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jeudi 28 mai 2020

Meet an Italian Doctor... Un médecin italien face au coronavirus


Ceci est la traduction, par mes soins, d'un article paru sur le site du Time et rendant compte de l'imagination fertile d'un médecin italien dans la lutte contre le Covid19. Il y est aussi question d'hydroxychloroquine.


 Des héros en première ligne 

Un médecin italien aplanit la courbe (de la pandémie) en traitant les patients du Covid-19 à domicile.

Au cours du dernier mois, Giovanni Sartori a perdu toute notion du temps.

Il ne se souvient pas exactement à quel moment, son jeune frère, un homme robuste et en bonne santé de 53 ans, avec lequel il vivait, a commencé à avoir une forte fièvre et des troubles respiratoires. Mais il sait qu'après environ une semaine dans cet état, après avoir pris le paracétamol prescrit par son médecin généraliste, il a été transporté à l'hôpital. Dix jours plus tard, il était mort.

Sartori, 60 ans, est resté seul avec sa mère de 90 ans à Castana di Pradello, un village d'Émilie-Romagne, en Italie, où il y a plus de vaches et de moutons que d'humains. Leur maison se trouve à plus de 5 km de la pharmacie et de l'épicerie les plus proches et à 30 km de l'hôpital de Codogno, où les premiers cas de COVID-19 en Italie ont été identifiés. Maintenant, la mère de Sartori présente à son tour des symptômes du virus. "Elle est comme ça depuis quelques semaines et elle n'a pas voulu aller à l'hôpital", explique-t-il lors d'un entretien téléphonique. "Heureusement, le Dr Cavanna est venu un jour chez nous. Quand je l'ai vu entrer, je me suis senti renaître."

Luigi Cavanna est le chef du service d'oncologie de l'hôpital voisin de Piacenza. Dès la deuxième semaine de mars, lorsque le confinement a débuté en Italie, il s'est rendu compte qu'un trop grand nombre de patients atteints de COVID-19 et gravement malades arrivaient aux urgences - alors que la plupart d'entre eux auraient pu être traités à domicile bien plus tôt, avant que leurs symptômes ne deviennent trop graves.

C’est la raison pour laquelle il parcourt chaque jour les environs de Piacenza avec plusieurs collègues. Ensemble, ses trois équipes ont rendu visite à plus de 300 personnes présentant des symptômes de COVID-19. Ils apportent aux patients des médicaments et un appareil qui surveille le taux d'oxygène dans le sang, et ils retournent les voir après qu'ils ont récupéré. Dans les cas les plus critiques, Cavanna laisse des bonbonnes d’oxygène et, comme avec la mère de Sartori, des poches de soluté nutritif pour une alimentation non orale. "Ma mère va déjà mieux", explique Sartori. "Être dans son propre lit plutôt que dans un hôpital bondé est ce qui a fait la différence."

"Quand j'ai réalisé que la salle d'urgence était surpeuplée de personnes déjà dans un état grave, j'ai su que quelque chose n'allait pas", explique Cavanna. "Il ne s'agit pas d'accidents vasculaires cérébraux ou de crises cardiaques, mais d'un virus qui peut frapper de différentes manières et qui suit son cours. Nous devons essayer de l'arrêter avant qu'il n'endommage les poumons d'une manière parfois irréversible." Selon les données qu'il a recueillies au cours du premier mois, moins de 10% des patients qu'il a traités à domicile ont empiré au point de devoir être hospitalisés.

Jusqu'à la semaine dernière, Cavanna donnait à la plupart de ses patients de l'hydroxychloroquine (couramment utilisée pour le paludisme et certains troubles inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde) et un antiviral habituellement prescrit pour le VIH. Ensuite, l'AIFA, l'équivalent italien de la Food and Drug Administration des États-Unis, a publié une note recommandant d'être très prudent dans la prescription de ce tandem. Désormais, sauf dans de rares cas, il utilise l'hydroxychloroquine seule. Bien que le médicament n'ait pas été testé pour le coronavirus, Cavanna estime que c'est le "traitement le plus efficace pour l'instant". 

La Maison Blanche a également recommandé avec enthousiasme le médicament comme traitement du coronavirus, le président Donald Trump le décrivant comme un "remède miracle" - une prise de position qui pourrait provoquer des pénuries. Cavanna souligne l'importance d'avoir un médecin pour prescrire et surveiller le traitement avec vigilance. "Chaque jour, je reçois des dizaines d'appels téléphoniques et je réponds à tous. Je préfère répondre au téléphone à 2 heures du matin plutôt que d'apprendre que l'état d'un patient s'aggrave", explique Cavanna.

Maintenant que le taux de cas de coronavirus en Italie a atteint un plateau, les responsables médicaux examinent ce qui a fonctionné et ce qui n'a pas fonctionné - et se tournent de plus en plus vers de nouvelles initiatives telles que celle lancée par Cavanna. Les administrations locales dans d'autres régions et les organisations à but non lucratif comme Médecins sans frontières organisent des groupes de médecins pour fournir des services à domicile et dans les établissements les plus à risque, comme les maisons de santé.

"Nous avons commis une erreur, surtout en Lombardie", explique Ivan Cavicchi, professeur de sociologie de la santé à l'Université de Tor Vergata à Rome. "Nous étions totalement concentrés sur l'augmentation du nombre de lits dans les unités de soins intensifs, sans avoir suffisamment d'anesthésistes", dit-il. "Mais dans des situations comme celle-ci, le renforcement de l'ensemble du système est essentiel. Ce n'est alors que les hôpitaux pourront fonctionner correctement."

Il dit qu'au lieu de cela, les médecins généralistes et autres prestataires de soins primaires ont été "abandonnés" et "laissés sans protection". Jusqu'à présent, près de 100 médecins sont décédés en Italie, dont environ la moitié étaient des médecins généralistes.

Cavanna et son équipe peuvent accéder au domicile des patients car ils disposent de l'équipement de protection nécessaire, fourni à la fois par l'hôpital où ils travaillent et par des donateurs privés. Pendant leurs expéditions, ils portent un vêtement de protection que Cavanna décrit en plaisantant comme similaire à ceux portés par les "aviateurs dans les films d'action", et en plus, à chaque visite, ils portent une sur-blouse jetable. Ils portent également des lunettes, deux masques, deux paires de gants, deux casquettes et des couvre-chaussures.

Les autorités tentent également de préparer des installations pour une éventuelle résurgence du coronavirus. "En plus de réorganiser les hôpitaux, nous devons réorganiser les cabinets de médecins dans toute la région", explique Pier Luigi Bartoletti, secrétaire adjoint de la FIMMG, la fédération italienne des médecins de famille. Bartoletti et ses collaborateurs réfléchissent déjà à l'hiver prochain, si, dans le pire des cas, le virus frappait de nouveau avec force.

"Dès le mois d'octobre, les salles d’attente des cabinets médicaux devront être repensées, avec des itinéraires séparés pour les personnes présentant des symptômes de la grippe", dit-il. "De plus, nous devons offrir aux médecins un équipement de protection et une formation pour l'utiliser correctement, ainsi que les outils de diagnostic appropriés." Bartoletti travaille avec des médecins de l'hôpital Spallanzani à Rome pour tester un appareil qui permettrait un test COVID-19 rapide en utilisant juste une goutte de sang prélevée sur le doigt.

Aujourd'hui, les tests de coronavirus peuvent nécessiter 4 voire 5 jours pour obtenir un résultat. C'est trop long si vous voulez suivre la stratégie préventive. Au lieu d'attendre les tests, Cavanna emporte un appareil de la taille d'un téléphone portable pour effectuer des échographies thoraciques. "Nous savons que dans une région aussi touchée, les personnes présentant des signes de bronchite ou de pneumonie sont presque certainement positives", explique-t-il. "Je garde l'écouvillon en cas de doute ou pour un post-traitement, pour m'assurer qu'ils ne sont plus contagieux une fois guéris."

Les médecins et les experts conviennent que la pandémie a été une révélation - non seulement pour les Italiens mais aussi pour le reste du monde - en ce qui concerne les forces et les faiblesses des différents systèmes de santé. Mais aucun système ne s'est encore avéré équipé pour faire face à une situation extrême telle que la pandémie actuelle. "Nous avons été pris par surprise à un moment où nous nous sentions immortels, mais maintenant, il est clair pour tout le monde que ce n'est pas le cas", explique Pier Luigi Bartoletti. "Si nous répétons les mêmes erreurs, ce sera aussi notre faute."

Source


Pour les anglo/phones/philes : 01 - 02 - 03 - 04


samedi 16 mai 2020

Retour sur le pseudo État islamique et l'imposture Daesh


Et dire que pendant ce temps, la presse 'mean'stream se taît ! (1)

Vous savez quoi ? Ou la chose est vraie, ou elle est fausse, et dans un cas comme dans l'autre, il va bien falloir que quelqu'un s'explique.

Il se trouve que je fais partie de ces gens qui n'ont jamais cru en l'existence d'un État islamique, dont quiconque de moyennement sensé savait qu'il ne s'agissait que de marionnettes pilotées depuis l'étranger et copieusement stipendiées, militairement et financièrement, au moins à partir de la campagne criminelle du syndicat mafieux baptisé OTAN, entendez OCAN (Organisation Criminelle de l'Atlantique Nord), en Libye (2011).

Et, fort logiquement, je ne crois pas plus à la consistance de ces soi-disant "djihadistes" officiant dans le Sahel africain, des marionnettes capables d'ouvrir 'x' fronts simultanés sur des milliers de kilomètres de distance (Mali, Niger, Burkina-Faso, Tchad, Nigeria, Cameroun, Centrafrique, voire Côte d'Ivoire...). 

Le fait est que l'histoire nous a montré que les insurrections dites 'nationales de libération' (cf. ANC, FLN, Frelimo, MPLA, Tupamaros, Farc, Sandinistes, Sentier Lumineux, Front Islamique du Salut, ETA, IRA, RAF, Brigades Rouges, Action Directe, etc.) se sont toujours déployées sur un terrain strictement national (Afrique du Sud, Algérie, Angola, Mozambique, Nicaragua, Uruguay, Colombie, Pays Basque, Irlande du Nord, Allemagne, Italie, France...) en se servant des pays riverains comme de zones de repli au sein desquelles il s'agissait de se tenir à carreau (sans bouger le petit doigt !).

De fait, aucun des mouvements révolutionnaires armés évoqués plus haut ne s'est jamais permis de se faire des ennemis dans les pays voisins ! Comment Cesare Battisti, activiste italien, aurait-il pu faire le mort pendant tant d'années en France, si d'aventure les Brigades Rouges avaient commis le moindre attentat, en France ?

Et le fait que Boko Haram, par exemple, s'en prenne simultanément aux armées du Nigeria, du Cameroun, du Tchad, du Niger et d'ailleurs montre qu'il s'agit de tout sauf d'une simple insurrection (locale) nigériane. Ces gens ont de gros moyens, sont renseignés (par qui ?) sur la position des troupes gouvernementales de 5, 6 pays !, et disposent de véhicules 4x4 "made in Japan" dont il serait facile de savoir "qui a signé le chèque" !

Et, comme pour confirmer ma théorie, voilà que les masques tombent, en Syrie par exemple, comme cela nous est révélé par un article du site iranien PressTV.

Et comme je l'annonçais plus haut, ou bien la chose est vraie, ou elle est fausse. Or, pour l'heure, c'est "motus et bouche cousue" du côté de la soi-disant "grande presse" ! 

Ci-dessous, ma traduction de l'article de Press TV annoncé plus haut. 

Des terroristes affiliés à Daech avouent leur coopération avec les forces américaines sur le site syrien d'Al-Tanf

Un certain nombre d'activistes récemment capturés et appartenant au groupe terroriste et takfiriste (baptisé) Daesh, ont avoué avoir étroitement coopéré avec les forces militaires américaines stationnées sur la base d'al-Tanf dans la province syrienne centrale de Homs, pour mener divers actes de terreur et de sabotage.

Au cours des aveux diffusés sur une chaîne de télévision publique syrienne jeudi soir, trois extrémistes - identifiés comme Salah Jaber al-Zaher, Ali Salim Yahya et Amer Abd al-Ghafar Nemah, mais mieux connus par leurs noms de guerre, à savoir Abu Abd al-Rahman al -Salafi, Abu al-Bara'a al-Homsi et Abu Sawan, ont révélé qu'ils avaient été chargés par les forces américaines de viser les troupes du gouvernement syrien dans et autour de l'ancienne ville de Palmyre, la base aérienne militaire de Tiyas - également connue sous le nom de Base aérienne T-4 -, les champs de gaz Shaer ainsi que les puits de pétrole situés à proximité, comme l'a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA.

"Un jour, un proche collaborateur de notre commandant Hassan Alqam al-Jazrawi est venu vers moi et m'a dit qu'il était en contact avec les Américains à la base d'al-Tanf. L'homme, dont le nom était Hassan al-Wali, a ajouté qu'il était nécessaire de cibler Palmyre et la base aérienne T4, et que les forces américaines nous fourniraient des lance-roquettes et des mitrailleuses, en plus du soutien financier, des voitures et de tout ce dont nous avions besoin.".

"Il a ajouté que les Américains lanceraient également des avions de reconnaissance pour surveiller les mouvements des soldats de l'armée syrienne dans la région de Palmyre et nous informer de leurs activités", a déclaré l'un des terroristes.

Les militants, qui ont été récemment arrêtés lors d'une opération de sécurité dans le désert de Syrie, ont ensuite souligné l'existence d'une coordination entre leurs commandants et ceux de la soi-disant Armée des commandos révolutionnaires.

À un autre stade de leurs aveux, les Takfiris ont abordé les négociations entre leurs dirigeants et de hauts responsables des(dites) Forces démocratiques syriennes (SDF) parrainées par les États-Unis et dirigées par les Kurdes.

L'un des terroristes a déclaré qu'il y avait eu de tels pourparlers entre les deux parties une fois à Raqqah, l'ancienne capitale de facto de Daesh.

"Il y avait une coordination pour toutes les opérations que nous avons menées. Avec l'assentiment des Américains, nous avons déménagé de Raqqa à Dayr al-Zawr. Nous avions la protection de trois véhicules Cougar (mobilité d'infanterie) et de deux Hummers, qui appartenaient aux forces américaines et nous accompagnaient. Des hélicoptères de combat ont également volé au-dessus de Dayr al-Zawr", a-t-il déclaré.

Concernant les sources du soutien financier et logistique, les terroristes ont expliqué que leurs maîtres coordonnaient les affaires chaque mois via la base d'al-Tanf.

"Ils se rendaient à la base tous les mois et apportaient environ trois cargaisons de nourriture, de munitions et d'armes, dont la plupart étaient fabriquées aux États-Unis… Nous avions l'habitude de nous approvisionner à la base. Chaque fois que l'un de nous était blessé, nous l'emmenions là-bas pour un traitement. La base d'Al-Tanf était un refuge pour nous. Nous y allions chaque fois que l'armée syrienne assiégeait une région, y attendions plusieurs semaines et recevions de la nourriture ainsi que les premiers soins.", ont déclaré les membres de Daesh capturés.

Les États-Unis forment des militants anti-Damas à la base d'al-Tanf, située près des frontières de la Syrie avec l'Irak et la Jordanie.
Washington a unilatéralement déclaré une "zone de non-conflit" de 55 kilomètres autour des installations, et a fréquemment menacé de viser les forces syriennes dans la zone.

Source


N.B. Je suppose que vous attendez un commentaire à ce qui précède ? Quand je pense que, dans le Sahel africain, des soldats de l'OTAN, venus soi-disant lutter contre le terrorisme islamiste, tombent régulièrement sous les balles de soi-disant "djihadistes", alors même que c'est ce même OTAN qui leur a fourni les armes dès 2011, tout en soutenant d'autres pseudo-djihadistes en Syrie et en Irak, je pense que la logique de la situation voudrait que l'Afrique se débarrasse définitivement des pompiers-pyromanes étrangers qui l'occupent actuellement. En clair les armées de l'OTAN/OCAN n'ont (plus) rien à faire en Afrique !

(1) Mean : (de l'anglais) en français : vulgaire, méchant, vicieux, épouvantable.


Lectures utiles : 01 - 02 - 03 - 04 - 05

 

Réflexions sur le "shoah-business" #5


Épisode §5.  Vous avez dit "fake news" ?


Vous savez quoi ? Après une bonne vingtaine d'années passées à farfouiller dans une multitude d'archives, j'en suis venu à penser qu'au bas mot, 99 % des informations qui nous sont livrées par les historiens au sujet des camps de concentration nazis sont fausses ou, à tout le moins, truffées - volontairement ou non - d'erreurs, d'inexactitudes, voire d'occultations. Autant dire que pour 1 % de vrai, on doit compter avec 99 % de faux, d'approximatif, de scotomisé (terme tiré de la psychanalyse).

Source : Institut National de l'Audiovisuel (France)

Source
Et je vais vous fournir une démonstration aussi courte que percutante de ma théorie. Prenez le gros titre reproduit ci-dessus. Disons qu'il est faux à... 98 % (au moins !).

Et vous vous interrogez : "Mais elle est où, l'erreur ? Ne sont-ce pas les soviétiques qui ont libéré Auschwitz en janvier 1945 ?".

Vous brûlez ! C'est bien l'Armée Rouge qui a libéré Auschwitz en janvier 1945. Mais regardez bien le titre : il n'est pas question, ici, d'Auschwitz, mais du seul Auschwitz-Birkenau, un quartier parmi la cinquantaine composant le complexe d'Auschwitz !

Hé oui, Auschwitz se composait d'une cinquantaine de sous-camps... De fait, Birkenau s'étendait sur 2 km², soit deux cents hectares, quand l'ensemble d'Auschwitz couvrait près de dix mille hectares (> 96 km²) (1). Nous sommes bien dans un rapport de deux à cent !

Birkenau représentait bien 2 % d'Auschwitz, mais c'est TOUT AUSCHWITZ que les soviétiques libèrent en 1945.

Mensonges, approximations, omissions..., telle semble être la doxa sur laquelle reposent moult essais ou thèses d'historiens patentés, auxquels il faut bien adjoindre toute une cohorte de journaleux et autres journaleuses, toutes gens auxquelles, pour ma part, je n'accorde plus guère d'importance. 


(1) Information dénichée dans le journal intime de Johann Paul Kremer, médecin à Auschwitz (source).


Lectures : 01 - 02 - 03 - 04 (le titre à lui seul [Enseigner...] est une fake news !) - 05 (ceux-là au moins ont compris l'essentiel : le travail forcé !) - 06
 

mercredi 13 mai 2020

Coronavirus et hydroxychloroquine. Une expérience brésilienne


Ci-dessous, ma traduction d'un article paru sur un site brésilien ; il y est question du traitement de patients atteints du coronavirus, à l'aide du fameux cocktail du professeur Didier Raoult.

L'unité de soins intensifs de l'hôpital de Piauí est vide après un traitement à l'hydroxychloroquine

"Nous n'avons aucune preuve (scientifique définitive), mais il y a eu un changement brutal du taux de mortalité."

Les médecins de l'hôpital régional Tibério Nunes, situé à Floriano, à l'intérieur de l'État du Piauí (1), ont commencé à administrer de l'hydroxychloroquine à des patients hospitalisés pour contamination par le Covid-19 et ont constaté une "amélioration significative" de la santé des personnes infectées, a rapporté le réseau de stations de radio Jovem Pan.

Sabas Vieira, médecin de l'hôpital, a transmis par le biais d'une vidéo publiée sur les réseaux sociaux l'information selon laquelle un groupe de professionnels de santé, en lutte contre le coronavirus, était parvenu à faire recouvrer la santé à cinq patients de l'établissement, en utilisant le tandem hydroxychloroquine et azithromycine.

Le réseau Jovem Pan a indiqué que le traitement avait été conduit, notamment, par le Dr. Marina Bucar Barjud, en première ligne dans la lutte contre la maladie à l'hôpital HM Puerta del Sur, à Madrid, en Espagne.

Selon Vieira, le traitement peut être appliqué aux patients en deux étapes. Dans la première, appelée "réapplication virale" (2), lorsque le patient a de la fièvre, des maux de gorge, une perte de l'odorat ou du goût, le traitement doit être effectué dès le deuxième jour des symptômes avec l'hydroxychloroquine et l'azithromycine. Dans la seconde phase, dite "inflammatoire", à partir du septième jour des symptômes, il faut mettre les patients sous corticothérapie pour éviter d'avoir à recourir à un traitement intensif.

"Nous avons donc deux fenêtres d'opportunité. Le docteur Justino, de l'hôpital de Floriano, nous a déjà parlé de cinq cas traités avec succès, qui n'ont pas eu besoin de se rendre en soins intensifs. Nous formons les médecins pour leur permettre de faire correctement cette prescription."

Vieira précise également qu'il n'est pas nécessaire que la population achète les médicaments, lesquels ne peuvent être administrés qu'après un diagnostic positif de Covid-19.

"Nous n'avons aucune preuve solide de l'efficacité de ce protocole, mais il y a eu un changement brutal du taux de mortalité et nous voulons étendre cette expérience à tout l'État de Piauí. C'est un médicament sûr, utilisé depuis de nombreuses années. Nous avions un taux de mortalité très faible. Avec des symptômes pouvant aller jusqu'à 48 heures, il faut consulter rapidement les services de santé pour une évaluation médicale ; il ne s'agit pas de stocker ce médicament. Le médecin fera le diagnostic et décidera du traitement approprié", ajoute-t-il.

Selon le gouvernement du Piauí, l'hôpital régional Tibério Nunes dispose de 15 lits d'hospitalisation et de dix lits de soins intensifs exclusifs pour le traitement du coronavirus.

L'unité de santé est une référence dans le sud de l'État et fait partie du plan d'urgence du gouvernement de Piauí pour aider les patients testés positifs au virus.

"Nous adoptons une attitude responsable vis-à-vis de la préparation du réseau de santé de l'État du Piauí. Il s'agit de concentrer les efforts sur Teresina (la capitale de l'État), qui a le plus grand nombre de cas, mais aussi de créer des lits d'hospitalisation et de soins intensifs en divers endroits du territoire.", a déclaré le secrétaire d'État à la Santé, Florentino Neto.

Des patients guéris du Covid-19 à Floriano

Dans l'État de Piauí, selon les dernières données du bulletin du secrétaire à la Santé, on dénombre actuellement 1 332 cas de Covid-19, 45 décès et 236 sorties de patients guéris, selon Jovem Pan.

Parmi les cas confirmés, 299 sont hospitalisés, et 98 en unités de soins intensifs.

À Floriano, ce dimanche (10 mai), il y avait 17 patients confirmés positifs au Covid-19, 8 patients rétablis et aucun décès. La ville compte environ 57 mille habitants. (Source)


(1) Le Piauí est un des États du Brésil, situé dans la région nord-est du pays, dans la région aride du Sertão. Le Piauí est le plus pauvre de tous les États brésiliens, une situation qui fut constante depuis les débuts de la colonisation portugaise au XVIᵉ siècle. (Wikipédia)

(2) On ne saurait exclure ici une mauvaise transcription par le journaliste : s'agissant de la multiplication d'organismes microscopiques (virus, bactéries), on parle de "réplication" (replicação = prolifération) plutôt que de "réapplication". (Lecture)



 

mercredi 6 mai 2020

Charles Darwin, le coronavirus et les lions du Serengeti #3


Épisode §3. Comme un air de fainéantise


Comme je n'ai pas trop de temps en ce moment, je vais, donc, faire comme les étudiants peu inspirés et me contenter de deux citations sous forme de copier-coller.

Le premier numéro de cette série était daté du 23 mars 2020. Il se terminait par un N. B. que je reprends tel quel :
Nota Bene : vous vous doutez bien que ce simple tableau de chiffres est extrêmement riche d'enseignements, sinon, je n'aurais pas pris autant de temps pour le mettre en forme et le présenter ici ! Question : parmi la myriade d'"experts": médecins généralistes, médecins spécialistes, voire professeurs (agrégés des universités !) de médecine se répandant quotidiennement sur les ondes (radio et télévision) de chaînes d'information de France et de Navarre - une spécialité française ! - combien d'entre eux et elles seraient capables d'interpréter à bon escient les chiffres qui précèdent ? Bien évidemment, un simple tableau n'explique pas tout ; il faudrait, par exemple, à l'aide d'un tableur, dresser, pays par pays, l'évolution des courbes de la progression - ou régression - de la pandémie, toutes choses qu'on apprend à faire dès la première année de Fac de... Sociologie (hé oui, je suis aussi passé par-là !). Il n'empêche que ce simple tableau me permet d'affirmer péremptoirement que... cette supposée pandémie ne touchera essentiellement que des... bobos !

Précision utile : les lions du Serengeti..., vous avez compris qu'on était en Afrique ? Quand je parle de bobos, ça concerne les Africains qui voyagent, que d'aucuns appellent des négropolitains, à l'instar de l'ex-premier ministre de la Somalie évoqué dans l'épisode précédent. En tout cas, en Afrique, l'affaire semble entendue depuis quelque temps.
Source

Tiens, à ce propos, une autre citation, tirée du quotidien Le Monde. 
L’afro-alarmisme n’a-t-il pas été excessif ? Les scénarios catastrophes spéculant sur l’effet déstabilisateur du Covid-19 en Afrique n’ont-ils pas été un peu hâtifs ? (...) Plus de onze semaines après son apparition sur le continent (le 14 février en Egypte), le séisme sanitaire tant redouté par de nombreux responsables ne s’est, à ce jour, pas produit. Alors que l’Afrique concentre 17 % de la population mondiale, elle enregistrait lundi 4 mai 44 034 contaminations (soit 1,2 % du total mondial) et 1 788 morts (0,7 %), selon le bulletin quotidien diffusé par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), à Addis-Abeba. Le continent fait bien meilleure figure que l’Europe ou les Etats-Unis.
Aurait-on péché par excès de catastrophisme ? D’un simple point de vue statistique, l’Afrique inflige un cinglant démenti à des prédictions comme celle qu’énonçait un rapport de la commission économique de l’Union africaine (UA), mi-avril, anticipant 300 000 morts même si le continent adoptait des mesures maximales de précaution. On en est très loin. (...) « On apprécie le fait qu’à ce jour l’hécatombe ne s’est pas produite », relève Yap Boum, épidémiologiste à Yaoundé et représentant régional d’Epicentre, la branche recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières (MSF). « Pour l’instant, nous sommes agréablement surpris et un peu rassurés de voir comment l’épidémie évolue, abonde Elisabeth Carniel, directrice du Centre Pasteur du Cameroun. L’Afrique ne connaît pas, en tout cas pour l’instant, l’explosion qui avait été prédite sur la base de modèles en vigueur en Europe. » (Source)

No comment!