mercredi 11 mars 2020

Gangs urbains et délinquance en culottes courtes : un cancer africain #4.2


Épisode §4.2. Monoparentalité pathologique

Petit retour en arrière. On les appelle des "familles monoparentales" ; autant dire que, dans l'immense majorité des cas, le chef de famille est une femme. C'est ce qui explique que les reportages ne vous présenteront jamais le moindre père de famille !


 











 

Ce que l'on observe également c'est que ces mères sont rarement, autant dire jamais, des médecins, enseignantes, aide-soignantes, infirmières, secrétaires, fleuristes, guides touristiques..., bref, détentrices d'un diplôme et en état d'exercer un métier, voire une activité artisanale ou commerciale ; ne parlons même pas de l'absence de maîtrise de la langue du pays d'accueil. Comme on peut le voir plus haut, dans le cadre d'un reportage télévisé, il faut souvent sous-titrer leur discours.

Reprenons l'exemple des mères somaliennes de la banlieue de Londres tel que rapporté par le Guardian.

Question : comment expliquer que l'on retrouve à Londres autant de mères seules originaires d'un pays aussi pauvre que la Somalie ?

Rappel :
Sadia Ali, trésorière du Forum somalien d'Islington et fondatrice de 'Minority Matters' a déclaré que « Des centaines de jeunes ont été envoyés en Somalie, au Somaliland et au Kenya ; certains jeunes se sont installés dans des zones rurales. Les parents sentent qu'ils n'ont pas le choix s'ils veulent que leurs enfants soient en sécurité. »

Ali, une mère de sept enfants, a envoyé son fils de 15 ans en Somalie pour le protéger des gangs et a déclaré que beaucoup de ses amis ont maintenant des enfants sur deux continents. Un autre fils de 15 ans a récemment été envoyé en Somalie après que son ami a été poignardé à mort à Islington, lui-même s'étant entendu dire : "tu es le prochain sur la liste !".
Pour mémoire, Londres est une des villes les plus chères d'Europe, voire du monde. Dans ces conditions, comment expliquer l'arrivée massive, dans une ville aussi chère, de familles monoparentales somaliennes peu instruites, ne maîtrisant pas la langue anglaise, et forcément pauvres ?

"Mère de sept enfants" signifie qu'ils sont au moins huit dans le logement. Et quand on sait que plus un appartement est vaste, plus le loyer en est élevé, et on est à Londres ! Du coup, on s'interroge : comment ces femmes illettrées, voire analphabètes, s'y prennent-elles pour régler leur loyer et faire vivre leur famille ? 

Questions subsidiaires : mère de sept enfants, et avec combien de pères (différents) ? Y a-t-il un seul sociologue qui ignore le sort de la majorité de ces familles dirigées par des mères sans diplôme qui s'avèrent presque toujours incapables d'assumer les obligations d'un chef de famille ?

Ebony est le magazine de référence de la bourgeoisie noire des États-Unis. J'y découvre, un jour, un édifiant reportage, dans le genre "déjà vu mille fois !", concernant une épidémie de rixes meurtrières frappant des ressortissants du Cap-Vert basés à... Boston, dans le Massachusetts.

Par parenthèse, le Cap-Vert est un archipel anciennement colonisé par le Portugal. On n'y parle donc pas l'anglais, mais le portugais.

"Weeping for their sons..." (elles pleurent leurs enfants disparus) décrit la descente aux enfers de mères célibataires cap-verdiennes ayant perdu un voire plusieurs de leurs rejetons mâles dans le cadre de règlements de comptes entre bandes rivales provenant de l'ancienne colonie portugaise.






Deux de ses fils et trois de ses neveux sont morts, victimes de compatriotes originaires du Cap-Vert. 

"Je n'ai pas fait de longues études ; je me suis mariée à dix-sept ans et ai rapidement eu mon premier enfant. Deux de mes fils ont été tués. Maintenant, je retourne à l'école chaque jour...".

Dix-sept ans, pas d'études, mariage, premier enfant, nombreuse marmaille..., et là, on se dit : "Ben voyons !"

La Cap-verdienne qui parle a une soeur, elle aussi installée à Boston, elle aussi ayant perdu plusieurs de ses enfants à la suite de règlements de comptes.

Le reportage d'Ebony ne nous dit pas comment s'est constituée cette colonie cap-verdienne dans le lointain Massachusetts, ni où sont passés les pères de tous ces adolescents tués.

La sagesse populaire nous dit que les mêmes causes génèrent les mêmes effets. D'où l'impression de déjà vu en matière de délinquance, voire de criminalité de bandes issues de l'immigration (1), à dire vrai, de bandes de jeunes issus de familles monoparentales dirigées par des paysannes peu instruites, dont on se demande toujours comment elles ont atterri à cet endroit.

Quand on sait que Paris se dépeuple chaque année, des familles relevant desdites "classes moyennes" trouvant la vie parisienne de plus en plus chère, on se demande par quel sortilège des femmes seules, venues du Tiers-monde, notamment d'Afrique, se voient installées dans les logements abandonnés par les populations évoquées plus haut.

Il se trouve que l'exode rural est un phénomène parfaitement documenté du côté des sociologues et des démographes. Tout ce petit monde sait pertinemment que ça ne marche pas, que c'est parmi les rejetons de ces populations paysannes quittant leurs villages pour s'entasser dans des bidonvilles, puis les bidonvilles du Tiers-monde pour les grandes villes des pays industrialisés, que l'on retrouve les plus forts taux d'échec scolaire et de délinquance, le tout conduisant à la ghettoïsation des quartiers dans lesquels ces populations sont entassées.

On sait que ça ne marche pas, et pourtant, on continue de faire comme si de rien n'était !

Du coup, on imagine sans mal l'avenir des rejetons de la cohorte de ceux qu'on appelle pudiquement des "migrants", qu'il faudrait nommer des clandestins amenés vers l'Europe par des maffias spécialisées dans le trafic de chair humaine, et qui débarquent maintenant par pirogues entières ou sur des boudins gonflables via l'Espagne, l'Italie ou la Grèce.

Imaginons un peu le sort, dans une petite vingtaine d'années, des enfants que ces "migrants" amenés en Europe par des trafiquants d'esclaves ne vont pas manquer de générer, étant entendu que les chiens ne font pas de chats, et que les élèves ont toujours vocation à dépasser leurs maîtres ! 

Vous avez dit "gouverner c'est prévoir ?".






Liens : 01 - 02 (cf. article à partir de la page 124)


(1) Immigration est un terme qui devrait être banni du discours de tout sociologue qui se respecte, dans la mesure où il ne veut pas dire grand chose, agrémentant systématiquement le discours euphémistique de quelques démagogues au lexique bien pauvre (cf. Marine Le Pen). Par parenthèse, dans toutes les universités françaises, au CNRS, à l'Éducation Nationale, dans le domaine hospitalier, chez Microsoft, à la NASA... on croise moult sujets "issus de l'immigration", titulaires de diplômes de l'Enseignement supérieur, et qui ne présentent aucun problème d'intégration. (N.B.: 12000 étudiants et chercheurs de 140 nationalités différentes, soit la plus grosse concentration de nationalités dans le monde, hormis l'ONU ! Source)