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samedi 14 avril 2018

Josef Goebbels et les nains de jardins


Petite mise au point datée du 15.04.2018, soit au lendemain de la rédaction du présent article.

Je zappe négligemment sur diverses chaînes (sur la TNT) de la télévision française, en cette fin d'après-midi de dimanche, où l'on trouve toujours profusion d'émissions "politiques", vous savez ? ces "talks shows" blablateurs, dont les invités sont systématiquement des politiciens, jamais des hommes et femmes de sciences, jamais des artistes, écrivains, créateurs divers, à croire que le journaliste déteste les gens plus intelligents que lui (ou elle) !

Toujours est-il que je tombe, sur la chaîne publique dite France 5, sur une émission baptisée C Politique, et dont l'animateur principal (l'homme en pull rouge-orangé, visible ci-dessous) est un journaliste reconnu, l'invité du jour étant le médecin et co-fondateur de "Médecins Sans Frontières"Rony Braumann.

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Et c'est là que notre grand journaliste déclare à son invité ceci (18h53) : "En 2013, après les premières attaques connues au gaz sarin de Bachar el-Assad contre son peuple...".

Vous avez compris ? En 2013, en Syrie, l'attaque au gaz sarin, c'était Bachar el-Assad...

Et c'est là que je me dis : "Nom d'un chien ! Et ce type se dit  journaliste ?!?!?!"

Il faut dire qu'il n'est pas le seul, cinq ans après, à continuer d'agiter cette baliverne. 

Fin de l'avertissement  


Vous savez quoi ?

Le cynique vous ment en vous regardant droit dans les yeux ; il sait que vous savez qu'il ment ; il n'en continue pas moins de vous mentir, en vous regardant droit dans les yeux !
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Un lanceur d'obus de mortier utilisé par les rebelles dans la Ghouta orientale. La zone (récemment) libérée était utilisée par les "mercenaires pilotés par l'OTAN" (note du traducteur) comme zone de tirs et de bombardements tous azimuts en direction de Damas. 

Les nains de jardins sont des cyniques...

Et en cela, ils essaient de prendre exemple sur leur maître incontesté : Josef Goebbels. Je dis bien Goebbels, le ministre de la propagande d'Adolf Hitler. Pour tout vous dire, après avoir soigneusement lu l'un et l'autre [cf. Hitler passait pour un adepte du monologue, les plus fameux étant intervenus dans son Quartier Général, édités sous le titre allemand : 'Monologe im Führer Hauptquartier 1941-1944', sans oublier ses "propos de table"/'Tischgespräche im Führer Hauptquartier'. Quant à Josef Goebbels, il est l'auteur d'un 'journal' (l'équivalent de l'anglais 'diary') qui court de 1923 à 1945.], je dois dire que des deux, celui qui m'intrigue le plus, ce n'est pas Hitler, mais Goebbels. Du reste, son choix comme maître de la propagande du Reich atteste de la fascination qu'il exerçait sur Hitler.

Cela dit, Goebbels n'a pas inventé la propagande, ni l'usage systématique du cynisme à des fins politiques. Mais je parie que vous n'avez aucune idée de celui auprès de qui Goebbels s'est abreuvé en matière de cynisme !

Alors, permettez que le fils de pasteur que je suis vous fasse une suggestion ; ça tient en une phrase : "Dieu endurcit le coeur de Pharaon." (1)

Vous avez trouvé ? Non ! Alors tant pis pour vous !

Mais revenons à notre sujet de départ : Goebbels et les nains de jardins. Ces derniers pensent, à l'instar de leur maître national-socialiste, qu'un mensonge finit toujours par devenir une vérité à la condition d'être asséné suffisamment longtemps.

Peut-être ; mais ça, c'était du temps de Goebbels, c'est-à-dire longtemps avant l'invention de l'Internet, cette formidable banque de données qui va finir par avoir la peau de la presse (écrite et audiovisuelle) des siècles passés.

Si l'Internet et Youtube avaient existé entre 1933 et 1945, il n'y aurait jamais eu de Josef Goebbels ; en tout cas, tout son activisme aurait été voué à l'échec !

Et cela vaut pour ses petits épigones d'aujourd'hui... Tiens, by the way, jetez donc un oeil à cette archive audiovisuelle que les médias "mainstream" croient pouvoir dissimuler à leur auditoire alors même qu'elle est en train de faire le tour du monde (source).

À votre avis, comment réagiront les centaines de millions à milliards de gens connectés à l'Internet, qui découvriront le témoignage de première main de ces deux hommes présents dans l'hôpital de la Ghouta lors de la pseudo-attaque à l'arme chimique dont on nous rebat les oreilles depuis quelques jours ?

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"Il y a eu des émanations de fumée, suite à un bombardement qui a touché l'hôpital ; certaines personnes montraient des signes d'asphyxie, lorsqu'un homme, que je ne connaissais pas, a balancé que "c'était une attaque au gaz !", et là, les gens, paniqués, se sont mis à se verser de l'eau sur la tête...".  

Entre nous, que penseront les lecteurs de la presse 'meanstream' en constatant, qu'une fois de plus, la 'grande' presse a tenté de leur dissimuler la vérité, se contentant de ne plus être qu'une vulgaire courroie de transmission au service des balivernes émises par quelques dirigeants bien peu doués pour la propagande ?

Figurez-vous que je suis tombé, tout récemment, sur un article en ligne qui m'avait échappé en son temps, ce qui n'est pas très grave, étant donnée la phénoménale mémoire électronique qu'est l'Internet, qui fait que, tôt ou tard, on met la main sur une pépite.

Cette pépite prend la forme, donc, d'un papier (source) résumant un autre papier bien plus long. Pour des raisons pratiques, j'ai choisi de traduire de l'anglais le plus court des deux articles, ainsi qu'il suit. Il y est question de l'attaque au gaz sarin de la Ghouta (2013), intervenue peu avant une inspection ad hoc, par des experts mandatés par l'ONU. Et c'est là que, ayant apparemment perdu tout sens des réalités, Bachar el-Assad aurait décidé de "gazer des milliers de ses propres concitoyens", ainsi que nous l'a seriné la presse "meanstream". Bien évidemment, François Hollande et son âme damnée, Jean-Yves le Drian, ministre de la guerre, étaient sur le point de "punir Bachar El-Assad" lorsque, patatras !, Barack Obama leur a retiré le tapis sous les pieds.

Comment tout cela a-t-il été possible ? Lisez la suite...

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Texte original traduit en français


Voici comment les services de renseignement américains ont averti Obama des doutes qu'ils ressentaient à propos d'une éventuelle responsabilité d'Assad dans l'attaque au gaz en 2013

30/08/2016

Par Alexander Mercouris

La suggestion faite par (le quotidien allemand) Die Welt, selon lequel les agences de renseignement occidentales avaient des doutes, en 2013, quant aux allégations faisant peser sur le gouvernement syrien la responsabilité de l'attaque au gaz sarin intervenue sur la banlieue de Damas, avait été révélée auparavant par le président américain Obama lui-même.

Le journal allemand Die Welt a récemment fait sensation en laissant entendre que l'attaque chimique au gaz sarin sur la Ghouta, près de Damas, en août 2013, n'a peut-être pas été menée par l'armée syrienne comme les gouvernements et les médias occidentaux l’ont prétendu, mais au contraire par les rebelles syriens.

Le paragraphe pertinent de l’article de Die Welt, ainsi que traduit par The Moon of Alabama , dit notamment ceci :

"Lorsque, le 21 août 2013, le gaz neurotoxique Sarin a été utilisé dans la Ghouta, une banlieue de Damas, [Obama] a dû prendre une décision. Il a ordonné de préparer une attaque par des missiles de croisière lancés en mer. Mais les services secrets britanniques étaient en possession d'un échantillon du sarin utilisé. Une analyse a montré qu'il ne s'agissait pas du sarin du régime syrien, mais provenant du stock d'Al-Nusra. Obama a abandonné son plan. "

En l'occurrence, nous savons depuis des mois que les agences de renseignement occidentales à l'époque émettaient des doutes sur le fait que le gouvernement syrien fût effectivement responsable de l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta.   Par ailleurs, nous savons que ce sont les doutes émis par les agences de renseignement américaines qui ont poussé Obama à annuler son attaque planifiée contre la Syrie, préparée à la suite de l'attaque au gaz sarin.

Comment le savons nous ?   Parce que pas moins qu'Obama lui-même nous l’a confié.

En mars dernier, le magazine américain The Atlantic, aussi rigide et orthodoxe que Die Welt, publiait un article de grande ampleur basé sur une série d'interviews de son journaliste Jeffrey Goldberg avec Obama.  Lors de ces entrevues évidemment évasives, Obama a rappelé ce qui était censé être son héritage en politique étrangère, du moins ce qu’il souhaitait que ce fut.

La question de l'attaque avortée contre la Syrie, en août 2013, a été longuement discutée lors de ces entretiens et constitue,   à certains égards, le sujet principal de tout l'article. Au milieu des explications compliquées d'Obama sur sa décision d'annuler son attaque planifiée sur la Syrie, enfoui au fond de l'article, nous trouvons ce paragraphe assez remarquable, qui, dans toute la vaste littérature sur l'attaque de la Ghouta au gaz sarin, est passé presque complètement inaperçu.

« Obama a également été perturbé par une visite surprise, au début de la semaine, de James Clapper, son directeur du renseignement national, qui a interrompu le résumé quotidien du Président , le rapport concernant diverses menaces qu’ Obama recevait chaque matin des analystes de Clapper, lequel Clapper lui a précisé que les renseignements sur l'utilisation par la Syrie de gaz sarin, bien que robustes, n'était pas un « slam dunk » (vérité d’Evangile ; en langage footballistique, on parlerait d’un « pénalty » ou d’un « but tout fait ».).   Il a choisi le terme avec soin. Clapper, le chef d'une communauté du renseignement traumatisée par ses échecs à la veille de la guerre en Irak, se gardait de promettre trop de choses, contrairement à ce que fit l'ancien directeur de la CIA, George Tenet, qui garantissait à George W. Bush un « slam dunk » en Irak. »

En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de spéculer sur le fait que l'attaque américaine prévue sur la Syrie a été annulée en raison des doutes, au sein de la communauté du renseignement occidental, sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin.  Le président des États-Unis nous en a dit autant et a confirmé que ces doutes existaient et qu'ils constituaient une partie importante de la raison de sa décision de ne pas attaquer la Syrie dans les jours qui ont suivi l'attaque au sarin. 

En fait, les doutes étaient si grands qu'ils ont incité James Clapper, le directeur des renseignements nationaux américains, à faire rien de moins que venir (de grand matin) à la Maison Blanche pour interrompre le briefing quotidien du président et pour le prévenir personnellement.

C’est ici que j’aimerais exprimer mon opinion personnelle à savoir que c'est l'intervention de James Clapper qui, plus que toute autre chose, a décidé Obama de ne pas lancer son attaque planifiée contre la Syrie.

Le fait que les Etats-Unis se soient apprêtés à attaquer la Syrie avait déclenché une tempête politique, le gouvernement russe ayant clairement exprimé sa forte opposition, le parlement britannique votant contre l'attaque, de même qu’une large opposition à l'attaque s’est manifestée aux Etats-Unis mêmes, avec quasiment un vote à la Chambre des représentants contre une attaque en Syrie.
Dans cette atmosphère de tension, Clapper était clairement déterminé à ne pas se laisser blâmer, lui et les agences de renseignement américaines, s'il y avait une autre débâcle à l’irakienne. Il a donc agi immédiatement et de manière décisive pour faire clairement comprendre à Obama ses doutes sur la responsabilité du gouvernement syrien, de même qu’au sein de la communauté du renseignement, en prenant l'initiative extraordinaire d'intervenir sur le briefing quotidien du renseignement d'Obama pour lui en parler.

Quant à Obama, avec son propre directeur des renseignements nationaux, l'avertissant avec tant de force qu'il y avait des doutes sur les informations reçues (de Syrie), il ne pouvait tout simplement pas assumer les énormes risques politiques (et juridiques) liés au lancement d’ une attaque. Avec une opinion publique remontée contre l'attaque, et les Républicains au Congrès sur le chemin de la guerre, l'action de Clapper l'a laissé dans une position beaucoup trop personnellement exposée dans l’hypothèse d'une débâcle, au point d’éventuellement peser sur sa survie politique.

Ce qui a compliqué les choses, c'est qu'Obama, au lieu de dire simplement et de manière non biaisée qu'il n'avait pas lancé d'attaque à cause des doutes existants sur une responsabilité du gouvernement syrien, a prétendu qu'il prenait sa décision pour toutes sortes de raisons philosophiques compliquées, sur lesquelles il revient en long et en large dans l'article de The Atlantic.

La véritable raison pour laquelle l'attaque n'a pas eu lieu, ce sont les doutes au sein de la communauté du renseignement sur la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin sur la Ghouta ; lesquels doutes sont cependant là, bien présents dans ce paragraphe de l'article de The Atlantic.

Il est déroutant de voir que ce paragraphe continue d'attirer si peu d'attention. Non seulement les médias alternatifs le remarquent à peine, mais les médias occidentaux l'ignorent tout simplement, continuant d'écrire comme si la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque au gaz sarin en août 2013 était un fait avéré et établi.

En ce qui concerne l’observation faite par Die Welt au sujet de la faible qualité du sarin utilisé dans l'attaque de la Ghouta et le fait que cela rendait peu probable son origine gouvernementale, il s’agit, en réalité, d’une information obsolète, étudiée de façon exhaustive dans  ce site (Internet, cf. lien plus bas) remarquable mais peu connu, qui a examiné de manière exhaustive et impartiale toutes les preuves publiquement connues sur l'attaque et en a conclu que les rebelles syriens en étaient presque certainement les responsables.

Fin du texte


(1) Sur ce point, plus d'un croyant, a fortiori plus d'un théologien s'est trouvé désemparé face à ce qui n'est rien d'autre que du cynisme XXXL ! Lisez l'interrogation angoissée de ce commentateur :

"Il peut sembler injuste (!!!), venant de Dieu, d’endurcir le cœur de Pharaon pour ensuite le punir et avec lui, l’Égypte entière, avec pour motif sa seule décision, prise après l’endurcissement de son cœur. Pour quelle raison Dieu a-t-il endurci le cœur de Pharaon rien que pour pouvoir juger l’Égypte plus sévèrement en multipliant les plaies sur le pays ?" (source)


Lecture 01

Lecture 02

Lecture 03

Lecture 04

Lecture 05

Lecture 06


Dans la rubrique "Rions un peu", quelques extraits d'un forum de discussion :
  • Again, West encouraging jihadist to conduct another chemical attack - West bear full responsibility for the previous and future chemical attacks
  • Interesting timing - just before the OPCW was due to land in Syria to inspect the chemical weapon "attack". Was America trying to stop the inspection so the truth wouldn't come out?
  • Just been watching Trump and the reasons he gave for attacking Syria before the OPCW did there investigation on Clorin or Sarin Gas attacks in Syria ...Trump says he did the attack because of what he had seen in the Media and video...he acted on that .....And this is the man who claims that the American media is FAKE....and uses "Twitter" to do his job....You cannot make this up...this Idiot is a danger to us and himself ....like most Americans he is a fecking idiot
  • "The ministry claimed that the Syrian government kept a stockpile of chemical weapons precursors at the site." So why bomb the alleged 'evidence'?
  • A question I did not see, nor did I read a reply to it: If they attack stockpiles and production sites of chemical and biological weapons, would they not uncontrollably release them through the explosion of a rocket? Would not the explosion create a cloud of chemicals that could drift into populated civilian areas? The US, GB, F military will know that. So, what did they actually target?
  • Any normal person knows that waging a war without proof of any act of aggression is insane...or pure evil. I'm a Brit whose father and uncles fought, suffered and died in WW2. They must all be turning in their graves at this betrayal of all that they fought for.
  • JULY 20, 2014: "With respect to Syria, we struck a deal where we got 100% of the chemical weapons out." – John Kerry, Secretary of State for Obama, DECEMBER 6, 2016: "We’ve eliminated Syria’s declared chemical weapons program." – Barack Obama
  • How great the American missiles are, to take down two or three facilities they need to fire 100, what an accuracy level.Even houthi missiles in yemen are more effective than American miliion dollars toma garbage.
          (source)

Plus sérieusement [Stephen Lendman est un blogueur américain fort réputé, parfaitement représentatif d'un courant politique américain, pas forcément "communiste" (cf. Oliver Stone ou le mouvement 'Occupy Wall Street'), et fortement opposé à la politique impérialiste de son propre pays] :
Trump again proved himself a world-class thug, a war criminal, serial liar, and disgrace to the office he holds – responsible for naked aggression on multiple countries since taking office, Syria its epicenter. 
His address to the nation explaining his action was beginning-to-end bald-faced lies. 
Trump: “Last Saturday, (Assad) again deployed chemical weapons to slaughter innocent civilians (in) Douma…” 
A Big Lie! No incident occurred, no one ill, hospitalized, harmed or killed by CWs! The incident was fake – staged theater, not reality, to justify the unjustifiable overnight attack, maybe more to come. 
Trump: “The evil and the despicable attack left mothers and fathers, infants and children, thrashing in pain and gasping for air. These are not the actions of a man. They are crimes of a monster instead.” 
Trump finds new ways of disgracing himself, along with repeatedly showing he’s a geopolitical know-nothing, surrounded by bloodthirsty neocon extremists, raging for endless wars of aggression, wanting one sovereign independent country after another raped and destroyed, the human toll of no consequence. 
Trump: “The purpose of our actions tonight is to establish a strong deterrent against the production, spread, and use of chemical weapons.” 
The overnight attack had nothing to do with Douma, CWs, their alleged production or use – everything to do with advancing Washington’s imperial agenda based on Big Lies, the pretexts for all acts of aggression. (source)

mardi 8 novembre 2016

Elections américaines et réflexions sur la probité d'une certaine presse


Mardi 8 novembre 2016, 16 heures.

Demain matin, et pendant un bon paquet de jours, voire de semaines, la grande presse internationale bruissera de mille clameurs accueillant le nouveau ou la nouvelle président(e) américain(e).

Mais d'où me vient, donc, cette profonde impression de malaise ?

Peut-être de la conviction que, quoi qu'on pense de Donald Trump, il risque d'être la victime d'une élection belle et bien truquée, en grande partie par cette belle presse que l'on doit nous envier dans les plus lointaines galaxies !

Ne vivant pas aux Etats-Unis, je ne suis pas certain d'avoir tout saisi de l'atmosphère générale ayant accompagné cette dernière campagne électorale. Il n'empêche que les informations tirées de l'Internet sont majoritairement fiables.

Or c'est essentiellement par l'Internet que nous avons appris des choses fort intéressantes sur le déroulement de cette campagne américaine, par exemple, les révélations de Wikileaks sur les magouilles présumées, côté démocrate, en faveur d'Hillary Clinton.

Et là, ô surprise, silence radio du côté de la "grande" presse !

Ceux de mes lecteurs ne vivant pas en France doivent savoir que ce n'est que durant la dernière semaine de la campagne américaine que divers médias de la presse écrite et audiovisuelle se sont mis à évoquer l'affaire des mails d'Hillary Clinton, alors qu'elle officiait en qualité de secrétaire d'Etat. Il faut dire que le FBI venait d'annoncer avoir rouvert l'enquête. Et voilà que, tout d'un coup, le grand public - je veux parler de tous ces braves gens n'ayant que peu de familiarité avec l'Internet - a découvert qu'il y avait une affaire de mails, toujours pendante, concernant la candidate démocrate. (Source)

Ne parlons même pas des dizaines de milliers de mails du sieur Podesta, directeur de campagne de Clinton.

Avouez qu'un tel black-out ne peut qu'impressionner, et ce, d'autant plus que la même presse n'a pas lésiné sur la couverture de prétendues turpitudes de Donald Trump, tout d'un coup décrit comme étant un agresseur de femmes, le tout à cause de propos de vestiaires vieux de... plus de dix ans !

Ainsi, donc, on nous a fait le coup de l'enfumage, en faisant mine de renvoyer dos à dos un "quasi" violeur, d'une part, et une brave dame juste un peu imprudente, d'autre part.

Le fait est que, quoi qu'il ait fait ou pensé, il y a plus de dix ans, les propos de vestiaires attribués à Trump ne relèvent en rien de la gouvernance d'un pays, contrairement à ce qui est reproché à Clinton : sa fondation aux financements plus que douteux, sa gestion de l'affaire de l'ambassade américaine à Benghazi, ses conférences sponsorisées par Wall Street, la destruction systématique de dizaines de milliers de mails d'un serveur privé (!!!) qu'elle faisait dans le plus grand secret, ainsi que sa propension à dire une chose et son contraire, selon le public concerné, sans oublier une autre propension à contrefaire la vérité.

Mais, là encore, la grande presse a fait montre d'une étrange amnésie ou cécité. Heureusement qu'il y a l'Internet, grâce auquel Clinton a été prise en flagrant délit d'affabulation, lorsque, après avoir été diagnostiquée comme souffrant d'une pneumonie, elle n'a rien trouvé de mieux à faire que d'aller se balader sur les trottoirs new-yorkais, s'exclamant : "I am OK!" et profitant de l'occasion pour embrasser une petite fille, au risque de lui refiler ses microbes ! 


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De fait, ainsi que je l'avais déjà relevé dans un texte précédent, il n'y avait que deux possibilités : ou bien la femme embrassant la fillette sur le trottoir était bien Clinton, supposée souffrir de pneumonie, auquel cas son comportement et les risques qu'elle faisait courir à cette fillette relevaient d'une irresponsabilité toute criminelle, ou bien la femme embrassant la fillette ne souffrait d'aucune pneumonie, auquel cas il ne s'agissait pas de la vraie Clinton.

Le monde entier a découvert, à cette occasion, que Clinton était douée pour les affabulations et les manipulations ; le monde entier, sauf la "grande" presse !

Résumons : il paraît maintenant évident que la presse dite "mainstream", mais qui ne l'est plus pour très longtemps, a délibérément pris fait et cause pour une manipulatrice, le tout pour faire bloc contre un authentique candidat anti-système, ce qui en dit long sur les liens de subordination existant entre cette même presse et le "système" en question.

De fait, que cette même presse prétendument indépendante en ait été réduite à gratter un peu de merde dans des déclarations peu reluisantes, certes, mais fort anciennes de Trump nous incite à penser que l'establishment américain et mondial n'avait pas grand chose contre cet homme. En clair, si tout ce qu'on a trouvé pour tenter d'abattre Trump ce sont des propos de vestiaires vieux d'il y a plus de dix ans, c'est que cet homme est absolument 'CLEAN' ; tout le contraire des turpitudes récentes et largement avérées de Clinton et de son clan.

En ce qui me concerne, cela suffit largement à me faire penser que, si j'avais été Américain, j'aurais volontiers voté pour Trump, un homme aux mains bien plus propres que celles de Clinton.

Parce qu'il y a un autre aspect à ne pas ignorer : nous savons, tous, quelle fut l'action de la secrétaire d'Etat Clinton durant le bourbier libyen, où elle s'illustra avec efficacité, pourrait-on dire.

Le fait est qu'à l'inverse de son adversaire, Donald Trump n'a pas une seule goutte de sang africain, ni arabe, sur les mains !

Il reste qu'une sorte d'épée de Damoclès pèse sur la tête de Clinton : imaginons, un instant, qu'elle gagne cette présidentielle, et que juste après, Wikileaks nous livre une nouvelle fournée de révélations absolument dévastatrices pour la nouvelle présidente américaine..., laquelle risque d'entrer dans l'Histoire comme premier président américain à avoir fait l'objet d'un Impeachment avant même son intronisation...

Wait and see! 


Lecture01   Lecture02 
     

vendredi 9 janvier 2015

Le monde contre le terrorisme, oui, mais quel terrorisme ? The world against terrorism! What are you talking about?


Dans notre série : "Les arroseurs arrosés..." (The biters bit...)


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Alors, comme ça, il paraît que c'est l'union sacrée des forces démocratiques, voire de la Civilisation, contre la barbarie ? Parce que quelques personnalités un peu connues de la sphère médiatique française ont été assassinées on ne sait trop par qui ? (On m'a toujours appris que vous étiez présumé INNOCENT tant qu'un tribunal ne vous avait pas formellement jugé COUPABLE, et encore disposez-vous, dans ce cas, de voies de recours, en appel, en cassation...).

Alors, bien évidemment, le ban et l'arrière-ban de la société bien-pensante, journalistes et politiciens en tête, ont entrepris de se livrer à un numéro de strip-tease bien peu excitant, avec force larmes de crocodile et déclarations d'attachement indéfectible aux valeurs morales de l'Humanité. Rien que ça !

Le problème est que les mêmes, il n'y a pas si longtemps, s'activaient à détruire un pays, la Libye, tout comme ils continuent de s'activer à détruire la Syrie, après avoir tenté de détruire l'Irak et l'Afghanistan. Et comme leur connerie est sans limites, voilà qu'ils tentent d'isoler la Russie, coupable de ne pas les laisser aller répandre leur merde en Ukraine.

Bien évidemment, quand la merde que l'on tente de répandre sur les autres gicle sur vous, alors là, on a droit au grand lamento sur la Nation en danger, comme à Boston, où, un jour de marathon, une bombinette a tué et blessé des gens, ce qui est toujours regrettable, certes, mais ne saurait nous faire oublier que, tous les jours, ou presque, un assassin que les journalistes de son pays appellent "Mister President" arrose des villages afghans, yéménites, somaliens et pakistanais de tirs de missiles lâchés par des drones, faisant chaque semaine dix, vingt, trente fois plus de morts et de blessés que l'attentat de Boston !

L'éternelle histoire de la paille et de la poutre...


Il se déclare "désolé" pour les quelque 1600 personnes tuées par erreur (mauvaise visibilité, etc.) à l'aide de son joystick de pilote de drone... "Bryant, who worked for almost five years in America's secret drone program bombing targets in Afghanistan and other countries, such as Pakistan and Iraq, said operators lacked visibility and were not sure about the identity of the people they were shooting at."(Source)

Je vois encore, il n'y a pas si longtemps, un guignol à qui les journalistes donnent du "Monsieur le président" claironner, sur le perron de l'Elysée (c'est à Paris, pour ceux qui ne connaissent pas la France), que l'"on" allait apporter un soutien, y compris militaire, à l'opposition syrienne..., dans ce qui n'est qu'une poursuite de ce délire psychopathique bien dans la tradition "socialiste" française d'interventionnisme colonialiste dans les affaires des autres Etats, surtout quand ils sont réputés faibles !

La France soutient et finance des opérations barbouzardes en Syrie, après avoir participé à une opération barbouzarde internationale en Libye, puis à une autre en Côte d'Ivoire, et actuellement dans le Sahel, sans oublier l'Afghanistan, que les rats sont en train de quitter, la queue entre les jambes. Et voilà qu'après que deux ou trois gugusses ont tiré des coups de feu ici ou là, tuant une douzaine de personnes - contre des centaines de milliers dans les opérations sus-mentionnées -, le ridicule "Monsieur le Président" vient nous faire le coup de la patrie en danger et de la RRRRRRépublique outragée.

Pitoyable spectacle !

Résumons : il n'y a pas si longtemps, en Libye, la mafia internationale baptisée OTAN a voulu créer un merdier. C'est fait. Du coup, le nouveau slogan est "Tous aux abris !". Plus une seule ambassade ouverte à Tripoli. Mieux, ou pire : les Américains ont vu leur ambassadeur lynché comme un rat, et où ? À Benghazi, la ville que la résolution 1973 était censée protéger de l'infâme dictateur Kadhafi ! Désastreuse ironie du sort ! Et voilà l'Afrique du Nord et son Sahel déstabilisés pour longtemps par des criminels doublés de crétins, qui ne perdent rien pour attendre.

Il faut quand même savoir qu'au moment où j'écris ces lignes, un peu partout, et pas qu'en France, des gamins se claquent dans les mains et font le 'V' de la victoire après le coup fumant réalisé - j'ai failli écrire 'réussi' ! - l'autre jour, en plein centre de Paris, sur un local qui était censé bénéficier d'une protection policière. Et il ne faut pas se leurrer : de cette affaire, il va sortir deux ou trois héros qui ne demanderont qu'à faire des émules ; qu'ils en sortent vivants ou trucidés par les groupes d'intervention ne change strictement rien à l'affaire !

Vous êtes dans la merde, monsieur le président ! 

Mais j'en ai trop dit. Il y a juste une image qui résume très bien ce que nous sommes quelques milliards (entre Asie, Afrique, Amérique latine, voire Europe et Amérique du Nord) à penser actuellement.




Épilogue (provisoire)

Ce vendredi 9 janvier 2015, en fin d'après-midi, la police aurait donné un double assault à deux endroits distincts de Paris et de sa région, où des prises d'otages ont eu lieu. Bilan : trois preneurs d'otages présumés = trois morts.

On s'étonnera quand même de voir la police française si peu curieuse de savoir ce qu'il y avait derrière tous ces attentats, au point de ne pas s'appliquer à prendre ces gens vivants, histoire de les interroger... Car, à l'instar de feu Mohammed Merah, voilà que trois personnages dont les dépositions auraient été si précieuses dans la lutte contre le "terrorisme" sont "neutralisés". Reste tout de même un problème : à l'instar de Mohammed Merah, les trois individus "neutralisés" par la police, ce 9 janvier 2015, continuent de bénéficier de la présomption d'innocence, et ce, à titre perpétuel.

Cette bonne blague ! devez-vous penser. En effet, on parie combien que, dans pas très longtemps, nos braves journalistes et politicards, vous savez ? ceux-là mêmes qui nous dispensent des leçons de déontologie et de morale rrrrépublicaine à longueur de journée, vont se répandre dans les médias sur la mort des "tueurs de journalistes" ou des "auteurs de la tuerie à Charlie Hebdo", conformément à une ligne éditoriale constante qui leur est chère, celle de la présomption de culpabilité ! (**)

Et j'imagine que, du côté des policiers français, on se prend à espérer que, lors d'un prochain attentat, les "terroristes" auront de nouveau la bonne idée de laisser  traîner une pièce d'identité dans une voiture volée !!! (Là, je viens de lire sur un forum de discussion quelque chose d'intéressant ; la personne faisait remarquer que les présumés gugusses de chez Charlie Hebdo avaient été assez niais pour "égarer" une carte d'identité... même pas falsifiée... Non mais, c'est vrai ça ; vous ne trouvez pas ça un peu gros ?! Alors, imaginons une autre hypothèse, sachant qu'on n'est pas obligé de croire la police sur parole : il n'y aurait jamais eu de carte d'identité dans la voiture ! Alors ? Les deux frères ont-ils compris que quelqu'un les avait manipulés...? Moi, à leur place, j'aurais appelé un organe de presse et je me serais rendu en plein jour, devant plein de témoins...).


Cerise sur le gâteau : une évocation picturale de Judith assez réussie, je dois l'avouer, que l'on doit à Cristofano Allori (1577-1621), peintre italien de la Renaissance.


Quoi ? Vous ne saviez pas qui était Judith, un des plus célèbres personnages féminins de l'Ancien Testament, qui a tranché, de ses petites mains, la tête du "méchant" Holopherne ? Par parenthèse, vous avez instinctivement compris que Judith n'était pas... musulmane !



(**) Dans la série : "Qu'est-ce que je vous disais ?"



Petite précision à l'attention de nos (nombreux) amis vivant à l'étranger : Le quotidien Le Monde, que je ne lis plus depuis de très nombreuses années - et il n'est pas le seul dans ce cas - passe en France pour être le journal de référence d'une certaine intelligentsia. Voilà qui vous donne une idée du niveau de l'intelligentsia française !

Répétons-le encore et toujours, maintenant qu'ils sont morts, les frères Kouachi et le dénommé Coulibaly ne seront jamais condamnés par aucun tribunal et, du coup, la présomption d'innocence dont ils bénéficiaient de leur vivant devient définitive ! C'est comme ça, dans les pays... civilisés.