samedi 14 septembre 2019

Sémantique de la désinformation #14


Épisode §14. On imagine les supporters de Juán Guaido sautant au plafond !

En tout cas, rien de tel que des sauts de cabri ou de kangourou pour se remuscler les abdos !

Parce que, si la nouvelle se confirme, alors j'en connais un certain nombre, qui doivent sauter au plafond en ce moment-même !

Par parenthèse, Charlie Hebdo est un hebdomadaire satirique français qui, dans une version antérieure, je veux dire du temps où ce journal était encore digne d'être lu, avait une rubrique baptisée "Les couvertures auxquelles vous avez échappé cette semaine" (1).

On aurait pu reprendre la formule ici, avec ce scoop dont je n'ai entendu parler nulle part dans la presse française.

Citation : Juán Guaido may have some explaining to do. Photos have emerged depicting the Venezuelan opposition leader with gang members, confirmed by Colombian police to be leaders in the violent drug trafficking outfit, Los Rastrojos.
The photos first appeared in a tweet on Friday, shared by Wilfredo Canizares of the Fundacion Progresar (Progress Foundation), a Colombian NGO. They depict the US-sponsored “interim president” of Venezuela Juan Guaido posing chummily with two known drug lords, known under the aliases “The Brother,” and “The Minor.” (Source)
Traduction : Juán Guaido va probablement devoir fournir quelques explications. Des photos sont apparues, montrant le chef de l'opposition vénézuélienne en compagnie de membres de gangs, dont la police colombienne a confirmé qu’il s’agissait des leaders d’une violente organisation de trafic de drogue baptisée Los Rastrojos.
Les photos étaient apparues pour la première fois dans un tweet, ce vendredi, partagé par Wilfredo Canizares de la Fundacion Progresar (Fondation Progress), une ONG colombienne. Y figurent le "président par intérim" du Venezuela, parrainé par les États-Unis, Juán Guaido, en train de poser complaisamment avec deux fameux barons de la drogue  connus sous les sobriquets de "Le Frère" et "Le Cadet".


Pour mémoire, Juán Guaido est cette marionnette vénézuélienne insipide, sur laquelle je me suis déjà exprimé un certain nombre de fois ici même, et qui a reçu le soutien franc et massif d'un certain nombre de dirigeants étrangers bien imprudents, dont j'imagine qu'en ce moment-même, ils doivent se sentir bien à l'étroit dans leurs souliers.
Quant à notre bien discrète "grande presse", elle vient simplement nous confirmer ce que nous savions déjà : finalement, la forme la plus commode de la désinformation, c'est l'omerta : le motus et bouche cousue !  


(1) J'entends d'ici les hurlements indignés : "Mais monsieur, vous semblez faire fi de l'odieux attentat dont ce journal a été la victime !". J'entends bien, et je m'associe aux clameurs indignées suscitées par cet attentat. Il se trouve que j'ai toujours tenu Cabu pour le plus grand caricaturiste (mondial) depuis Daumier, que, par ailleurs, je me suis longtemps demandé ce que le génial Cabu faisait encore dans ce journal. Il se trouve aussi que j'ai été pétrifié par la nouvelle de cette chose que j'ai du mal à nommer. Toujours est-il que j'ai aussi lu le salutaire réquisitoire - arrivant un peu tard - délivré par  l'historique Delfeil de Ton (L'Obs) contre la dérive entamée depuis un certain temps par la direction de Charlie, dérive expliquant que j'aie cessé de lire ce torchon après les départs de Cavanna, Willem, Delfeil de Ton, Gébé... Croire que le fonds de commerce de l'islamophobie bête et méchante, initié par de mauvaises caricatures danoises, allait suffire pour tirer un mauvais journal de la mouise s'est avéré contre-productif, et ce, de la plus cruelle des manières !

Par parenthèse, voici ce qu'on peut lire sur l'attentat dans Wikipédia : "En novembre 2011, le siège du journal est endommagé par un incendie criminel. Le , un attentat perpétré par les frères Kouachi tue douze personnes, dont huit collaborateurs de l'hebdomadaire." Et là, je défie quiconque d'oser désigner formellement les auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo, les frères Kouachi étant, à l'époque, de simples suspects, suspects liquidés dans le cadre d'une double exécution extrajudiciaire. Suspects, c'est-à-dire présumés innocents, ce qu'ils restent depuis leur exécution, et ce, de manière définitive !


Lectures : 01 - 02 - 03 - 04- 05


jeudi 12 septembre 2019

Retour sur un anniversaire : 11 septembre... Où il est question du mystère du World Trade Center


Préambule : avant de lire ce qui va suivre, commencez donc par jeter un œil sur quelques images bien instructives : (lien).

Je sais, l'anniversaire tombait hier, 11 septembre, et le moins qu'on puisse dire est que la grande presse n'en fait plus ses choux gras : à peine un ou deux gros titres en Une, par-ci, par-là. Et toujours pas le moindre "blockbuster" hollywoodien à l'horizon. Rendez-vous compte : dix-huit ans après, un sujet aussi "vendeur" que 'Nine-Eleven' n'a toujours pas trouvé le moindre producteur de films d'action pour monter une de ces grosses machines pleines de super-héros bodybuildés !

Et que dire des télévisions ?! À une époque où l'on vous reconstitue des dinosaures, la construction des pyramides égyptiennes ou des plus grandes cathédrales, le naufrage du Titanic, l'explosion du Hindenburg, etc., en images de synthèse, toujours pas le moindre infographiste pour nous présenter quelque chose de consistant concernant les fameux "attentats terroristes" de ce fameux 11 septembre 2001.

Illustrations :

 
 
 
 
 


Par parenthèse, est-ce qu'il y a un seul aficionado de jeux vidéo qui ne connaisse pas le fameux "Flight Simulator" ?

Donc, des images de synthèse, on sait faire, et à l'heure actuelle, on devrait avoir à disposition une multitude de versions vidéo des fameux attentats du 11 septembre 2001, voire de plein d'autres événements plus ou moins controversés. La raison du malaise ne résiderait-elle pas simplement dans l'absence de consistance des théories "officielles"  émanant des autorités états-uniennes ?

Au fait, quelqu'un pourrait-il nous expliquer exactement ce qui s'est passé au-dessus du territoire américain ce 11 septembre ? Je veux dire de manière claire et argumentée ?

Je pense à ce passeport que l'on aurait retrouvé dans les décombres du World Trade Center. Un passeport... appartenant à l'un des terroristes des avions-kamikazes et... plus résistant que le béton, le métal et le verre !

Pour ma part, j'ai toujours affirmé, ici même, qu'aucun avion de ligne n'avait percuté l'immeuble du Pentagone. Un aéronef (= objet volant, par exemple un missile), sans doute ; un avion de ligne, certainement pas !

Vous imaginez l'exceptionnelle dextérité de ce pilote (amateur !) capable - sans être dirigé par la moindre tour de contrôle ! - de faire du rase-mottes pour tomber pile-poil sur un bâtiment d'à peine quelques dizaines de mètres de haut, le tout après avoir vidé les soutes du kérosène qu'elles étaient censées contenir. Parce qu'un crash d'avion, avec du kérosène plein les soutes, ça vous fait un geyser de feu sur un bon kilomètre à la ronde ! Posez-vous donc une question simple : pourquoi diable des terroristes, soucieux de faire flamber le grand Satan américain tant détesté, ont-ils pris la peine de limiter les dégâts en allant percuter le Pentagone à l'aide d'un avion vidé de presque tout son kérosène ? Ne parlons même pas d'une défense antiaérienne aveugle en au moins quatre occasions, tout en étant censée être la meilleure du monde !!!! Comme une histoire de fous, vous ne trouvez pas ?

Et l'avion de ligne, où est-il passé ? Vous avez vu des images de la carcasse ? 

Mais ce n'est pas du Pentagone que je voulais parler, mais d'une émission diffusée, précisément, dans la soirée d'hier, sur une chaîne française (W9), et qui m'a permis de voir une séquence qui m'avait échappé jusque-là : l'effondrement du fameux WTC7, immeuble détruit comme les tours jumelles, sans avoir été percuté par le moindre avion !

J'en ai tiré les captures d'écran qui suivent : séquence filmée sous des angles différents.













Un immeuble qui s'effondre, droit comme un 'I' dans sa propre empreinte, par pulvérisation successive des étages, en commençant par le bas, ça n'arrive que lors des destructions contrôlées effectuées par implosion, ainsi que vous avez pu le voir sur la vidéo affichée plus haut.

Ce qui veut dire que quelqu'un avait posé les explosifs ad hoc sur l'ensemble de la structure de l'immeuble. Questions : qui ? Quand ? Et dans quel intérêt ?

Mais j'imagine que la petite clique de crétins qui nous bassinent régulièrement avec leur "théorie du complot" a une explication plausible à nous fournir !

Parce qu'une chose est de blablater : dire "c'est du complotisme", une autre est d'argumenter sur la base de sérieuses compétences techniques, notamment en matière de résistance des matériaux (1), par exemple !  

Lectures (= à lire attentivement) : 01 - 02 - 03 - 04

Citation (cf. lien n°2 ci-dessus) : 
In less than a week came another find, two blocks away from the twin towers, in the shape of Atta's passport. We had all seen the blizzard of paper rain down from the towers, but the idea that Atta's passport had escaped from that inferno unsinged would have tested the credulity of the staunchest supporter of the FBI's crackdown on terrorism.
En moins d'une semaine survient une autre trouvaille, à deux pâtés de maisons des tours jumelles, sous la forme du passeport d'Atta. Nous avions tous vu le blizzard de la pluie de papiers tombant des tours, mais l'idée que le passeport d'Atta ait pu échapper, intact, à cet enfer, serait de nature à mettre à mal la crédulité du plus fervent partisan de la répression du FBI contre le terrorisme.
(1) Pour mémoire, s'agissant de l'effondrement des tours jumelles, portés à haute température, le verre et le métal fondent (= deviennent liquides) mais ne sont pas pulvérisés (littéralement : transformés en poussière) !



mercredi 4 septembre 2019

France Ô ou une certaine idée de la (re)colonisation #9


Épisode §9. Encore une histoire (presque) sans paroles...

Cette fois, ça va être très court...

Dans notre série d'articles concernant cette formidable chaîne de télévision, la seule - du paysage audiovisuel français directement accessible sur la TNT (Télévision Numérique Terrestre) - à être parfaitement calibrée pour la mondialisation, c'est-à-dire dont la majorité des émissions peuvent être diffusées n'importe où dans le monde - notamment dans au moins trois continents : Afrique, Amériques, Asie/Océanie -, moyennant la simple adaptation du son (doublage) selon le pays concerné - chaîne qu'une petite clique de guignols stupides et phénoménalement incultes souhaite rayer de la carte -, pour rester dans la rubrique "Que serait la France sans ses sportif/ve/s issues des colonies ?", voici une image faisant logiquement suite à l'épisode précédent, et que je vous présente sans le moindre commentaire.



Citation : 
Les recherches conduites par le CNRS en outre-mer concernent des disciplines aussi diverses que l’écologie, les sciences de la vie, les sciences de la Terre, la physique, la chimie ou les sciences humaines et sociales. Ces recherches sont transversales et interdisciplinaires, fondamentales mais aussi appliquées. Elles mobilisent une communauté importante de chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et techniciens. (...) Les territoires d’outre-mer sont, de par leur localisation, des lieux privilégiés pour les études sur l’environnement, notamment en ce qui concerne les modifications induites par les changements climatiques. (...) Cette exposition témoigne des travaux menés par les chercheurs des laboratoires du CNRS en outre-mer : Guyane française, Polynésie française, Antilles françaises, Nouvelle-Calédonie, îles antarctiques et subantarctiques françaises, îles Éparses, la Réunion. (Source)

Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10 - 11


P.S. J'écoute souvent (toujours !) de la musique en travaillant sur mon ordinateur. Et là, ça a été (pour la 2584ème fois !) les Quatre Derniers Chants (Vier Letzte Lieder) de J. von Eichendorff et quelques comparses, mis en musique par Richard Strauß (pron. 'straouss'), et chantés par... à votre avis, qui d'autre que Jessye Norman ? Je vous laisse apprécier "Im Abendrot", 'featuring' Gewandhaus Orchester Leipzig + Kurt Masur. (By the way, Norman et Masur sont à la limite du décrochage, comme on dirait en aéronautique ; il faut dire qu'elle était/est une des rares à pouvoir se permettre de telles séquences d'apnée... À comparer avec la "grande" Elisabeth Scharzkopf (10' contre 8'25 ; cf. R. Fleming : 9'25, L. Popp/G. Solti, une catastrophe, surtout le chef : 6'01 !!!), que j'adore par ailleurs, chez Mozart notamment, ou dans le rôle de 'Die Marschallin', (cf. la production mâââgique de Walter Legge, avec quelques jeunes gens, dont une certaine Christa Ludwig et un certain Herbert von Karajan)...  moins ici, ces Quatre Chants exigeant que la cantatrice ait vraiment du coffre !). (Lien) (Lien) (Lien) (Lien/cf. le titre et le dernier paragraphe sont (surtout le titre !!!) à hurler de rire, enfin...)


Ça c'est un "lapsus calami" qui aurait plu à Siegmund Freud ! Où le "Chevalier à la rose" est devenu "Piano à la rose". Hilarant, non ? Mais j'imagine que M. Rockwell n'a pas saisi le texte lui-même et ne s'est relu qu'en diagonale ! Quant à sa (probable) secrétaire, loin de moi l'envie de l'incriminer : tous les dactylographes un peu rapides (j'en fais partie) ont une méchante propension à trop faire confiance à leurs doigts et ne se relisent qu'en diagonale ; et je suis le premier à être conscient de la chose. Cela dit, quand on s'appelle le NYT, on se doit d'avoir des 'relecteurs' performants. Mais d'un autre côté, il y a certainement une explication technique : l'article d'origine a été numérisé, et les logiciels de reconnaissance des caractères se trompent parfois, comme expliqué ci-dessous :

"Occasionally the digitization process introduces transcription errors or other problems. Please send reports of such problems to archive_feedback@nytimes.com.

Je me suis, donc, empressé de signaler la coquille au service des archives du grand quotidien newyorkais.