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mercredi 15 mai 2019

Sémantique de la désinformation #5


Épisode §5. Comme un vent de panique dans le Landerneau...

Vous connaissez la nouvelle ?

Non ? Alors jetez un œil sur les images qui suivent. 
 




Vous avez compris ? 

Si vous ne vivez pas en France, je vous explique. En ce moment-même, le Landerneau politico-médiatique français bruisse de mille rumeurs concernant la position relative des listes en présence pour la future élection pour le parlement européen (26 mai 2019).

Et, comme de bien entendu - on est en France, championne du monde du sondage ! -, toute la pensée politique est régie par l'industrie sondagière, ce qui fait que - je l'ai déjà exprimé ici moult fois - les soi-disant politologues, que j'appelle des politocrates, se contentent de se borner à paraphraser lesdits sondages.

Il se trouve que, selon nos industriels du sondage, Rassemblement National et "Liste LREM" seraient au coude à coude.  

Vous vous demandez certainement pourquoi je mets des guillemets à "Liste LREM" ? Réfléchissez un peu !

Soit dit entre parenthèses, que se serait-il passé, selon vous, si François Bayrou s'était présenté à la présidentielle de 2017, sachant que le plus faible score qu'il ait réalisé au premier tour (2012) tourne autour de 6 % ? 

Le fait est qu'au lieu de se suicider politiquement en 2017, en apportant son soutien à Emmanuel Macron, Bayrou aurait fort bien pu se présenter de nouveau, avec pour résultat...

24 points pour Macron, moins les 6 points au moins qu'aurait logiquement obtenus Bayrou, ce qui nous fait autour de 18 %

Or, avec 18 % au premier tour de la présidentielle, il n'y a pas d'élection d'Emmanuel Macron au second tour !

J'ai l'impression que tout le monde a oublié que, sans Bayrou, il n'y a pas de Macron président !

Et comme nos politocrates n'ont pas de mémoire, ils persistent dans leur amnésie, ce qui fait que tout le monde nous bassine avec ce pseudo affrontement entre LREM et RN. Et c'est ici que je vais, une fois encore, oser un pronostic.

Vous savez quoi ? Au soir du 26 mai 2019, sauf catastrophe nucléaire, le Rassemblement National, incarné par Jordan Bardella, devrait sortir en tête de l'élection européenne.

Ce n'est pas un souhait personnel - mon opinion personnelle n'ayant aucun intérêt - ; simplement un constat objectif, basé sur le fait que le Rassemblement National est un mouvement autonome, alors même que ce qu'on appelle abusivement "liste LREM" est une coalition autour d'au moins trois organisations différentes !

De fait, la fameuse "liste LREM" est bâtie autour de quelques mouvements clairement identifiés : le parti aux initiales d'Emmanuel Macron, le Modem présidé par Bayrou, ainsi que deux ou trois officines (ex. Agir) animées par des anciens du parti UMP reconverti en Républicains, sans oublier les transfuges socialistes (Castaner, Ferrand...).

Tout le travail de désinformation conduit actuellement par les médias et les politocrates consiste à faire passer LREM pour un parti, alors qu'il ne s'agit que d'une coalition.

On résume ?

Quels que soient les résultats de l'élection européenne à venir, face à la coalition LREM-Modem-Agir..., si j'en crois les sondages, le résultat du Rassemblement National en fera le parti arrivé en tête, - à l'instar de ce qui s'est produit lors des précédentes élections européennes - sauf effondrement ou autre catastrophe pour le parti de Marine Le Pen.

Et, pour parvenir à cette conclusion, nul n'est besoin d'être passé par Sciences Po !

mardi 15 novembre 2011

France 2012. A propos de l'agression judéo-chrétienne en Libye : memento...



Ils - portrait de groupe non exhaustif - ont programmé et prémédité une agression coloniale en Libye, sous le couvert fallacieux d'une lutte contre un dictateur, commettant un triple viol contre le droit international, leur propre signature au bas de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l'ONU, ainsi que la volonté du peuple libyen, qu'il a fallu bombarder copieusement, dès lors qu'il s'est avéré que ledit peuple restait fidèle à ses dirigeants.




Ils ont soutenu et cautionné l'agression coloniale en Libye, en bons représentants du bonapartisme, cette agression n'ayant fait l'objet d'aucun débat parlementaire préalable et encore moins de la moindre approbation populaire. S'agissant de la Gauche française, ou de ce qui en tient lieu, il faut toujours rappeler - d'où le memento ! - que c'est une majorité de Gauche qui a offert les clés du pouvoir à Pétain en 1940 ! Car dès lors qu'il s'agit d'agresser un pays musulman ou de se lancer dans des expéditions coloniales - cf. François Mitterrand et l'Algérie - la Gauche (bonapartiste et ultra-israélophile) française a toujours montré une grande constance dans ses penchants collaborationnistes (ce en quoi elle a évolué depuis Pétain !).



Résultat des courses : devant l'histoire, les initiateurs de l'agression et leurs collabos - en tout cas eux et/ou leur conscience, s'il leur en reste une - devront éternellement répondre de ça... 

















Il reste aux nègres et autres bougnoules de France et de Navarre à ne pas avoir la mémoire courte le jour où il faudra passer dans l'isoloir. Mais d'ici là, les liquidateurs de nègres et de bougnoules en Côte d'Ivoire et en Libye, ainsi que leurs collabos de gauche seront passés... pour la pêche aux voix !


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vendredi 11 novembre 2011

2012 : année d'élections en France, donc en Françafrique !

Petit courrier


Objet : vers une fermeture, avec calendrier clair et précis, des bases militaires françaises en Afrique

Destinataires : Parti Europe Ecologie - Les Verts, Front National, Mouvement des Républicains et des Citoyens, Modem, Parti socialiste, Parti racidal de de Gauche, Nouveau Centre, Front de Gauche-Parti communiste, UMP, Debout la République


Madame, Monsieur,

Le Landerneau politico-médiatique français a bruissé de mille clameurs lorsqu'en marge du défilé du 14 juillet 2011 une candidate à l'investiture de son parti pour l'élection à la présidentielle de 2012 a émis le souhait de mettre fin au défilé militaire sur les Champs-Elysées, à Paris.

Les Africains que nous sommes avons considéré la polémique avec circonspection, dès lors qu'il nous semble qu'il y a des choses bien plus urgentes à traiter, sur le plan militaire, surtout depuis les deux dernières interventions internationales dans des pays africains, soit en Côte d'Ivoire et en Libye.

Il se trouve simplement que, pour sa part, la France entretient encore quelques milliers de soldats en terre africaine (1), le tout sans que jamais les populations des pays concernés n'aient eu voix au chapitre.

Le fait est que la présence d'une armée étrangère sur le sol d'un pays ne saurait être constitutive d'une indépendance de ce pays à l'égard de l'armée occupante. La question est d'autant plus sensible que l'on nous annonce le retrait total du contingent français basé en Afghanistan d'ici à 2014. Voilà qui nous fournit une excellente occasion de poser la question de ces autres contingents français, à savoir ceux basés en Afrique. 

Et comme nous sommes fermement convaincus du caractère nocif et néo-colonisateur de ce type de présence étrangère, nous allons pouvoir profiter des prochaines campagnes électorales de l'année qui vient pour obtenir des prises de position claires et nettes de l'ensemble des protagonistes de ces élections, sachant que le contingent d'électeurs français d'origine africaine peut être aisément évalué à plusieurs millions d'individus.

En clair, les électeurs franco-africains vont scruter très attentivement les différentes prises de position des candidats, pour ou contre la Françafrique, soit pour ou contre le maintien de bases militaires françaises en Afrique, étant entendu que ces bases ne sont que le résultat de la corruption de quelques autocrates souhaitant bénéficier d'une protection rapprochée de la part d'un pays anciennement colonisateur et devenu néo-colonisateur.

D'ores et déjà, nous invitons les électeurs français d'origine ou simplement à sensibilité africaine à orienter leurs votes en direction des candidats ayant annoncé clairement un calendrier de retrait des troupes françaises d'Afrique, calendrier qui devrait, au minimum, intervenir dans le même tempo que le retrait d'Afghanistan.

Vous avez compris que les Africains de France avaient l'intention de s'investir activement dans les campagnes électorales à venir, aussi bien présidentielle que législatives. Pour notre part, nous considérons que la fin de l'occupation militaire étrangère est l'étape préalable à une éradication nette des méfaits de la Françafrique.

Etape nécessaire, mais certainement pas suffisante, certes. Mais il faut un début à tout !


(1) (Dakar ou plutôt Abidjan ?, ou encore Bangui ?), N'djamena, Djibouti, Libreville, sans oublier les troupes qui se sont illustrées en Côte d'Ivoire, et dont on est sans nouvelles...

Lire : Françafrique, article sur Wikipedia


(...) Le dispositif de bases et troupes militaires françaises en Afrique est depuis plus de 40 ans l’un des piliers de la Françafrique, ce système néocolonial de confiscation des indépendances africaines, de pillage des ressources, d’escroquerie financière, de dictatures « amies de la France », de manipulations barbouzardes, d’instrumentalisation de l’ethnisme et de fomentation de guerres civiles...