mercredi 31 mai 2017

Roland Garros. Retour sur un scandale §2


Mai - Juin 2014. Après avoir hésité quelque temps, je me décide tout de même à réserver des billets pour Roland Garros, notamment pour les demi-finales et la finale des femmes, avec le secret espoir que... 

Et voilà que l'incroyable se produit : après une longue blessure à l'épaule, qui l'a privée du tournoi l'année précédente, Maria Sharapova refait surface à Roland Garros, parvenant en finale, où elle va venir à bout d'une bien courageuse Simona Halep. Dois-je rappeler que, quelques tours plus tôt, une grande Espagnole, inconnue au bataillon, ou presque (pour ma part, je l'avais repérée l'année précédente) : Garbiñe Muguruza, était venue à bout de l'ogresse Serena Williams ?

Que dire de Sharapova ? Tout le monde connaît la sportive. Pour l'heure, je me contenterai d'évoquer la femme : c'est assurément une très belle plante ! Tout le contraire de ces espèces d'asperges ou de 'planches à dessin', longues, plates et moches, qu'on appelle des "tops modèles" !

Comme quoi, le sport reste encore la meilleure formule pour embellir une femme. Par parenthèse, les sportives sont encore les seules femmes universellement connues qui osent s'afficher devant des millions de téléspectateurs sans la moindre goutte de maquillage sur leur visage ! Mais allez donc raconter ça à ces mères maquerelles qui dirigent les agences de mannequins ! Il faut dire que, dans ce milieu dominé par des hommes qui n'aiment pas les femmes, on préfère faire appel à des monstres asexués, anorexiques et de grande taille ne ressemblant strictement à rien, sinon à des porte-manteaux ! Non mais, vous avez vu ces jambes ? On dirait des spaghetti !!!!

Pour ma part, j'avoue que les seules femmes qui m'excitent vraiment sont des sportives ! Il faut dire qu'il y a chez la sportive quelque chose qu'on ne trouve pas chez les autres : cette sangle abdominale qui vous met l'eau à la bouche !

Non, mais, pourquoi croyez-vous que je trime tous les matins comme un malade sur mes agrès et mon tapis de gym ?

Mais je m'égare ! Il était question de la grande Мария Шарапова...

Premier jour de Roland Garros (2014), je glandouille à travers les allées lorsque je vois pas mal de monde autour d'un court d'entraînement. Autant de monde autour d'un court annexe, si tôt le matin ? Je m'approche, et là, je comprends et dégaine illico-presto le matos que j'ai réussi à camoufler aux regards des cerbères chargés du contrôle à l'entrée (voir l'épisode précédent). Comme je fais de la 3D, le matériel est plutôt encombrant, mais qu'à cela ne tienne...

Sharapova est là, qui s'entraîne avec son coach. Tiens donc, ne serait-elle pas un peu enveloppée ? Il commence à tomber des gouttes. Elle remballe son matériel et s'éclipse.

Je la reverrai notamment en demi-finale et en finale. Là encore, peu avant de quitter le stade, j'aperçois un attroupement ; je m'approche... "C'est Sharapova", me déclare un badaud ; "elle doit repasser par ici.". Elle est bien repassée par-là, mais la meute des groupies me bouche complètement la vue. Par chance, j'ai une petite idée de l'endroit où elle s'est rendue : dans la salle de presse, pour la sempiternelle conférence... Re-meute de groupies devant le seul endroit d'où l'on avait vue sur la salle de presse. J'ai dû patienter une petite heure !  

Ce qui suit est (en 2D uniquement !) tiré de la série de près de 200 photos de la grande Russe que j'ai rapportées de ce tournoi de 2014. Pour voir les mêmes images en 3D, il vous faudra visiter certain site dont j'ai affiché l'adresse ailleurs sur ce blog... (quand je les mettrai en ligne !)


Au moment où j'écris ces lignes, j'apprends que "le Numéro Un français", Joe Wilfried T., a été éliminé dès le premier tour par un obscur Argentin.

Et là, on se dit : "Ben voyons !"

Le tennis en France ? Un ramassis de chiffes molles car essentiellement composé de petits bourgeois et fils et filles à Papa. Vous savez ? Des gamins dont les parents gèrent un club de tennis et qu'on emmène à l'entraînement dans de confortables S.U.V. et autres 4x4 !

Et, pendant ce temps, des jeunes de toutes origines, issus, notamment, des cités ouvrières de France et de Navarre (Antilles, Guyane, Océan Indien, Polynésie, Nouvelle-Calédonie, anciennes colonies africaines et autres banlieues dites sensibles...) brillent en boxe, handball, volley-ball, arts martiaux, escrime, basket (vous avez remarqué que je n'ai évoqué ni le foot, ni l'athlétisme ?)...

Un vrai scandale que cette fédération française de tennis ! 


P. S. Dans la rubrique "Rions un peu" !