mardi 1 octobre 2019

Miscellaneous ou pot-pourri


Nouvelles brèves


1. Jacques Chirac

Il y en aurait des choses à dire et à écrire sur la disparition de Jacques Chirac... En ce qui me concerne, on attendra un peu.


2. Un criminel et... ancien président français, bientôt jugé

J'ai toujours tenu Nicolas Sarkozy pour un criminel, aux côtés d'autres criminels dont Bernard-Henri Lévy, Alain Juppé, Barack Obama, Jose-Luis Zapatero, Silvio Berlusconi et consorts, tous impliqués dans cette agression néo-coloniale survenue en Libye en 2011, sur laquelle j'ai abondamment écrit ; voyez les archives de ce blog.

Le fait est que, ce jour-même, la Cour de Cassation renvoie Sarkozy devant un tribunal dans le cadre de la scabreuse affaire dite "Bygmalion". Ce guignol aura tout fait pour faire porter le chapeau par d'autres. Cette fois-ci, c'est raté. Autant vous dire que je vais m'empresser de mettre une bouteille de vin pétillant au frais, pour le jour où Sarkozy paraîtra devant un tribunal correctionnnel, et en attendant qu'une Cour pénale internationale véritablement indépendante statue sur les innombrables crimes commis un peu partout dans le monde par ce syndicat de maffieux baptisé OTAN, notamment sur la destruction méthodique de l'Etat lybien.


3. Un maître à penser nommé Eric Zemmour

Vous savez quoi ? Ce modeste blog ne bénéficiant d'aucun relais sur les réseaux sociaux ou les médias 'mainstream' a récemment fait l'objet d'une véritable submersion de connections, et tout particulièrement sur un texte que j'ai rédigé il y a longtemps maintenant, le 1er juillet 2012.

Et de quoi parlais-je il y a sept ans, dans ce "papier" ? D'une lettre ouverte à l'attention du PDG de la radio parisienne RTL, comme suite aux rumeurs concernant une éventuelle disgrâce d'Eric Zemmour, à l'époque chroniqueur sur la "première radio de France". Et moi de m'interroger sur ce regain d'attention sur un texte que j'avais complètement zappé de ma mémoire.

J'ai compris très vite en découvrant que Zemmour avait fait l'objet du rejet de son dernier pourvoi en cassation. Le fait est que si vous allez en cassation, c'est que vous avez été défait lors des deux instances précédentes, notamment en appel.

J'en ai déduit que la cassation qu'il venait de subir rendait définitive la condamnation de Zemmour en appel. Et voilà, donc, le public se ruant sur les moteurs de recherche, moteurs sur lesquels il semble que le modeste blog de votre serviteur ne soit pas trop mal placé, si j'en juge par l'avalanche de connections évoquée plus haut.

Par parenthèse, j'ai relu le (très long) texte en question (10.359 mots), qui a dû en surprendre plus d'un(e). Évidemment qu'il m'est déjà arrivé de prendre la défense de quelqu'un dont je conteste l'essentiel de la prose, à l'instar de la célèbre formule attribuée à Voltaire : "Je ne partage pas toutes vos opinions, néanmoins, je suis disposé à me battre pour que vous puissiez les exprimer.", tout en me réservant le droit de trouver stupide, voire inepte, telle ou telle thèse brandie par des guignols.

Ben oui ! Il m'est arrivé de prendre la défense d'Eric Zemmour devant ses employeurs de RTL, même si j'estime la soi-disant théorie dite du "grand remplacement" particulièrement stupide car ne reposant sur aucun travail d'expert. Par parenthèse, Monsieur Renaud Camus, à qui l'on attribue ladite théorie, aurait dû commencer par en vérifier l'application dans ce territoire français dont les autochtones ont été spoliés de l'essentiel de leurs droits par des colons installés à cet effet par la France : la Kanakie !  


4. P.P.H. (Passera pas l'hiver ?)

Pourquoi ne pas le dire ? Je n'ai jamais été un admirateur de Zinedine Zidane, l'actuel entraîneur du Real Madrid, pas même après la coupe du monde de 1998. Et à cela il y a une raison toute simple : quinze cartons rouges dans toute une carrière, ce n'est pas digne d'un grand joueur !

Quinze cartons rouges, pas jaunes, rouges, c'est le quota  d'expulsions décrochées par Zidane durant toute sa carrière, ce qui est quand même beaucoup, lorsqu'on compare la performance avec celle d'autres grands joueurs comme Platini, Maradonna, Cruyf, Pelé, voire avec cet autre grand joueur français, Dominique Rocheteau, qui n'a pas vu un seul carton... jaune durant toute sa carrière !

Au moment où je rédige ces lignes, le FC Brugges, club de deuxième voire de troisième catégorie européenne (en Belgique il y a surtout Anderlecht et Liège) mène au Real Madrid avec 2/0.

Autant dire que si le Real aligne une deuxième déroute en Coupe de Champions, après la première déroute à Paris, les jours de Zidane à Madrid seraient définitivement comptés !

Et dire que...

Et dire que, l'année dernière, Zidane était revenu au Real, tout auréolé du statut de "sauveur" de l'Humanité, après les résultats plus que mitigés de son prédécesseur, Santiago Solari. Problème : la fin de saison, sous Zidane, fut des plus probématiques, ce qui a dû faire sourire Solari. 

Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, Zidane était décoré de la médaille du meilleur entraîneur de l'UEFA, performance qui ne m'a jamais convaincu. Parce qu'un grand entraîneur c'est d'abord quelqu'un de capable de faire passer une équipe moyenne, d'un niveau 'n' à un niveau 'n+1', et ainsi de suite. Or le très prétentieux Zidane a cru pouvoir débarquer de but en blanc dans un des meilleurs clubs européens, le tout sans avoir prouvé quoi que ce soit dans un club plus modeste qu'il aurait contribué à faire progresser dans la hiérarchie.

Et voilà comment tout le monde s'est laissé abuser par les résultats du Real. Et pourtant, tout le monde voyait bien que ce Real reposait surtout sur ses attaquants, notamment un certain CR7, claquant but sur but pour décrocher son nième ballon d'or face à son ennemi intime : Lionel Messi.

La ligne d'attaque du Real : Benzema, Ronaldo, Bayle, l'arbre qui cachait la forêt !

Le fait est que ce Real-là a longtemps fait illusion, dès lors que cette formidable ligne d'attaque a systématiquement éclipsé une ligne de défense composée de couilles molles, Cristiano Ronaldo et ses compères ayant compris qu'il leur fallait claquer au moins quatre voire cinq buts pour battre un adversaire, dès lors qu'il était certain que les poufiasses de derrière allaient inévitablement encaisser deux ou trois buts !

Souvenez-vous : le Real de Ronaldo, Benzema et Bayle, c'était une moyenne de trois buts d'écart lors des victoires, ce qui n'a nullement empêché que la grande équipe espagnole des dernières années, en tout cas dans le domaine du championnat, c'est Barcelone, plus équilibré, plus régulier.

On en parle de cette ligne de défense ? Je revois encore un des classicos de l'année dernière, il me semble que c'était à domicile, avec un naufrage du Real, moyennant un but contre son camp de cette couille molle de Varane, succédant à l'autre bourde de Ramos !

Autant vous dire qu'en apprenant que Zidane tenait à conserver au Real et Varane et Ramos, j'ai juste pensé : "Décidément, il marche sur la tête le Zinedine !".

Et ne voilà-t-il pas que le petit Landerneau de la presse sportive se met à bruisser de mille rumeurs sur l'espérance de vie de Zidane au Real ? Entre nous soit dit : voir le Real ne pas franchir la barre des matches de poules équivaudrait à un tremblement de terre, non ? Autant dire que pour le bien prétentieux "sauveur de l'humanité" que fut Zidane, les carottes seront on ne peut plus cuites !

Pour ma part, j'estime qu'une disgrâce serait la meilleure chose pour Zidane, dans la mesure où elle lui permettrait, du moins je l'espère, de faire ce que tout entraîneur honnête aurait dû faire : commencer petit, pour monter en grade progressivement.

Tiens, en Espagne, il y a plein de clubs de deuxième zone que Zidane pourrait (aurait pu) coacher, histoire de les faire monter en première ligue : Saragossa, Granada, Málaga, Pamplona, Vigo, Córdoba, et j'en passe !

Alors, on lui dit chiche à Zidane ? 


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