vendredi 1 décembre 2017

Dans notre rubrique "Les actualités auxquelles vous avez échappé..."


Les visiteurs assidus de ce blog connaissent le peu de considération que m'inspirent les médias dits "mainstream", que je m'évertue à qualifier de "meanstream" (de l'anglais 'mean' : grossier, vulgaire).

Cet ostracisme, que j'assume totalement, se trouve régulièrement renforcé par le constat que, décidément, nos grands journaleux et grandes journaleuses, soit ne travaillent pas beaucoup, soit sont vraiment nuls ! Voyez mes papiers sur Ségolène Royal à Cuba, et le fait que, depuis, nous savons de source sûre (une barbouze cubaine stipendiée par la CIA) que, pour l'essentiel, la mauvaise réputation de Cuba en matière de "droits de l'Homme" fut basée sur des  manipulations et une désinformation orchestrées par le régime états-unien, allié de la mafia américano-sicilienne ! (Lecture).

Et dire qu'il suffisait de s'informer un peu !

Cette fois-ci, il s'agit d'un domaine tout aussi pitoyablement couvert par nos "grands" moyens d'information : l'occupation israélienne en Palestine.  

Ce qui suit est une relation (du verbe "relater", pour les non francophones) sur le vote d'une résolution onusienne complètement passée sous silence par nos "grands et petits" médias, article paru sur le site iranien "presstv". 

Je me suis contenté de traduire cet article (in extenso) pour les lecteurs francophones.

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L'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré nulle toute mesure israélienne visant à exercer sa juridiction sur Jérusalem-Al Qods, quelques jours avant que le président américain Donald Trump ne décide de transférer l'ambassade américaine dans la ville occupée. Lors d’une rare manifestation d'unité contre le régime de Tel-Aviv, 151 pays ont voté, ce jeudi, l’adoption d’une résolution dénonçant Israël comme "puissance occupante" de Jérusalem-Al Qods, une ville sainte pour les musulmans, les chrétiens et les juifs.

"Toute mesure prise par Israël, la puissance occupante, pour imposer ses lois, sa juridiction et son administration à la ville sainte de Jérusalem est illégale et donc nulle et non avenue, et partant, n'a aucune validité", peut-on lire dans la résolution.    

Les membres de l'ONU ont également exhorté Tel Aviv à "respecter le statu quo historique sur les lieux saints de Jérusalem, y compris le Haram al-Sharif, en paroles et en pratique", référence faite à une colline de Jérusalem-al-Qods sur laquelle la mosquée est située. 

Israël revendique l'intégralité de Jérusalem-Al Qods comme sa "capitale", tandis que les Palestiniens veulent que sa partie orientale soit la capitale d'un futur Etat pour eux-mêmes.  

La ville a connu des tensions depuis 2015, lorsque l'armée israélienne a imposé des restrictions sur l'entrée des fidèles palestiniens dans la mosquée al-Aqsa - le troisième site le plus sacré de l'islam.  

Depuis lors, plus de 300 Palestiniens ont perdu la vie du fait des soldats israéliens.  

L'année dernière, il a été rapporté qu'Israël avait omis sur des cartes de la ville d'importants sites sacrés musulmans et chrétiens, ainsi que des zones entières de la région, tout en mettant en évidence des dizaines de sites d'une importance historique douteuse.  

Seuls cinq pays - les États-Unis, le Canada, les Îles Marshall, la Micronésie et Nauru - se sont opposés à la résolution de jeudi à l'ONU, qui a également été rejetée par le représentant israélien. Neuf pays se sont également abstenus. 

Délocalisation de l'ambassade américaine 

La ferme déclaration de l'ONU est intervenue quelques jours avant que Trump ne se décide à déménager l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. 

Depuis que le Congrès américain a décidé, en 1995, que l'ambassade devait être transférée de Tel Aviv, les présidents successifs ont reporté cette difficile décision à plus stard. La loi contient une clause qui permet au président de renouveler, tous les six mois, une renonciation à la décision. 

Trump a signé sa première échéance en juin, conformément à une de ses promesses majeures, à la grande satisfaction d’Israël. 

Le vice-président américain Mike Pence a déclaré, plus tôt cette semaine, que Trump réfléchissait à "quand et comment" déplacer l'ambassade américaine.

Le gouvernement israélien oublie (systématiquement) de mentionner les lieux saints musulmans et chrétiens sur ce qu'il appelle la carte de la vieille ville de (Jérusalem)Al Qods