lundi 20 août 2012

Tripoli, Libye, 20 août 2011. Silence radio sur un anniversaire déshonorant


20 août 2012. 

Comme une impression étrange, quasiment la même impression ressentie un an plus tôt, jour pour jour.

Du coup, je suis allé voir sur certains sites, et là, même sensation bizarre.





Même sensation bizarre, en effet, de voir que l'événement tant attendu ne s'était pas produit.

Mais quel événement ?, allez-vous me demander.

Quel événement ? Mais l'anniversaire, pardi !

Mais quel anniversaire ?

Je vois que vous avez perdu la mémoire, à l'instar de nos grands journalistes, ou devrais-je dire "journaleux" ?

Le 20 août 2012 est bien le premier anniversaire de la (soi-disant) chute de Tripoli, en Libye, non ?

Ne me dites pas que vous aussi êtes devenu(e)s amnésiques !

20 août 2011, j'allume mon téléviseur sur Al Jazeera, lorsque je tombe sur les images qui suivent. Tripoli serait en train de tomber aux mains des "révolutionnaires". Images tremblantes et de mauvaise qualité, sans le moindre son. Et là, je m'interroge : "ils n'avaient donc pas les moyens d'envoyer des reporters sur place ?". Et puis, plus je regarde ces images, et plus j'ai comme une impression vraiment bizarre. Je tente de lancer l'enregistreur de ma box ; il ne se lance pas. Par chance, j'ai un caméscope numérique tout neuf, que je vais utiliser, pour la toute première fois, en filmant l'écran du téléviseur. Et l'impression de bizarrerie ne se dissipant pas, je passe sur d'autres chaînes : Skynews, CNN... Ci-dessous quelques captures d'écran sur un événement qui marquera l'histoire de la presse pour très  longtemps.

















Les images étaient fausses. C'est notamment grâce au Réseau Voltaire que j'en ai eu la confirmation. Et du coup, j'ai compris les raisons de mon malaise persistant devant ce montage vidéo dont même Josef Goebbels n'aurait pas osé rêver ! Il faut dire que, pour des images censées être filmées en direct, avec un téléphone portable, il y avait des redondances, avec des séquences revenant en boucle, comme celle du portrait de Kadhafi piétiné par la foule (cf. image n°5 ci-dessus), qui a dû être diffusée une vingtaine de fois en une demi-heure, ce qui ne collait pas du tout avec l'hypothèse de l'évènement filmé "live" par un téléphone portable ! Tout cela sonnait faux ; d'où mon réflexe de me saisir de mon caméscope.

Un des plus gros bidonnages de l'histoire de la presse.



Vous la reconnaissez ? Je suppose que cette fausse journaliste officie toujours sur CNN ? Parce que, depuis le 20 août 2011, je n'ai plus jamais regardé ne serait-ce qu'une minute cette chaîne ainsi que les autres faussaires du câble et du satelitte : Aljazeera, Skynews, France24 and Co. La fausse journaliste qui officiait, ce soir-là, sur CNN, s'appelle Hala Gorani, une des stars de la chaîne. Et compte tenu de sa brillante performance pour nous décrire la prise de Tripoli, mise en scène depuis des studios de cinéma à Doha, Qatar, cette dame a certainement dû prendre du galon !

Pauvre madame Gorani, qui va devoir passer le restant de ses jours à se regarder dans une glace, avec la furieuse envie de vomir !

Le résultat des courses ? 

Tripoli, août 2011 : une victoire sans vainqueurs !

Voilà les harkis libyens dans l'incapacité de célébrer leur "victoire", une "victoire" que nos  "révolutionnaires" ne sont pas près de célébrer faute d'images d'archives vantant leur héroïsme, tout simplement parce que la "chute de Tripoli" n'a jamais existé pour de vrai ! Non mais vous avez vu ça ? C'est comme si, en août 1944, De Gaulle n'avait jamais descendu les Champs-Élysées et s'il n'avait jamais tenu le fameux discours du balcon de l'Hôtel de Ville ; vous savez ?, "Paris martyrisée, Paris outragée..., mais Paris libérée..." !


Quand on vous dit que De Gaulle était un grand communiquant - lui qui n'a joué aucun rôle dans la libération de Paris, mais qui n'avait pas son pareil dès qu'il s'agissait de tirer la couverture à lui ! (1) -, rien à voir avec ces guignols de harkis libyens,  qui se sont donné tout ce mal pour des retombées historiques nulles !

Rien à voir non plus avec toute cette clique de journaleux internationaux, dont le silence radio d'aujourd'hui, un an pile après leurs incantations depuis Tripoli, en dit long sur leur humiliation et leur déshonneur.



(1) De Gaulle arrive en France bien après la bataille, mais il ne perd pas de temps pour se fabriquer sa petite légende et s'illustrer comme "chef de la France libérée", comme sur le cliché ci-dessus. Les vrais libérateurs de Paris en sont encore à traquer le "boche" hors du territoire que Môssieu De Gaulle parade déjà sur les Champs. Ces vrais libérateurs sont : 1. les troupes alliées et, pour citer des personnalités françaises, 2. le chef de la 2ème D.B., le général Leclerc de Hautecloque, 3. le chef des FFI, le colonel Henri Rol-Tanguy.