samedi 16 juillet 2011

Libye : Al Qaeda Maghreb Islamique dit merci à Obama et à ses supplétifs. Al Qaeda thanks gratefully Barack Obama and his servants for their support

Wikipedia


The Al-Qaeda Organization in the Islamic Maghreb,[ previously known as the Salafist Group for Preaching and Combat (Arabic: الجماعة السلفية للدعوة والقتال‎ al-Jamaa'atu l-Salafiyyatu li l-Da'wati wa l-Qitaal; French: Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, GSPC; also known as the Group for Call and Combat) is a radical Islamist militia which aims to overthrow the Algerian government and institute an Islamic state. To that end, it is currently engaged in an insurgent campaign. The group has declared its intention to attack Algerian, Spanish, French, and American targets. It has been designated as a Foreign Terrorist Organization by the U.S. Department of State, and similarly classed as a terrorist organization by the European Union.








The move means billions of dollars of Libyan assets frozen in US banks could be released to the rebels.
The decision was announced by US Secretary of State Hillary Clinton at a diplomatic meeting in Istanbul.
Western and Arab members of the Libya Contact Group are drawing up a plan to end hostilities, which will be presented to Col Muammar Gaddafi.
"The United States views the Gaddafi regime as no longer having any legitimate authority in Libya," Mrs Clinton said.
"And so I am announcing today that, until an interim authority is in place, the United States will recognise the TNC [Transitional National Council] as the legitimate governing authority for Libya, and we will deal with it on that basis."
She added: "The TNC has offered important assurances today, including the promise to pursue a process of democratic reform that is inclusive both geographically and politically." 

The TNC said it "expressed its gratitude and respect to the people of the United States", which it called "the protector and promoter of democracy and freedom across the world".



Depuis la première réunion de ce groupe créé fin mars à Londres, l'exigence reste la même : le départ de Mouammar Kadhafi. Ce vendredi à Istanbul, l'alliance a précisé qu'elle envisageait de planifier la sortie du Guide libyen. Sur le terrain, les insurgés progressent sur le front est en direction du port pétrolier de Brega, au prix d'au moins trois morts et 73 blessés dans leurs rangs. Après la France, l'Italie et le Qatar en mars, une vingtaine de pays avaient déjà reconnu le CNT sous diverses formes. Désormais ce sont une trentaine de pays, dont ceux qui participent aux interventions militaires de l'Otan, qui le considère comme légitime. «Le CNT a offert des assurances importantes aujourd'hui, notamment la promesse de poursuivre des réformes démocratiques ouvertes, tant géographiquement que politiquement», a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. «Les Etats-Unis sont impressionnés devant les progrès accomplis par le CNT (...) ce qui renforce notre confiance dans le fait qu'il est le bon interlocuteur», a-t-elle ajouté.
(...)
Cette reconnaissance va permettre de «dégeler un certain nombre d'avoirs appartenant à l'Etat libyen (au profit des rebelles,ndlr) puisque que c'est le CNT qui exerce désormais cette responsabilité», a expliqué à la presse le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé. Le conseil de sécurité de l'ONU avait, en effet, adopté en février des sanctions économiques contre le régime de Tripoli, incluant le gel des avoirs de la famille et des personnalité proches du colonel Mouammar Kadhafi. «Ce dont nous avons le plus besoin, c'est des fonds, des fonds et des fonds», a expliqué ce vendredi en marge de la réunion d'Istanbul Mahmoud Shammam, chargé des médias au sein du CNT. La Turquie, pays hôte de cette réunion a aussi appelé à accroître l'aide financière aux rebelles. Ainsi Ahmet Davutoglu, le chef de sa diplomatie, a soutenu une proposition de la rébellion de distribuer à Tripoli et Benghazi pour des besoins strictement humanitaires trois milliards de dollars provenant des avoirs gelés du régime libyen, sous supervision de l'ONU.








Arms for Al Qaeda

Dès la fin février et le soulèvement de Benghazi, de grandes quantités d'armes ont été prélevées des casernes et des dépôts de munitions où elles étaient stockées. Des civils sont même venus se servir. Le 24 février, des photos d'agences montraient comment des caisses entières de cartouches et d'obus avaient été récupérées par les insurgés. Des lance-roquettes RPG neufs, certaines roquettes encore dans leurs emballages.

Dans les jours qui ont suivi, les révolutionnaires ont fêté leur victoire en tirant en l'air avec certaines de ces munitions. Au moins un tir de missiles portables Sa-7 a eu lieu devant les photographes venus couvrir le conflit libyen. On a vu ensuite ces lance-missiles manipulés maladroitement par les insurgés, voir même alignés par terre à même le sable.

Si les RPG sont des armes très courantes dans le monde et peuvent coûter quelques centaines de dollars, les Sa-7 sont plus recherchés. Ce sont des missiles à tête chercheuse. En principe, ils peuvent abattre un avion ou un hélicoptère à près de 5 km en se guidant sur la chaleur émise par les moteurs. Une technologie ancienne, mais une arme redoutable, si elle venait à tomber entre les mains d'un groupe terroriste.

Même chose pour les missiles AT3 Sagger, missiles anti-char portatifs, également aperçus dans les caisses éventrées des stocks de l'armée libyenne dans les jours qui ont suivi la prise des casernes de l'est du pays.