des centaines de victimes (par parenthèse : comptabilise-t-on les morts et les blessés ou seulement les morts ? Nul ne le sait !). Ce qui revient à dire que les armes des rebelles ne sont pas actionnées ? On ne sait pas ! En tout cas, c'est loin d'être clair. Toujours est-il que les "rebelles" ne font aucune victime, à moins que...

- civil(e)s : avez-vous remarqué qu'il n'est question, ici, que de victimes "civiles", toutes affectées par les raids du seul régime ? Autrement dit, les bombes et les obus balancés par les forces du régime ne tuent que des civils !

Si j'ai bien compris :

1. les armes des rebelles ne tirent aucune balle...
2. les bombes du régime évitent de tomber sur la tête des rebelles, ne s'abattant que sur des civils...

En anglais, on dirait : Isn't it incredible?

Vous comprenez maintenant pourquoi j'étais tellement intrigué tout à l'heure ?

Le fait est que les informations qui précèdent sont fournies aux "grands" médias par une officine (cf. la mention 'ONG') baptisée "OSDH" (Office Syrien des Droits de l'Homme), mais peut-être devrait-on dire "Office Syrien de la Désinformation Hasardeuse", un obscur groupuscule basé au... Royaume-Uni et qui, par conséquent, dresse ses statistiques hasardeuses à quelque 5000 km de distance, réussissant à comptabiliser les victimes "civiles" et jamais les victimes "militaires" provoquées par le régime, tout en étant étrangement discret sur les dégâts générés par les armements des "rebelles".

En fait, de deux choses l'une :

- ou bien les statistiques concernant les victimes "civiles" sont exactes, et l'on ne peut que s'interroger sur la dissimulation par l'OSDH du nombre de victimes "non civiles", en clair, dans les rangs des "rebelles"...

- ou bien ce sont toutes les statistiques fournies par l'OSDH qui sont fausses et relèvent de l'escroquerie.

Dans le premier cas, l'OSDH travaille visiblement pour le compte des "rebelles", s'appliquant à considérer leurs pertes éventuelles comme un secret militaire à ne pas divulguer à l'ennemi (le régime).

Dans le second cas, l'OSDH balance des chiffres imaginaires et n'est qu'une officine de désinformation et de propagande, dont le programme manifeste consiste à apitoyer l'opinion publique sur le sort de ces malheureux civils suppliciés par la seule armée de Bachar-el-Assad.

Dans un cas comme dans l'autre, cette officine s'est manifestement et totalement disqualifiée.

Le problème, c'est de voir que les élucubrations de l'OSDH sont relayées par la grande presse sans la moindre vérification ni la moindre distance critique, de même que c'est sur la base des balivernes colportées par ladite officine que d'aucuns ont choisi de fonder leur diplomatie dans la région, à l'exemple du ministre français cité plus bas :

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Visiblement, le ministre russe des Affaires Étrangères disposait d'informations ayant échappé à son confrère français, lequel semblait considérer que seul le régime syrien faisait obstacle à la trêve réclamée par le Conseil de Sécurité de l'ONU.

Et ne voilà-t-il pas que l'on apprend, toujours des mêmes médias "mainstream", qu'il n'y avait pas que des "rebelles" dans la Ghouta !!!!!

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"Expulser les jihadistes en contrepartie de la trêve"..., non mais, sans blague !

C'était donc ça : il y avait bel et bien des "jihadistes" au milieu des "rebelles", et l'on se demande comment les seconds vont s'y prendre pour évincer les premiers (puissamment équipés par des puissances étrangères), mais, surtout, on s'interroge sur les manigances de ce monsieur Le Drian !

Question : Jean-Yves Le Drian était-il au courant de la présence, dans la Ghouta, de mercenaires (les soi-disant "jihadistes" étant, dans leur quasi-totalité, des mercenaires non concernés par l'éventuelle guerre civile syrienne) ? Dans la négative, le ministre français et l'ensemble de son gouvernement se couvrent de ridicule ; dans l'affirmative, on est en présence d'une tentative délibérée de protéger des criminels !

Question subséquente : en insistant si lourdement -moyennant moult déplacements à l'étranger, notamment à Moscou et Téhéran - pour obtenir un cessez-le-feu de la part du seul régime syrien, le ministre français entendait-il sauver des civils innocents ou plutôt offrir une porte de sortie à tout un tas de mercenaires, notamment étrangers, rhabillés en "rebelles" ? 

Tout le monde se rappelle l'insistance lourde avec laquelle un autre ministre des Affaires Etrangères, Jean-Marc Ayrault, a tenté d'obtenir, lui aussi, un cessez-le-feu à Alep, avant que l'on n'apprenne que, là encore, les fameux rebelles n'étaient que des mercenaires opérant sous la bannière de l'Etat dit Islamique !

Le fait est que, malgré la découverte du pot-aux-roses, à savoir la présence dans la Ghouta de diverses franchises d'Al Qaeda et de Daech, la presse "mainstream" continue d'user des mots-clés répertoriés plus haut : "rebelles, raids du régime, victimes, civils".

Ceux-là croient que nous n'avons qu'eux comme sources d'information ! 

Pauvres imbéciles !

Ironie du sort : pendant que d'aucuns volent au secours des barbouzes officiant dans la Ghouta, des soldats français tombent régulièrement dans le Sahel, victimes des mêmes "rebelles" !

Reviens De Gaulle, ils sont devenus fous !!!!!!