jeudi 3 novembre 2011

Psychopathologie du harki ou le sort funeste des traîtres à leur pays



Né le... 1943. Entré dans la harka... le... 1958.

- Vous êtes devenu harki en 1958 ?
- Ben oui !
- Mais en 1958, vous avez... quinze ans !
- Ben oui !
- On vous a engagé dans l'armée aux côtés de la France à quinze ans ?
- Ben oui !
- Mais, on n'entre pas à l'armée à quinze ans !
- Ben si !

Je n'en crois pas mes yeux.

Au cours de mon parcours universitaire, j'ai été amené à donner des cours particuliers pour financer mes études. Et puis, au hasard d'un mémoire de sociologie, je me suis retrouvé enquêtant dans des quartiers ouvriers, les fameux HLM si mal chantés par Renaud ("mon dieu qu'il est blême, mon HLM..."). Si seulement il avait pu visiter ces somptueux - oui, somptueux ! - appartements habités par des Maghrébins, avec leurs tentures aux murs et leurs tapis berbères qu'il faut pouvoir apprécier nus-pieds !

Prof particulier est certainement la couverture la plus adaptée pour qui veut observer les "vraies gens". Rendez-vous compte : le médecin ne passe que de temps en temps, de même que le plombier, le réparateur d'ascenseur - lequel n'entre jamais dans les appartements ! -, le facteur... Le prof particulier, lui, passe au moins une fois par semaine, voire tous les jours chez les riches. Chez les ouvriers, la séance hebdomadaire durait, en ce qui me concerne, au moins deux heures. Et ce jour-là, je suis dans une HLM de la banlieue sud de Paris, auprès d'une famille dont je vais suivre les enfants durant deux ans.

Le père m'apporte, un jour, un dossier, son dossier militaire, parce qu'il accède bientôt à la retraite. Je découvre à l'occasion qu'il a servi comme harki, ces supplétifs de l'armée française en Algérie, et que Messmer et De Gaulle ont laissé se faire égorger après la déroute. Car il faut bien parler de déroute, sinon pourquoi quitter un pays après y avoir mené une guerre victorieuse ?

Engagé comme harki à 15 ans !

Pauvre France !

Notre homme n'a probablement dû son salut de se retrouver parmi la poignée de harkis "rapatriés" (ha! ha! ha!) en France qu'à son jeune âge au moment de son engagement ?!

Détail scabreux qui en dit long sur la moralité des colonisateurs : arrivé à 19 ans en France,  il se trouvait, près de quarante ans plus tard, toujours ANALPHABÈTE ! Je veux dire par là qu'il n'aurait pas su distinguer le "a" du "t" dès lors qu'il ne connaissait même pas l'alphabet latin, ni arabe d'ailleurs !

PAUVRE FRANCE !

L'histoire des harkis, tout le monde la connaît, ou devrait la connaître ! Le fait de créer des blogs ou sites sur Internet vous confère quelques responsabilités. Et mon métier étant la pédagogie - ce mot que l'on n'entend plus nulle part ! - j'estime parfaitement bienvenu d'utiliser cet outil de communication comme instrument d'instruction civique voire d'instruction tout court, notamment à destination de ce jeune public, que je connais fort bien, lequel passe le clair de son temps à zapper, à sautiller d'une page à l'autre, sans jamais rien approfondir, en ces temps de "nouvelles technologies" où, dans les appartements, les consoles de jeux vidéo ont remplacé les instruments de musique. Je sais de quoi je parle !

Le fait est que l'histoire ancienne voire récente n'est pas tendre pour les "harkis" et autres "collabos", toutes ces gens qui font, un jour, le choix fatidique de prendre les armes contre leurs propres compatriotes, pas uniquement dans le cadre d'une guerre civile, mais pire, aux côtés d'un occupant étranger, d'un colonisateur.

Cette page revient sur quelques cas fameux de "collaborations" de ce genre. Tout ce qui suit est disponible sur l'Internet ; dans l'ordre ou dans le désordre, il sera question de Pétain et de Laval (le second a été fusillé ; le premier y a échappé en raison de son grand âge ou de son statut presitigieux de héros de la Grande Guerre [14-18] ?). Il sera aussi question de Najibullah, ce médecin afghan qui prendra l'initiative calamiteuse de faire entrer l'armée soviétique dans son pays. Exécuté lui aussi. Et comment oublier le Vietnam, avec son collaborateur en chef, Nguyen Van Thieû, qui finira ses jours aux Etats-Unis ? Et que dire de l'Armée du Liban Sud, ces "harkis" chrétiens libanais qu'on a vus déguerpir en direction d'Israël dans un beau (!) désordre rappelant quasiment l'effervescence régnant sur les toits de l'ambassade américaine de Saigon, au Vietnam. 

L'histoire n'a jamais été tendre pour les "collabos" !

C'est probablement la raison pour laquelle, en Libye, les rats quittent déjà le bateau... Huit mois de massacres sous le parrainage du syndicat criminel ONU-OTAN. Pas loin de cent mille meurtres par le biais de bombardements massifs. Il paraît qu'ils ont gagné la guerre et libéré le pays ! Laissons-les plastronner, en nous  rappelant simplement qu'au Liban sud, la parenthèse israélienne aura duré quatorze années, presqu'autant que la présence soviétique en Afghanistan, et qu'au Vietnam, la parenthèse impérialiste franco-américaine a duré une bonne trentaine d'années, pour finir par un piteux ballet d'hélicoptères sur les toits de l'ambassade yankee de Saigon !

Ce survol de la question des "traîtres à leur pays" se termine par le cas très particulier des Oustachis croates, nationalistes extrémistes qui ne trouveront rien de plus intelligent que de s'allier avec Hitler.

L'Histoire a toujours été très sévère avec les collabos !


Lorsque Victor Nader, l'ex-commandant des forces spéciales de l'Armée du Liban Sud , bat le rappel de ses troupes, ses hommes répondent présent. Mais aujourd'hui, dix ans après la dissolution de son unité, le point de ralliement est une plage israélienne. Mais comme beaucoup d'anciens de l'ALS, cette milice formée et financée par Israël qui combattait les Palestiniens et le mouvement chiite Hezbollah, ils se sentent aujourd'hui floués. (Source)









After days of violent confrontation, Abdul Hakim Belhadj was able to stand in Gaddafi's compound in the Libyan capital and declare the end of tyranny in the country. He had fulfilled the promise that he made two weeks earlier and brought about the end of the regime, protecting thousands of civilians in the process. As the man "in charge of the military committee responsible for keeping order in Tripoli", Abdul Hakim Balhadj has come a long way from his days in a Gaddafi prison cell. For that, he has told the New York Times, he "is a grateful ally of the United States and Nato".

Après plusieurs jours d'affrontements violents, Abdul Hakim Belhadj est parvenu à accéder à la citadelle de Kadhafi dans la capitale libyenne, pour y déclarer la fin de la tyrannie dans le pays. Il avait rempli la promesse qu'il avait faite deux semaines plus tôt et provoqué la fin du régime, assurant par-là même la protection de milliers de civils. En sa qualité d'homme "en charge de la commission militaire chargée de maintenir l'ordre à Tripoli", Abdul Hakim Balhadj a parcouru un long chemin, depuis le temps passé une cellule d'une prison de Kadhafi. Pour cela, il a déclaré au New York Times qu'il "était un allié reconnaissant des Etats-Unis et l'OTAN".







Oustachis

En juin 1941, plus de cent mille hommes, femmes et enfants serbes furent tués en quelques jours, torturés et massacrés dans leurs maisons, sur les routes, dans les champs, les prisons, les écoles et même au sein de leurs églises orthodoxes… Voici deux témoignages sur ces atrocités. Le premier est la confession d'un de leurs auteurs, l'oustachi Hilmia Berberovitch… Il donna à la police de Belgrade la description suivante du massacre auquel il participa, dans l'église orthodoxe serbe de Glina : 

« Dans la ville de Glina, nous avons arrêté et mis en prison de nombreux serbes. Par petits groupes, nous les avons transférés de la prison dans l'église. Notre chef nous munit de haches et de couteaux et ensuite on commença le travail. Quelques-uns furent tués d'un coup au cœur. D'autres furent égorgés et d'autres encore coupés en morceaux à coups de hache. Non seulement l'église fut transformée en boucherie, mais c'était un enfer de cris et de gémissements… »

Et voici le deuxième témoignage, celui d'un survivant Jednak Ljuban. Il nous a fait le récit des heures mortelles qu'il a vécues dans la tragique église de Glina : 

« Les Oustachis ont rassemblé quelques centaines de paysans de mon village et de ses environs et nous ont transportés à Topusko. Les Oustachis nous expliquèrent que notre présence dans l'Église avait pour but de nous faire assister à un « Te Deum » chanté pour la longévité du Poglavnik et celle de « l'État indépendant de Croatie ». Mais à l'intérieur de l'église, tout semblait être préparé pour la messe. Nous entendîmes un camion s'arrêter devant l'église et un groupe nombreux d'Oustachis ne tarda pas à entrer, armés de haches et de couteaux. Derrière eux, ils fermèrent la porte. Un Oustachi prit alors la parole pour demander aux Serbes s'ils possédaient sur eux leur certificat de conversion à la religion catholique. Les deux seuls qui purent l'exhiber furent immédiatement relâchés… Les Oustachis commencèrent à massacrer notre groupe dans l'église. Les cris de douleurs et les sanglots d'effroi retentissaient de toutes parts. Je perdis conscience… et puis il me sembla soudain que le silence régnait dans l'église et je sentais clignoter la lumière des cierges qui brillaient encore sur l'autel de l'église profanée… » (...) 

« À Kladusa, ils emmenèrent des familles serbes tout entières dans les boucheries. Là ils les abattirent comme du bétail et, avant même qu'ils eussent expiré, ils pendirent aux crochets à viande tout d'abord les petits enfants. Les femmes vinrent ensuite et les hommes furent accrochés les derniers. Dans les villages entre Vlasenika et Kladanj, nous découvrîmes des bébés empalés sur des lattes pointues d'un enclos, leurs petits membres tordus de douleur, tout comme des pattes d'insectes piqués sur les épingles. Les rites les plus féroces des tribus cannibales n'ont jamais connu rien de semblable… »

Des prêtres catholiques participèrent de près ou de loins aux massacres et organisaient aussi des conversions forcées de cvillages serbes ou bosniaques.

Ces prêtres ou des frères franciscains portaient des armes sur leur soutanes ou alors revêtaients des uniformes oustachis. [Texte d'origiine non retouché] (Source)




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