Un papier de Sophie Landrin et Olivier Schmitt dans Le Monde du 28 août 2010. Rien que du très "banal", dans l'air du temps ; je veux dire dans l'air de la convention journalistico-médiatique française qui, tantôt, nous parle de déficit de leadership parce qu'il y aurait un flottement à la direction (fin du mandat de François Hollande) du parti socialiste et, tantôt, nous parle de guerre des egos ou de surabondance de leaders, dès lors qu'il s'agit de procéder à des primaires (2007) en vue de désigner un candidat pour la présidentielle, alors même que, tous les quatre ans, ce processus démocratique est appliqué aux Etats-Unis par les deux grands partis, en vue de désigner leur candidat à la présidence du pays, et sans que quiconque y voie une quelconque guerre des egos. Mais bon, c'est comme ça, il faut bien que la presse (de droite) joue son rôle. Donc, il semble être convenu que, jusqu'au choix d'un(e) candidat(e) socialiste pour la présidentielle de 2012 (il faut dire qu'en 2012, il n'y aura qu'une élection, à savoir la présidentielle, enfin, c'est en tout cas ce qu'on nous fait croire !), le microcosme politico-médiatique ne s'intéressera qu'à une chose : la compétition entre deux dames, dans l'ombre du grand "exilé" de Washington, que les sondages voient gagner la présidentielle.
Seulement voilà, il arrive qu'emportés par leur élan, nos analystes se fendent parfois de malheureux lapsus. Comme ici :
Bien entendu, il fallait lire que l'ancienne candidate... estime que ses idées neuves, avancées dans la campagne de 2007 (!), sont enfin réhabilitées...