lundi 7 mai 2018

Владимир Великий aka Vladimir le Grand


J'ai découvert le qualificatif russe, transcrit en 'vielikiy', il y a quelques mois, lors de la visite de l'exposition consacrée, au Grand Trianon, à la commémoration du tricentenaire de la visite du Tsar Pierre le Grand (Петр Великий - pron. 'Piotr Vielikiy') à Versailles (1717).




Que dire de Vladimir Poutine, en ce jour inaugural (7 mai 2018) de son quatrième mandat comme président de la Fédération de Russie ? Sinon qu'il est, à mon humble avis - mais je suis persuadé que nous sommes quelques millliards de quidams, sur les cinq continents, à penser la même chose... -, le seul dirigeant actuel dont on puisse dire que sa présence est absolument indispensable à la bonne marche du monde.

Entre nous, imaginez un peu le monde sans Poutine : en ce moment même, le drapeau noir des marionnettes regroupées sous le sigle Daech/Isis flotterait sur Damas ; les chrétiens de Syrie, et pas seulement eux - je pense, notamment, aux Alaouites - auraient été massacrés en grande partie ou seraient sur les routes de l'exode, moyennant les torrents de larmes de crocodiles du machin onusien et de toute une clique de petits, moyens et grands criminels qui ont le cynisme pour seul et unique vademecum !

J'avais commencé par programmer l'enregistreur de mon boîtier ADSL tout neuf, et ce, après trois bonnes années de disette et de désintoxication à l'Internet... Rendez-vous compte : trois longues années sans Internet à domicile, après avoir résilié le bail avec ces enfoirés de SFR (cf. il y a là un crétin d'huissier qui persiste à m'envoyer des injonctions comminatoires pour non restitution du matériel, espérant peut-être que j'aurais égaré les justificatifs de l'envoi postal... Les cons ça ose tout, n'est-ce pas ? En tout cas, à la prochaine lettre de menace, je saisis le procureur de la République...) ! 

Trois années passées à écumer les cybercafés, comme aux temps héroïques des débuts de l'Internet. Et puis, la coupe du monde de football approchant, je me suis jeté à l'eau, le tout pour pas cher du tout : 4,99 euros mensuels (j'avais raté une offre à 1,99 euros)... Comme quoi, j'ai bien fait de patienter ! Cela dit, avec les inévitables suppléments (bouquets allemand, portugais, espagnol, africain, Mezzo, Brava, BeIn Sport et tutti quanti), je devrais bientôt approcher, voire dépasser les 50 euros mensuels. Mais bon, je suis quand même content d'avoir lâché les autres enfoirés ! 

Donc, après avoir programmé mon enregistreur sur Russia Today puis sur Rossiya 24 (par parenthèse, à l'attention de ceux, stupides et malveillants ou mal informés, qui pensent que Russia Today est la voix du Kremlin, je dois dire que depuis bientôt deux mois que j'ai installé ce nouveau boîtier ADSL, ce n'est que la deuxième ou troisième fois que Vladimir Poutine apparaît sur l'ensemble des chaînes RT, contre sept ou huit apparitions du président français : discours divers, rencontre avec Angela Merkel, voyages en France, à Bruxelles, aux Etats-Unis,  etc.) histoire de ne pas louper la cérémonie d'investiture de l'ami Vladimir, j'ai finalement décidé de surseoir à tous mes projets du jour et suis resté chez moi pour jouir du spectacle. 

Et quel spectacle !

Un seul adjectif me vient à l'esprit : SOMPTUEUX !

Franchement, la magnificence du château de Versailles n'est rien à côté de la somptuosité des salles d'apparat du Kremlin. Et dire que les communistes n'ont touché à rien, je veux dire que, contrairement à quelques crétins de révolutionnaires (français), adeptes du saccage de tout ce qui pouvait représenter l'ancien monde, Lénine, Staline et les autres ont absolument conservé les palais de l'Ancien Régime russe, même après avoir lâchement exterminé la famille Romanov !

Soit dit entre nous, il y en a de l'or au Kremlin !




Et puis, il y a eu la scénographie : d'abord, il y a cette foule... On nous annonce six mille invités, dans des salles gigantesques. Deux soldats en tenue d'apparat avancent dans l'allée, tenant, l'un la Constitution, l'autre une décoration, le tout dans un synchronisme si parfait que, face à la caméra, on n'aperçoit qu'une seule tête !

Voilà qu'une autre caméra pénêtre négligemment dans le bureau de Vladimir Poutine, qu'on voit attraper sa veste et quitter le bureau comme si de rien n'était... Suit une longue déambulation à travers couloirs et escaliers. Vladimir Poutine est du genre sportif ; donc, il évite les ascenseurs pour gravir un escalier, descendre un escalier, reprendre un autre escalier, tournant à gauche, puis à droite... Et là, tout d'un coup, on pense à la voix synthétique du GPS, qui vous dit "Tournez à droite", "Tournez à gauche"... On a beau se dire que, depuis le temps, l'ami Vladimir doit s'y retrouver, on n'en pense pas moins qu'il y aurait de quoi s'égarer dans ce dédale ! 

Quatre minutes, montre en main : le temps mis par Poutine pour sortir de son bureau et rejoindre sa limousine, autant dire qu'à la vitesse de 6 km/heure, à peu près, ça doit nous faire un bon 400 mètres à l'intérieur du palais, que Poutine n'a  pas dû traverser dans toute sa longueur ! On me dira que ça tourne tantôt à droite, tantôt à gauche, en montées et en descentes... Mais quand même. C'est grand, le Kremlin !

SOMPTUOSITÉ et GRANDEUR, voilà les deux mots-clés qui pourraient caractériser cette cérémonie de prestation de serment du président russe.

Alors, forcément, je me suis amusé à réaliser quelques captures d'écrans et, comme ils disent sur Youtube : Enjoy!




































































By the way, pour évoquer un sujet qui m'importe tout particulièrement, j'observe que, ces derniers temps, l'Union Africaine a conclu de grands accords de partenariat avec l'Inde, le Japon, sans oublier la Chine. Alors, cher Vladimir, qu'attend donc la Russie pour remettre les pieds en terre africaine ? Ça ne se fera pas nécessairement sous la forme de bases militaires (cf. il n'y a pas un seul soldat japonais basé en Afrique, ce qui n'a jamais empêché Toyota de se tailler la part du lion sur les pistes du continent !). 



Pour ma part, j'ai entamé une étude sérieuse de la langue, en souvenir de ce grand Russe, prénommé Alexandre, comme Dumas, et au teint cuivré, comme Dumas, avec lequel il partageait les mêmes origines africaines...

Les non initiés se grattent la tête en donnant leur langue au chat... Les Russes, eux, savent parfaitement à qui je pense : à ce poète génial mort beaucoup trop tôt : Александр Пушкин.

Je remercie au passage les visiteurs russes de ce blog, de plus en plus nombreux, ce qui m'intrigue tout de même un peu. Sachez, en tout cas, chers amis russes, que vous êtes un grand pays, un grand peuple, et avez en Poutine un grand dirigeant, le seul actuel, assurément, dont on puisse dire qu'il est absolument indispensable à la bonne marche des affaires du monde.



Post scriptum : Tiens donc ! (1)  (2)  (3)  (4)

Autre chose ? Comment oublier la fabuleuse Bayadère de Noureev (entre autres endroits) à l'opéra de Paris ? Ou encore le mythique couple de patineurs formé par Natalia Bestemianova et Andreï Bukin, parmi un paquet d'autres artistes si talentueux (patinage artistique, piano, violon, direction d'orchestre, opéra, ballet, jeu d'échecs, cirque...) ?

Je me rappellerai toujours ce mot de l'écrivain français Dominique Fernandez : "Vous savez quoi ? Les Russes vont au théâtre ou à l'opéra comme nous on va au cinéma !".