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vendredi 25 novembre 2022

Adrien Quatennens ou le syndrome du bouc émissaire

Ce texte a commencé à être publié sur Twitter. Il se trouve qu'au bout d'un certain temps, on finit par trouver le corset des 280 signes un peu trop contraignant. Par chance, on dispose d'un blog !

Tiens, à propos de ce blog, voici ce que j'ai découvert tout récemment : un texte modifié (par qui ?), alors que je m'étais contenté de faire un copier-coller de la première partie affichée sur Twitter. Vous avez une explication ? Une opération du Saint-Esprit ou de hackers ? Les "retouches" ne sont jamais très importantes, car elles ne seraient pas crédibles, tout le monde voyant bien que je n'ai pas de problèmes avec la syntaxe du français, néanmoins, elles peuvent faire penser que je commets de fréquentes coquilles. Why not, et pourquoi pas, après tout ? Le fait est que j'affiche souvent les bourdes que je commets en tapant trop vite sur mon clavier d'ordinateur.

Cela dit, hacker un modeste blog (mais ça m'arrive aussi sur Twitter) comme le mien, n'est-ce pas hilarant ? Serais-je puissant au point de déranger quelques gugusses à court d'arguments ?

Pourquoi je soutiens, pourquoi nous devons soutenir Adrien Quatennens. Je ne connais pas ce garçon, élu de la Nupes, autrement que via les médias. Et, a fortiori, je ne connais pas son ex-épouse. Il se trouve que j'ai un peu de culture générale et ai pas mal côtoyé et observé l'hystérie et ses avatars. 

Contrairement à ce que bien des gens pensent, l'hystérie n'est pas une spécialité féminine et elle ne se réduit pas à l'agitation frénétique de quelqu'un qui irait jusqu'à cracher des grenouilles.

Les hystériques peuvent être froid(e)s, cyniques et calculateur/trices. Et quelque chose me dit que le pauvre Quatennens a fort à faire avec une hystérique particulièrement vicieuse  et coriace.

Par parenthèse, vous vous souvenez de l'affaire Margaux P./Alain S. ? Une judoka "tabassée" par son ex(entraîneur). Dans les faits, ils s'étaient tapés dessus. Pour ma part, mon premier réflexe a été de penser Schmitt coupable, quel que fût le contexte : un gaillard balaise ne tape pas sur quelqu'un qui  lui rend 20 à 30 kgs. Toujours est-il que tant en 1ère instance qu'en appel, Schmitt a été relaxé, ce qui veut dire que les juges ont réalisé que les torts étaient partagés et qu'il n'y a jamais eu de tabassage de la femme par l'homme.

Heureusement qu'on a encore des juges connaissant leur métier, tout le contraire de cette faune débile qui bavasse des insanités sur les réseaux sociaux. Or c'est précisément à cette faune débile que s'adresse l'ex-Mme Quatennens, le tout en la forme du supplice chinois : vous savez, l'eau qui vous tombe sur la tête, goutte-à-goutte, jusqu'à ce que vous deveniez fou !

Cette femme est une hystérique ! Et je vous le prouve. Voilà qu'on annonce un retour prochain de Quatennens à l'Assemblée Nationale. Et voilà que, dans la foulée, notre hystérique se précipite à l'AFP se répandre en confidences, qu'elle s'était bien gardée de livrer au début de l'affaire ! 

Quand je vous dis que les hystériques sont souvent retors, cyniques et calculateurs ! Donc, tout d'un coup, la mémoire lui serait revenue, de choses dont elle s'était bien gardée de parler il y a quelques semaines, des horreurs commises par Quatennens, qu'elle s'était tout aussi bien gardée de confier à des proches, amis, parents… Et elle voudrait qu'on la croie ! Personnellement, je ne la crois pas ! Tout ça sonne faux ! Il y a chez cette personne une volonté de nuire et de détruire son ex, en sachant bien que la cohorte des fémino-hystériques ne se laissera pas prier pour contribuer à la lapidation du "méchant Quatennens".

C'est pourquoi j'adresse mon total soutien à Adrien Quatennens, dont je sens bien que c'est lui la VRAIE victime dans cette affaire. Et qu'on ne vienne pas me parler d'UNE gifle qui lui aurait échappé et qu'il a été bien courageux de confesser, sans que personne ne le lui demande. La gifle en question n'est que la partie éventuellement "visible" d'un iceberg de cette méchanceté propre aux esprits maléfiques dont cette femme est un excellent spécimen.

Mon message à Quatennens : dis donc, mon gaillard, on ne t'a pas dit qu'un grand garçon, ça ne pleure pas ?  

Quant à la petite clique des fémino-hystériques, je leur dis simplement : vous voulez rallumer une guerre des sexes ? Sachez que vous allez trouver à qui parler ! 

 ******

Vous savez quoi ? Les gens qui passent leurs journées à abreuver leurs "disciples" des considérations les plus ineptes m'épatent énormément. Ils comptent les gogos de followers, les like, les RT, et ils se persuadent qu'ils sont des leaders d'opinion ! Les pauvres !

Ce texte a reçu énormément de visites, des gens qui, au lieu de "liker" ou "RT" bêtement, en direction de la faune de neuneus semi-illettrés qui composent l'univers twitterien - faune que je repousse à l'aide de textes trop longs pour elle ! - discutent entre eux, échangent.

Et c'est bien pour ça que j'ai la prétention d'être un bien meilleur leader d'opinion que bien des pseudo-gourous sur Twitter. Tiens, vous avez vu que le hashtag #Quatennens avait du plomb dans l'aile, la bombe nucléaire annoncée par l'AFP se réduisant en un pauvre pétard mouillé ?

Un leader d'opinion ne regarde pas d'où vient le vent avant de prendre parti, ni ne pense à se déplacer  dans le sens souhaité par la populace. J'ai écrit plus haut que cette histoire me paraissait bidonnée. En clair : le buzz attendu par certains est parti pour faire "flop" ! Ce qui n'a quand même pas empêché les éjaculateurs précoces d'être de sortie, ainsi que la volaille qui prétend faire l'opinion ! 

Sinon, quel spectacle affligeant que cette meute grimaçante pressée de sceller le sort de l'infortuné Adrien Quatennens ! Une procédure juridictionnelle est en cours, dont il suffirait d'attendre l'issue ? 

- Mais vous plaisantez, mon bon monsieur ! Puisqu'on vous dit que Quatennens n'a plus rien à faire à l'Assemblée ! 
- Euh, pardon, il n'y a pas des textes de lois, un règlement de l'Assemblée Nationale… pour dire le Droit en la matière ?
- M'enfin, patate, puisqu'on vous dit que C'EST NOUS QUI DÉCIDONS ! 

Mais, je vous rassure, je ne passe que très peu de temps devant les médias mainstream du siècle dernier. Ce fut court mais instructif. Et c'est là que je me dis que 2000 ans de culture chrétienne n'ont, décidément, pas servi à grand-chose, à voir ces gens prompts à juger autrui avec la férocité d'un grand inquisiteur. Et comment, en ma qualité de fils de pasteur, ne pas penser à cette parabole, qui se conclut ainsi :  

Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre ! ?

Sinon, j'attire l'attention de celles que j'appelle des hystéro-féministes sur un volet de la violence faite aux femmes, dont PERSONNE ne parle : les féminicides en culotte courte

Je pense à trois affaires récentes : à chaque fois, la fille est massacrée par son (ex) petit ami. Le fait est que, dans presque tous les cas, les victimes avaient une double vie ignorée de leurs proches. 

1. Argenteuil, Val d'Oise. Ado d'origine orientale (Pakistan ?). La mère baragouine le français. Le père est muet comme une carpe. La presse n'a rien compris à l'affaire. Le garçon avait séduit deux filles. La future victime a dû tenter de le reconquérir en lui envoyant des photos d'elle en très petite tenue. La rumeur a évoqué un "revenge porn". On a parlé de harcèlement mais, dans ce cas, comment expliquer la diffusion de photos qu'elle seule avait pu prendre et expédier à autrui ? 

Il est à peu près certain que cette gamine, élevée dans une famille musulmane, n'était plus vierge. Au Pakistan, ce ne serait pas un scoop, dans la mesure où la fille serait déjà probablement mariée. Mais dans une banlieue française ?

Il se trouve que je suis ce genre d'affaires depuis longtemps, notamment depuis la vague d'un phénomène improprement baptisé "tournante" (dans certains quartiers "sensibles", une "tournante" n'a rien à voir avec un viol collectif, la "tournante" étant une fille de "mauvaise vie" habituée à "tourner", autant dire, à s'envoyer en l'air avec le premier venu, lequel va finir par le lui faire payer en la "partageant" avec ses petits camarades, en général dans une cave ou autre local à poubelles.).

La suite ? La deuxième conquête du garçon, sorte de harpie junior au fort tempérament, lui demande de lui prouver son amour en éliminant la rivale. À eux deux, ils vont se rendre sous ce pont d'Argenteuil (je connais le coin, plutôt glauque) et éliminer la victime en la jetant dans la Seine. 

2. Creil (Oise). Une gamine poignardée puis brûlée vive par le petit ami à qui elle avait révélé qu'elle était enceinte. À peu près le même profil que la jeune fille précédente. Ici, une famille maghrébine qui a dû tomber de haut en apprenant de la police judiciaire que leur fille avait de bien malencontreuses fréquentations. 

Enceinte, à quinze ans, sans être mariée, dans une famille maghrébine, ça n'existe pas, pas plus que dans une famille turque, iranienne, etc. En Allemagne, par exemple, de nombreux cas de crimes dits d'honneur ont été commis dans des familles d'origine orientale, le plus fameux ayant eu lieu dans les années 1990 : le plus jeune garçon de la famille a été condamné à la suite d'un meurtre sur sa propre sœur. Cette affaire a défrayé la chronique car les enquêteurs étaient persuadés que toute la famille avait participé au meurtre, mais ils n'ont rien pu prouver contre les adultes, qui s'étaient montrés fort machiavéliques.

3. Clessé, à une quinzaine de kilomètres de Mâcon (Saône-et-Loire). Une gamine de 13 ans est retrouvée dehors avec un couteau planté dans la gorge. 

"Ses parents, qui « l’ont vue joyeuse » le soir d’avant, la croyaient encore dans son lit. « Ce n’est qu’au moment de partir à l’école qu’ils ne la trouvent pas », détaille le procureur. Ils avaient l’habitude de se retrouver la nuit, entre minuit et quatre heures du matin, dans le village." 

Là encore, j'imagine que les parents ont dû tomber de haut. Et comme dans les deux affaires précédentes, ainsi que dans la flopée de "tournantes" jugées durant les années 1990-2000, on constate que les victimes présentent un profil socio-psychologique proche : en rupture de ban, dissimulatrices, ayant déjà des rapports sexuels à un âge où la chose est hautement improbable dans le milieu familial concerné. Bref, des victimes toutes désignées à la pression que peuvent exercer sur elles des "petits amis" sans affect ni scrupules et susceptibles de recourir au chantage.

La jeune fille de Creil avait un grand frère qu'on aperçoit dans le journal (cf. lien ci-dessous) : suffisamment costaud pour tabasser quiconque aurait manqué de respect à sa sœur. Seulement voilà : la sœur avait fauté et, de ce fait, se trouvait dans l'incapacité d'appeler son frère à la rescousse.

Tant il est vrai qu'à l'instar des lions de la savane africaine, les prédateurs savent choisir leurs victimes : des esprits faibles et malléables.

Et là, j'invite quiconque ne fréquente pas habituellement une certaine jeunesse populaire à aller dans ces banlieues que je connais bien pour y interroger des jeunes, de préférence des filles. Vous risquez fort d'entendre ceci : 

Celle-là ? Bien fait pour elle ; c'était une taspé (pétasse) !

Par parenthèse, vous aurez beaucoup de mal à me citer un seul fait-divers concernant le viol d'une fillette de moins de dix ans par une bande de loubards de banlieue. Dans ces quartiers dits "sensibles", on n'enlève pas les bambins pour les violer et personne ne collectionne d'images pédo-pornographiques. Les victimes de pseudo-tournantes sont toujours des adolescentes aux mœurs légères, ayant échappé à toute discipline familiale, et qui le paient tôt ou tard.

On résume ?

Les adolescents d'aujourd'hui ont dans les mains ou les poches une bombe à retardement que l'on appelle smartphone, objet que peu de parents contrôlent, et via lequel s'échangent une multitude d'images et de films pornographiques et de scènes de violence, toute cette iconographie n'allant pas dans le sens d'une valorisation de l'image de la femme.

Quoi d'étonnant, dans ces conditions, que des gamins très jeunes ne voient dans la fille avec laquelle ils ont couché, et accessoirement - on l'espère pour eux - pris du plaisir, qu'un objet dont on peut se débarrasser comme on vide une poubelle ? Il se trouve qu'en ce 25 novembre, il serait question - je l'ai découvert dans la presse - d'une journée de sensibilisation sur les violences faites aux femmes. 

Fort bien ! Mais "femme", c'est à partir de quel âge, quand on constate le silence-radio de nos fémino-hystériques face à ces féminicides commis par des lycéens, collégiens, et peut-être bientôt, des élèves de primaire ?


Liens : Argenteuil - Creil - Clessé - Tournantes

 

N.B. Samira B., auteur de l'ouvrage Dans l'enfer des tournantes, n'est plus de ce monde, morte à 31 ans d'une maladie foudroyante due à des excès en tous genres. Elle était allée chez Mireille Dumas (Émission Bas les masques, France 3) présenter son livre. C'est ce bouquin qui a popularisé le mot "tournante". Pour ma part, je n'ai jamais adhéré à son récit, connaissant parfaitement le vrai sens du mot "tournante". (Lire)

 

 

mardi 14 janvier 2020

Violences policières (en France) : comme une histoire (presque) sans paroles


Toulouse (France). 9 janvier 2020.

Je suis souvent obligé de préciser de quel endroit j'écris (France), un nombre non négligeable de mes visiteurs vivant à l'étranger.

Il y a eu, donc, cette manifestation contre la réforme des retraites, et comme cela se produit maintenant de manière systématique, il y a des téléphones portables garnis de caméras.

Le 'youtubeur' s'appellerait Djemadine.






Je vous avais annoncé une histoire (presque) sans paroles ?

Presque !

Voilà qui nous rappelle la chute de cette femme âgée à Nice. Je veux parler de la militante Geneviève Legay, tombée par terre, et qui a vu des fonctionnaires de police l'enjamber comme s'il s'était agi d'un tas d'ordures. 

Dans le cas de Toulouse, il faut croire que l'abruti responsable de ce croc-en-jambes ne se savait pas filmé, ou alors... ! Mais il y a plus grave. Vous voyez les deux poteaux marqués d'une flèche rouge ? Ils sont en métal, et plutôt robustes !


Alors, imaginez qu'en tombant, la tête de la jeune femme ait heurté l'un des poteaux ; comme on peut le voir ci-dessous, on est passé pas loin de la catastrophe !

Question : l'individu responsable du croc-en-jambes sera-t-il encore dans la police quand l'IGPN aura bouclé son enquête ?

Wait and see...

Voilà qui nous rappelle toutes ces gueules cassées parmi les Gilets Jaunes, qui ayant perdu un œil, qui ayant eu la mâchoire fracassée, le crâne défoncé par un LBD, la pauvre Zineb Redouane morte dans son appartement du fait d'un lancer de grenade lacrymogène...

Et c'est là que je ne puis qu'aller jeter un œil dans mes archives, dans la rubrique : "Mort d'un quidam détenu par des policiers ou à la suite d'une intervention policière, ou d'un accident de la circulation impliquant un véhicule de police". Résultat sur les vingt dernières années : Autriche : zéro ; Allemagne  : zéro ; Espagne : zéro ; Italie : zéro ; Royaume-Uni : zéro ; Pays-Bas, Belgique, Luxembourg : zéro, Scandinavie : zéro...

Je sais bien qu'il existe une autre statistique : celle des policiers et gendarmes tués dans l'exercice de leur fonction, à l'instar de ce fonctionnaire percuté par un fourgon dérobé par des voleurs pris en flagrant délit. Et là encore, il semble qu'il s'agisse d'une spécialité française, en comparaison avec les autres pays européens. 


Citation n°1 
"Aucun véhicule de police n'a accroché la moto." (Christophe R. du syndicat de police Alliance, Radio Montecarlo/RMC, 10.08.2009; 12 h).
Un jeune homme circulant sur une moto venait de se tuer lors d'une course-poursuite avec un véhicule de police. 

Citation n°2 :
Laurent Mucchielli, sociologue spécialiste des politiques de sécurité, pose un autre problème dans la perception de la violence. Il estime que l’image amplifie le ressenti de celle-ci : "L’impact de l’image aujourd’hui offre à tout le monde la possibilité de visionner des violences policières. Mais je ne pense pas que la police soit plus dure qu’en 1936 ou en 1968. Il y a juste une multiplication des contenus."
Le sociologue juge que la France n’est pas à blâmer pour sa violence: "En Europe, la France n’a certainement pas la police la plus violente quand on voit ce qu’il peut se passer en Ukraine ou dans les Balkans." (Source)

... "quand on voit ce qu'il peut se passer en Ukraine ou dans les Balkans...".

Autant dire hors de l'Union Européenne. Voilà qui a le mérite d'être clair, non !?




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