La France, c'est ce pays "inventeur des Droits de l'Homme", où un homme aux mains menottées, tentant d'échapper à une garde à vue, peut se faire tirer comme un lapin par un gendarme, le tout dans la plus parfaite légalité (légalité = c'est dans la loi !).
La France, c'est aussi le pays de l'Union européenne qui totalise probablement le plus d'avis défavorables émanant de la Cour Européenne des droits de l'Homme (cf. Strasbourg, 23 septembre 2010).
Mais la France, c'est aussi le pays du monde qui compte probablement le plus de pharisiens et de pharisiennes, spécialistes de l'indignation sélective ou à deux vitesses, comme nous pouvons le voir avec cette Iranienne, emprisonnée pour une présomption (que dis-je, la condamnation est tombée !) de meurtre contre son mari, avec la complicité d'un amant.
"Sakineh est innocente !", clamèrent les belles âmes indignées. Donc l'amant aussi ? Parce que si l'homme emprisonné en même temps qu'elle a tué le mari, sans qu'elle soit sa complice, alors elle est une victime de cet homme, donc aurait dû porter plainte contre lui, non ? Et dans le cas contraire, ils sont bel et bien complices, mais pourquoi s'indigner uniquement pour la femme, en oubliant l'homme ? Par ailleurs, on cherche quelque logique chez nos défenseurs de la veuve iranienne, car arguer de son "innocence" laisse à penser que s'il était prouvé qu'elle fût coupable, alors son exécution serait recevable ! Stupide argumentation, n'est-il pas ? Et il y a des universitaires de haut rang parmi cette clique de guignols !
Petit aperçu du forum de discussion (soigneusement filtré et nettoyé de tout son de cloche contradictoire) du site de la Règle du Jeu :
#
FILLIETTE. dit :
17 septembre 2010 à 16:26
PAS DE MOTS POUR DIRE MA REVOLTE
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#
Quéritet Jacques dit :
17 septembre 2010 à 16:09
Quel horreur ce régime ! Et que Dieu s’il existe, vienne en aide à cette femme.
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#
landelle mireille dit :
17 septembre 2010 à 16:07
monstrueux
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#
Laurent TABIB dit :
17 septembre 2010 à 16:04
Au nom de et pour le bien-être de ma Femme, ma fille, ma mère, ma sœur, ma grand mère, mes nièces, cousines, tantes, amies, etc… je dénonce et condamne ce comportement intolérable !
Du moyen orient, Laurent TABIB.
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#
landelle mireille dit :
17 septembre 2010 à 16:04
tout cela est monstrueux….
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#
SALTEL Serge dit :
17 septembre 2010 à 15:36
IMPENSABLE AU XXI SIECLE
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#
patrick HAYOT dit :
17 septembre 2010 à 15:15
Intolerable
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#
hind dit :
17 septembre 2010 à 13:41
et si c’etais un homme est ce qu’on aurait agit de la même sorte…..!!!!!!!!!
Je dois avouer qu'à ce jour, je n'ai toujours pas compris ce que ces belles âmes réclament exactement de l'Iran : qu'il abolisse la peine de mort, comme la France l'a elle-même abolie, tout en légalisant le tir à vue sur des prévenus menottés et tentant d'échapper à la maréchaussée ? Qu'il cesse de recourir à cette pratique "barbare" qu'est la lapidation, sous-entendu, l'Iran ferait mieux de recourir à la chambre à gaz, à l'injection ou à la chaise électrique, comme cela se pratique encore dans cette grande démocratie que sont les Etats-Unis d'Amérique ? Ou encore que les condamnés à mort soient enfermés dans des véhicules automobiles sur lesquels des missiles seraient expédiés depuis un hélicoptère de combat, pratique que les troupes d'occupation ont largement appliquée en Palestine ?
Il faut dire que la rafale de mitraillette sur un fuyard ou le tir de missile sur une voiture, ça c'est moderne, tandis que la lapidation, quel archaïsme moyenâgeux !
Lu sur le site Mediapart, cette contribution à un forum :
Amnesty International USA a lancé de multiples appels pour sauver Teresa Lewis Condamnée à Mort Aux US pour le meurtre de son mari , elle sera Exécutée Le 23 Sept !
Qu'avez vous fait pour elle ?
Qu'avez-vous fait pour Linda Carty condamnée le 18 juin 2010 au Texas, alors qu'elle n'a pas cessé de clamer son innocence ?
Vous voulez toute la liste ?
Cet intervenant réagissait à l'article d'un des rédacteurs de mediapart :
Il y est question du "mensonge d'Ahmadinedjad". Et moi de penser : "Ah, quand même, ça nous avait manqué !" Parce que, jusque là, le nom du président iranien avait été assez peu évoqué dans l'affaire, et ce, pour une raison que Thierry Meyssan explicitait clairement dans un de ses papiers, à savoir qu'en droit criminel iranien, la famille de la victime a voix au chapitre, ce qui lui octroie le droit de faire grâce et, du coup, retire ce même droit au président iranien.
En clair, dans l'interview d'Ahmadinedjad visée par le rédacteur de Médiapart, le président iranien aurait pu se contenter de rappeler que cette affaire ne relevait en rien de sa compétence, ce qui aurait clos le débat !
Et le fait que d'aucuns tentent, mordicus, de "mouiller" le président iranien montre clairement l'ampleur de leur désarroi !
Il faut dire que ce "papier" de Médiapart est à peu près le seul qui ait été publié sur la question depuis quelque temps, notamment depuis le voyage de Dieudonné M'bala M'bala en Iran.
Petite revue de la presse en ligne :
20 septembre 2010 : la dernière mise à jour date du 12 septembre.
20 septembre 2010 sur le site du magazine Elle, en pointe dans la protestation contre la lapidation, aux côtés de Libération et de la Règle du Jeu : (plus) rien sur Sakineh.
20 septembre 2010 sur le site de la Règle du jeu : la dernière actualisation a eu lieu le 16 septembre.
21 septembre, on a ce papier, déjà évoqué, sur Médiapart :
Le site de la Chaîne Public Sénat annonce une journée spéciale pour le 21 septembre. Mais, ce même jour, le site n'affiche strictement rien de nouveau sur l'Iranienne, à part ce petit bandeau.
Ce que tout cela nous inspire ? Une impression d'essoufflement et, pourquoi ne pas le dire ?, de berezina !
Si Bernard-Henri Lévy and Co croyaient que le lobbying déployé contre un candidat égyptien à la direction de l'Unesco marcherait à tous les coups, ils savent maintenant que c'est raté. Et quelqu'un y est pour beaucoup, que les grands circuits médiatiques, commandés par je ne sais quel parrain invisible, ont décidé de boycotter, même quand il rapporte d'Iran des informations fiables, pour preuve que les médias traditionnels sont en train de perdre la guerre de l'information.
Comment expliquer, par exemple, que liberation.fr annonce le départ prochain de Dieudonné M'bala M'bala pour l'Iran, mais oublie de faire état du résultat du voyage ?
Le fait est que, de retour d'Iran, Dieudonné a donné une conférence de presse dans son théâtre de la Main d'Or, que la quasi totalité des médias ont choisi de boycotter. Seulement voilà : l'information est quand même passée. Du coup, le soufflé est vite retombé. Et c'est là qu'on attend de voir comment les Bernard-Henri Lévy, Elisabeth Badinter, Claude Lanzmann, Isabelle Adjani et autres "harkis" de "Ni putes ni soumises" et d'ailleurs, vont s'y prendre pour expliquer au public médusé la fin en eau de boudin du mauvais psychodrame qu'ils ont si activement mis en scène, et surtout comment ils ont pu faire chou blanc après avoir déployé autant de moyens.
Mais ne nous y trompons pas : histoire de masquer leur déconfiture, ces escrocs de bas étage sont déjà en train de claironner partout que l'Iran a reculé, que si leur Sakineh n'est pas lapidée dans les prochains jours, c'est que la mobilisation aura payé, et puis ils passeront à autre chose, à l'image de ces chiens errants qui, à peine ont-ils dévasté une poubelle que déjà ils lèvent la truffe, à la recherche du prochain tas d'immondices.
Le problème, avec les apprentis-sorciers, c'est que ce ne sont que des apprentis !
P. S. (1) : Ah, j'oubliais : une autre meurtrière de mari, avec la complicité d'un (futur) amant, et dont le sort indiffère au plus haut point nos petit(e)s et grand(e)s pharisien(ne)s.
P. S. (2) :
Sur le site Médiapart, ce 23 septembre 2010, on pouvait lire un bien curieux courrier, qu'on pourrait ranger dans la rubrique : "Mort(e) de rire !"
Il s'agit de ce brave Daniel-Salvatore Schiffer, déjà évoqué, qui se fend d'une "lettre ouverte" aux autorités américaines, afin d'intercéder, un peu (et même très) tardivement en faveur de Mme Lewis.
Je cite :
23 Septembre 2010 Par Daniel Salvatore Schiffer
Lettre ouverte aux autorités américaines et à Barack Obama.
J'ai été parmi les premiers intellectuels à m'insurger contre la mise à mort par lapidation, châtiment particulièrement barbare, de Sakineh Mohammadi-Ashtiani
(…).
Mais il me vient, à présent, un autre terrible cas de conscience, non moins tragique, que celui qui m'a vu me battre aussi vigoureusement pour sauver la pauvre Sakineh de cet abominable sort : c'est celui, cher Barack Obama, Président des Etats-Unis d'Amérique, de votre compatriote Teresa Lewis (…).
Précaution utile : on (M. Schiffer) n’a pas d’éléments sur la culpabilité présumée de la condamnée…
Certes ne m'appartient-il pas, faute d'éléments suffisants pour trancher la question, de porter ici de jugement définitif sur la culpabilité présumée ou l'innocence avérée de cette femme. Je n'entends pas non plus, ainsi, rentrer dans la dynamique, encore moins dans le détail, de ce procès.
(…)
Pour dire vrai, le courrier de M. Schiffer commençait ainsi :
J'ai été parmi les premiers intellectuels à m'insurger contre la mise à mort par lapidation, châtiment particulièrement barbare, de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, injustement accusée de complicité dans le meurtre de son mari. Il s'en est suivi, dans la foulée, une « lettre ouverte aux autorités iraniennes » qui, signée par quelques-uns des plus grands intellectuels du monde civilisé (dont sept prix Nobel) et publiée dans les journaux les plus importants d'Europe, a engendré une mobilisation à ce point planétaire, sur ce douloureux dossier, que ces mêmes autorités iraniennes ont finalement décidé de suspendre, sinon d'abolir, l'exécution de cette femme. Mieux : elles ont décidé de réviser son procès et de réexaminer la sentence.
Donc, en ce qui concerne l’Américaine, on ne sait pas quel est son degré de culpabilité (sous-entendu, cette culpabilité pourrait justifier la sentence !), mais en ce qui concerne l’Iranienne, du coup, on sait qu’elle est innocente, forcément ! Et comme notre cuistre ne manque pas d'air, ne voilà-t-il pas qu'il croit avoir entendu des voix, celles des autorités iraniennes qui auraient sursis à exécution, grâce à lui, forcément.
Seulement voilà :
Certes, à l'heure où je vous écris ces mots, la pauvre Teresa Lewis, pour laquelle nous avons été malheureusement moins prompts à nous battre, en Occident, pour lui sauver la vie (mea culpa !), est-elle peut-être déjà morte elle aussi, lâchement assassinée par vos bourreaux mêmes. Mais sachez néanmoins, cher Barack Obama, qu'à cet appel pressant s'associent - j'en suis sûr - des millions d'autres hommes et femmes de bonne volonté de par le monde démocratique !
(...)
Et voilà ! Il n’est jamais trop tard pour (bien/mal) faire, n’est-ce pas ? En tout cas, la bonne conscience est sauve ! Ça s'appelle comment déjà en français, du cynisme ? De toute évidence, notre homme en possède une sacrée dose, pour attendre le jour de l'exécution pour se réveiller, en tout cas, pour faire semblant, en prenant soin de ne pas s'adresser à la bonne personne.
Parce que tout bon collégien, élève de la classe de 4ème et ayant suivi le cours d'ECJS (Éducation Civique, Juridique et Sociale) sait à peu près comment fonctionne l'administration aux États-Unis, où il existe des pouvoirs incombant exclusivement aux autorités locales, hormis le cas du recours devant la Cour suprême fédérale. Et ici, la seule personne susceptible de surseoir à l'exécution de Mme Lewis est le gouverneur de l'Etat... Mais ne demandez pas à un bonimenteur juste soucieux de sa petite publicité de s'arrêter à ce genre de détails ! Néanmoins, il y a comme de la mauvaise conscience dans l'air...
Pour le reste, toutes les bonnes âmes qui se sont si activement manifestées en faveur de leur Sakineh semblent être brusquement parties en vacances dès qu'il a été question de cette pauvre Mme Lewis, à propos de laquelle s'appliquerait le slogan : "Circulez, il n'y a rien à voir !". C'est tout juste si liberation.fr se contente d'afficher, prosaïquement, que "le compte à rebours a commencé pour l'exécution de Teresa Lewis." Personne n'a entendu le Président français et son épouse, tellement actifs dans la défense de leur Sakineh, et qui seront encore sur le sol américain lorsque tombera la nouvelle de l'exécution de Lewis. Quant au site de notre philologue mondain, tellement obnubilé par ce qui se passe en Iran et dans les pays placés sous la coupe du fascisme islamiste, il doit être entré en hibernation ; c'est simple : on n'y trouve pas la moindre référence à Teresa Lewis, mais on n'y trouvait déjà pas la moindre référence au complice de leur Sakineh, l'homme reconnu coupable d'avoir assassiné le mari de cette femme et condamné à la même peine qu'elle.
En revanche, sur le site de M. Lévy, on tombe sur ceci : Sakineh, Ahmadinedjad recule, ce qui est tout bonnement stupéfiant, car en la matière, le président iranien n'a pas plus de pouvoir dans la procédure concernant Mme Mohammedi que Barack Obama n'en a en ce qui concerne Mme Lewis. Bernard-Henri Lévy le sait, mais en l'occurrence, la vérité est le cadet de ses soucis !
Pauvres admirateurs de cet homme - qui aurait pu être un philosophe, mais qui s'avère n'être qu'un bonimenteur -, qui croient que leur maître à penser est un intellectuel rigoureux, alors qu'il ne s'agit que d'un pauvre guignol qui se trouve avoir décroché, il y a longtemps, une agrégation de philologie, comme certificat d'aptitude à manipuler les mots et les concepts de manière à leur faire dire tout et n'importe quoi, et qui a oublié de travailler depuis, un peu comme ces conducteurs automobiles qui se découvrent chauffards sitôt leur permis de conduire dans la poche.
Toute cette accumulation de cynisme et de mauvaise foi ne peut tout de même pas être envisageable sans une forte propension à la honte, à la dépression et à la déconsidération de soi-même. Parce que s'ils avaient raison, pourquoi diable ont-ils à ce point besoin de travestir la réalité ? Pourquoi sérier les douleurs, les souffrances, sinon pour démontrer que leur cerveau ne fonctionne que par intermittence, de manière sélective, ce qui les rend définitivement peu fiables ?
Mais comme l'Homme est un animal doué de (mauvaise) conscience, on voit ce pauvre Schiffer ne pas craindre le ridicule en adressant une lettre ouverte à on ne sait trop qui, et ce, le jour d'une exécution aux États-Unis, comme si les avocats de Teresa Lewis ne connaissaient pas leur travail.
Cette tentative, pitoyable, de se donner bonne conscience, à vrai dire, de soulager sa (mauvaise) conscience est un des marqueurs de ce que d'aucuns appellent "civilisation judéo-chrétienne". D'où le mea culpa de M. Schiffer, qui signifie bien qu'il se sent coupable de quelque chose. Et c'est précisément ce sentiment de culpabilité, qui a chassé Caïn de devant Jéhovah, le contraignant à trouver (provisoirement) refuge dans une tombe, pour ne plus voir cet oeil... (Victor Hugo), qui vous explique pourquoi cet Occident, qui se targue d'avoir civilisé le monde, est aussi la partie du monde où l'on consomme le plus d'anxiolytiques et de psychotropes et où dépressions nerveuses et suicide font le plus de ravages.
La honte et le dégoût de soi-même. Voilà ce qu'on finit par récolter, à force de mentir aux autres et de se mentir à soi-même !
La France, c'est aussi le pays de l'Union européenne qui totalise probablement le plus d'avis défavorables émanant de la Cour Européenne des droits de l'Homme (cf. Strasbourg, 23 septembre 2010).
Mais la France, c'est aussi le pays du monde qui compte probablement le plus de pharisiens et de pharisiennes, spécialistes de l'indignation sélective ou à deux vitesses, comme nous pouvons le voir avec cette Iranienne, emprisonnée pour une présomption (que dis-je, la condamnation est tombée !) de meurtre contre son mari, avec la complicité d'un amant.
"Sakineh est innocente !", clamèrent les belles âmes indignées. Donc l'amant aussi ? Parce que si l'homme emprisonné en même temps qu'elle a tué le mari, sans qu'elle soit sa complice, alors elle est une victime de cet homme, donc aurait dû porter plainte contre lui, non ? Et dans le cas contraire, ils sont bel et bien complices, mais pourquoi s'indigner uniquement pour la femme, en oubliant l'homme ? Par ailleurs, on cherche quelque logique chez nos défenseurs de la veuve iranienne, car arguer de son "innocence" laisse à penser que s'il était prouvé qu'elle fût coupable, alors son exécution serait recevable ! Stupide argumentation, n'est-il pas ? Et il y a des universitaires de haut rang parmi cette clique de guignols !
Petit aperçu du forum de discussion (soigneusement filtré et nettoyé de tout son de cloche contradictoire) du site de la Règle du Jeu :
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FILLIETTE. dit :
17 septembre 2010 à 16:26
PAS DE MOTS POUR DIRE MA REVOLTE
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Quéritet Jacques dit :
17 septembre 2010 à 16:09
Quel horreur ce régime ! Et que Dieu s’il existe, vienne en aide à cette femme.
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landelle mireille dit :
17 septembre 2010 à 16:07
monstrueux
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Laurent TABIB dit :
17 septembre 2010 à 16:04
Au nom de et pour le bien-être de ma Femme, ma fille, ma mère, ma sœur, ma grand mère, mes nièces, cousines, tantes, amies, etc… je dénonce et condamne ce comportement intolérable !
Du moyen orient, Laurent TABIB.
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landelle mireille dit :
17 septembre 2010 à 16:04
tout cela est monstrueux….
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SALTEL Serge dit :
17 septembre 2010 à 15:36
IMPENSABLE AU XXI SIECLE
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patrick HAYOT dit :
17 septembre 2010 à 15:15
Intolerable
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hind dit :
17 septembre 2010 à 13:41
et si c’etais un homme est ce qu’on aurait agit de la même sorte…..!!!!!!!!!
Je dois avouer qu'à ce jour, je n'ai toujours pas compris ce que ces belles âmes réclament exactement de l'Iran : qu'il abolisse la peine de mort, comme la France l'a elle-même abolie, tout en légalisant le tir à vue sur des prévenus menottés et tentant d'échapper à la maréchaussée ? Qu'il cesse de recourir à cette pratique "barbare" qu'est la lapidation, sous-entendu, l'Iran ferait mieux de recourir à la chambre à gaz, à l'injection ou à la chaise électrique, comme cela se pratique encore dans cette grande démocratie que sont les Etats-Unis d'Amérique ? Ou encore que les condamnés à mort soient enfermés dans des véhicules automobiles sur lesquels des missiles seraient expédiés depuis un hélicoptère de combat, pratique que les troupes d'occupation ont largement appliquée en Palestine ?
Il faut dire que la rafale de mitraillette sur un fuyard ou le tir de missile sur une voiture, ça c'est moderne, tandis que la lapidation, quel archaïsme moyenâgeux !
Lu sur le site Mediapart, cette contribution à un forum :
Amnesty International USA a lancé de multiples appels pour sauver Teresa Lewis Condamnée à Mort Aux US pour le meurtre de son mari , elle sera Exécutée Le 23 Sept !
Qu'avez vous fait pour elle ?
Qu'avez-vous fait pour Linda Carty condamnée le 18 juin 2010 au Texas, alors qu'elle n'a pas cessé de clamer son innocence ?
Vous voulez toute la liste ?
Cet intervenant réagissait à l'article d'un des rédacteurs de mediapart :
Il y est question du "mensonge d'Ahmadinedjad". Et moi de penser : "Ah, quand même, ça nous avait manqué !" Parce que, jusque là, le nom du président iranien avait été assez peu évoqué dans l'affaire, et ce, pour une raison que Thierry Meyssan explicitait clairement dans un de ses papiers, à savoir qu'en droit criminel iranien, la famille de la victime a voix au chapitre, ce qui lui octroie le droit de faire grâce et, du coup, retire ce même droit au président iranien.
En clair, dans l'interview d'Ahmadinedjad visée par le rédacteur de Médiapart, le président iranien aurait pu se contenter de rappeler que cette affaire ne relevait en rien de sa compétence, ce qui aurait clos le débat !
Et le fait que d'aucuns tentent, mordicus, de "mouiller" le président iranien montre clairement l'ampleur de leur désarroi !
Il faut dire que ce "papier" de Médiapart est à peu près le seul qui ait été publié sur la question depuis quelque temps, notamment depuis le voyage de Dieudonné M'bala M'bala en Iran.
Petite revue de la presse en ligne :
20 septembre 2010 : la dernière mise à jour date du 12 septembre.
20 septembre 2010 sur le site du magazine Elle, en pointe dans la protestation contre la lapidation, aux côtés de Libération et de la Règle du Jeu : (plus) rien sur Sakineh.
20 septembre 2010 sur le site de la Règle du jeu : la dernière actualisation a eu lieu le 16 septembre.
21 septembre, on a ce papier, déjà évoqué, sur Médiapart :
Le site de la Chaîne Public Sénat annonce une journée spéciale pour le 21 septembre. Mais, ce même jour, le site n'affiche strictement rien de nouveau sur l'Iranienne, à part ce petit bandeau.
Ce que tout cela nous inspire ? Une impression d'essoufflement et, pourquoi ne pas le dire ?, de berezina !
Si Bernard-Henri Lévy and Co croyaient que le lobbying déployé contre un candidat égyptien à la direction de l'Unesco marcherait à tous les coups, ils savent maintenant que c'est raté. Et quelqu'un y est pour beaucoup, que les grands circuits médiatiques, commandés par je ne sais quel parrain invisible, ont décidé de boycotter, même quand il rapporte d'Iran des informations fiables, pour preuve que les médias traditionnels sont en train de perdre la guerre de l'information.
Comment expliquer, par exemple, que liberation.fr annonce le départ prochain de Dieudonné M'bala M'bala pour l'Iran, mais oublie de faire état du résultat du voyage ?
Le fait est que, de retour d'Iran, Dieudonné a donné une conférence de presse dans son théâtre de la Main d'Or, que la quasi totalité des médias ont choisi de boycotter. Seulement voilà : l'information est quand même passée. Du coup, le soufflé est vite retombé. Et c'est là qu'on attend de voir comment les Bernard-Henri Lévy, Elisabeth Badinter, Claude Lanzmann, Isabelle Adjani et autres "harkis" de "Ni putes ni soumises" et d'ailleurs, vont s'y prendre pour expliquer au public médusé la fin en eau de boudin du mauvais psychodrame qu'ils ont si activement mis en scène, et surtout comment ils ont pu faire chou blanc après avoir déployé autant de moyens.
Mais ne nous y trompons pas : histoire de masquer leur déconfiture, ces escrocs de bas étage sont déjà en train de claironner partout que l'Iran a reculé, que si leur Sakineh n'est pas lapidée dans les prochains jours, c'est que la mobilisation aura payé, et puis ils passeront à autre chose, à l'image de ces chiens errants qui, à peine ont-ils dévasté une poubelle que déjà ils lèvent la truffe, à la recherche du prochain tas d'immondices.
Le problème, avec les apprentis-sorciers, c'est que ce ne sont que des apprentis !
P. S. (1) : Ah, j'oubliais : une autre meurtrière de mari, avec la complicité d'un (futur) amant, et dont le sort indiffère au plus haut point nos petit(e)s et grand(e)s pharisien(ne)s.
P. S. (2) :
Sur le site Médiapart, ce 23 septembre 2010, on pouvait lire un bien curieux courrier, qu'on pourrait ranger dans la rubrique : "Mort(e) de rire !"
Il s'agit de ce brave Daniel-Salvatore Schiffer, déjà évoqué, qui se fend d'une "lettre ouverte" aux autorités américaines, afin d'intercéder, un peu (et même très) tardivement en faveur de Mme Lewis.
Je cite :
23 Septembre 2010 Par Daniel Salvatore Schiffer
Lettre ouverte aux autorités américaines et à Barack Obama.
J'ai été parmi les premiers intellectuels à m'insurger contre la mise à mort par lapidation, châtiment particulièrement barbare, de Sakineh Mohammadi-Ashtiani
(…).
Mais il me vient, à présent, un autre terrible cas de conscience, non moins tragique, que celui qui m'a vu me battre aussi vigoureusement pour sauver la pauvre Sakineh de cet abominable sort : c'est celui, cher Barack Obama, Président des Etats-Unis d'Amérique, de votre compatriote Teresa Lewis (…).
Précaution utile : on (M. Schiffer) n’a pas d’éléments sur la culpabilité présumée de la condamnée…
Certes ne m'appartient-il pas, faute d'éléments suffisants pour trancher la question, de porter ici de jugement définitif sur la culpabilité présumée ou l'innocence avérée de cette femme. Je n'entends pas non plus, ainsi, rentrer dans la dynamique, encore moins dans le détail, de ce procès.
(…)
Pour dire vrai, le courrier de M. Schiffer commençait ainsi :
J'ai été parmi les premiers intellectuels à m'insurger contre la mise à mort par lapidation, châtiment particulièrement barbare, de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, injustement accusée de complicité dans le meurtre de son mari. Il s'en est suivi, dans la foulée, une « lettre ouverte aux autorités iraniennes » qui, signée par quelques-uns des plus grands intellectuels du monde civilisé (dont sept prix Nobel) et publiée dans les journaux les plus importants d'Europe, a engendré une mobilisation à ce point planétaire, sur ce douloureux dossier, que ces mêmes autorités iraniennes ont finalement décidé de suspendre, sinon d'abolir, l'exécution de cette femme. Mieux : elles ont décidé de réviser son procès et de réexaminer la sentence.
Donc, en ce qui concerne l’Américaine, on ne sait pas quel est son degré de culpabilité (sous-entendu, cette culpabilité pourrait justifier la sentence !), mais en ce qui concerne l’Iranienne, du coup, on sait qu’elle est innocente, forcément ! Et comme notre cuistre ne manque pas d'air, ne voilà-t-il pas qu'il croit avoir entendu des voix, celles des autorités iraniennes qui auraient sursis à exécution, grâce à lui, forcément.
Seulement voilà :
Certes, à l'heure où je vous écris ces mots, la pauvre Teresa Lewis, pour laquelle nous avons été malheureusement moins prompts à nous battre, en Occident, pour lui sauver la vie (mea culpa !), est-elle peut-être déjà morte elle aussi, lâchement assassinée par vos bourreaux mêmes. Mais sachez néanmoins, cher Barack Obama, qu'à cet appel pressant s'associent - j'en suis sûr - des millions d'autres hommes et femmes de bonne volonté de par le monde démocratique !
(...)
Et voilà ! Il n’est jamais trop tard pour (bien/mal) faire, n’est-ce pas ? En tout cas, la bonne conscience est sauve ! Ça s'appelle comment déjà en français, du cynisme ? De toute évidence, notre homme en possède une sacrée dose, pour attendre le jour de l'exécution pour se réveiller, en tout cas, pour faire semblant, en prenant soin de ne pas s'adresser à la bonne personne.
Parce que tout bon collégien, élève de la classe de 4ème et ayant suivi le cours d'ECJS (Éducation Civique, Juridique et Sociale) sait à peu près comment fonctionne l'administration aux États-Unis, où il existe des pouvoirs incombant exclusivement aux autorités locales, hormis le cas du recours devant la Cour suprême fédérale. Et ici, la seule personne susceptible de surseoir à l'exécution de Mme Lewis est le gouverneur de l'Etat... Mais ne demandez pas à un bonimenteur juste soucieux de sa petite publicité de s'arrêter à ce genre de détails ! Néanmoins, il y a comme de la mauvaise conscience dans l'air...
Pour le reste, toutes les bonnes âmes qui se sont si activement manifestées en faveur de leur Sakineh semblent être brusquement parties en vacances dès qu'il a été question de cette pauvre Mme Lewis, à propos de laquelle s'appliquerait le slogan : "Circulez, il n'y a rien à voir !". C'est tout juste si liberation.fr se contente d'afficher, prosaïquement, que "le compte à rebours a commencé pour l'exécution de Teresa Lewis." Personne n'a entendu le Président français et son épouse, tellement actifs dans la défense de leur Sakineh, et qui seront encore sur le sol américain lorsque tombera la nouvelle de l'exécution de Lewis. Quant au site de notre philologue mondain, tellement obnubilé par ce qui se passe en Iran et dans les pays placés sous la coupe du fascisme islamiste, il doit être entré en hibernation ; c'est simple : on n'y trouve pas la moindre référence à Teresa Lewis, mais on n'y trouvait déjà pas la moindre référence au complice de leur Sakineh, l'homme reconnu coupable d'avoir assassiné le mari de cette femme et condamné à la même peine qu'elle.
En revanche, sur le site de M. Lévy, on tombe sur ceci : Sakineh, Ahmadinedjad recule, ce qui est tout bonnement stupéfiant, car en la matière, le président iranien n'a pas plus de pouvoir dans la procédure concernant Mme Mohammedi que Barack Obama n'en a en ce qui concerne Mme Lewis. Bernard-Henri Lévy le sait, mais en l'occurrence, la vérité est le cadet de ses soucis !
Pauvres admirateurs de cet homme - qui aurait pu être un philosophe, mais qui s'avère n'être qu'un bonimenteur -, qui croient que leur maître à penser est un intellectuel rigoureux, alors qu'il ne s'agit que d'un pauvre guignol qui se trouve avoir décroché, il y a longtemps, une agrégation de philologie, comme certificat d'aptitude à manipuler les mots et les concepts de manière à leur faire dire tout et n'importe quoi, et qui a oublié de travailler depuis, un peu comme ces conducteurs automobiles qui se découvrent chauffards sitôt leur permis de conduire dans la poche.
Toute cette accumulation de cynisme et de mauvaise foi ne peut tout de même pas être envisageable sans une forte propension à la honte, à la dépression et à la déconsidération de soi-même. Parce que s'ils avaient raison, pourquoi diable ont-ils à ce point besoin de travestir la réalité ? Pourquoi sérier les douleurs, les souffrances, sinon pour démontrer que leur cerveau ne fonctionne que par intermittence, de manière sélective, ce qui les rend définitivement peu fiables ?
Mais comme l'Homme est un animal doué de (mauvaise) conscience, on voit ce pauvre Schiffer ne pas craindre le ridicule en adressant une lettre ouverte à on ne sait trop qui, et ce, le jour d'une exécution aux États-Unis, comme si les avocats de Teresa Lewis ne connaissaient pas leur travail.
Cette tentative, pitoyable, de se donner bonne conscience, à vrai dire, de soulager sa (mauvaise) conscience est un des marqueurs de ce que d'aucuns appellent "civilisation judéo-chrétienne". D'où le mea culpa de M. Schiffer, qui signifie bien qu'il se sent coupable de quelque chose. Et c'est précisément ce sentiment de culpabilité, qui a chassé Caïn de devant Jéhovah, le contraignant à trouver (provisoirement) refuge dans une tombe, pour ne plus voir cet oeil... (Victor Hugo), qui vous explique pourquoi cet Occident, qui se targue d'avoir civilisé le monde, est aussi la partie du monde où l'on consomme le plus d'anxiolytiques et de psychotropes et où dépressions nerveuses et suicide font le plus de ravages.
La honte et le dégoût de soi-même. Voilà ce qu'on finit par récolter, à force de mentir aux autres et de se mentir à soi-même !
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