mardi 18 février 2014

Quand la France renoue avec des moeurs pétainisantes, voici Le Canard Enchaîné jouant les auxiliaires de police


La Une du Canard Enchaîné du 12 février 2014


Il faut croire que le pouvoir socialiste est dans une merde noire pour que le Canard Enchaîné se croie ainsi obligé de voler à son secours dans la persécution d'un modeste saltimbanque, et ce, de numéro en numéro ! Par parenthèse, cet hebdomadaire semble avoir mis du temps pour découvrir l'existence de Dieudonné, jamais évoqué auparavant dans la rubrique "Spectacles" du canard. Mais bon, on me fera remarquer que je ne suis probablement pas un lecteur assidu de ce journal.

Toujours est-il que, dans un précédent numéro du Canard, on nous avait expliqué qu'il "blanchissait" de l'argent via des virements vers le Cameroun, le pays de son père, comme s'il était interdit à un Français vivant, par exemple, aux Etats-Unis, d'investir de l'argent en... France !

Tout et n'importe quoi !, ont dû penser les lecteurs du Canard. Lequel a dû en remettre une couche, face au fiasco de l'épisode précédent.

Toujours est-il que tout le monde voit, gros comme une maison, les énormes ficelles de la manip, le fameux journal ne fournissant à ses lecteurs que des documents - s'ils sont authentiques - dont l'expéditeur est on ne peut plus facile à identifier : l'appareil d'Etat français. Fichtre ! Pour agir ainsi, quasiment à visage découvert, il faut vraiment que le pouvoir socialiste soit dans une merde noire !

Quant au Canard Enchaîné, décidément, il n'a pas de chance, puisque l'Internet nous permet désormais de recouper les informations - ce qui aurait été plus difficile en des temps anciens - et de découvrir, par exemple, ce scoop :

Titre : Quand Hollande alimentait le Canard Enchaîné.

Rachid Kasri, chauffeur et garde du corps de François Hollande, époque PS et rue de Solférino, raconte sa relation avec le président de la République dans le numéro 8 de la revue Charles. "C'était un bon patron. Chaque jour j'étais content d'aller bosser", explique-t-il avant de raconter que le chef de l'Etat dévorait la presse chaque matin. Une presse - notamment le Canard enchaîné - que le premier secrétaire du PS alimentait lui-même. "À une époque, j’allais directement le chercher au Canard enchaîné le mardi, il n’attendait pas la sortie en kiosque. Bien sûr, il alimentait Le Canard. On était proches de Didier Hassoux (Journaliste au Canard enchaîné depuis 2006 et en charge du suivi du Parti socialiste – NDLR)", raconte Rachid Kasri à Charles. 

Source 01 - Source 02      


Et voilà le travail !

Un journal qui renvoie l'ascenseur à un de ses "collaborateurs", c'est ce qui s'appelle un échange de bons procédés, n'est-il pas ?

Vous voulez mon avis ?

Il faut vraiment que le pouvoir socialiste et ses courroies de transmission dans la presse soient dans une merde noire pour ignorer, par exemple, que le Canard Enchaîné est un journal surtout lu par des retraités et des seniors, certainement pas par les fans de Dieudonné, lesquels ne risquent pas d'être déstabilisés par cette assez misérable tentative de diabolisation.

Par parenthèse, l'ex-premier secrétaire du parti socialiste semble avoir eu une brillante carrière d'"informateur", ainsi qu'il ressort d'un papier lu récemment sur Boulevard Voltaire sous le titre : "Quand François Hollande se faisait passer pour un dirigeant de droite"... 

À mourir de rire !






lundi 10 février 2014

Quand la France renoue avec des moeurs pétainisantes, heureusement qu'il y a encore des Plantu pour défendre la liberté d'expression


Plantu est un grand dessinateur de presse français, bien connu des lecteurs du Monde, et qu'il m'est déjà arrivé d'égratigner ici pour une planche de dessins - voire plusieurs - que j'avais trouvés particulièrement tendancieux à l'égard de l'Islam, moi qui ne suis pas musulman. 

Mais il arrive aussi à Plantu de pointer son nez à la télévision pour défendre des principes, notamment celui - constitutionnel voire supra-constitutionnel car relevant de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme - de la liberté de chacun d'exprimer publiquement ses opinions. C'est ce qui lui a valu de croiser le fer, il y a peu, avec un défenseur particulièrement agité, voire hystérique, de la censure d'un saltimbanque par le sinistre français de l'Intérieur.

Vous avez compris qu'il était question de la liberté de créateur du saltimbanque qu'est Dieudonné. Et à l'inverse de tant de "bonnes âmes", de celles qui vous disent : "je suis pour la liberté d'expression, mais là...", se ralliant au parti de la censure, à l'inverse de ce que d'autres ont fait quand un certain Pétain dirigeait la France, Plantu, lui, a campé sur ses positions, lui qui représente une des professions les plus censurées des temps anciens et actuels, celle de dessinateur et de caricaturiste de presse. Et, en cela, notre dessinateur n'a fait qu'observer une règle fondamentale : on ne transige pas avec les (grands) principes. Là où tant de pseudo démocrates ont choisi de se coucher, Plantu a décidé de rester debout, et pour ça, il a droit à tout notre respect.

Cela nous a valu un mano a mano haut en couleurs, entre le dessinateur, calme, placide, voire phlegmatique, qui écoutait tranquillement son contradicteur, et ce phraséologue agité, au visage secoué de tics, et abonné à tous les médias audiovisuels qu'est Alain Finkielkraut, un débat dont les captures d'écran qui suivent rendent moyennement compte.

Pour être honnête, j'estime que Finkielkraut aurait pu exceller dans le mimodrame cher à feu Marcel Marceau, ou encore dans le rôle de doublure de Luís de Funès, avec ses rictus, ses mimiques, son agitation permanente des bras, cette main qui se plaque sur la bouche et la triture dans tous les sens, tandis que l'autre main pianote rageusement sur la table, ces jambes qui s'agitent nerveusement. Bref, un moment d'une intense hilarité.

















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