mercredi 28 décembre 2016

Syrie : face à la désinformation ambiante, heureusement qu'il y a l'Internet !


Avant-propos (Lire)

Par parenthèse, les âmes charitables et autres escrocs de la soi-disant "grande presse", si pressés d'entamer leur misérable lamento autour d'une soi-disant destruction d'Alep, en Syrie, vont devoir, très vite, se mettre à raser les murs et à mettre une sourdine à leurs trompettes, devant la réalité que les libérateurs russes, iraniens et syriens d'Alep-Est sont en train de découvrir : amas de bombes et d'armements souvent produits en Occident, écoles et mosquées minées, sans oublier les charniers qu'aucun medium de désinformation n'osera évoquer, ce qui ne surprendra pas grand monde, en tout cas, pas moi !

Ce qui suit est un article tiré du toujours instructif site russe RT, dans sa version anglaise, et que je traduis ici, in extenso.

Les sapeurs russes parcourent Alep à la recherche de mines, découvrant des obus fabriqués aux Etats-Unis, en Allemagne…

Les équipes russes de déminage continuent d’inspecter les écoles et les mosquées d'Alep en quête d’engins piégés, de mines et de munitions, après avoir libéré la ville des rebelles. Les explosifs récupérés viennent de différentes parties du monde, y compris les États-Unis et l'Allemagne. Depuis le début de leur mission de déminage dans la ville syrienne, il y a trois semaines, les sapeurs ont nettoyé 966 hectares, ainsi que le rapportait, mercredi,  le Centre russo-syrien de coopération. Ils ont déclaré 2 149 bâtiments dans et près d'Alep comme étant sûrs, y compris 44 écoles, 38 mosquées, 10 installations médicales et d'autres infrastructures civiles cruciales. Ils ont également déminé 350 km de routes dans la région, poursuivait le rapport.

Les équipes ont découvert et désamorcé quelque 14 700 objets dangereux, dont 6 700 bombes artisanales (angl. IED : Improvised Explosive Device). Les munitions découvertes dans les stocks abandonnés par divers groupes armés vont des petites armes et des grenades à main jusqu'à des roquettes destinées à des lance-roquettes multiples.

Des images de l'opération de déminage en cours, publiées par le ministère russe de la Défense, montraient des caisses pleines de munitions diverses ; sur certaines d’entre elles, on pouvait lire : « produit en Yougoslavie pour le compte du Corps d’armée des États-Unis. »

«  Les munitions que nous avons trouvées étaient allemandes, américaines, bulgares ... Les stocks dont ils disposaient sont assez impressionnants », a déclaré le major Ivan Gromov, un responsable du détachement russe.

L'armée russe à Alep contribue à la restauration d’une vie normale dans la ville après quatre années d'hostilités. Outre l’élimination des explosifs, elle pourvoit aux livraisons de l'aide humanitaire et à la restauration des services publics. Une unité de la police militaire russe a été déployée à Alep pour préserver l'ordre public et prévenir d'éventuels désordres.

Les militants opposés au gouvernement syrien ont été contraints de quitter l'est d'Alep après l'offensive victorieuse entamée dans la ville par Damas, le mois dernier. L'évacuation des combattants rebelles et de leurs partisans civils était destinée à sauver des vies et a été conduite avec l'aide d'organisations humanitaires internationales. Cela a permis de mettre fin à des combats constants dans l’ensemble d’Alep, qui s’est trouvée divisée en parties détenues par le gouvernement et d’autres tenues par les rebelles pendant des années.

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