Comme un air de delirium tremens
(Mise à jour du 12.02.2022)
Cet état associe une hyperactivité du système nerveux autonome, une désorientation, une confusion, un délire hallucinatoire, et la survenue possible des crises convulsives. Le délire hallucinatoire du délirium tremens se différencie des hallucinations alcooliques par une totale adhésion du patient à son délire. (Source)
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| Source |
Sur l'image, on voit bien qu'on se situe à un stade semi-artisanal de la traite arabo-musulmane, puisque les esclaves sont entravés par des carcans tirés de la forêt (flèche bleue), dont faits de branches d'arbres, autant dire longtemps avant l'avènement des chaînes métalliques importées d'Europe (soit pas avant le 17ème siècle). Mais, dans le même temps, un des négriers tient un fusil (flèche rouge) dont la provenance est forcément étrangère, en clair, européenne. Et sans fusils, en pleine brousse africaine, autant dire en "terra incognita", l'espérance de vie des négriers eût été bien faible face à des indigènes costauds, agiles, et connaissant leur terroir sur le bout des doigts !
Si seulement ce pauvre Ghali avait appris à lire des images, il aurait très vite décelé l'origine étrangère des sponsors bénéficiaires de la traite des noirs. Par parenthèse, sauriez-vous dire quel lien unit les deux personnages ci-dessous ?
"Totale adhésion du patient à son délire... hallucinatoire". Et c'est exactement à ça que j'ai pensé en découvrant le buzz insensé suscité par les déclarations de Rama Yade ayant justifié la présente série, la plupart des interventions relevant du plus pur délire. Car, dans l'immense majorité des cas, on sentait comme une envie d'en découdre avec Rama Yade bien plus que la volonté de rétablir quelque vérité que ce soit ! Je ne reviendrai pas sur les divagations de tel professeur d'histoire-géo mettant dans la bouche de Yade des mots qu'elle n'a jamais prononcés !
Voilà qui nous a valu une avalanche de commentaires de la part de gens dont aucun(e) ne s'était donné la peine de lire in extenso l'interview "controversée", se contentant de déblatérer sur ce qu'on appelle le "chapeau", voire ce que d'aucuns avaient déclaré à propos dudit "chapeau". Une crise d'hystérie façon moutons de Panurge qui semble être devenue la marque de fabrique desdits réseaux sociaux.
Voilà la réalité de ce que Alain Souchon appelait dans une de ses chansons "la volaille qui fait l'opinion". Comme preuve de ce que j'avance invariablement ici même depuis des lustres : ce pays - la France - manque cruellement d'intellectuels ! Car parmi cette "volaille", pour ma part, je n'ai pas pu identifier un(e) seul(e) intellectuel(le) digne de ce nom !
Quant à ce soi-disant sociologue que serait Mathieu Bock-Côté, j'attends de lire sa prétendue thèse de doctorat, puisqu'il se dit titulaire d'un "PhD", mais mon expérience (ex-autoentrepreneur spécialisé dans le "rewriting", notamment de mémoires universitaires, ce qui m'a fait entrer dans la quasi-totalité des maisons de la Cité Internationale Universitaire de Paris/CIUP, laquelle héberge entre 80% et 90% de thésards venus du monde entier.) me laisse à penser qu'elle ne devrait pas peser plus lourd qu'un mémoire de licence universitaire un peu gonflé. Qui plus est, le pauvre homme ne sait visiblement pas que la France possède une prestigieuse école de sociologie et d'ethnologie, dont je ne citerai que les Durkheim, Mauss, Héritier, Bourdieu, Paul-Émile Victor, Jean Malaury, Lévi-Strauss..., pour m'en tenir à un petit échantillon de cette illustre corporation !
J'invite Bock-Côté et d'autres à lire un peu, je veux dire des choses intelligentes. Ils y découvriront, par exemple, qu'il existe chez les Peulhs une parenté de lait (cf. Marguerite Dupire, anthropologue, 1920-2015). En clair, un garçon et une fille ayant bu du lait de la même vache, chèvre, brebis, chamelle, nourrice... seront frappés du tabou de l'inceste, et ce, quelle que soit leur couleur de peau. Par parenthèse, imagine-t-on Tarzan ailleurs qu'en Afrique ?
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| Est-ce que quelqu'un pourrait expliquer à la pauvrette qui a écrit l'opuscule intitulé "Racée" que ces deux jeunes filles sont de la même race, à savoir la NOIRE, en clair, la somme de toutes les autres ? |
Sinon, tous ces guignols découvrant tout d'un coup un phénomène dit "racialiste" devraient un peu examiner la tête des mères de Lewis Hamilton, Béyoncé, Alicia Keys, Halle Berry, Kylian M'bappé (source) et celle des pères de Meghan Markle, Rihanna, Lenny Kravitz... Juste pour rire, si j'ose dire. Car ce ne sont pas des noirs qui ont reproché au prince Harry la "mauvaise" couleur de peau de sa femme, et ce ne sont toujours pas des noirs qui lancent régulièrement des cris de singes à des footballeurs sur les stades d'Europe, et ce n'est pas un policier noir que l'on a vu, aux États-Unis, maintenir son genou durant neuf longues minutes sur la gorge d'un suspect blanc suppliant "I can't breathe!", etc.
Le fait est que même avec 80% de gènes "blancs", comme chez Meghan Markle, les racistes verront toujours en vous un nègre ou une négresse, comme preuve que la race noire est plus visible que toutes les autres, étant précisément la seule qui soit la somme de toutes les autres !
Au fait, je vous avais affiché, plus haut, une photo de la politicienne Nadine Morano, aux côtés d'un personnage de race noire, qui se trouve être... son grand-père paternel. Il semble que M. Pugelle, père de Nadine P., ait été complexé par son teint foncé, d'où sa volonté de se blanchir à travers sa descendance. On comprend mieux pourquoi notre Morano est si discrète sur ses origines africaines pourtant pas si lointaines. (Source)
Mais il y en a un, aussi blanc de peau que Nadine Morano, et qui, lui, n'a jamais dissimulé ses origines africaines : Maurice Béjart, descendant, par son père (Gaston Berger), d'une métisse sénégalaise prénommée Fatou. Quand on vous dit que la race noire est bien la seule qui soit la somme de toutes les autres ! (Source)
Soit dit en passant, on dit bien en français "un homme de couleur", non ? Sous entendu "à la peau foncée", à croire que les autres teintes, notamment le "blanc", sont réputées "sans couleur" ! Voilà qui confirme amplement mes assertions du précédent paragraphe !
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| Les tresses (afro) de Naomi Osaka en disent plus que de longs discours |
Rédaction en cours. Pour l'heure, vous allez devoir vous contenter d'une petite "revue de presse" essentiellement tirée de l'Internet 2.0, dont une paire de tweets que j'ai adressés à divers correspondants.
Citations :
“History of Dutch Jews Role in Slavery Is Bluntly Depicted (...). A few days after their arrival, slaves were sold here to Dutch and Portuguese Jewish merchants,” an exhibition wall text notes of Wagenaer’s illustration, one of very few representing the slave trade. Half of the slaves died from hunger and thirst en route to Brazil, according to the exhibit catalog.
"L'histoire du rôle des juifs néerlandais dans l'esclavage est décrite sans détour (...). Quelques jours après leur arrivée, les esclaves étaient vendus ici à des marchands juifs néerlandais et portugais", indique un panneau mural de l'exposition à propos de l'illustration de Wagenaer, l'une des très rares à représenter la traite des esclaves. La moitié des esclaves sont morts de faim et de soif en route vers le Brésil, selon le catalogue de l'exposition. (Source)
The Israeli Who Dared Write a Novel About Jews and African Slave Trade (…). 'Yes, it’s true. My great-great grandfather’s grandfather was a slave trader." Agur Schiff’s latest book features an Israeli man, with the same name as his, traveling to Africa and standing trial for being the descendant of a slave trafficker. The author explains why this story needed to be told.
L'Israélien qui a osé écrire un roman sur les Juifs et la traite des esclaves africains (...). "Oui, c'est vrai. Le grand-père de mon arrière-arrière-grand-père était un marchand d'esclaves". Le dernier livre d'Agur Schiff met en scène un Israélien, portant le même nom que lui, et qui se rend en Afrique pour y être jugé en tant que descendant d'un trafiquant d'esclaves. L'auteur explique pourquoi cette histoire devait être racontée.(Source)
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