Rédaction/révision en cours
Must read (il s'appelle Bloump) !
Vu ce matin (09.12.2025) sur BFMTV, Richard Malka et son éternel petit sourire qui en dit long sur sa fausseté (1). Que dire de ce pays (la France), avec son Académie Française, son Collège de France, son École Normale Supérieure, où l'on mésuse allègrement des mots ? Prenez ledit antisémitisme.
Enthoven Raphaël et son avocaillon ont expliqué tantôt à un tribunal que LFI (Parti politique La France Insoumise) était antisémite, chose que ledit tribunal n'a pas confirmée (mais pour ça, il faut avoir bien lu la décision de justice !), se contentant de circonlocutions sémantiques. Mais bon, LFI n'a pas interjeté appel, ce que je trouve idiot : quand on se lance dans une procédure, on va jusqu'au bout !
Moult collégiens/lycéens - notamment d'origine arabo-berbère
- savent parfaitement ce que "sémite" veut dire : "Mais, c'est
nous les vrais sémites !" vous rétorquent-ils lorsque vous évoquez le
sujet. Le problème des escrocs est qu'ils sont incapables de définir le sémitisme. Avec ledit anti-sémitisme, nous aurions, donc, l'antonyme de
quelque chose qui n'existe pas. Tout ça à cause d'un médiocre polémiste
allemand du 19ème siècle qui a cru, bêtement, que les Juifs étaient une ethnie,
ce qu'ils ne sont pas.
Mémorial de la Shoah scribit : "Le mot antisémitisme signifie préjugé contre les Juifs ou haine des Juifs." Intéressant ! Trois mots :
- Juifs : ce seraient eux les SEULS sémites, mais peut-on sérieusement affirmer que Juif = Sémite ? C'est là qu'on aurait aimé avoir autre chose que du "silence-radio" du côté des prestigieuses institutions que j'évoquais plus haut.
- Préjugé : quand Voltaire et Martin Luther écrivaient sur les Juifs, ils pré-jugeaient ?
- Haine (préjugé OU haine) : là, il va falloir qu'on m'explique, en bon psychologue que je suis. La haine envers quelqu'un se nourrit de moult choses ; il peut y avoir du préjugé (racisme, jalousie, méconnaissance) mais je doute que les deux concepts soient interchangeables, la haine pouvant être basée sur une connaissance intime de celui que l'on hait. Que les victimes de tant de massacres et de génocides à travers le monde haïssent leurs oppresseurs, hormis le médiocre penseur qu'est Pascal Bruckner (auteur des Sanglots de l'homme blanc), il y en a que ça étonne ?
Revenons à Juifs : personnes de confession juive. Pourquoi s'en tenir à une haine envers les personnes et ne JAMAIS évoquer une éventuelle répulsion envers l'idéologie qu'elles assument : le Judaïsme, doctrine dont tout le monde peut consulter les dogmes dans la Bible ?
Benjamin Mileikovsky alias Netanyahu et les suprémacistes hystériques installés illégalement en Palestine ne se réclament-ils pas de l'idéologie (cf. les prophéties d'Isaïe) dont les fondements sont couchés dans la Torah, voire dans le Talmud ? Et ça étonne QUI que cette idéologie soit rejetée par une foule sans cesse croissante de gens à travers le monde, maintenant que des centaines de millions de smartphones permettent à quiconque ayant du réseau téléphonique de se rendre compte, de visu, des abominations subies au quotidien par un petit peuple sans défense, livré à la psychopathie XXL de Khazars se prenant pour des Hébreux ?
Y a-t-il une seule personne sur cette planète qui pense que le colonialisme israélien en Palestine aide à promouvoir l'image de la religion desdits colonisateurs dans le monde ?
Par ailleurs, le droit à la liberté d'expression, dont se réclament les Enthoven, les Malka et Cie, nous permet d'être anticommuniste, anticapitaliste, voire antimusulman (cf. cet écrivain français dont j'ai oublié le nom). Mais l'idéologie dont se réclament des fous furieux génocidaires en Palestine, elle, serait intouchable ? Sans blague !
Mais voilà que de beaux esprits nous signalent qu'il va falloir distinguer antisémitisme et antijudaïsme. Ah bon ? Ce ne serait donc pas la même chose ? Et, de fait, comment ranger l'attentat antijuif de Pittsburgh et les pamphlets d'un Voltaire ou d'un Luther dans une même case ? Le philosophe que serait Raphaël Enthoven est-il prêt à réclamer que les pages voltairiennes concernant les Juifs soient arrachées de tous les ouvrages du penseur et brûlées en place publique ?
Pierre Savy. Comme l’indique le titre du livre, il s’agit de dénoncer les «mensonges» des Juifs, à commencer par le mensonge le plus scandaleux aux yeux de Luther, car il porte sur le trésor précieux entre tous que les Juifs ont reçu de Dieu: la Bible. (Source)
S'il avait lu telle grande égyptologue que je cite ici même, le grand médiéviste qu'est Pierre Savy aurait su que la Bible est un texte abondamment plagié des Égyptiens, les plagiaires ayant eu la bonne idée de quasiment livrer à la postérité une foule d'indices parlants ; par exemple, celui qui reçoit les Tables de la Loi est un Égyptien (Moïse) et la chose se produit sur le Mont Sinaï, en ... Égypte !
Par ailleurs, Luther est un docteur de l'Église, traducteur de la Bible, qui ne s'est pas contenté d'affronter les Juifs, son premier fait d'armes ayant consisté à pourfendre les errements de l'Église catholique. Pour oser parler d'antisémitisme ou d'antijudaïsme à propos de Luther, encore faut-il connaître les textes de référence qu'il invoque. Le Christ, dont se revendique Luther, a été crucifié conformément à la volonté d'une foule juive, à en croire les Écritures. Le problème, ici, est la propension de tant d'intellectuels à verser dans l'anachronisme. À ceux-là, je rappellerais simplement - en ma qualité de fils de pasteur ayant bien lu la Bible - que l'acte fondateur de la tradition juive, à savoir Pessah : la Sortie d'Égypte (cf. Livre de l'Exode) est le massacre systématique de tous les premiers nés d'Égypte, humains et animaux, en bon français, un génocide !
Mais il y a plus dans ce beau numéro d'appropriation
culturelle basé sur la lutte contre un prétendu antisémitisme : c'est de voir des Arabes, sémites parmi les sémites, se coucher
lamentablement, jurant leurs grands dieux en face de médiocres inquisiteurs :
"Promis, juré, nous ne sommes pas antisémites !".
Sémite. Se dit de populations originaires du Proche et du Moyen-Orient, dont le principal caractère commun est l’usage d’une langue appartenant à la famille des langues sémitiques. Les peuples sémites, qui regroupaient notamment dans l’Antiquité les Assyriens, les Araméens, les Cananéens, les Hébreux, les Moabites, les Phéniciens, désignent aujourd’hui les Juifs et les Arabes. Subst. Un, une Sémite.
▪ Abusivement. Juif. (Source)
Erratum : j'ai eu tort de blâmer plus haut certaines grandes institutions de France, dès lors qu'il s'avère que l'Académie Française a explicitement statué sur l'erreur consistant à assimiler sémite à juif, ce dont on peut logiquement déduire l'imposture consistant à assimiler Sémite uniquement à Juif.
Mais quiconque de modérément instruit voit bien ce que vise le mésusage du label "antisémite" : en affubler tout opposant à la colonisation israélienne en Palestine, et au premier chef de cette opposition : la résistance palestinienne, voire les Arabes en général, dans le but manifeste de les "dé-sémitiser" pour s'approprier leur identité première, à l'instar de leurs terres.
En somme, un vol, une spoliation, et tout ça en faisant mine d'être du bon côté de l'Histoire. Le problème est que de plus en plus de gens ont compris le stratagème.
Tiens,
par parenthèse, combien de croyants - adeptes desdites Religions du Livre -
savent que le dieu de la Torah est un plagiat, dès lors qu'il s'agit
manifestement d'un "emprunt" (Ben voyons !) des plagiaires aux
Égyptiens ? J'en vois qui n'ont pas l'air bien convaincus ! Le fils de
pasteur que je suis (la foi religieuse n'est ni héréditaire ni atavique !) va
essayer de vous convaincre.
Allez
dans le monde arabo-musulman ; prenez les Amériques, du Canada à l'Argentine :
vous y trouverez des Afro-descendants, ces derniers ne s'étant pas contentés de
se reproduire. Malgré la discrimination inhérente au statut d'esclave ou de
descendant d'esclave, beaucoup d'entre eux ont inventé des choses, imprégné la
culture des pays où ils vivent. On peut dire la même chose des Indiens (de
l'Inde), présents par exemple aux Îles Fidji et aux Antilles, ainsi que - et
ô combien ! - des Chinois, avec ces Chinatowns qu'ils ont imposés partout.
Essayez maintenant de dénicher la moindre trace d'une présence des Israélites en Égypte comme le rapporte la Torah, le territoire égyptien étant un des plus copieusement scrutés par la corporation des archéologues ! En Égypte, rien ne rappelle un quelconque passage de peuplades israélites.
Vous avez dit : "Bizarre !". Moi,
j'ai dit : "Bizarre !" ? Comme c'est bizarre !
Christiane Desroches-Noblecourt vend la mèche, tout en sachant qu'elle marche sur des oeufs : le plus ancien monothéisme est une invention égyptienne que l'on doit au pharaon Amenothep/Aménophis IV alias Akhénaton, adorateur du Dieu Soleil. C'est vous dire le niveau de perversité de gens capables de revendiquer le territoire d'autrui (la Palestine), le tout sur la base d'un fatras mythologique lui-même volé aux Égyptiens ! (Lire)
Jacques Brel aurait pu le chanter :
"Je vais vous dire, monsieur : chez ces gens-là, tout sonne faux, monsieur !"
(1) Cette propension d'une certaine clique à mésuser des mots, escamotant systématiquement le radical judéo (qui doit les indisposer terriblement, allez savoir pourquoi ?) pour lui préférer celui de sémite, croyant stupidement qu'un usage inconvenant, mais ancien, pourrait devenir la norme à force de rabâchage, laisse à penser que moult manipulateurs ne se sentent en rien juifs, tout en admettant implicitement ne pas être des sémites ! En effet, le supporter de la colonisation israélienne en Palestine se disant opposé à l'antisémitisme, donc anti-antisémite, devient-il un sémite pour autant ? Bien sûr que non !
C.Q.F.D. !
Lectures utiles
Michel Houellebeck : On a le droit d'écrire un livre islamophobe (et judéophobe ????)
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