dimanche 21 juillet 2019

Nadine Morano ou une certaine idée de la haine de soi


Vous connaissez la nouvelle ? Il semble que la politicienne française (tous mes visiteurs ne vivent pas en France), Nadine Morano, ait été, de nouveau, victime de diarrhée verbale. Mais comment faisaient nos politicien(ne)s et politicard(e)s avant Twitter ?

Tiens, par parenthèse, savez-vous qui est l'homme reproduit ci-dessous, à côté de Nadine Morano ?

Et ce serait quoi, la diarrhée verbale qui aurait de nouveau perturbé la digestion de Mme Morano ?

Un message sur Twitter, relaté comme suit :


Mais je m'en vais de nouveau passer du coq à l'âne : je suppose que tout le monde se souvient de feu Maurice Béjart, ce grand maître de ballet suisse, en tout cas, un des plus grands du vingtième siècle ?

Deux portraits de Maurice Béjart. Entre nous, j'ai toujours profondément regretté que le théâtre et le cinéma n'aient pas plus souvent fait appel à cet homme comme comédien, avec cette incroyable tronche tenant à la fois de Raspoutine et de Méphisto !




Mais j'en vois qui se demandent ce que Béjart vient faire ici !

Eh bien, c'est tout simple : ce bonhomme, que vous apercevez ci-dessus, avait une grand-mère africaine. Pas une arrière-grand-mère, pas une grand-mère adoptive ; une grand-mère naturelle, sénégalaise, et qui s'appelait Fatou. 

Je le sais de la bouche de Béjart lui-même, qui confia la chose au célèbre intervieweur français, aujourd'hui disparu, Jacques Chancel, dans le cadre d'une fameuse émission de radio intitulée Radioscopie et disponible à l'INA.

Je sens que vous brûlez ! Il se trouve qu'à l'instar de Béjart, Morano a du sang africain ; de fait, le monsieur à la peau noire figurant plus haut, à ses côtés, n'est autre que son grand-père paternel.

Raciste, Nadine Morano ? Non mais, sans blague ! Cette femme est juste née de parents (côté paternel) qui avaient dû développer une réelle inappétence (c'est un néologisme de ma confection) pour leur propre race, préférant s'accoupler avec des femmes blanches, juste pour avoir des enfants à la peau claire. Nous avons, tous, ce genre de spécimens dans nos familles africaines... Allez voir du côté de certains pays (ex)colonisés, par exemple les Antilles, avec cette classification - héritée de l'esclavage - des personnes selon le degré de "clarté" de la peau : nègre, mulâtre, métis, quarteron, octavon, chabin... Une histoire de fous et d'aliénés !

Et, bien évidemment, d'aucuns ont intimement intégré cette névrose colorimétrique, dont cette pauvre Nadine Morano, qui doit faire des cauchemars toutes les nuits, à l'idée de compter dans sa parentèle des Africains !

Nadine Morano ? Un excellent sujet d'études en perspective pour les psychiatres ! 




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