mardi 31 juillet 2012

Syrie : lettre ouverte d'un prêtre arabe à François Hollande


Je l'ai déjà exprimé ailleurs, mais d'où me vient donc cette étrange impression que François Hollande était parti pour se planter lamentablement, dès son premier - et probablement unique - mandat, suivant en cela l'exemple calamiteux de son prédécesseur au fauteuil de président de la République française ?

Cette impression me vient d'un certain nombre d'indices, comme ce (nouveau) courrier d'un prêtre syrien à un responsable politique français (1).


Syrie : Lettre ouverte d’un prêtre arabe à François Hollande
Je nourrissais le vague espoir de voir définitivement tournée, la politique de cirque de votre burlesque prédécesseur. À vous écouter, (…) il m’a fallu vite déchanter. (…)
Quand je vous ai entendu parler de la Syrie et de son président, j’ai bien cru entendre la voix même des Maîtres qui vous ont juché sur ce premier poste de France, dans l’unique but de mener à bien le projet de destruction de la Syrie, que votre prédécesseur a été incapable de conduire jusqu’au bout.
Pour une première à la Télévision, c’en était bien une ! Je vous attends de pied ferme, lors des tout proches désenchantements des français. Pour ma part, vieux connaisseur de la France et des français, je me suis surpris à me dire : quelle dégringolade, depuis le départ du Général de Gaulle!
M. le Président, avant de poursuivre, il est une coïncidence historique que je me dois de vous signaler, et que vous ignoriez sans aucun doute. Sinon vous auriez évité de vous laisser interviewer, un 29 Mai ! En effet, il est un autre 29 Mai, au cours duquel la France s’est misérablement déshonorée.
C’était en 1945. En ce jour même, la France « mandataire » s’est permise de bombarder le Parlement Syrien à Damas, pour, ensuite, laisser ses soldats noirs, assassiner les 29 gendarmes en poste, dans ce haut-lieu de la démocratie. Le saviez-vous ?


(1) Précisément, le 9 juin 2011, le ministre français de la propagande de l'époque, j'ai nommé le "meilleur d'entre eux" : Alain Juppé, avait fait l'objet d'une missive à lui adressée par le père... Elias Zahlaoui, ben oui : c'est le même ; un récidiviste obstiné ; et le moins qu'on puisse dire est que sa première missive n'a pas porté chance au destinataire !