dimanche 30 novembre 2025

Développement versus sous-développement durable. Une lettre ouverte à divers dirigeants africains

Ce qui suit est un courrier que j'ai adressé tantôt à un certain nombre de dirigeants et ex-dirigeants africains. La toute première missive, que j'affiche ici, était destinée au président rwandais.

À l'attention du Président P.K.

Monsieur le président, je vous écris en français parce que vous parlez cette langue. J'ai découvert tantôt que le Rwanda était devenu anglophone. J'espère qu'il est avant tout kinyarwandophone. Cela dit, les crimes de Mitterrand ne doivent pas être mis sur le compte de tout l'espace français. J'ai, moi-même, toujours été un critique virulent des pratiques coloniales européennes, dont françaises, mais j'observe que, dans le même temps, un Victor Hugo a condamné l'agression coloniale anglo-française sur la Chine pour lui imposer le commerce de l'opium, qu'un Willy Brandt n'a pas hésité à prendre l'uniforme norvégien afin de combattre les troupes de son propre pays, l'Allemagne, etc.

Je pense, donc, qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, selon l'adage. Pour ma part, je travaille depuis des lustres à des méthodes d'apprentissage que je me suis toujours gardé de soumettre à des éditeurs, dès lors que je doute de leurs compétences pédagogiques. Mais voilà que je lis ici et là des statistiques sur l'analphabétisme et l'illettrisme, dont il ressort que plein de pays – y compris la France de Voltaire et de Rousseau – ont du mal à en venir à bout ; ne parlons même pas des pays dudit Tiers Monde, dont l'Afrique, toujours englués dans le marasme, quand on voit les cohortes de déplacés actuels au Soudan, au Congo et ailleurs.

Mais je ne voudrais pas être trop long.

Précisément, la situation catastrophique endémique régnant actuellement dans moult pays africains m'a rendu extrêmement méfiant, ce qui fait que la totalité de mes contacts à ce jour se faisait avec des autorités de pays d'Europe et d'Asie, les Africains étant bien trop incompétents de mon point de vue. Et pourtant, j'ai décidé tout récemment de faire une exception à la règle, en commençant par le Rwanda. La principale raison ? Je découvre régulièrement sur les réseaux sociaux que votre pays compte une flopée de jeunes pleins d'idées et d'enthousiasme, à l'instar de ces entrepreneurs passionnés par l'agriculture, quand tant de jeunes préfèrent végéter en ville, se convertissant souvent (cf. Nigeria) dans le gangstérisme, voire allant se noyer stupidement à bord de pirogues partant pour les Canaries ou l'île de Lampedusa. À tous ces jeunes Rwandais plein d'innovations et qui ont choisi de vivre à la campagne, je dis : "Bravo !", car le développement qui se limiterait à la bétonisation des villes ne serait qu'un pseudo développement.  

Concrètement : je vous communique l'adresse électronique d'un blog de ma conception, dans lequel je présente quelques-uns de mes travaux. Je ne saurai trop encourager votre ministre de l'Éducation à se pencher sur ce blog.

La méthode d'alphabétisation que j'ai conçue, et que j'ai testée sur le terrain, avec 100% de réussite, peut être adaptée à toutes les langues à alphabets et à syllabes. Pour l'heure, j'aimerais que votre administration me mette en contact avec des chefs de villages, des universitaires férus de linguistique et des directeurs d'écoles.

1)    les chefs de village : tout le monde sait que les campagnes sont les parents pauvres en matière de développement, et ce, même dans des pays riches. Tout le monde sait aussi que le niveau d'instruction des filles est désespérément bas en Afrique. On peut y remédier avec un peu d'imagination. Pour peu que les villages disposent de l'électricité et de connexions Internet ainsi que d'adresses de courriels, je peux leur adresser des échantillons de mes travaux, afin qu'ils les mettent en pratique sur le terrain, sous ma direction. Ça commence par l'alphabétisation d'enfants (dès 2 ans) mais aussi d'adultes (j'imagine qu'au fin fond des campagnes, il y a encore quelques paysans n'ayant pas fréquenté l'école). Le fait est que je tiens absolument à ce qu'aucun enfant ne pâtisse de l'illettrisme de ses parents. Mon expérience du terrain m'a appris que la réussite scolaire d'un enfant dépendait à 90% du niveau d'instruction de la mère, bien plus que de celui du père.

2)    les universitaires : n'étant pas moi-même un locuteur du kinyarwanda, j'aurai besoin de locuteurs de cette langue (mais je suppose qu'il n'y a pas que cette langue au Rwanda) afin d'y adapter mes outils pédagogiques, comme je le fais déjà en français, allemand, anglais, grec, russe, bientôt en japonais, coréen (liste non exhaustive). Ce qui veut dire qu'il pourrait y avoir bientôt une version de la méthode MPM en kinyarwanda, et pourquoi pas en Swahili, Wolof, Lingala, etc. Pour être honnête, en m'inspirant de la méthode de travail des grands linguistes du passé (je pense au grand Champollion), je pourrais fort bien faire le job tout seul, avec l'aide des outils numériques existants, mais ne dit-on pas que plus on est de fous…?

L'Afrique compte des centaines de langues indigènes qu'il s'agit de défendre, moyennant notamment la réalisation d'outils d'apprentissage adaptés. En leur temps, les missionnaires l'ont fait, en commençant par traduire la bible en langues vernaculaires, imitant en cela ce grand éducateur que fut Martin Luther, grâce à qui l'Allemagne s'est dotée de la toute première paysannerie lettrée (années 1520 ss.) de l'Histoire. Car, si l'Allemagne est ce pays qui a si longtemps dominé intellectuellement tout le monde occidental, c'est parce que le "petit peuple" y a appris très tôt à lire et à écrire ! À méditer partout !

3)    les directeurs d'écoles : je connais l'organisation des écoles dans les pays pauvres : pas de livres (de toute façon, ils sont souvent de médiocre qualité), pas de cahiers, des classes surchargées, ne laissant pas à l'enseignant(e) beaucoup de temps pour s'occuper de chaque élève individuellement, des logements privés d'électricité, d'où l'impossibilité pour les élèves de faire des devoirs après le coucher du soleil, etc., toutes choses préjudiciables aux sujets les plus pauvres. Pour palier cette difficulté, j'ai décidé de concevoir des cahiers individualisés, ce qui devrait donner des chances égales à tous les élèves. Mais encore faudrait-il que les écoles concernées disposent de matériel bureautique (photocopieuses, imprimante, papier, encre…) en quantités suffisantes.

Autre chose : je suis un adepte inconditionnel de l'enseignement assisté par ordinateur. Et comment ne pas être consterné par la montagne de déchets électroniques s'entassant dans des terrains vagues en Afrique (cf. le Ghana) et dans tout le Tiers-monde ? Le fait est que sauf malveillance, un ordinateur est facile à remettre en état, moyennant le remplacement de telle ou telle pièce de rechange. Par conséquent, s'ils étaient moins stupides, les importateurs africains de matériel électronique pourraient sans mal ne recevoir dans leurs containers que des machines en état de marche, voire facile à réparer. Par parenthèse, l'ordinateur sur lequel je saisis ce texte est sorti d'usine en 1993 et m'a coûté moins de 80 euros chez un revendeur parisien. Depuis plus de 15 ans que je l'ai, il n'est jamais tombé en panne !

En résumé : si l'Europe envoie des déchets en fin de vie en Afrique, c'est uniquement parce qu'il y a des Africains assez stupides pour acheter de la merde industrielle. Et ça concerne aussi les textiles pourris, les "poulets bicyclettes" et autres denrées alimentaires qui mettent à mal les productions locales.

Outre le blog dédié à l'alphabétisation, que je signalais plus haut, je me permets de vous en signaler deux autres, où il est question de projets visant à la modernisation du continent africain, mais aussi d'éducation et d'enseignement assisté par ordinateur.

En vous souhaitant bonne réception, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma haute considération.

O. W.

 

Quelques-uns de mes blogs :

Learning

Africa

Liberscriptus

 

 

 

mercredi 15 octobre 2025

Dernières nouvelles de la censure israélienne sur Twitter-X

Je tombe, ce jour, sur deux textes affichés sur Twitter et que je me décide de commenter, en tout cas, le premier, émanant de la sémillante animatrice de télévision Laurence Ferrari. Je lui fais une réponse que j'estime argumentée, à laquelle j'adjoins cette image tirée du National Geographic de juin 2009. Mais voilà que, moins de 30 secondes chrono plus tard, on m'enjoint de supprimer le tweet, que je vous soumets ci-dessous.


Comme dirait l'autre, on vit une époque formidable, n'est-il pas ? Voilà que des gens se prétendant bien intentionnés ont décidé de renouer avec une pratique qu'on croyait révolue : la censure !

Qu'à cela ne tienne. Quelques minutes plus tard, je tombe sur un autre message auquel j'entends répondre, moyennant, précisément, zéro commentaire, puisque j'annonce la couleur : "Rubrique : No comment!". Néanmoins, mon absence de commentaires était illustrée d'images. Et voilà que...

Même procédé : une poignée de secondes à peine après avoir posté mon message, je recevais une alerte m'ordonnant de le supprimer, le tout, apparemment, sur la seule base des images affichées, toutes extraites de la presse (JDD, L'Humanité Dimanche) et d'autres sources.   

Les images qu'on n'a pas (plus) le droit d'afficher sur Twitter ? Les voici :


Les David Pujadas, dont l'émission sur CNews - petite chaîne française spécialisée dans les faits-divers et la propagande - reçoit hebdomadairement la chroniqueuse Caroline Fourest, ainsi que toute une clique de commentateurs névrosés et désespérés font tout ce qu'ils peuvent pour balancer sous le tapis la poussière des horreurs israéliennes en Palestine, moult medias ont beau se mettre aux ordres de la propagande israélienne, rien n'y fait. Israël a de plus en plus des allures de momie en voie de décomposition avancée. Et cela tient essentiellement à un objet : le smartphone, qui est à la fois appareil photo, caméra, micro-ordinateur, tout en étant un téléphone, donc un transmetteur d'informations.

L'Internet 3.0 et le smartphone ont tué ceux que j'ai baptisés sur Twitter du Hashtag "medias mainstream du siècle dernier", dont les animateurs en sont réduits à blablater, mais avant tout, pour se donner bonne conscience.

Que vaut le misérable blabla d'une Caroline Fourest ou d'un Raphaël Enthoven ? Aux quatre coins de la planète, des milliards de smartphones collectent les images des atrocités et de la barbarie israélienne en Palestine sans que personne ne puisse détruire ces archives.

Et le résultat est là, et se passe de commentaires. Même le Maroc, dont le monarque a choisi de jouer les collabos à la solde du sionisme, voit sa population dénoncer cette collaboration en inondant les rues.

That is the end, chantait Jim Morrisson.


Japon   Corée du Sud  Espagne  Royaume-Uni   Maroc  

 


dimanche 31 août 2025

Un secret de Polichinelle : l'accord de Havaara (1933) entre Hitler et les sionistes

Avertissement : ce qui suit est la reproduction quasi-intégrale (moyennant la révision de nombreux "hashtags" propres à un fameux réseau social) d'un texte paru sur l'ex-Twitter, ce réseau dit social racheté par qui-vous-savez, et qui a pris la fâcheuse habitude de censurer mes textes, les rendant partiellement inaccessibles, voire faisant disparaître des paragraphes entiers, le tout moyenannt une flopée de notifications relative à un prétendu "hateful conduct" (comportement haineux). Le fait est que ledit "comportement haineux a toujours visé le massacre actuellement en cours en Palestine illégalement occupée par un Etat terroriste créé par des margoulins, le tout avec l'aimable complicité d'un certain Adolf Jacob Hitler, dont le grand public finira, tôt ou tard, par découvrir qu'il fut un agent du sionisme, chargé de terroriser un maximum de Juifs européens, afin de la pousser à émigrer non pas vers l'Ouest mais bel et bien vers la Palestine. Les faits dont je fais état étant difficilement contestables, je comprends la panique qui s'est emparée d'un certain nombre d'officines et c'est, donc, par précaution, que j'ai entrepris de réafficher ici même moult textes parus sur X et sauvegardés sur ordinateur.

Le génie de l'Internet 2.0. Nul besoin d'avoir des millions de gogos convertis en groupies pour être un leader d'opinion. Par définition, la pointe d'une pyramide sera toujours plus étroite que sa base ! Raison pour laquelle je considère, fort modestement, que mon travail est plus près du sommet de la pyramide que de sa base.  Et je vous le prouve. 

Pourquoi Israel et ses génocidaires se lâchent actuellement, montrant sans même plus chercher à se cacher ce que le sionisme a d'immonde ? C'est parce qu'ils ont vu que le simple contrôle de ceux que j'appelle les média mainstream du siècle dernier ne suffit plus à manipuler l'opinion mondiale. L'Internet 2.0 a tout ratiboisé. Voyez ces deux rideaux de fumée baptisés Shoah et Holocauste. Rideaux de fumée balancés par des générations de pseudo-historiens, dans le but de camoufler au grand public peut-être la plus grosse arnaque historique des temps modernes, à savoir le fait que Sionisme et Nazisme n'ont été que les deux faces d'une seule et même médaille. 

Or, cette médaille a bel et bien existé ! Hitler est à peine propulsé à la chancellerie qu'il signe un accord essentiel à la construction d'un État sioniste en Palestine. Les deux faces d'une même médaille ! Autant dire que si le Nazisme est rangé dans la catégorie des crimes contre l'Humanité, le Sionisme devrait l'être aussi pour les mêmes raisons.

 
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Traduction : "Médaille commémorative des accords de Haavara, accords de transfert de 1933 entre les sionistes et le Troisième Reich L'accord de la Haavara est intervenu entre l'Allemagne nazie et les juifs allemands sionistes. Il fut signé le 25 août 1933. L'accord fut finalisé après trois mois de pourparlers entre la fédération sioniste d'Allemagne, la banque anglo-palestinienne (supervisée par l'agence juive) et les autorités économiques de l'Allemagne nazie. L'accord avait pour but de faciliter l'émigration des juifs allemands vers la Palestine. Tout en aidant les juifs à émigrer, l'accord les obligeait à céder temporairement leurs biens à l'Allemagne avant leur départ. Ces biens pouvaient ensuite être récupérés en les transférant en Palestine en tant qu'exportations allemandes."
 
Grâce aux archives disponibles, il ne devrait pas être difficile de prouver qu'Hitler fut propulsé à la Chancellerie pour servir les projets sionistes apparus au grand jour dès la fameuse Déclaration Rothschild-Balfour de 1917. L'expansionnisme germanique allait logiquement suivre.
 
 
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 À propos du document "Palästina Treuhand...", traduction : "Accélération de procédure. Nous accusons réception de votre lettre du 30.06.1937 et transmettrons le certificat consulaire au consulat britannique à Francfort dès réception de l'attestation de versement par A. E. W. Nul besoin de nous présenter les passeports. Nous vous recommandons donc d'informer le consulat britannique à Francfort que les passeports ne doivent pas nous être envoyés après avoir été visés, mais qu'ils doivent vous être envoyés à vous-même. Il ne vous restera plus qu'à nous adresser l'attestation de votre départ définitif (pour la Palestine)." 
 
Où l'on voit que la "(End)Lösung der Judenfrage", traduite par les escrocs en "Solution Finale", n'avait rien de secret ni de final, et que les autorités britanniques y ont amplement contribué.
 
Avec l'invasion par Hitler d'une bonne partie de l'Europe, c'est le principe des accords de Havaara qui allait se trouver appliqué à un gros contingent de Juifs de toute l'Europe, contraints de migrer, non pas vers l'Ouest mais vers l'Est (Palestine).
 
Parlons dudit ghetto de "Theresienstadt, dirigé par les nazis, mais l'organisation au jour le jour était assurée par ‘l'administration autonome juive’ à laquelle les nazis déléguaient ce lourd travail.", "administration autonome juive" étant une litote. (Source)
 
Pourquoi une litote ? Parce que, dans les faits, le camp de Theresienstadt était une de ces bases à partir desquelles les sionistes recrutaient les "candidats" (plus ou moins forcés) à l'émigration vers... cf. "The Zionist character of... Terezin".
 
Et dire que 99,99% des tweets ont à peine 24h de durée de vie ! Tant pis pour leurs auteurs ! Mes tweets à moi sont un peu plus importants que d'autres, ce qui me vaut de ne plus être emmerdé par la censure , chose qui m'arrivait encore dans le passé 2 ou 3 fois par an.
 
Lecture utile (en anglais). Ce qui est rapporté ici est en grande partie exact, hormis les dates concernant les exfiltrations vers la Palestine, lesquelles, de mon point de vue, se sont poursuivies tout au long de WWII (ce qui était leur but ultime). (Source)
 
On se re-touite ! "Er wollte ihn überzeugen, daß die "Lösung der Judenfrage" in der Auswanderung der deutschen Juden nach Palästina liegt./Il voulait le convaincre que le "Règlement de la question juive" résidait dans l'émigration... vers la Palestine."
 
PS. Vous ai-je déjà dit que j'ai récemment découvert ça, genre : "Info privée : tu as reçu X visiteurs au cours des 7 derniers jours.". Compte tenu de la taille de mes "threads", mes visiteurs ne peuvent être que des gens ayant qq chose entre les 2 oreilles : un cerveau ! 
 
PS2. Lu (en ligne) : "Quoi qu’on pense de la riposte israélienne, le mot de génocide est fou. Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages. Est-ce que les juifs ont jamais eu un choix pareil ?"
 
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Est-ce qu’on a vacciné les juifs du Ghetto de Varsovie ? Alors que tous les enfants de Gaza ont été vaccinés. Ce terme de génocide est ignoble mais il permet justement de nazifier les juifs, de leur faire perdre tout leur crédit victimaire, de dire qu’ils sont passés dans le mauvais camp, ils sont des bourreaux et donc ils sont eux-mêmes des nazis et des racistes. Donc c’est ça si vous voulez ce qui caractérise l’antisémitisme de ce temps, c’est que c’est un antiracisme, et comme c’est un antiracisme, il est inculpabilisable." Alain Finkielkraut dixit.
 
Pour mes visiteurs non français, il fait partie de cette clique que les medias mainstream du siecle dernier rangent dans la catégorie "philosophe", alors que c'est juste un phraséologue, ou un philologue, si vous préférez.
 
La nuance se trouve entre la "sophia" : la connaissance, la sagesse [les Allemands disent "Ich weiß" (je sais), "die Wissenschaft" (la Science), "die Weisheit" (la sagesse)], d'une part, et le logos (discours), d'autre part. Philosophe versus Philologue !
 
Je m'en vais vous donner les noms d'authentiques philosophes (amoureux de la connaissance/science) : je pense à Albert Schweitzer (médecin, musicien, théologien…), à Théodore Monod, Jean Mallaurie, ainsi qu'à cet absolu génie que fut Alexander von Humboldt, tous ayant tâté des "sciences dures", selon la jolie formule de Mallaurie. 
 
À part cela, je soupçonne ce pseudo-philosophe de Finkielkraut de lire ma prose, quand il parle de "nazifier les Juifs", de "leur faire perdre tout leur crédit victimaire" ou s'interroge : "Est-ce qu'on a vacciné les Juifs du Ghetto de Varsovie…". D'abord, notre escroc – et il n'est pas le seul – s'échine à assimiler l'État criminel israélien à l'ensemble des Juifs, et là, son imposture éclate au grand jour, les vrais Juifs, dits Torahjews, étant absolument hostile à l'idée même d'un État israélien.
 
Quant à la "nazification", notre petite démonstration (sionisme et nazisme = les deux faces d'une même médaille) visible plus haut ne sera contestée par personne. La vaccination des Juifs ? Elle a bien eu lieu, mise en place à grande échelle par Hans Frank, plus haut représentant civil d'Hitler en Pologne. On en trouve la trace dans les minutes du Tribunal de Nuremberg, que Finkielkraut et d'autres seraient bien inspirés de consulter. Vous avez bien lu : les nazis ont procédé à la vaccination de centaines de milliers de Juifs contre le typhus. Voyez la pièce à conviction n°2233-PS du Tribunal International de Nuremberg ! Par parenthèse, à Gaza et dans toute la Palestine, Israel massacre hommes, femmes et enfants ; Israël ne vaccine personne ! Extrait de l'interview de Hans Frank à un magazine berlinois :
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 "Un des grands mérites de l'Administration allemande réside dans la lutte contre le typhus. Il faudra bien qu'on porte à notre crédit d'avoir réalisé plus de 700.000 vaccinations sur des populations particulièrement exposées...". Précision utile : on peut difficilement imaginer qu'Hitler n'ait pas lu les déclarations de son homme de confiance. "Pour qu’Israël arrête, il suffirait que le Hamas dépose les armes et libère les otages." Rubrique : "Ben voyons !" Les destructions de Gaza des années 2008-2009 étaient consécutives à une prise d'otages !
 
Ci-dessous : Gaza, 2008, Plomb durci : un massacre de grande envergure sous les yeux du propagansiste génocidaire pro-israélien nommé Bernard-Henri Lévy.
 
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Tout le monde aura relevé le mantra "riposte israélienne", cet État terroriste et criminel étant toujours présenté par moult escrocs comme celui qui est injustement attaqué, et qui se doit, donc, de riposter ! On rappellera juste aux gogos que les attaques du 7 octobre 2023 ont eu lieu en territoire palestinien illégalement occupé ! Par ailleurs, je n'ai pas très bien compris l'usage que notre phraséologue a voulu faire de l'adjectif "inculpabilisable" ! Si c'est "susceptible d'inculpation", il fallait dire "inculpable".
 
Le fait est que "racisme inculpabilisable" signifie, en bon français, "racisme non susceptible d'être assimilé à une faute, une infraction, un délit, a fortiori, à un crime, donc in(=non)susceptible d'être criminalisé, autant dire parfaitement légitime !
 
En clair : "inculpable" versus son antonyme "in-culpabilisable" ! Et ça, c'est de la sémantique à la portée d'un étudiant de 1ère année de FAC ! 
 
À propos de la philo...sophie véritable, lectures utiles
 
 
 
 
 
 
N.B. À ceux qui vont s'interroger sur sophia versus logos, je signale que les anciens Égyptiens maîtrisaient la technique de l'embaumement des corps et n'ont pas laissé le moindre traité sur la question. À l'époque, la connaissance pouvait être ésotérique : ceux qui savent sont aussi ceux qui en disent le moins. Plus près de nous, dans les archives de l'INA, il y a une interview du grand luthier Etienne Vatelot expliquant à Jacques Chancel dans un grand rire : "Mon propre père, luthier, devait s'enfermer à double tour au moment de préparer ses enduits."
 
Le fils a dû attendre très longtemps avant que son père ne lui transmette le secret de ses vernis. Tout le monde a entendu parler des fameux Stradivarius, Guarneri, Amati.... Il se trouve que c'est souvent le vernis qui faisait la différence ultime entre le violon lambda et le Molitor de Stradivarius. Savoir (faire) et ne rien dire, c'est aussi cela qui fait la différence entre ceux qui maîtrisent la chose et ceux qui se contentent de parler de la chose. 
 
PS3. Toujours pas de fact-checking sous mes messages ? Ça alors !  On reparle du fameux "Camp d'extermination" d'Auschwitz ? Pour mémoire, la dénomination Vernichtungslager n'existe dans aucune archive, le Tribunal International de Nuremberg étant muet sur la chose. On en reparle tantôt. En attendant, vous avez appris ici même :
 
1) que Hitler est un patronyme YIDDISH ; 
 
2) qu'à peine propulsé à la chancellerie, le voilà pactisant avec les sionistes pour organiser un Grand Remplacement en Palestine ; 
 
3) que parmi ses proches et intimes se trouvaient moult Juifs et Juives, à commencer par son espionne préférée, la dénommée Stephanie von Hohenlohe ; 
 
4) que son plus haut représentant civil en Pologne occupée avait procédé à des vaccinations massives des populations les plus exposées au typhus, dont plein de Juifs, etc.
 
Retour sur Auschwitz, le soi-disant "camp d'extermination", dont le maître d’œuvre, le consortium IG-Farben, n'a jamais été condamné pour génocide. Le fait est qu'on recevait et envoyait du courrier à et d'Auschwitz, ainsi que je l'ai déjà évoqué ailleurs. Ci-dessous, à gauche, le réglement intérieur du service du courrier au KZ d'Auschwitz.
 
Image  Les instructions suivantes doivent être respectées dans la correspondance avec les détenus :
  1. Chaque détenu peut recevoir ou envoyer deux lettres ou deux cartes par mois de la part de ses proches. Les lettres adressées aux détenus doivent être lisibles, écrites à l'encre, d'un seul côté et en allemand. Seules les feuilles de taille normale sont autorisées. Les enveloppes sont sans doublure. Une lettre ne peut être affranchie qu'avec cinq timbres de 12 pf. de la Deutsche Reich post. Tout autre envoi est interdit et soumis à confiscation. Les photos ne peuvent pas être utilisées comme cartes postales.
  2. Les envois d'argent ne sont autorisés que par mandat postal. Il faut veiller à ce que l'adresse exacte, composée du nom, de la date de naissance et du numéro, soit indiquée sur les envois d'argent ou postaux. En cas d'adresse erronée, le courrier est retourné à l'expéditeur ou détruit.
  3. Les journaux sont autorisés, mais ne peuvent être commandés que via le service postal du K.Z. d'Auschwitz.
  4. Les détenus peuvent recevoir des colis alimentaires, mais les liquides et les médicaments sont interdits.
 
 
     
 
 
 
 
 

lundi 14 juillet 2025

Quand Israël attaque l'Iran avec juste deux semaines de munitions défensives

Ce qui suit est ma traduction d'un texte paru sur le compte Twitter de Patricia Marins et que je mets volontiers à la disposition des non-anglophones. Relecture en cours.


Il s'avère nécessaire de regarder plus loin.

J'ai été le premier à dire qu'Israël aurait suffisamment de munitions défensives pour moins de deux semaines de conflit, et j'ai fait cette évaluation en ignorant complètement les versions officielles israéliennes, qui sont restées muettes lorsque j'ai exposé une estimation de leurs stocks basée sur la capacité de production comparée à des systèmes similaires. Quelques jours plus tard, certains responsables américains ont validé mon analyse. 

Dans une analyse plus complexe, en 2023, j'ai déclaré que les Russes recevaient environ 10 millions d'obus d'artillerie de la Corée du Nord, un chiffre vérifié plus tard par les services de renseignement sud-coréens quatre mois plus tard. 

Toujours en 2023, j'ai également mentionné qu'à ce rythme, les Russes auraient le matériel et l'endurance pour trois autres années de guerre. J'ai contesté les affirmations de Dmitri Medvedev concernant la production russe, évoquant une livraison ne représentant qu'un tiers de ses prévisions. Après une vague d'investissements et une forte baisse des livraisons à l'Ukraine, j'ai soutenu l'année dernière que les Russes avaient atteint un plateau de production cette année et que leurs stocks militaires et leur capacité industrielle pourraient les soutenir jusqu'à huit ans compte tenu des lignes de front actuelles. De même, j'ai pointé du doigt les erreurs sur la ligne de front ukrainienne, confirmées semaine après semaine. 

Au début de la contre-offensive de l'été 2023, tandis que certains analystes occidentaux célébraient et agitaient leurs petits drapeaux, j'ai analysé la robustesse de la ligne Surovikin et affirmé que la contre-offensive manquait des équipements de base nécessaires à une telle opération, notamment des systèmes antiaériens mobiles. Ce qui s'est produit dans les semaines qui ont suivi a été un échec majeur qui a coûté cher à l'Ukraine, provoquant des conflits internes au pays et parmi les conseillers de l'OTAN, qui cherchaient un coupable. 

Bien que j'aie salué l'invasion de Koursk comme une opération très réussie, j'ai averti que tenter de prolonger ce succès serait une erreur, ce que les retraites ukrainiennes ont confirmé plus tard. 

J'admets que, pour le citoyen moyen, le conflit ukrainien est extrêmement confus et submergé de versions différentes. Certains affirment encore que la Russie fera faillite l'année prochaine ou que l'Ukraine capitulera. Je ne vois aucun signe que l'un ou l'autre de ces scénarios se produise. (1)

 

(1) Il me semble que l'erreur consiste ici, et ce, depuis le début, à considérer que la Russie est opposée militairement à l'Ukraine. Tout le monde devrait avoir compris que, sans équipement US-OTAN, l'Ukraine n'aurait pas tenu si longtemps. Du coup, la question d'une capitulation ou non me paraît purement théorique, tout le monde se souvenant que c'est Boris Johnson, premier ministre britannique, qui s'était dépêché de faire le voyage de Kiev afin de convaincre la marionnette locale de ne rien signer avec Poutine, chose que ce dernier rappelle à l'envi chaque fois que nécessaire.


Source

 

 

mercredi 11 juin 2025

1913. Première tuerie de masse dans une école en Allemagne.

Ce qui suit est ma traduction d'un article paru en Allemagne en 2013. Un bon siècle avant les jeux vidéo, on pouvait entrer dans une école et massacrer des gens. Le fait est que les jeux vidéo spécialisés dans la violence et les massacres, ainsi que lesdits réseaux sociaux n'ont pas amélioré les choses.


Il y a 100 ans (1913) : la première fusillade dans une école allemande

Armé de plusieurs pistolets, le trentenaire prend d'assaut l'école primaire St. Marie de Brême. Il tire sans discernement sur les filles qui hurlent. Un enseignant parvient finalement à maîtriser le tireur, mais plusieurs enfants sont déjà morts.

Une tragédie qui rappelle les fusillades de Winnenden, Erfurt ou Emsdetten, mais bien plus ancienne. Elle s'est produite il y a 100 ans, avant même l'existence des jeux de tir sur ordinateur, souvent accusés d'être à l'origine (2) de tels excès de violence.

Le massacre du 20 juin 1913 a horrifié toute l'Allemagne. Aujourd'hui, son histoire est méconnue, même à Brême : compte tenu des horreurs des deux guerres mondiales et de la longue période de reconstruction, elle était presque tombée dans l'oubli. Même les archives de la ville contiennent peu d'informations à son sujet. Seuls quelques vieux articles de journaux et cinq pages d'une chronique scolaire témoignent de ce terrible événement.

Cent ans plus tard, l'histoire revient peu à peu dans les mémoires. Le chroniqueur et expert en art Florian Illies l'évoque dans son ouvrage de 2012 « 1913 ». De plus en plus de Brêmeois s'y intéressent également.

À la recherche d'indices parmi les témoins oculaires

L'un d'eux est Hermann Sandkühler. Ancien chroniqueur et archiviste de la paroisse catholique Sainte-Marie, à laquelle appartenait l'école primaire à l'époque, il est parti en quête d'indices il y a quelques années. Il a rencontré trois femmes âgées qui avaient été témoins de la fusillade lorsqu'elles étaient écolières. "Elles avaient environ 90 ans, mais elles se souvenaient encore de tout avec précision."

C'était juste avant la récréation de onze heures quand Heinz Schmidt, un enseignant au chômage, entra dans l'école primaire catholique. Il tira deux coups de pistolet simultanément sur tous ceux qu'il croisa dans la cage d'escalier : les enfants, les enseignants, le concierge. "La panique s'installa", raconte Sandkühler. Les élèves couraient dans tous les sens, certains se cachant sous les bureaux, sautant ou s'échappant par les fenêtres.

L'opération dura moins de 20 minutes, mais fut dévastatrice : l'assassin blessa mortellement quatre élèves de CP. L'une d'elles se brisa le cou en tentant de s'échapper. Près de 20 autres furent blessés. Schmidt ne fut jamais jugé pour ces faits. La police, qui le déclara malade mental, le transporta dans un hôpital psychiatrique le jour même, où il mourut de tuberculose en 1932.

"Il souffrait de paranoïa et était mentalement déficient", explique Achim Tischer. Le directeur du musée de l'hôpital, qui retrace l'histoire de la psychiatrie à Brême, avait découvert le dossier de Schmidt dans les archives quelques semaines auparavant. Le patient y est mentionné sous le prénom de Hans, et non Heinz Jacob Friedrich Ernst, comme le mentionnent les chroniques et les vieux articles de journaux. Pendant des décennies, le dossier médical est donc resté en sommeil parmi tous les autres. L'état mental de l'assassin y est clairement visible, précise Tischer. "Aujourd'hui, on le qualifierait de schizophrène."

Cependant, Achim Saur doute que la maladie ait été la seule cause du massacre de Schmidt. "Cette attaque est liée aux tensions entre catholiques et protestants qui remontent à l'époque de Bismarck", explique l'expert en histoire urbaine. À cette époque, Brême, ville majoritairement protestante, abritait un petit quartier catholique, comprenant une église, un orphelinat et l'école primaire Sainte-Marie. Schmidt, fils d'un pasteur protestant, avait écrit dans une lettre, la veille de l'attaque, qu'il comptait combattre les catholiques, et en particulier les jésuites, par tous les moyens.

Qu'il s'agisse de fanatisme religieux, de folie, ou des deux, il est probablement impossible de le déterminer aujourd'hui. Mais ce crime démontre clairement une chose : les fusillades de masse ne sont pas un phénomène moderne. "L'histoire a été marquée par de nombreux massacres insensés", déclare Heinz-Gerd Hofschen, responsable de l'histoire urbaine au musée Focke de Brême. "Cela semble être une constante du comportement humain."

À l'école primaire Sainte-Marie, rien ne rappelle le crime horrible commis il y a 100 ans ; on n'en parle même pas en classe. L'école ne souhaite pas non plus commémorer le 100ème anniversaire. Pour ne pas effrayer les enfants, la directrice a envoyé un message par l'intermédiaire de l'Association paroissiale catholique.
 

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Notes

(1) En 1913, on n'était pas encore entré dans l'ère moderne ? Il me semble que l'ère en question commence avec ladite révolution industrielle, non? Soit au 19ème siècle au plus tard.

(2) Les jeux de tir sur ordinateur ne sont à l'origine de rien du tout. Il suffit de consulter les archives. En revanche, il est indéniable qu'ils ont permis à d'innombrables adolescents (comme par hasard, toujours des garçons) d'accéder à des faits de violence (et ce sont des "jeux" !) d'ordinaire présents dans des films autrefois interdits à une population jeune. En clair, vous ne pouvez pas assister (passivement) à des scènes de violence depuis le fauteuil d'un cinéma, mais vous pouvez vous y joindre activement dans votre chambre ! Toujours est-il que le tueur en série de 1913 n'était pas un adolescent, contrairement à moult tueurs en série actuels.