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mercredi 20 novembre 2019

Sémantique de la désinformation #22


Épisode §22. Le saviez-vous ? La fameuse attaque chimique sur la Douma, près de Damas, aurait bel et bien été un "fake" !

Imaginez simplement que la chose se confirme, alors j'en connais qui risquent d'en avaler leur chapeau, à moins qu'ils ne préfèrent s'enfoncer six pieds sous terre ! 

Souvenez-vous : tout portait à croire que l'"ignoble Bachar el-Assad" avait franchi la fameuse "ligne rouge" que des suzerains autoproclamés lui auraient fixée. 

Vous n'avez pas oublié ces images de gamins sur lesquels on déversait de l'eau, comme si l'on pouvait laver du gaz toxique entré dans les poumons avec un simple jet d'eau ! Nous fûmes alors quelques-uns à flairer l'embrouille.
Des experts russes ont enquêté sur l'attaque chimique présumée à Douma. Ils affirment n'avoir trouvé aucune trace d'utilisation d'armes chimiques. Moscou et Damas craignent la fabrication d'un événement pour prétexter un regain de tension.
Le ministère russe de la Défense a assuré le 9 avril n'avoir décelé aucune trace d'utilisation d'armes chimiques, après avoir inspecté certaines parties de la Douma, poche tenue par des rebelles islamistes suspectée d'avoir été le théâtre d'une attaque le 7 avril. Moscou a par ailleurs affirmé que les photos de victimes de l'attaque chimique présumée, publiées par l'organisation controversée des Casques blancs, étaient des faux.
Des experts en matière de guerre radiologique, chimique et biologique, ainsi que des médecins, ont inspecté le 9 avril cette zone de la Ghouta, l'un des derniers bastions des groupes djihadistes en Syrie.
Selon un communiqué du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, les spécialistes «n'ont trouvé aucune trace de l'utilisation d'agents chimiques». Les spécialistes médicaux du Centre ont également visité un hôpital local mais n'ont trouvé aucun patient présentant des signes d'intoxication aux armes chimiques. «Tous ces faits montrent [...] qu'aucune arme chimique n'a été utilisée dans la ville de Douma, contrairement à ce qui a été prétendu par les Casques blancs», fait savoir le communiqué, faisant référence au groupe de «protection civile» controversé qui a été parmi les premiers à avoir fait état d'une prétendue attaque chimique à Douma. (Source


Et pourtant, voilà des missiles pleuvant sur la Syrie, en "représailles" (cf. voir le sens exact de ce mot dans un dictionnaire), puisque, nous affirmait-on, seul Bachar el-Assad était supposé avoir fait le coup.

Or ne voilà-t-il pas que ce que nous étions quelques-uns à imaginer, à savoir une opération sous faux drapeau, concoctée par des marionnettes pilotées depuis l'étranger par des ennemis de la Syrie, semble prendre forme ?

Citation :
Depuis le début, le rôle de l’OIAC en Syrie était clairement de fournir un prétexte aux États-Unis pour une intervention militaire directe.
Malgré cet objectif évident, et parce que de nombreux membres du personnel de l’OIAC sont des professionnels ayant des principes, comme le montrent les actes des lanceurs d’alerte, l’OIAC a eu recours à des méthodes très subtiles pour déformer les résultats de ses rapports et formuler ses conclusions de manière à ce que les médias puissent combler les lacunes ou l’ambiguïté des rapports pour lesquelles l’organisation n’osait pas directement mentir.
Malgré les informations contenues dans leurs propres rapports, qui réfutent incontestablement les allégations selon lesquelles le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques ou qui admettent qu’aucune allégation fondée sur des faits ne pouvait même être faite alors que les enquêteurs ne se rendaient souvent jamais sur les lieux des attaques présumées, l’OIAC publiera plusieurs conclusions à motivation politique qui nourriront directement la propagande de guerre américaine.
La présumée attaque chimique de Douma en 2018 en est peut-être l’exemple le plus pertinent, les détails de l’attaque présumée étant clairsemés et peu convaincants et le rapport final de l’OIAC comprenant même une photo prise dans une usine d’armes des militants où un cylindre semblable à ceux qui avaient servi à l’attaque a été trouvé parmi des munitions en cours de préparation.
Le rapport contient également des photographies des trous qui auraient été faits sur les toits par ce que l’on prétendait être des munitions chimiques, mais notait que les bâtiments adjacents avaient des cratères et des trous similaires qui n’étaient manifestement pas dus à des munitions chimiques. En d’autres termes, tout porte à croire que les récipients de gaz ont probablement été mis en place en tirant parti des trous et des cratères créés par des armes classiques.
En dépit de ces preuves suggérant que l’attaque n’était qu’une mise en scène, l’OIAC a choisi de les supprimer ou de les minimiser et d’utiliser un langage ambigu pour permettre aux sources médiatiques occidentales de présenter le rapport comme une « confirmation » que non seulement une attaque a eu lieu, mais que c’est le gouvernement syrien qui en était à l’origine... (Source : Le Saker francophone)
La question est maintenant de savoir, si l'information se confirme, à savoir la contestation par des "insiders", soit de l'intérieur même de l'OIAC, de la crédibilité des rapports rendus par leur propre organisation, combien de média "mainstream" vont s'appliquer à la rendre publique - info déjà vieille de deux bonnes semaines ! -, et partant, combien de dirigeants occidentaux, accusateurs de Bachar el-Assad naguère, vont se faire hara-kiri ou s'enfoncer six pieds sous terre, de honte.
 Wait and see ! 
En attendant, lisez la suite du papier cité dans le Saker Francophone... mais aussi ceci...

Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 (à lire absolument !!!!) 

mercredi 28 décembre 2016

Syrie : face à la désinformation ambiante, heureusement qu'il y a l'Internet !


Avant-propos (Lire)

Par parenthèse, les âmes charitables et autres escrocs de la soi-disant "grande presse", si pressés d'entamer leur misérable lamento autour d'une soi-disant destruction d'Alep, en Syrie, vont devoir, très vite, se mettre à raser les murs et à mettre une sourdine à leurs trompettes, devant la réalité que les libérateurs russes, iraniens et syriens d'Alep-Est sont en train de découvrir : amas de bombes et d'armements souvent produits en Occident, écoles et mosquées minées, sans oublier les charniers qu'aucun medium de désinformation n'osera évoquer, ce qui ne surprendra pas grand monde, en tout cas, pas moi !

Ce qui suit est un article tiré du toujours instructif site russe RT, dans sa version anglaise, et que je traduis ici, in extenso.

Les sapeurs russes parcourent Alep à la recherche de mines, découvrant des obus fabriqués aux Etats-Unis, en Allemagne…

Les équipes russes de déminage continuent d’inspecter les écoles et les mosquées d'Alep en quête d’engins piégés, de mines et de munitions, après avoir libéré la ville des rebelles. Les explosifs récupérés viennent de différentes parties du monde, y compris les États-Unis et l'Allemagne. Depuis le début de leur mission de déminage dans la ville syrienne, il y a trois semaines, les sapeurs ont nettoyé 966 hectares, ainsi que le rapportait, mercredi,  le Centre russo-syrien de coopération. Ils ont déclaré 2 149 bâtiments dans et près d'Alep comme étant sûrs, y compris 44 écoles, 38 mosquées, 10 installations médicales et d'autres infrastructures civiles cruciales. Ils ont également déminé 350 km de routes dans la région, poursuivait le rapport.

Les équipes ont découvert et désamorcé quelque 14 700 objets dangereux, dont 6 700 bombes artisanales (angl. IED : Improvised Explosive Device). Les munitions découvertes dans les stocks abandonnés par divers groupes armés vont des petites armes et des grenades à main jusqu'à des roquettes destinées à des lance-roquettes multiples.

Des images de l'opération de déminage en cours, publiées par le ministère russe de la Défense, montraient des caisses pleines de munitions diverses ; sur certaines d’entre elles, on pouvait lire : « produit en Yougoslavie pour le compte du Corps d’armée des États-Unis. »

«  Les munitions que nous avons trouvées étaient allemandes, américaines, bulgares ... Les stocks dont ils disposaient sont assez impressionnants », a déclaré le major Ivan Gromov, un responsable du détachement russe.

L'armée russe à Alep contribue à la restauration d’une vie normale dans la ville après quatre années d'hostilités. Outre l’élimination des explosifs, elle pourvoit aux livraisons de l'aide humanitaire et à la restauration des services publics. Une unité de la police militaire russe a été déployée à Alep pour préserver l'ordre public et prévenir d'éventuels désordres.

Les militants opposés au gouvernement syrien ont été contraints de quitter l'est d'Alep après l'offensive victorieuse entamée dans la ville par Damas, le mois dernier. L'évacuation des combattants rebelles et de leurs partisans civils était destinée à sauver des vies et a été conduite avec l'aide d'organisations humanitaires internationales. Cela a permis de mettre fin à des combats constants dans l’ensemble d’Alep, qui s’est trouvée divisée en parties détenues par le gouvernement et d’autres tenues par les rebelles pendant des années.

Source



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