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mercredi 21 mars 2018

Syrie : quand les masques tombent 3/5


Vous connaissez la nouvelle ? Il paraît que de "grands" dirigeants occidentaux ont fixé une ligne rouge censée sanctionner toute velléité d'usage d'armes chimiques contre les populations civiles en Syrie.

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Ce qui amène un certain nombre d'observations :

1. Constatons, en passant, que les inventeurs de ces "lignes rouges" supposées protéger les populations civiles des attaques au gaz ne sont pas très au fait du droit international, lequel proscrit l'usage d'armes chimiques dans tous les cas, et pas uniquement contre des civils (cela concerne, en tout cas, les pays ayant ratifié les traités en vigueur, cf. l'OIAC. Lire) ! Cela dit, l'histoire récente nous a montré qu'on pouvait diriger un (grand) pays et être inculte en matière de droits : droit des peuples, droit international, de la propriété industrielle, des affaires, etc. 

Un exemple entre mille ? Arracher (!!!) un soi-disant accord sur le nucléaire iranien, moyennant des actes de piraterie économique comme la séquestration d'avoirs dont l'Iran devrait pouvoir disposer librement, le tout en se substituant à l'AIEA, seule habilitée à contrôler le respect par l'Iran de ses engagements en matière de prolifération nucléaire, constitue un ensemble de violations des droits de l'Etat iranien... Je renvoie ceux que ça intéresse à la théorie des vices du consentement, que l'on enseigne dans toutes les facs de droit du monde dès la première année ! En bon français, on ne signe pas un contrat sous la contrainte ; et ce fait justifierait largement qu'un jour prochain, peut-être, l'Iran dénonce purement et simplement le pseudo-accord sur le nucléaire qui lui a été imposé par qui vous savez !

2. Les inventeurs des lignes rouges susmentionnées ont simplement omis de nous expliquer pourquoi ces menaces ne s'appliquent qu'à la Syrie !? Par ailleurs, ils se gardent bien de préciser si ce qu'ils appellent des "représailles" ou une "riposte" (voyez le sens de ces mots dans un dictionnaire) vise un (seul) camp ou l'ensemble des camps en belligérance en Syrie ! 

En clair, on bombarde si l'on a la preuve que c'est (seulement) le camp de Bachar el-Assad, qui a fait le coup, ou l'on bombarde quiconque aura fait le coup ? Si l'on opte pour la première solution, cela signifie-t-il que si ce sont les "rebelles" qui ont usé de l'arme chimique, on ne bombarde pas ? Ce serait un formidable aveu, n'est-il pas ? de la collusion de nos "grands" stratèges avec les mercenaires qu'ils sponsorisent en Syrie !

3. Sur la capture d'écran ci-dessus, il faut bien comprendre que "USA accuses Syria..." veut dire que les Etats-Unis accusent le gouvernement syrien, pas les "rebelles"...

Lors de la réception de Vladimir Poutine à Versailles, Emmanuel Macron a réitéré ses propos sur la "ligne rouge", en précisant bien qu'elle concernait les utilisateurs d'armes chimiques, quels qu'ils soient...
Comme pour Barack Obama, la menace de la ligne rouge en Syrie va-t-elle hanter Emmanuel Macron? Le 29 mai, alors qu'il est président de la République depuis deux semaines, le chef d'Etat français reçoit Vladimir Poutine au Château de Versailles. Devant le leader russe, le Président affirme que "toute utilisation d'armes chimiques (en Syrie) fera l'objet d'une riposte immédiate" de la France. "J'ai indiqué qu'une ligne rouge très claire existe de notre côté : l'utilisation d'une arme chimique par qui que ce soit", ce qui fera "l'objet de représailles et d'une riposte immédiate de la part des Français", explique-t-il. (source)
Dans les faits, lorsqu'on tend un peu l'oreille, il semble que les choses soient tout à fait claires, enfin, pas vraiment :

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Frapper les utilisateurs (quels qu'ils soient) d'armes chimiques contre les (seuls) civils , mais..., non, enfin, pas vraiment, c'est-à-dire qu'on frappera LA Syrie, entendez, le régime...

Voilà qui est clair, non ? Si ce sont les "rebelles" qui ont balancé les armes chimiques, on ne frappe pas !

Mais lisez donc ce qui suit : extrait d'un article paru sur le site de l'agence Reuters (2015) :
A confidential Oct. 29 report by the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons (OPCW), a summary of which was shown to Reuters, concluded “with the utmost confidence that at least two people were exposed to sulfur mustard” in the town of Marea, north of Aleppo, on Aug. 21. 
“It is very likely that the effects of sulfur mustard resulted in the death of a baby,” it said. 
The findings provide the first official confirmation of use of sulfur mustard, commonly known as mustard gas, in Syria since it agreed to destroy its chemical weapons stockpile, which included sulfur mustard. 
The report did not mention Islamic State, as the fact-finding mission was not mandated to assign blame, but diplomatic sources said the chemical had been used in the clashes between Islamic State and another rebel group taking place in the town at the time. 
“It raises the major question of where the sulfur mustard came from,” one source said. “Either they (IS) gained the ability to make it themselves, or it may have come from an undeclared stockpile overtaken by IS. Both are worrying options.” (source)
Et voilà ! Cela fait des années maintenant qu'à peu près tout le monde sait que les "djihadistes" possèdent des armes chimiques, ce qui n'empêche nullement quelques nigauds de toujours insister sur la seule origine "gouvernementale" des substances chimiques utilisées en Iraq, Syrie, etc. (source)

En ce qui nous concerne, ça fait quelque temps que nous avons publié, ici même, l'image suivante, dénichée sur un site "djihadiste" sur lequel les mercenaires exposaient fièrement leur arsenal. (source)

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De nouveau, on s'interroge : mais à quoi peuvent bien servir les armées de conseillers censés assister nos "grands" dirigeants ?

Mais peut-être que nos "grands" dirigeants agissent en parfaite connaissance de cause, en encourageant implicitement, voire explicitement, les "rebelles" syriens de recourir aux armes chimiques, dès lors que les présumées lignes rouges ne concernent que le seul régime syrien !

Seulement voilà : par chance pour nous autres, il n'y a pas que les médias "meanstream", façon (pour la France, en tout cas) Libération, Le Figaro, Le Monde, France Inter, France Info, France 24, France Intox et autres officines gouvernementales ou privées spécialisées dans la désinformation massive.

Le fait est que ce qui suit n'a été repris par aucun "grand" organe occidental d'information. Il y est question de la découverte, par les forces régulières syriennes, d'un laboratoire de production d'armes chimiques et de leurs vecteurs (pour le transport) : des obus et des roquettes .  

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Körnerstrasse 34, D-2000 Hamburg... Importé d'Allemagne, donc.

Il reste maintenant aux autorités syriennes de faire expertiser ce laboratoire par les spécialistes de l'Agence Internationale contre la prolifération des armes chimiques...

Bien évidemment, tout cet arsenal chimique avait besoin d'être transporté sur zone par des roquettes ad hoc, avec fabrication maison des lanceurs...


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Mais, fort curieusement, voilà nos grands médias d'information subitement frappés de mutisme, à l'instar de quelques "grands" dirigeants occidentaux, adeptes de "lignes rouges".

By the way, soit dit en passant, serait-ce la découverte de ces sites de production d'armes chimiques qui a donné à certains l'idée de lancer, en catastrophe, l'opération Skripal, à Salisbury, histoire de créer un rideau de fumée destiné à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale de la collusion de certaines puissances occidentales avec les "rebelles" syriens, dont nous savons maintenant, de la manière la plus irréfragable, qu'ils sont derrière la totalité des attaques chimiques opérées en Syrie et injustement attribuées au régime de Bachar el-Assad ?

Rappelons quelques déclarations du président français :
Dans une interview au Figaro datant de juin dernier, Emmanuel Macron allait même encore plus loin : "Quand vous fixez des lignes rouges, si vous ne savez pas les faire respecter, vous décidez d'être faible. Ce n'est pas mon choix. S'il est avéré que des armes chimiques sont utilisées sur le terrain et que nous savons en retracer la provenance, alors la France procédera à des frappes pour détruire les stocks d'armes chimiques identifiés." (source)

Détruire les stocks d'armes ? En voilà une drôle d'idée ! Ne serait-ce pas plus judicieux de les faire expertiser par des spécialistes de la question ? Il faudra procéder à une traçabilité des matériels en identifiant les fournisseurs (ex. l'Allemagne), les commanditaires (qui a signé les chèques ?), etc. 

Détruire les stocks d'armes chimiques..., de si précieuses pièces à conviction ! Et puis, entre nous, bombarder des stocks de produits chimiques, avec tous les risques de voir ces substances toxiques se répandre dans l'atmosphère et contaminer des populations entières, je ne suis pas sûr que ce soit très intelligent !

De toutes façons, il est trop tard ! À l'heure qu'il est, j'imagine que Assad et Poutine ont entrepris de mettre tout ce matériel en sécurité !

En attendant, j'en connais qui vont devoir présenter leurs plus plates excuses à Bachar el-Assad, pour l'avoir accusé à tort d'avoir usé de l'arme chimique contre son peuple... Et comme ces accusateurs imprudents ont conscience du poids des opinions publiques, j'imagine qu'ils vont mettre un point d'honneur à faire amende... honorable.

Oui, mais pour ça, il faut avoir un certain sens, voire un sens certain, de l'honneur...

Wait and see!


jeudi 8 mars 2018

A complotiste complotiste et demi : l'exemple de l'ex-espion russe et de sa fille empoisonnés en Grande-Bretagne


Vous connaissez la nouvelle ?

Vladimir Poutine est un demeuré !

Non ? Vous n'êtes pas convaincus ? Mais enfin ! Il faut être demeuré pour piloter un attentat contre un ex-espion russe et sa fille à moins de trois semaines d'une élection présidentielle que tout le monde juge courue d'avance. Et le tout pour quel intérêt, je vous le demande ! 

Non mais, quand je vous dis que le père Poutine n'est pas très intelligent ! Et voilà une campagne présidentielle pourrie !

Je vois que vous n'êtes pas très convaincus par ma petite diatribe. Alors voyez ce qu'a dit cette charmante présentatrice d'un journal télévisé sur la chaîne française France3 :

"L'ombre du Kremlin pèse sur le double attentat..." (Carole Gaessler, 8 mars 2018, 19h46).

L'ombre du Kremlin ! Parce que la journaliste sait qui est derrière l'attentat ?

Bien évidemment, madame Gaessler n'est pas ce que d'aucuns appellent une "complotiste", ce néologisme inventé par des crétins, dès lors qu'il est évident qu'il a bien fallu une préparation minutieuse pour organiser cet attentat, en commençant par la mise en oeuvre de moyens techniques (arme chimique sophistiquée) dont seuls des experts présents dans un très petit nombre de pays peuvent disposer. 

Voyez cet avis paru dans Le Monde

Bientôt la présidentielle

Le ton est récemment monté entre les deux pays en raison des accusations de manipulation des réseaux sociaux par les Russes au moment du référendum sur le Brexit. En janvier, le ministre de la défensebritannique, Gavin Williamson, a fait scandale en affirmant que Moscou pouvait provoquer « des milliers et des milliers » de morts au Royaume-Uni au moyen de cyberattaques visant les infrastructures énergétiques du pays.
A l’approche de l’élection présidentielle russe du 18 mars, l’hypothèse d’une implication de Moscou dans l’attentat de Salisbury alimente les spéculations sur la stratégie de Vladimir Poutine. Contredisant la thèse selon laquelle la période électorale serait peu propice à ce genre de coup d’éclat, Alexandre Goldfarb, un dissident russe réfugié aux Etats-Unis et proche de M. Litvinenko, a estimé mardi qu’une telle action pourrait« renforcer l’image de Vladimir Poutine comme solide leader nationaliste » et satisfaire « la majorité des Russes ».


Vous avez compris que ce monsieur Goldfarb, opposant réfugié aux... Etats-Unis, était tout sauf un "complotiste", pas plus que ceux qui voient la main de Moscou derrière moult manipulations et tentatives d'influencer telle ou telle élection ou de produire telle ou telle "fake news", tant il est vrai que les accusateurs de Moscou n'ont jamais tenté de manipuler qui que ce soit, étant trop vertueux pour ça !

Ce monsieur Goldfarb ne pousse-t-il pas la sophistication de sa pensée au point de soutenir que le plus probable, dans cette affaire, c'est précisément ce qui semble le moins évident, à savoir la volonté présumée de Poutine d'aller à contre-courant, contredisant délibérément la thèse selon laquelle la période électorale serait peu propice à ce genre de coup d'éclat.

Admirable monsieur Goldfarb ! Le problème est qu'en face, plein de gens, à commencer par moi-même - et contrairement à l'introduction de ce papier - se demandent quel intérêt Vladimir Poutine trouverait à éliminer un espion éventé et à la retraite, rangé des bagnoles et ne menaçant en rien le leadership du maître du Kremlin.

Du coup, en poussant la réflexion, nombreux sont ceux qui, comme moi, posent une question toute simple : "À qui profite le crime ?", sachant que ce ne peut être Poutine.

Et voilà qu'on se met à penser à des gens, voire des pays, qui auraient aimé savonner la planche de Poutine en vue de ces élections, histoire de ternir un peu, et même beaucoup, l'image de quelqu'un qui semble être devenu leur bête noire.

Et c'est là qu'on se rappelle un autre fait divers : l'assassinat d'un opposant présumé de Poutine, un certain Boris Nemtsov, quasiment sous les fenêtres du Kremlin.

23h15 vendredi soir, sur le Grand pont de pierre, à quelques pas du Kremlin à Moscou. Boris Nemtsov, l'un des opposants les plus farouches à la politique menée par Vladimir Poutine, se promène à pied avec une jeune femme. Une voiture s'approche de lui. Une personne sort une arme et tire des coups de feu. Quatre balles atteignent le dos de Boris Nemtsov, le tuant sur le coup. 

Et, déjà à l'époque, on se disait qu'il y avait anguille sous roche, tant la probabilité que Poutine fasse éliminer un opposant si près du Kremlin paraissait extravagante et sentait l'implication de services secrets étrangers, en tout cas hostiles à Poutine.

Et voilà qu'on se prend à imaginer des provocations de puissances étrangères à la Russie !

- Mais monsieur, que racontez-vous là ?, va-t-on sûrement me rétorquer. Voilà que vous donnez dans le complotisme !

Parce que accuser Moscou de tous les maux ne relève nullement du "complotisme", tandis que de supposer que des agents étrangers malveillants à l'égard de Poutine (bien entendu, l'autre Goldfarb réfugié aux Etats-Unis n'est manipulé par personne !), fait automatiquement de vous un dangereux tenant de la "théorie du complot".

Vous savez quoi ? Il faut vraiment que les adversaires de Vladimir Poutine à travers le monde se sentent dans une merde noire pour en arriver à échafauder des plans aussi foireux, allant jusqu'à tuer de sang froid, et avec le plus parfait cynisme, le tout sans la moindre chance de convaincre le grand public, tant ces opérations paraissent cousues de fil blanc.

En ce qui me concerne, contrairement à M. Goldfarb, je suis persuadé que Poutine, dont tout le monde voit bien qu'il jouit d'une popularité interne que bien des collègues dirigeants peuvent lui envier, est à des années-lumière des misérables stratagèmes imaginés à son propos par de pauvres esprits hystériques, à l'instar du ci-devant ministre britannique des affaires étrangères. 

Il semble, en tout cas, que les autorités russes gardent la tête froide, habituées qu'elles sont aux coups fourrés et foireux de leurs adversaires ici ou là ; voyez la déclaration de la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères :

« Cette histoire a dès le début commencé à être utilisée pour doper la campagne antirusse dans les médias », a répliqué, mercredi la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Maria Zakharova, lors d’une conférence de presse. Dénonçant des « accusations sans fondement », Mme Zakharova a déclaré : « Cette histoire va finir comme d’habitude : d’abord, des accusations sans fondement, puis ils garderont leurs secrets, et ni les journalistes, ni la population, ni les politiques ne sauront ce qui s’est réellement passé. »

Tiens, by the way, les télévisions nous ont montré un certain nombre d'images provenant de caméras de vidéo-surveillance et montrant l'ex-espion tantôt seul dans un magasin, tantôt en compagnie de sa fille. Il se trouve simplement que l'attentat a eu lieu en plein jour ou presque, et dans l'espace public, les villes britanniques regorgeant de systèmes de vidéo-surveillance. Du coup, on parie combien que les images fournies par les caméras vont permettre aux enquêteurs de repérer quelques individus louches ?

Et si aucun ressortissant russe n'apparaît sur les images, alors...


Lecture (mise à jour du 14.03.2018)