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vendredi 22 avril 2022

France. Présidentielle 2022. Un débat de second tour, pour quoi faire ?

Jean de La Bruyère avait résumé en quelques mots les Macron de son époque, « à quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ; l’inhumanité de fermeté ; et la fourberie, d’esprit ». Des siècles ont passé et nous voilà guère avancés. Face à ce technicien, ce technocrate même, il fallait, à défaut de gagner le débat, rendre justice à ces millions de Français méprisés. L’histoire aurait retenu Marine Le Pen comme avocate des silencieux, de ces sans-dents du président Hollande, alors qu’elle retiendra un débat sans éclat et une candidate qui n’aura jamais appuyé là où ça fait mal chez son adversaire, et Dieu sait si les sujets ne manquaient pas ! (Source) (Source)

C'est devenu une tradition en France, à la télévision en tout cas : entre les deux tours d'une présidentielle, les deux derniers candidats s'opposent devant les téléspectateurs des deux premières chaînes.

Ce qui nous donne des "que comptez-vous faire pour faire baisser le chômage ?", des "quelles sont vos mesures pour combattre l'insécurité ?", des "que faites-vous en politique étrangère ?", etc.

En ce qui me concerne, j'estime que ce débat totalement superfétatoire ne s'explique que par l'inculture politique tant des journalistes et des politologues que des candidats eux-mêmes, dont visiblement aucun n'a pris la peine de lire la Constitution !

Article §20. 

Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.

Il dispose de l'administration et de la force armée.

Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.

Combien de commentateurs politiques, de journalistes et, a fortiori, d'électeurs,  savent que le gouvernement n'est pas responsable devant le Président de la République mais uniquement devant le Parlement ? 

Du coup, à quoi rime ce barnum télévisé, qui voit deux candidats prétendre s'investir dans les fonctions de la totalité des membres d'un gouvernement, en promettant tout et n'importe quoi : école, police, justice, santé, finances publiques, fiscalité..., les thèmes régulièrement escamotés dans ces joutes étant, précisément, ceux qui incombent au président de la République !

C'est ainsi qu'il n'est, pour ainsi dire, jamais question de la Constitution, notamment de la capacité du président à saisir le peuple par referendum (cf. art. 11, 89), voire d'actionner l'article 16 !  

Comme j'ai pu le marteler ici ou là, la Cinquième République, aujourd'hui, c'est le résultat de six décennies d'infantilisation de tout un pays par un général de brigade au cerveau dérangé.

Par parenthèse, les "experts" reprochent généralement à Marine Le Pen son inculture en matière économique. Cela veut-il dire que De Gaulle, Mitterrand ou Pompidou, pour ne prendre que ces trois-là, fussent des experts en économie ? Ce procès ne leur a jamais été fait, je ne vois pas très bien pourquoi on le sort systématiquement à propos de Le Pen, alors même qu'au sein d'un gouvernement, il y a un ministre de l'Économie et des finances, encadré par des ministres du Budget, de l'Industrie, etc.

Toujours est-il que je n'ai pas regardé le dernier débat des deux candidats du second tour, me contentant de l'enregistrer, pour une analyse ultérieure. Il se trouve que, comme toujours, le Landerneau politico-médiatique y est allé de ses commentaires.

Question bateau : qui l'a emporté, de Marine Le Pen ou d'Emmanuel Macron ?, s'interroge la cohorte des neuneus qui n'ont jamais lu la Constitution.

Ma réponse : est-ce vraiment important ? Plus précisément, est-il concevable que des quidams bardés de diplômes universitaires puissent imaginer que trois heures d'un débat télévisé puissent effacer l'impression, positive ou négative, qu'un peuple se fait d'un dirigeant sortant de cinq années d'exercice autocratique du pouvoir ?

22 avril 2022 au matin. Sur la chaîne de radio RMC, la chroniqueuse Fatiha Agag-Boudjahlat parie sur le fait que Macron gagne au moins dix points d'écart par rapport à Marine Le Pen, trop limitée aux yeux de la chroniqueuse.

Et moi de sourire à cette étrange expertise, notre professeur d'Histoire-géo n'ayant visiblement pas beaucoup de mémoire et oubliant qu'en 2017, l'écart fut de 33 points entre Macron et Le Pen.

Prenez cet autre chroniqueur apparaissant régulièrement sur une chaîne de télévision : il semble vouloir répondre aux observateurs qui ont trouvé Emmanuel Macron particulièrement bouffi de suffisance et arrogant avec son adversaire.


Ce brave Michel M. ainsi que la prof d'Histoire-géo oublient que des millions d'électeurs potentiels n'ont pas regardé ce débat, tout en en ayant entendu parler, notamment moyennant les réseaux sociaux de l'Internet.

Et c'est là que j'interrogerais volontiers nos deux chroniqueurs : sur leur téléphone portable, qu'est-ce qui risque le plus d'attirer l'attention des quidams n'ayant pas suivi le débat à la télévision ?

Ce qu'ils risquent de retenir de ce débat qu'ils n'ont pas vu ?  Des arrêts sur images agrémentés de commentaires.

Petit florilège :

Cette dame s'est bien gardée d'afficher une image extraite du débat télévisé !




"Heureux d'avoir obtenu gain de cause" pour les militants En Marche Thibaut Guilluy et Tiphaine Auzière, "inexcusable renoncement à la parole de l’Etat" pour le maire de Boulogne, Frédéric Cuvillier : le dossier des éoliennes du Touquet n’a sans doute pas fini d’échauffer les esprits. (source)
 
Tout le monde aura observé qu'aucune image désobligeante de Marine Le Pen n'a circulé sur les réseaux sociaux. Autant dire qu'à eux seuls, les arrêts sur images figurant plus haut ne risquent pas d'inciter l'électeur hésitant à sauter au cou de quelqu'un paraissant trop arrogant. Et c'est en cela que je ne comprends pas que Macron, ce start-uper, qui se veut branché, avec ses deux smartphones visibles sur tant de photos officielles, ce Kennedy français, affiche une aussi mauvaise maîtrise des codes désormais courants sur le réseau mondial, lequel fait une place considérable à l'image. 
 
Je passe sur les étranges références à Gerard Majax, au ripolinage, etc., qui ont dû faire sursauter plein de quidams n'ayant pas connu l'ORTF !
 
Au final ? S'agissant des électeurs hésitants, peut-on imaginer que le débat, et les à-cotés du débat, incitent grand monde à se dire : "Il est formidable, ce Macron !". On peut sans peine parier sur l'effet inverse : "Ben c'est vrai alors ! Il est méprisant, odieux, arrogant !", de la part de gens n'ayant même pas suivi ce débat.
 
Le "pire" est qu'il y en a, qui ont suivi ce débat, et alors là ! Voyez ces captures d'écran, qui résument fort bien la situation.

De la part d'un amateur d'abréviations ! Traduction : J'en ai marre des conneries (bs. = bullshit). Demain, je vote Le Pen, bien que l'Establishment au complet, en France ET à l'étranger, me dise que j'ai tort. Je vous emmerde. Je sais ce que je fais. Pour moi, c'est la France d'abord. Ni Macron, ni Zelensky, ni Forum Économique mondial (World Economic Forum), ni mondialisation...
 
 

 

 

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mardi 19 avril 2022

Marine Le Pen ou l'art de se prendre volontairement les pieds dans le tapis

 Mise à jour du 20.04.2022

 (Ce texte comporte 2540 mots - 15380 signes)


Avertissement : c'est toujours avec amusement que je découvre que j'ai été bloqué sur Twitter par l'un ou l'autre cuistre. C'est qu'il y a encore des gens qui ne savent vraiment pas se servir d'un ordinateur ! Il se trouve que je ne navigue pas sur Twitter avec un téléphone portable ! Par conséquent, chers guignols, ça ne sert absolument à rien de me bloquer ! 

Un de ces guignols incapables de croiser le fer - intellectuellement parlant - sur lesdits réseaux sociaux, qu'ils prennent pour un cirque ou des gogos analphabètes sont censés venir les acclamer, se présente comme "expert en islamisme". Pauvre Mohamed Sifaoui ! 

Sinon, moi, quand je m'adresse à Marine Le Pen, ce n'est pas à coups d'anathèmes imbéciles du genre : "Elle est d'extrême-droite !". Moi, j'argumente. Tout le monde ne peut pas en dire autant !

Fin de l'avertissement

 Voile

 Pièce d'étoffe qui recouvre, protège ou masque.

Au figuré : Tout ce qui cache, dissimule, altère la réalité. Un voile sombre commençait à descendre sur les destinées de la France (STENDHAL, Napoléon, t. 1, 1842, p. 259).

Quiconque a un bagage, fût-il moyen, en matière littéraire, comprend que le terme masculin voile se conçoit parfaitement dès lors que l'on a recours au verbe qui lui est attaché : voiler, et à son antonyme : dévoiler. Voilà le genre de choses que l'on enseigne à des élèves dès la fin du primaire.

Mais bon, nous sommes en France, pays qui voit débarquer au collège, bon an mal an, autour de 150.000 illettrés. Une usine à produire des illettrés et des analphabètes, dans tous les cas, des citoyens incultes. Voilà le bilan de deux siècles d'instruction publique obligatoire héritée de Jules Ferry !

Et, bien évidemment, cette faible instruction rejaillit sur à peu près tout le monde. Voyez un peu nos médias. Ça commence souvent comme ça... 











Et c'est là que tout bon quidam féru de lexigographie s'en va consulter son dictionnaire et découvre que le français ne manque pas de termes désignant le bout de tissu recouvrant la tête de certaines femmes : foulard, mouchoir de tête (Afrique noire), bandana, turban, bandoulière, cache-col, cache-nez, fichu, madras, mantille, écharpe, châle, carré...

Seulement voilà, un petit ramassis de cuistres a décidé que tout cela se ramenait à une seule chose qu'ils appellent LE VOILE.

Et pourquoi donc s'excitent-ils et elles à ce point autour de ce vocable ? C'est pourtant simple : les cuistres avancent toujours masqués, ce qui leur fait opter généralement pour des euphémismes, ces termes qui vous permettent de mentir, sans donner l'impression de mentir, tout en mentant.

Car, sur ce point, "voile" est bien plus commode que foulard, carré et autre bandana : le substantif  voile permet, en effet, de glisser vers le verbe : voiler, et tout naturellement, vers le participe passé : voilée.

Ainsi, donc, la dame officiant dans le bureau de vote était (forcément !) voilée.

- Euh, dites donc, c'était une religieuse ?

- Ben non patate, elle était juste voilée ?

- Mais voilée comment ?

- Mais puisque je vous dis qu'elle était voilée !

Mentir, sans donner l'impression de mentir, tout en mentant.

Parce que, derrière l'euphémisme, il y a l'ellipse, le mot escamoté : l'islam ! La religion musulmane de la dame étant sous-entendue.

- La dame a-t-elle affiché une quelconque appartenance religieuse ? 

- Bien sûr que non !

- Ben alors, il est où, le problème ?

Le problème est que les cuistres ont décidé, urbi et orbi, que sa simple apparence suffisait à lui attribuer une religion, et toujours la même : l'Islam.

Nous voilà, donc, appelés à vivre sous le dictat de cuistres s'autoproclamant experts en signes d'appartenance à une religion - et une seule : la religion musulmane.

Vous avez compris ? Quand les cuistres disent "voile", cela sous-entend "islamique".

On appelle cela un glissement sémantique, et c'est le propre même de ceux qui avancent masqués : mentir, sans donner l'impression de mentir, tout en mentant.

On a entendu récemment des cuistres deviser sur la question de la kippa, cet accessoire vestimentaire dont la relation au judaïsme ne saurait être contestée. Et l'on a entendu des cuistres nous expliquer que la kippa ne saurait être mise sur le même plan que le voile, ce dernier étant, sans la moindre contestation possible, lié à la soumission que de méchants islamistes imposeraient aux femmes, quand bien même ces dernières seraient majeures et détentrices de diplômes universitaires. 

Le problème, et il y a plus qu'un problème, c'est qu'à entendre les cuistres, dont certains rêvent de légiférer sur la question du port du "voile" dans l'espace public, il va bien falloir démontrer aux braves gens qu'un même objet ne recouvre pas la même signification, selon la personne qui le porte.

Vous avez compris qu'il était hors de question de prétendre que Marguerite Yourcenar fût jamais "voilée", pas plus que Simone de Beauvoir, la Reine d'Angleterre, Ségolène Royal en visite au Sénégal, ou Audrey Hepburn ?

En clair, le terme "voile" renverrait bien plus à l'idée qu'on se fait d'une personne qu'à l'objet que la personne porterait sur la tête.

 

Voilées, la reine d'Angleterre, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir, Ségolène Royal, Audrey Hepburn ?

- Bien sûr que non, patate ! Marguerite Yourcenar et les autres ne sauraient être "voilées". Ce qu'elles ont sur la tête c'est juste un foulard. Rien à voir avec les autres !

- Les autres ? Par exemple celles qu'on aperçoit ci-dessous. Vous voyez bien qu'elles sont voilées, à l'instar de la dame du bureau de vote !




- M'enfin, vous voyez bien que Diams, convertie à l'Islam, est voilée !
- Ah bon ? vous êtes sûr ?
- Mais puisque je vous le dis !
 
Il y a là un grand "philosophe" ou sociologue de supermarché officiant sur Twitter et qui vous l'affirme sans ambages !
Et comme preuve de la faible capacité d'analyse de notre "philosophe" affublé d'un pseudonyme - et il n'est malheureusement pas le seul dans ce cas ! -, vous avez vu qu'il se garde bien d'expliquer à ses milliers de "disciples" en quoi résiderait la différence entre un foulard et un voile.  

Précision utile : pour dénicher ces images sur Internet, je n'ai pas eu recours à voile/veil mais à foulard/headscarf.



Zanzibar, Comores

Antilles


 
 
Indonésie
 
 

Niqab, tchador, burqa




  

Une connotation géographique et souvent ethnique fait que le niqab, par exemple, est absent du Sénégal, de la Mauritanie, des Comores, du Mali, du Cameroun, voire du Nigeria. Du reste, il est assez facile d'identifier des musulmanes mauritaniennes et sénégalaises : bien que voisines et parfois de la même ethnie, elles ne s'habillent et ne se coiffent pas du tout de la même manière.

Il est tout aussi facile de reconnaître des musulmanes de l'Océan Indien, à l'instar des femmes des Comores ou de Zanzibar : leur foulard est toujours bariolé et elles ne le nouent pas sous le menton.

Quant à ce qu'on appelle hidjab, il en existe des centaines d'occurrences liées à la texture du tissu, aux couleurs, à la façon de le nouer, etc. 

Tout le monde sait, ou devrait savoir, que hidjab, niqab et abaja sont arabes, la burqa afghane, le tchador iranien. Leur look ne doit rien à la religion elle-même mais plutôt à une tradition vestimentaire. Par ailleurs, tout le monde doit avoir remarqué que les peuples du désert, loin de se découvrir le corps à cause de la chaleur, le recouvrent en revanche abondamment pour se protéger du sable, ce qui fait que les hommes ont aussi leurs foulards, turbans, etc. Voyez les Touaregs.

Et dire qu'il suffirait à certains quidams pas très cultivés de visiter quelque musée ! Ils y constateraient, par exemple, que la peinture flamande regorge de personnages féminins coiffés, à l'instar de ces deux personnages de Vermeer...


  
Mais il y en a plein d'autres...


Madeleine, Marie-Guillemine Benoist, Louvre 
                                               
 Ci-dessus, de Georges de la Tour : Le tricheur à l'as de trèfle et Les diseuses de bonne aventure
 

Prendre le voile : devenir religieuse, quitter la vie séculière pour faire vœu de chasteté et de pauvreté au service de Dieu en entrant dans un carmel.

Et celui de la religieuse est parfaitement connoté et ne laisse aucune ambigüité sur sa fonction. Par ailleurs, il s'agit avant tout d'un uniforme que les membres d'une même congrégation sont censés afficher en permanence comme signe de leur appartenance à un ordre monastique.

Rien à voir avec ces foulards, qui ne nous disent rien sur une quelconque appartenance religieuse de celles qui les portent, et qui ne sauraient interpeler que quelques hystériques ou voyant(e)s extra-lucides capables de lire dans le marc de café !

Quant à cette ineptie absolue, selon laquelle le port d'un bout de tissu sur la tête serait la marque de la soumission de la femme à une nébuleuse islamiste, rétrograde et phallocrate, la jeune femme ci-dessous est une militante d'extrême gauche affiliée au Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), et je doute fort que quiconque de masculin puisse prétendre lui donner des ordres auxquels elle ne serait pas disposée à se soumettre.

Rendez-vous compte : les cuistres sont allés jusqu'à prétendre que cette fille fût voilée !

Mais regardez un peu celle qui suit, et que l'on a aperçue plus haut : l'illustre Maryam Radjavi, bête noire du régime des Mollahs iraniens et présidente des fameux Moudjahidines du Peuple. Et donnez-moi le nom de l'homme qui la tient sous sa coupe, s'il existe !

Par parenthèse, est-ce que quelqu'un a une idée de la religion de ces femmes si savamment dénudées ?




Il paraît que les hystériques du bannissement de ce qu'ils appellent "LE" voile seraient animés de nobles intentions, dont celle de protéger ces pauvres femmelettes musulmanes de la pression pesant sur elles de la part de méchants islamistes. C'est ainsi qu'une certaine hystérique du nom de Florence Bergeaud-Blackler, soi-disant chercheuse au CNRS - où elle ne doit pas chercher grand chose ! -, et elle n'est pas la seule, passe le clair de son temps à voir l'ombre desdits Frères Musulmans derrière tout et n'importe quoi : LE voile, LE halal, etc.
 

 
Ces pauvrettes et les sbires de leur mouvance hystérique n'ont pas dû entendre parler de l'Afghanistan, épicentre dudit "djihadisme", ce pays ayant vu affluer moult "islamistes" venus combattre l'occupant soviétique. Beaucoup de ces vétérans de la guerre d'Afghanistan s'en sont retournés chez eux auréolés du sobriquet El Afghani.

Et c'est là que la chose devient piquante : devinez donc auprès de et avec l'assistance technique et financière de qui nos djihadistes ont-ils fait leurs armes ? Les parrains du djihad en Afghanistan ne s'en cachent même pas, ainsi qu'on peut le voir sur leur compte Twitter !
 
Vous avez compris que nos soi-disant djihadistes n'étaient que des supplétifs, voire des marionnettes de la CIA et du Deep State américain, et pas que de ceux-là - demandez donc à François Hollande, Nicolas Sarkozy, Bernard-Henri Lévy, Jean-Yves Le Drian, Jean-Marc Ayrault et consorts -, qui s'en sont servis pour déstabiliser moult pays musulmans, notamment lors des pseudo-révolutions de couleur ayant  surgi un peu partout comme par enchantement. Pour mémoire, Ossama Ben Laden était un ancien de la CIA !
 
Tout le monde a vu avec quel empressement les gouvernements occidentaux sont intervenus auprès de la Russie et de la Syrie, afin d'épargner les "rebelles modérés" chers à Bernard-Henri Lévy, rebelles réfugiés à Idleb, et que Assad et Poutine avaient bien l'intention de liquider. 
 
Par parenthèse, la quasi-totalité des guignols partis pour l'Iraq et la Syrie faire le "djihad" sont entrés dans ces pays via la Turquie, dictature dirigée par un autocrate et membre de l'OTAN ! Par ailleurs, on s'étonne à peine de voir le peu d'intérêt que nos pseudo-djihadistes accordent au supplice du peuple palestinien ! Étrange, n'est-ce pas ?

Djihadisme et islamisme cousus de fil blanc, donc, et dont toute une clique hystérique, comportant de médiocres chercheurs, à l'instar d'une Bergeaud-Blackler, se servent dans le but d'assouvir leurs bas instincts islamophobes, tout en faisant mine d'ignorer ce que nous sommes nombreux à savoir.
 
Un conseil à Marine Le Pen et à d'autres : vous voulez combattre l'islamisme ? Adressez-vous donc à ses principaux parrains : le Deep State américain, dont la CIA et l'OTAN, via leurs nombreux laquais, dont la France, sont les principaux bras armés, ainsi qu'à quelques pétromonarchies de la péninsule arabique.

Précision utile : les Africains ont bien fini par comprendre que les occidentaux n'étaient pas là pour les aider à combattre un soi-disant djihadisme, puisque les occidentaux en étaient, précisément, les promoteurs, notamment durant l'agression contre la Libye de l'année 2011. Demandez aux Maliens, Burkinabés, Centrafricains, qui en ont plus que marre de l'occupation néo-coloniale et ne se privent pas de le clamer sur tous les toits.


Épilogue (provisoire)

Cette obsession de Marine Le Pen (et d'autres) à l'encontre du "voile" m'amène à rappeler une anecdote que j'ai déjà racontée, ici ou ailleurs, et que j'ai collectée de première main.

Quelque part, dans l'Est de la France. Un lycée public. Une jeune fille portant foulard. Émois du côté des enseignants. Le proviseur rappelle à la demoiselle une loi de 2004 sur "le port de signes...". La jeune fille refuse de retirer son foulard. Conseil de discipline en présence des parents.

Le père n'ayant pas pu se libérer, c'est la mère qui est venue assister sa fille, laquelle a juste dit à sa mère : 
 
- Tu ne dis rien, c'est moi qui parle !

La séance fut fort courte, l'adolescente ayant commencé par demander à ses accusateurs ce qui les autorisait à lui attribuer une religion qu'elle même n'avait manifestée à aucun moment.

Il y eut comme un vent de panique au sein de l'aréopage de profs, au point que l'un des membres de ce supposé Tribunal de l'Inquisition se jeta sur la jeune fille pour lui arracher son foulard, suscitant la colère de la mère, qui menaça le prof et le lycée de poursuites pour voie de fait.

Lycée, rectorat d'académie et ministère de l'Éducation Nationale ayant compris que, face à un juge, ils avaient peu de chance d'obtenir gain de cause, mais surtout, dans le but d'éviter que la rumeur publique n'y mette son grain de sel, l'affaire fut enterrée sans tambours ni trompettes et la jeune fille put continuer de porter son foulard au lycée.

Et c'est là que j'attends de pied ferme l'ex-juriste Marine Le Pen au tournant : dès lors qu'il incombe à la partie qui allègue un fait d'en apporter la preuve, tout étudiant de première année de Droit se doute bien que, face à une femme n'ayant manifesté aucune appartenance religieuse, le délit éventuel de "port de signes gnagnagni-gnagnagna" sera bien difficile à établir devant les tribunaux.
 
On dit "Mission Impossible" ?
 

 
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