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samedi 17 septembre 2022

L'Ukraine : ce pays sans cimetières. Voyez le nouveau grossier false-flag à Izioum !

L'Ukraine, pays sans cimetières ! Ben oui, quoi ! Puisqu'on vous dit que le moindre quidam se retrouvant sous terre quelque part, dans un secteur récemment occupé par les troupes russes, a forcément fait l'objet d'une exécution sommaire. Et voilà un guignol de l'ONU qui annonce dare-dare sa prochaine visite sur place. Il y a de fortes chances qu'Ursula von der Leyen, vue récemment à Kiev, retourne fissa visiter les "charniers d'Izioum" pour les besoins de la propagande de l'OTAN. Mais puisqu'on vous dit qu'il n'y a pas de cimetières en Ukraine, juste des fosses communes creusées par les troupes russes !

Ce qui suit est la traduction par mes soins d'un article paru dans le Spiegel (en ligne), et dont il ressort que les jacassements de la volaille qui prétend faire l'opinion sont voués à s'estomper rapidement, à l'instar des vociférations entendues après la manipulation de Boucha (cf. des "cadavres" si bien alignés le long d'un trottoir qu'ils ne pouvaient avoir été apportés là que par un camion !).

J'ai assorti la traduction de commentaires personnels via des appels de notes de bas de page.

Boucha : des "cadavres" trop bien alignés pour que ce ne soit pas une grossière mise en scène ! (Source)

Non, mais visez-moi ce superbe oxymoron, signé France-Info-Intox : UNE fosse commune de 450 tombes ! Et là, vous sautez, je saute au plafond !

Relecture en cours

De nouveaux corps retrouvés dans l'est de l'Ukraine : 

"Je ne parlerai pas d'un nouveau Bucha."

Oleg Kotenko (à gauche), chargé des personnes disparues dans des circonstances particulières, avec un collègue dans une forêt près d'Izyum, où se trouvent les tombes. Photo : Evgeniy Maloletka/dpa

Il est peu probable que les tombes découvertes à Izyum fassent partie d'un enterrement de masse après un crime de guerre. Selon des sources ukrainiennes, des soldats et des civils morts lors de l'attaque russe de mars y ont été inhumés.

Les corps retrouvés dans la petite ville libérée d'Izyum, dans l'est de l'Ukraine, ne sont peut-être pas le signe d'un crime de guerre, après tout. Selon le commissaire ukrainien aux personnes disparues, il ne s'agit pas d'un charnier, mais de nombreuses tombes individuelles. "Je ne veux pas appeler ça une boucha. Ici, les gens ont été enterrés, disons, de manière plus civilisée", a déclaré Oleg Kotenko à la chaîne de télévision Nastoyashchee Vremja, ce vendredi soir.

Les habitants d'Izyum sont peut-être morts lorsque les troupes russes ont attaqué et capturé la ville fin mars, a déclaré Kotenko. (1) "La majorité est morte sous le feu, nous l'avions déjà compris d'après les données : des gens sont morts quand ils (c'est-à-dire les Russes, ndlr) ont bombardé la ville avec de l'artillerie", a déclaré Kotenko. Certains des services funéraires ne savaient pas qui étaient les nombreuses personnes décédées. C'est pourquoi il n'y a que des chiffres sur certaines croix. Les autorités tentent actuellement de trouver un registre de l'endroit où les corps ont été retrouvés.

Le chef de la police, Igor Klimenko, a annoncé dans la matinée que la plupart des personnes enterrées près d'Izyum étaient apparemment des civils. "Bien que nous ayons des informations selon lesquelles il y a des soldats là-bas, nous n'en avons pas récupéré un seul", a déclaré Klimenko lors d'une conférence de presse.

Fin mars, des centaines de civils morts, certains présentant des signes de torture, ont été retrouvés dans la banlieue de Kiev, à Bucha, après le retrait des troupes russes.

Depuis lors, Bucha est considéré comme le symbole des crimes de guerre les plus graves de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine (2), qui a débuté le 24 février.

La découverte d'un cimetière de plus de 440 tombes à Izioum a d'abord réveillé les souvenirs de Bucha. Selon le diffuseur Internet Hromadske, il y avait aussi une fosse commune dans laquelle reposent jusqu'à 25 soldats ukrainiens morts. Dans une première réaction, le président Volodymyr Zelensky a parlé d'un « charnier », mais a en même temps évoqué des investigations complémentaires.

Izioum a été conquise par les troupes russes fin mars (3). La semaine dernière, ils en ont de nouveau été expulsés sous la pression des contre-offensives ukrainiennes (4).

Quand parle-t-on de crime de guerre ?

Chaque décès de civil en temps de guerre n'est pas automatiquement un crime de guerre. La "Convention de Genève pour la protection des civils en temps de guerre" stipule quelles attaques contre la population civile sont autorisées et lesquelles ne le sont pas. La loi martiale ne protège pas contre les décès de civils, elle limite seulement les circonstances dans lesquelles ils peuvent se produire. Le "Statut de Rome de la Cour pénale internationale" précise quelles violations de cette convention constituent un crime de guerre.

Qu'est-ce qui s'applique aux civils en temps de guerre ? 

"La guerre diffère du meurtre et du massacre en ce qu'il y a des règles"...

De quoi les troupes russes (5) pourraient être accusées à La Haye

"La guerre diffère du meurtre et du massacre en ce qu'il y a des règles", a expliqué l'expert en droit international Daniel-Erasmus Khan dans une interview au SPIEGEL peu après l'invasion russe de l'Ukraine. En mars, le SPIEGEL a déjà documenté des violations du droit international par les troupes russes (5). Entre autres, le procureur de la Cour pénale internationale à La Haye et le parquet fédéral à Karlsruhe enquêtent sur d'éventuels crimes de guerre russes (6).

Le "meurtre prémédité" d'un civil figure en tête d'une longue liste d'actes qualifiés de crimes de guerre par le Statut de la Cour pénale internationale (7). Afin de poursuivre ces crimes, cependant, ils doivent être prouvés. La difficulté de cette tâche a déjà été décrite après les atrocités commises dans la banlieue de Bucha à Kiev début avril.

Dans tous les cas, les éventuels crimes de guerre en Ukraine devraient être traités rapidement, a conseillé la médecin légiste Eva Elvira Klonowski dans une interview avec SPIEGEL fin août. Les proches ont besoin de certitude – et de réconfort. Et plus tôt une fosse commune est exhumée, plus de preuves peuvent être trouvées, puisque les tissus mous du corps humain sont les premiers à se dégrader.

Source : Spiegel

 

Notes

(1) Entrée des Russes dans la ville annoncée par les Ukrainiens le 1er avril

(2) Bucha symbole des crimes de guerre commis par les Russes... Nous sommes quelques-uns à en douter. Voyez plus haut l'image publiée par le New York Times !

(3) "Isjum a été conquise par les troupes russes fin mars." Sur au moins une tombe, on voit la date d'inhumation : 19 mars 2022.

(4) "Sous la pression des contre-offensives ukrainiennes...", l'avenir nous dira si les Russes se sont déplacés sous la pression et s'il existe bel et bien des contre-offensives ukrainiennes à l'Est.

(5) Tout le monde sait (!!!) que personne n'est mort dans le Donbass depuis 2014 du fait des bombardements incessants des civils par les milices ukrainiennes avec le concours de l'armée régulière !

(6) Un parquet fédéral allemand enquêtant sur des crimes de guerre (uniquement !) russes en territoire ukrainien, ça s'appelle de la propagande et rien d'autre !

(7) Ni l'Ukraine, ni la Russie, ne sont parties à la Convention créant la Cour Pénale Internationale, ni les Etats-Unis, ni Israël, par ailleurs ! Il serait intéressant d'avoir l'avis des Viet-Nâmiens, Irakiens, Afghans, Palestiniens, Libyens, Syriens... parmi la multitude de peuples victimes du terrorisme de certains États parfaitement identifiés.  

 

Liens (sur l'art de fabriquer des faux, comme à Boucha)

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