Épisode §10. Fake news toi-même !
Je m'étendais, tantôt, sur l'importance prise par les sondages dans la pensée politique et sociale en France, les "experts" étant obnubilés par une chose : l'opinion supposée de panels concoctés in vitro et censés représenter l'ensemble des citoyens.
Et l'un de ces sondages porte régulièrement sur l'opinion des Français à propos des média, et voici par exemple le genre d'enseignements que l'on est censé en retirer, dans la rubrique "qui l'eût cru ?" :
Une confiance dans les médias traditionnels en nette progression
La crédibilité de la radio, presse et télévision rebondit après une forte baisse amorcée depuis 2015 : pour 9 Français sur 10 la mission principale des médias est de fournir une information viable et vérifiée. 56% font confiance à la radio pour remplir cette tâche (+4 points), elle reste ainsi la source d’information la plus crédible aux yeux des Français. Le journal (52%) et la télévision (48%), eux, connaissent un regain important de leur crédibilité avec une augmentation de 7 points pour les deux médias. Ainsi, ces trois médias parviennent enfin à retrouver la confiance des Français après une importante baisse sur une période de 3 ans.
Ainsi, donc, la confiance dans les média traditionnels serait en hausse, à en croire ce sondage (qui n'est qu'un sondage = en bon français - mais ça vaut pour toutes les langues - 'sonder' un terrain consiste à y enfoncer une 'sonde' de manière à apprécier l'état du terrain à l'endroit précis où l'on a enfoncé la sonde, et seulement à cet endroit-là ! Sauf que nos prétendus experts ont pris l'habitude d'extrapoler les résultats d'un sondage en y appliquant un coefficient multiplicateur - cf. x % des Français pensent que...-, ce qui relève de la plus pure escroquerie !).
Entre nous, on parie combien que d'autres sondages sur le même thème, réalisés par d'autres instituts, pourraient nous livrer des résultats en tous points opposés à ce qui figure plus haut ?
Détail amusant, l'idée selon laquelle - nous dit le sondage - l'internet verrait sa crédibilité baisser par rapport aux média traditionnels.
A contrario, Internet recule en confiance et en usage : seuls 25% des Français jugent cette source d’information comme fiable, une crédibilité en baisse qui l’est plus particulièrement chez les internautes. En effet ils ne sont plus que 31% à faire confiance aux informations publiées en ligne contre 35% l’année dernière. En parallèle, si les sites ou applications liées à des journaux restent les sources en ligne préférées des Français, les réseaux sociaux semblent amorcer une légère baisse et ne sont maintenant choisis que par 18% des Français lors de recherche d’informations sur internet. (source)
Quiconque est coutumier de la navigation en ligne peut néanmoins constater que, contrairement aux média dits traditionnels, qui ne vous offrent généralement qu'un son de cloche, sur l'Internet, à partir d'un simple mot-clé, vous avez accès à une multitude de sites vous présentant autant de sons de cloche différents ; autant dire que par la pluralité des opinions qu'il présente, l'Internet est l'arme absolue contre les fake news dès lors qu'il est impossible à 100, 1000, 10000, un million de sites distincts de dire la même chose au même moment et sur le même sujet !
Prenez le fameux 11 septembre 2001 : où avez-vous vu que tout le monde prenait fait et cause pour les thèses de Thierry Meyssan ou pour celles du gouvernement américain ?
Du côté des (grands) média traditionnels, pourtant, il semble que la messe ait été dite dès l'origine, Meyssan passant pour un affabulateur, un complotiste, etc.
Et pourtant, il semble qu'un grand jury doive être convoqué incessamment, aux Etats-Unis, pour examiner quelques points litigieux concernant la doxa officielle portant sur l'effondrement des tours jumelles du World Trade Center. Comme preuve que la messe n'est pas du tout dite en la matière et qu'il reste quelques doutes sérieux (ex. la présence éventuelle d'un type particulier d'explosifs sur le site) sur la crédibilité de la thèse officielle, et que ceux qui (dans la presse traditionnelle) ont un peu trop vite balayé d'un revers de main les affirmations de Meyssan risquent fort de devoir bientôt battre leur coulpe !
Observons simplement que les informations les plus fiables sur la question nous viennent exclusivement de l'Internet, car, du côté de la presse dite "mainstream", c'est 'motus et bouche cousue' ! (1)
Mais quel rapport avec les Gilets Jaunes ? vont se demander certains ?
Justement, ces jours-ci, on entend et lit partout qu'il va y avoir une liste "Gilets Jaunes" lors de la prochaine campagne pour les élections européennes, sous la conduite de Madame Ingrid Levavasseur. On a même eu droit à un ou deux sondage(s) (ben voyons !!!), assorti(s) des commentaires de moult 'experts' sur le fait de savoir quelles listes pourraient pâtir de la présence de Gilets Jaunes lors des élections européennes.
Justement, ces jours-ci, on entend et lit partout qu'il va y avoir une liste "Gilets Jaunes" lors de la prochaine campagne pour les élections européennes, sous la conduite de Madame Ingrid Levavasseur. On a même eu droit à un ou deux sondage(s) (ben voyons !!!), assorti(s) des commentaires de moult 'experts' sur le fait de savoir quelles listes pourraient pâtir de la présence de Gilets Jaunes lors des élections européennes.
Source |
Bien évidemment, tout cela sent le 'bidonnage', dès lors qu'il semble établi que l'initiative personnelle de cette personne ne concerne en rien l'ensemble du mouvement des GJ : un mouvement éminemment horizontal et ouvertement apolitique.
Du reste, consciente du caractère non conventionnel de sa manœuvre, Levavasseur a pris soin de ne pas apposer la mention Gilet Jaune sur son projet, se contentant (!) de contrefaire le sigle R.I.C. en Ralliement d'Initiative Citoyenne, contrefaçon que n'importe quel tribunal devrait lui interdire !
Et, bien évidemment, l'on a vu cette personne multiplier les passages dans les "grands" média, ce qui ne pourrait surprendre que les naïfs. Mais Ingrid Levavasseur est loin d'être naïve, dès lors qu'elle a compris que sa liste politique ne relevant pas du mouvement "GJ", elle devait s'abstenir d'arborer le fameux gilet, chose que ceux et celles qui l'invitent sur les plateaux n'ont visiblement pas encore intégrée !!!
Vous avez compris que la mention "Gilet Jaune" pour caractériser une personne qui, par sa tenue même, avait parfaitement intégré le fait qu'elle n'était pas là en tant que 'GJ', relevait de la fake news ?
Mais il y a autre chose du côté des "professionnels de la fake news". Voyez ce qui suit :
J'avoue avoir été fort surpris par l'insistance mise par cette journaliste (stagiaire ?) à relever le 'flop' subi par un rassemblement de Gilets Jaunes, sans qu'elle ait pris la précaution élémentaire de croiser ses informations, sinon, peut-être aurait-elle constaté que telle ou telle pétition en ligne continuait de collecter des signatures.
En allant sur des sites en ligne, voici le genre d'informations que l'on peut glaner : plus d'une pétition en faveur du RIC, en passe d'atteindre la cible annoncée (300.000 signatures pour la plus ancienne, 75.000 pour la plus récente), tandis que la fameuse pétition sur le prix des carburants se rapproche lentement et sûrement de sa cible de 1.500.000 signatures. Est-ce cela que cette jeune "journaliste" appelle un flop ?
Entre nous, qu'est-ce qui peut expliquer qu'une journaliste novice - donc pleine d'enthousiasme et pas du tout blasée - présente une information visiblement biaisée, en faisant mine d'ignorer ce que n'importe quel quidam disposant d'une connection Internet - notamment parmi les congénères de cette jeune personne - ne manquera pas d'aller vérifier..., en ligne ?
Soit dit entre parenthèses, humainement parlant, je comprends que l'aide-soignante qu'est Ingrid Levavasseur, grisée par la brusque notoriété qui lui fut offerte par les médias, ne touche plus terre, quand on sait que la France est un pays qui se targue de promouvoir une certaine méritocratie républicaine (ce qui permet à des enfants de paysans ou de femmes de ménage de décrocher un Capes ou une agrégation ; voyez François Bayrou et Gérard Collomb), tout en étant, par ailleurs, un pays fortement hiérarchisé : ainsi, vous entrez à l'hôpital comme aide-soignante, après un concours de catégorie C, et vous avez toutes les chances de finir votre vie professionnelle comme aide-soignante. Ailleurs (cf. l'ex-URSS), on a vu un simple technicien (Youri Gagarine) accéder au grade de cosmonaute ; ailleurs encore (Allemagne), on a vu un simple ouvrier accéder au poste de Numéro Deux chez Volkswagen..., toutes choses inimaginables en France.
Mais il y a autre chose du côté des "professionnels de la fake news". Voyez ce qui suit :
J'avoue avoir été fort surpris par l'insistance mise par cette journaliste (stagiaire ?) à relever le 'flop' subi par un rassemblement de Gilets Jaunes, sans qu'elle ait pris la précaution élémentaire de croiser ses informations, sinon, peut-être aurait-elle constaté que telle ou telle pétition en ligne continuait de collecter des signatures.
En allant sur des sites en ligne, voici le genre d'informations que l'on peut glaner : plus d'une pétition en faveur du RIC, en passe d'atteindre la cible annoncée (300.000 signatures pour la plus ancienne, 75.000 pour la plus récente), tandis que la fameuse pétition sur le prix des carburants se rapproche lentement et sûrement de sa cible de 1.500.000 signatures. Est-ce cela que cette jeune "journaliste" appelle un flop ?
29.01.2019 (15h) - source |
29.01.2019 (15h) - source |
29.01.2019 (15h) - source |
Soit dit entre parenthèses, humainement parlant, je comprends que l'aide-soignante qu'est Ingrid Levavasseur, grisée par la brusque notoriété qui lui fut offerte par les médias, ne touche plus terre, quand on sait que la France est un pays qui se targue de promouvoir une certaine méritocratie républicaine (ce qui permet à des enfants de paysans ou de femmes de ménage de décrocher un Capes ou une agrégation ; voyez François Bayrou et Gérard Collomb), tout en étant, par ailleurs, un pays fortement hiérarchisé : ainsi, vous entrez à l'hôpital comme aide-soignante, après un concours de catégorie C, et vous avez toutes les chances de finir votre vie professionnelle comme aide-soignante. Ailleurs (cf. l'ex-URSS), on a vu un simple technicien (Youri Gagarine) accéder au grade de cosmonaute ; ailleurs encore (Allemagne), on a vu un simple ouvrier accéder au poste de Numéro Deux chez Volkswagen..., toutes choses inimaginables en France.
Autant dire que, vu à travers le regard d'Ingrid Levavasseur, le mouvement des Gilets Jaunes traduit aussi une certaine spécificité française, dans la mesure où un certain nombre de pays n'affichent pas, comme la France, cette conception aristocratique de la méritocratie via le concours, une spécialité française qui vous assigne à un grade hiérarchique jusqu'à la fin de vos jours quand, ailleurs, la formation continue permet aux individus de s'élever de manière continue dans l'échelle sociale.
À elle seule, l'impasse professionnelle dans laquelle doit se sentir Ingrid Levavasseur - les aides-soignants représentant l'avant-dernier grade à l'hôpital, juste au-dessus des brancardiers et des femmes de ménage - pourrait expliquer la griserie qui a dû s'emparer d'elle depuis qu'elle est un visage connu. Et il faut dire qu'on l'a un peu aidée, en lui proposant (quelle outrecuidance de la part de cette chaîne de télévision !) d'intégrer l'équipe d'un médium fortement décrié par les Gilets Jaunes, proposition qu'elle était à deux doigts d'accepter, ce qu'elle aurait fort bien pu faire, au demeurant, mais à titre personnel et sans gilet jaune sur le dos !
Autant dire que j'ai quelque compréhension pour le cheminement psychologique de cette personne. Mais cela ne fait que conforter le malaise, dès lors que l'on sait désormais que l'on a affaire à quelqu'un de malléable, car il faut être bien naïf/ve pour se présenter au public comme faisant partie d'un mouvement contestataire et, l'instant d'après, (donner l'impression de vouloir) tourner casaque en s'asseyant sur les règles de déontologie les plus élémentaires.
En effet, imagine-t-on le malaise des téléspectateurs qui auraient dû subir les "analyses" livrées par cet ancien "Gilet Jaune" reconverti chroniqueuse d'une chaîne de télévision régulièrement critiquée par ceux-là même qui auraient été ses anciens comparses sur les ronds-points ?
Concernant cette personne, la question est maintenant d'évaluer le crédit qu'on peut accorder à quelqu'un d'aussi instable intellectuellement !
Il paraît que Bernard Tapie aurait manifesté de la sympathie pour l'opération Levavasseur ; parce que prêter des locaux relève de la simple sympathie ? Et après les locaux, on aura le prêt de rotatives et de papier, histoire d'imprimer des tracts ? L'intéressé nie tout en bloc, et on ne peut que le croire sur parole, n'est-ce pas ?
Et, fort logiquement, alors même que l'entreprise de Levavasseur sent l'embrouille à plein nez, la grande presse persiste à annoncer le lancement d'une liste "Gilets Jaunes", liste au sein de laquelle figurerait en bonne place un ancien de la mouvance LREM. Et là, on se dit : "ben voyons !".
Une taupe estampillée LREM ! Comme preuve que les GJ tiennent le bon bout et ont sérieusement déstabilisé le Landerneau politico-médiatique. Et comme j'imagine que nos G.J. ne sont pas naïfs ni stupides, je suppose qu'ils s'attendent à d'autres coups fourrés ou tordus, histoire de les affaiblir à tout prix et par tous les moyens, voire de discréditer les animateurs les plus fragiles (cf. la provocation, à l'exemple de Matterazzi, qui réussit à faire sortir Zidane de ses gonds dans une finale de coupe du monde !) du mouvement.
Par ailleurs, la contrefaçon du sigle R.I.C. en Ralliement... relève de la plus pure escroquerie et suggère amplement que, dans un avenir proche, d'aucuns vont s'appliquer à désamorcer cette fameuse bombe du Referendum d'Initiative Citoyenne qui commence à donner des boutons à pas mal de monde.
On résume ? Compte tenu de leur apolitisme forcené et du caractère éminemment démocratique de leur organisation sans chefs, on peut être certain d'une chose : il n'y aura pas de liste 'Gilets Jaunes' aux prochaines élections européennes. Et si une liste devait exister, animée par d'anciens "gilets jaunes", elle portera forcément un tout autre nom, de même qu'elle se verra interdire (par les tribunaux) l'usage du sigle RIC.
On résume ? Compte tenu de leur apolitisme forcené et du caractère éminemment démocratique de leur organisation sans chefs, on peut être certain d'une chose : il n'y aura pas de liste 'Gilets Jaunes' aux prochaines élections européennes. Et si une liste devait exister, animée par d'anciens "gilets jaunes", elle portera forcément un tout autre nom, de même qu'elle se verra interdire (par les tribunaux) l'usage du sigle RIC.
Autant dire que la mention "liste gilets jaunes" propagée par les "grands média" relève de la plus pure désinformation.
Ce qui tendrait à démontrer que, contrairement à ce que nous révélait tel sondage, la prétendue amélioration de la crédibilité des grands média est un leurre, les principaux pourfendeurs de fake news (les grands média) étant, en réalité, les principaux promoteurs de ces mêmes fake news. L'éternelle histoire de la paille et de la poutre !
Mais offrez-vous donc un petit test à partir des mots-clés : 'liste gilets jaunes', juste pour rire !
Mais offrez-vous donc un petit test à partir des mots-clés : 'liste gilets jaunes', juste pour rire !
Où Mme Levavasseur et ses inspirateurs semblent quelque peu marcher à côté de leurs pompes, c'est à travers leur méconnaissance des institutions européennes, et singulièrement, du Parlement.
Il se trouve que j'ai passé quelque temps dans les universités strasbourgeoises, ce qui m'a valu de visiter par deux fois le Parlement européen, une fois avec la Fac d'Allemand, la suivante avec la Fac de Droit. De fait, la Communauté Européenne possède le Parlement le plus alambiqué de l'histoire contemporaine.
Prenons une république fédérale comme les États-Unis : chacun des Etats qui la composent possède son propre parlement, tandis qu'au niveau fédéral, sénateurs et représentants se réunissent à Washington, capitale de la Fédération. Le même principe prévaut dans d'autres États fédéraux comme le Nigeria, l'Inde, l'Allemagne, et dans un État confédéral : la Suisse.
L'Europe communautaire, quant à elle, n'est ni un État fédéral, ni une confédération, mais une espèce de club d'États dont l'amalgame reste à inventer. C'est, notamment, à la suite de tractations alambiquées qu'elle se retrouve avec un Parlement ne siégeant pas dans une capitale "fédérale" (celle-ci n'existant pas), mais dans un cocktail étrange en forme de duopode car reposant sur deux sièges distincts : Bruxelles et Strasbourg, auquel il faut ajouter Luxembourg pour d'autres activités communautaires.
Les politiciens européens étant passés maîtres dans l'art du "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?", les pères fondateurs de l'Union nous ont, donc, concocté cette usine à gaz dont les protagonistes, les parlementaires, doivent jongler avec des sessions se déroulant sur deux sites différents, ce qui doit faire du Parlement européen le plus coûteux du monde rien qu'en termes de déplacements et de logistique, le tout au grand dam des députés.
Voilà le genre d'imbroglio avec lequel Mme Levavasseur et ses éventuels collègues ex-gilets jaunes vont devoir se coltiner, eux dont le parti n'existe pas encore ! C'est qu'il va leur falloir, dare-dare, c'est-à-dire maintenant, trouver un siège, dresser un organigramme (secrétaire général, trésorier, etc.), recruter le personnel d'assistance requis - car, sans assistants parlementaires, autant dire sans une grosse organisation, on ne survit pas entre Bruxelles et Strasbourg - le tout avant d'avoir touché la moindre subvention fédérale !
Le fait est qu'au Parlement européen, on ne retrouve que des politicien(ne)s madré(e)s, affichant pas mal d'heures de vol. Citons, pour la droite française, les Alliot-Marie, Dati, Hortefeux, Morano, tous anciens ministres. D'aucuns ironisent en parlant de battus des dernières législatives, il n'empêche que rares sont les béotiens qui garnissent les travées du Parlement.
Et à cela s'ajoute une donnée importante, voire essentielle : le Parlement européen est constitué de blocs politiques transnationaux, qui tirent leur force de la synergie qu'ils sont capables de mettre en oeuvre indépendamment de leur nationalité, le bloc le plus important étant constitué par les droites européennes fédérées au sein du P.P.E. (Parti Populaire Européen). Et vous avez des euro-socialistes, euro-écologistes, euro-souverainistes, etc.
Autant dire qu'une fois dans le marigot européen, Levavasseur et ses collègues vont devoir, très vite, se fondre dans un collectif déjà existant, sous peine de n'avoir aucune visibilité et de devoir raser les murs.
Entre nous, on parie combien qu'une fois au Parlement Européen, l'apolitisme affiché par l'ex-gilet-jaune Levavasseur va très vite voler en éclats, révélant du coup l'identité de ses manipulateurs ?
À suivre...
(1) Dans notre rubrique "Décidément, tout fout le camp", lu dans la (grande) presse :
Les cinq métiers les plus sûrs pour être chômeur ? Journaliste, documentaliste, employé de banque, imprimeur et artiste, d’après une étude publiée par « l’Etudiant » et « le Figaro ». Olivier Goujon, journaliste et photoreporter, dresse, dans « Ces cons de journalistes » (Editions Max Milo), l’état des lieux d’une presse en grande fragilité, qui se débat dans d’inextricables difficultés financières. A l’aube de 2019, quasiment tous les journaux sont touchés. En ce début d’année, l’un des principaux groupes de presse magazine, Mondadori (« Grazia », « Science & Vie », « Télé Star »...), s’apprête même à passer sous la coupe de Reworld Media, connu pour avoir introduit, dans ce secteur, une nouvelle culture : une presse sans journalistes, qui n’écrit plus des « articles » mais produit des « contenus » dictés par les annonceurs. Contrats précaires, régime généralisé de piges payées au lance-pierre, statut fragile d’auto-entrepreneur imposé par les rédactions : en se penchant sur la précarisation galopante des journalistes, Olivier Goujon raconte aussi avec minutie l’état éditorial de notre presse. Et ce n’est pas brillant. Son livre tombe à pic, au moment où la crédibilité de la profession est gravement questionnée. (source)