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jeudi 2 décembre 2021

Rama Yade au pays des neuneus 1/4

Chapitre 1/4. Radioscopie d'un naufrage. Avec mention spéciale au Figaro et à Valeurs Actuelles

(Ce texte comporte 4812 mots / 29027 signes)

Pour votre information, depuis son lancement, cette série reçoit plusieurs centaines de connections quotidiennes, ce qui est d'autant plus épatant que je ne bénéficie d'aucun relais médiatique mais du seul soutien d'un moteur de recherche bien connu, dont le présent éditeur de blogs est une émanation. 
 
Deux, trois petites semaines de visites via un célèbre moteur de recherche, à partir des indispensables mots-clés, les derniers articles étant toujours les plus visités.
 

De surcroît, 'Gogol' a eu la bonne idée de gratifier le programme d'un traducteur automatique qui, s'il n'est pas parfait, permet néanmoins à tout un chacun de se faire une idée du contenu des articles, et ce, partout dans le monde. Et pour être moi-même traducteur par nécessité, je puis attester de la qualité plus qu'acceptable du travail des algorithmes. Moralité : l'Internet 2.0 est en train de jouer le même rôle que l'imprimerie lors de la vague protestante induite par Luther, laquelle n'était pas une simple réforme mais bien une révolution ! C'est ainsi que, grâce à Johannes Gutenberg et à Martin Luther, l'Allemagne s'est dotée de la toute première paysannerie lettrée de l'Histoire (années 1525 ss. !). Vous comprenez maintenant d'où ce pays tient sa supériorité intellectuelle sur tant d'autres pays !

Précision utile : j'ai longtemps pris Rama Yade, ainsi que sa consœur Rachida Dati, respectivement secrétaire d'État et ministre de Fillon et Sarkozy, pour des potiches qu'on avait mises là juste pour le décorum, donc pas forcément pour de bonnes raisons. Cela ne veut pas dire qu'elles aient failli dans l'exercice de leurs fonctions. Ce qui est certain c'est que leur promotion a dû faire des envieux au sein même de leur propre camp. Yade le reconnaît elle-même à demi-mot. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy m'a toujours inspiré une profonde répulsion, et ce, bien avant qu'il n'entre à l'Élysée. Circonstance aggravante : le désastre libyen de 2011, dont les protagonistes sont à peu près entièrement identifiés. J'ai abondamment écrit là-dessus. Que ceux et celles que la chose intéresse jettent un œil dans les archives de ce blog.

Quand on vous dit que ce pays, le pays de Voltaire, de Blaise Pascal, de Victor Hugo, d'Aimé Césaire, de Marguerite Yourcenar... manque cruellement d'intellectuels !

27 vs. 3800 mots, 169 vs. 23100 signes, voilà qui pourrait résumer la dernière flambée médiatique, notamment sur lesdits réseaux sociaux (Twitter), suscitée par la dernière interview de Rama Yade pour l'Express.

Des tombereaux de commentaires, tous plus ineptes les uns que les autres, et ce, pour une simple raison : aucun des commentateurs ne s'est donné la peine de lire les déclarations de Rama Yade in extenso, pas même les représentants de la presse dite "mainstream". Ben, à vrai dire, peu de représentants de ladite presse se sont hasardés à émettre un avis sur l'interview en question. Pour preuve : ces deux fleurons de la presse de droite que sont Valeurs Actuelles et Le Figaro n'ont pas été en mesure de solliciter un seul de leurs éditorialistes-maison, se contentant de recourir à des hôtes de passage, autant dire à des intermittents du spectacle.

C'est ainsi que, dans Valeurs Actuelles, on découvre une critique de Rama Yade provenant d'une officine baptisée  "Les profs avec Zemmour", le préposé à la rédaction se présentant comme professeur certifié (CAPES) d'Histoire-Géographie.

Et voilà notre prof certifié se lançant dans une diatribe qui se voudrait tonitruante, sauf que le concert est bourré de couacs car à côté de la plaque, pour parler familièrement. Le fait est que toute cette piteuse diatribe cible des mots que Rama Yade n'a pas prononcés !

Quant au Figaro, il a fait appel à deux chroniqueuses épisodiques : les dénommées Lydia Guirous et Céline Pina, lesquelles, pas plus que les quidams de Valeurs Actuelles, ne se sont donné la peine de simplement lire les déclarations de Rama Yade, ce qui ne les a nullement empêchées d'en broder des couches, histoire d’appâter les gogos, vous savez ?, ces neuneus semi-illettrés qu'on appelle des "followers" !

Dans la section qui suit, j'ai mis en exergue des passages du texte de Valeurs Actuelles en les affublant de numéros, ce qui me permettra de les commenter par la suite. Dans les deux sections suivantes, les "analyses" (en noir ou bleu) de Lydia Guirous et Céline Pina sont directement affublées de mes propres commentaires (en rouge).

Honoré Daumier, fervent et énergique dénonciateur de l'esclavage

 I. Valeurs Actuelles : des profs répondent à Rama Yade (sans l'avoir lue) !

[Tribune] Colbert et le Code noir : les Profs avec Zemmour répondent à Rama Yade

Dans ses dernières déclarations, Rama Yade épouse de façon opportuniste les théories woke et décolonialistes (1) pour s’en prendre à une des figures les plus importantes de l’histoire de France et à ses statues : Jean-Baptiste Colbert, principal ministre de Louis XIV. Arnaud Chaussignand, professeur certifié d’histoire et de géographie, et membre des « Profs avec Zemmour » lui répond. (...)

« Passer à Paris devant la figure de [Jean-Baptiste] Colbert, ce grand ennemi de la liberté, dont la statue est devant l’Assemblée nationale, est une micro-agression. » (2) Ainsi s’est exprimée l’ancienne secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy, Rama Yade, lors d’un entretien accordé à la revue l’Express, publié le 19 novembre dernier. Brûlant ce qu’elle a adoré, désireuse de déboulonner les statues à la façon des militants de Black Lives Matter (3), Rama Yade a donc épousé les théories woke et décolonialistes (4) venues d’outre-Atlantique, pour s’en prendre à une des figures historiques les plus importantes de notre pays, dont elle défendait pourtant, il y a peu, les valeurs patriotiques. Façon opportuniste de se faire bien voir de son nouvel employeur, le très démocrate think tank américain Atlantic Council ? Petite vengeance personnelle à l’égard du pays qui a boudé sa candidature aux présidentielles de 2017 ? En effet, celle qui se rêvait en Barack Obama française n’avait pu, à l’époque, récolter ses 500 parrainages pour pouvoir se présenter. Micro-agressions symboliques pour Rama Yade, mais vraies agressions toujours plus nombreuses et plus violentes pour les citoyens français ordinaires ; cette déconnexion de la réalité explique sans doute le peu de succès électoral de Rama Yade dans le pays de Colbert. (5)

Revenons à ce dernier, justement, et voyons ce que Rama Yade lui reproche (6), outre, peut-être, le fait de lui renvoyer dans la figure sa propre médiocrité politique, lui qui fut assurément l’un des plus grands hommes d’État que la France ait connu. Pour Rama Yade, Colbert se résume ainsi (6) : il est l’auteur du Code noir (6), un texte abominable qui consacrerait l’esclavage comme pratique légale dans les colonies françaises d’Amérique, légaliserait les châtiments corporels à l’encontre des esclaves, et réduirait ces derniers au rang d’animaux ou d’objets. Mais qu’en est-il vraiment, une fois qu’on se débarrasse de tout biais politicien, pour se pencher sur les faits historiques ? (6) 

Apprenons à Rama Yade que, contrairement à l’idée reçue qu’elle se plaît à reprendre (7), l’édit de mars 1685 sur la police des Îles françaises d’Amérique et de Louisiane, appelé couramment « Code noir », n’a pas été rédigé par Colbert (7), même s’il en fut le commanditaire. Ce sont les missives adressées à ce dernier par le gouverneur général et l’intendant des Antilles qui servirent de base à la rédaction du Code noir par Seignelay, le fils de Colbert (7), qui en signa la première version en 1685. Jean-Baptiste Colbert était déjà mort depuis deux ans.

Rentrons maintenant dans le détail du texte du Code noir (8) et ce que nous en disent les historiens spécialistes de la question, pour savoir si Rama Yade a raison de vouer aux gémonies un de nos grands hommes et le texte dont elle se plaît à lui attribuer la paternité. (…)

Il faut tout d’abord rappeler que la promulgation du Code noir n’est en aucun cas un événement déterminant dans l’apparition de l’esclavage (8). Quand le Code noir fut rédigé, non seulement l’esclavage existait depuis très longtemps (8), mais il était pratiqué un peu partout dans le monde et faisait des victimes parmi toutes les populations, comme nous l’apprennent Hérodote, Marco Polo, Ibn Batutta et Ibn Khaldun (8), pour ne citer que ces quatre célèbres voyageurs de l’Antiquité et du Moyen Âge.

On pourrait toutefois se demander si le Code noir fut du moins responsable de la légalisation de l’esclavage dans les colonies françaises. Mais, là encore, selon l’historien et spécialiste des questions d’esclavage sous l’Ancien régime Frédéric Régent, c’est en 1635 que l’esclavage fut officiellement autorisé, peu après la conquête de la plupart des îles des Antilles françaises, soit cinquante ans avant la rédaction du Code noir. Quant à la traite négrière, c’est encore sous le règne de Louis XIII qu’elle fut autorisée dans les colonies françaises, en 1642. Colbert était alors un jeune homme, bien loin de la politique. (…)

Rama Yade, soit par opportunisme politique, soit par ignorance, soit les deux, oublie son engagement de droite, épouse l’idéologie woke et jette l’opprobre sur un homme et un texte dont elle ne connaît manifestement pas la portée réelle (9). En effet, c’est la reconnaissance de ce statut d’être humain, même jugé inférieur, qui représenta la première étape vers la pleine et entière reconnaissance des droits civils aux individus noirs vivant en territoire français par la Convention en 1793. Le cadre juridique de la libération des esclaves au XVIIIe siècle et, juste avant cela, les combats abolitionnistes des abbés Grégoire et de Raynal, tout cela n’aurait probablement pas eu lieu s’il n’y avait pas eu ce préalable juridique du Code noir (10) qui, en plus de donner les premiers droits aux esclaves, imposait un cadre stricte aux maîtres qui ne pouvaient désormais plus faire ce qu’ils voulaient. (Source)

Bon. Vous voulez que je vous dise ? Je ne sais pas pourquoi j'ai inséré tous ces numéros dans le texte de notre prof d'histoire-géo (Arnaud Chassignand), dès lors que j'aurais pu commenter sa logorrhée en deux mots : "Hors sujet !". Il semble que  notre prof certifié ait entendu des voix, à moins qu'il n'ait été sujet à des hallucinations. Toujours est-il qu'à aucun moment, Rama Yade n'a évoqué le fameux Code Noir ! C'est quand même dingue, non !? Mais puisque j'ai mis des passages en exergue, reprenons-les dans l'ordre.

1. Rama Yade épouse de façon opportuniste les théories woke et décolonialistes...

Rama Yade dixit : "Le wokisme a été brandi de manière abusive comme un outil de censure. En réalité, c'est juste le refus des discriminations. Ce n'est quand même pas honteux de combattre les inégalités !".

Le fait est que, contrairement à ceux qui brandissent des slogans, souvent sur le ton de la litanie, comme ici (théories woke et décolonialistes..., il ne manque que cancel culture, indigéniste, racialiste...), en se gardant bien d'en donner la définition - technique si courante chez les cuistres -, Yade fait l'effort de mettre du contenu dans le terme "wokisme". Et là, on attend que quelqu'un lui rétorque qu'"il serait honteux de combattre les inégalités" !

2. « Passer à Paris devant la figure de [Jean-Baptiste] Colbert, ce grand ennemi de la liberté, dont la statue est devant l’Assemblée nationale, est une micro-agression. »

Ça c'est le chapeau de l'article, tel que présenté par l'Express, avec le succès tonitruant que l'on sait. Et c'est visiblement ce court extrait de 27 mots et 169 signes qui a déclenché ce tonnere d'imprécations du côté de la neuneusphère ! Rendez-vous compte : même un professeur patenté d'histoire-géographie est tombé dans le panneau du panurgisme le plus idiot !

3. ... désireuse de déboulonner les statues à la façon des militants de Black Lives Matter

Quelle misère ! Rien de tel dans les déclarations de Rama Yade ! Sinon, notre prof d'histoire-géo aurait quand même pu faire l'effort (tu parles !) de jeter un oeil sur le compte Twitter officiel de Black Lives Matter, pour constater, de visu, qu'il n'y figurait pas ne serait-ce que l'ombre d'une statue déboulonnée ! Je sais, la formule est osée, mais j'assume !

4. Rama Yade a donc épousé les théories woke et décolonialistes venues d’outre-Atlantique

Et voilà ! Contraint de broder sur une interview qu'il n'a pas lue, notre prof en est réduit à se répéter, en se gardant toujours de définir les fameuses théories en question !

5. En effet, celle qui se rêvait en Barack Obama française (...) cette déconnexion de la réalité explique sans doute le peu de succès électoral de Rama Yade dans le pays de Colbert.

"Barack Obama à la française" ? "Peu de succès électoral" ? On cherche le lien avec le sujet traité. Et l'on ne peut s'empêcher de penser à la chanson de Souchon : "Rame, rame, rameurs, ramez...!". Ça devient poussif et besogneux. 

6. ... voyons ce que Rama Yade lui reproche (...).  Pour Rama Yade, Colbert se résume ainsi : il est l’auteur du Code noir, un texte abominable qui consacrerait l’esclavage comme pratique légale dans les colonies françaises d’Amérique, légaliserait les châtiments corporels à l’encontre des esclaves, et réduirait ces derniers au rang d’animaux ou d’objets. Mais qu’en est-il vraiment, une fois qu’on se débarrasse de tout biais politicien, pour se pencher sur les faits historiques ?

Quand on vous dit que notre prof devait entendre des voix ou être sujet à des hallucinations ! Il se trouve que rien de ce qui est mentionné plus haut ne figure dans le papier de l'Express ! Mais où diable notre prof certifié est-il allé chercher cette chose sur "un texte abominable qui consacrerait l'esclavage comme pratique légale..." ?

Pour tout vous dire, j'en suis resté bouche bée ! 

7. Apprenons à Rama Yade que, contrairement à l’idée reçue qu’elle se plaît à reprendre, l’édit de mars 1685 sur la police des Îles françaises d’Amérique et de Louisiane, appelé couramment « Code noir », n’a pas été rédigé par Colbert, même s’il en fut le commanditaire.

... idée reçue qu'elle se plaît à reprendre ! Et là, on s'arrête un instant, en se tenant les côtes sous l'effet d'un fou rire ! "Dis, m'sieur, on dirait que le prof, il entend des voix !".

Quant à l'argumentation, archi-poussive, selon laquelle Colbert ne serait pas l'auteur du Code Noir, tout en en ayant été le commanditaire, et tout en l'ayant fait élaborer à partir de ses propres missives, autant dire de ses propres directives pour, in fine, le voir rédigé par... un de ses fils, euh, comment dire ? Tout ça pourrait prêter à sourire, non ?     

8. détail du texte du Code noir... le texte dont elle se plaît à lui attribuer la paternité. (…) Il faut tout d’abord rappeler que la promulgation du Code noir n’est en aucun cas un événement déterminant dans l’apparition de l’esclavage..., l’esclavage existait depuis très longtemps, mais il était pratiqué un peu partout dans le monde et faisait des victimes parmi toutes les populations...

Même topo qu'au paragraphe précédent et nouveau fou rire ! Sinon, vous avez compris le sens du "mais" (l'esclavage existait depuis très longtemps, mais il était pratiqué un peu partout dans le monde...) ? Il me semble que notre prof certifié aurait voulu écrire : "l'esclavage existait depuis très longtemps et il était pratiqué un peu partout...". Mais je lui laisse volontiers la responsabilité de sa faible syntaxe !

9. Rama Yade, soit par opportunisme politique, soit par ignorance, soit les deux, oublie son engagement de droite, épouse l’idéologie woke et jette l’opprobre sur un homme et un texte dont elle ne connaît manifestement pas la portée réelle.

Et voilà qu'il nous ressort du "woke" ! Rubrique : Poussif un jour, poussif toujours !

10. En effet, c’est la reconnaissance de ce statut d’être humain, même jugé inférieur, qui représenta la première étape vers la pleine et entière reconnaissance des droits civils aux individus noirs vivant en territoire français par la Convention en 1793...

Sans blague ! Voilà qui nous avait échappé ! Le Code Noir, un projet humaniste ! Là, je crois que le fou-rire est un peu trop intense et qu'il va falloir que j'observe une pause !

 

II. Le Figaro. Lydia Guirous égale à elle-même : hystérique

Rama Yade se fait-elle la porte-parole d'un soft power américain qui ne cesse de dénigrer la République et notamment la laïcité ? (Qu'est-ce que la laïcité vient faire là-dedans ?)

Lydia Guirous

L'interview de Rama Yade donnée à L'Express a fait grand bruit et c'était le but qu'elle recherchait (attitude propre aux hystériques : se projeter dans la tête de l'autre et lui attribuer sa propre névrose ; il semble plutôt que ce soit Guirous qui coure après une reconnaissance médiatique) après des années dans le désert médiatique (euh, quelqu'un lui a dit que Rama Yade vivait à l'étranger ?).

Sa conversion de la dernière heure au wokisme est une forme de chant du cygne d'une enfant gâtée qui se voyait Présidente de la République. N'oublions pas que cette fonctionnaire du Sénat (cf. Yade a commencé par passer quelques concours, Sc. Po, etc.) a vu les prétendues élites lui dérouler plus d'une fois le tapis rouge de la République (formule creuse et vide où l'on décèle toute la rancoeur que Guirous ressent envers Yade). Aujourd'hui la voilà qui n'hésite pas, fidèle à son comportement d'enfant gâtée de la politique, à cracher dans la soupe, car celle-ci n'est plus assez bonne. (...)

Rappelons qu'elle a été ministre mais a également eu l'immense privilège d'être nommée ambassadeur de France à l'Unesco... poste dont elle démissionnera à cause du devoir de réserve qu'il imposait et du destin national qu'elle s'imaginait. La mode était alors à Barack Obama. Comment respecter la fonction et la réserve qui lui incombe quand on pense que la nation vous attend ? (...)

Il est bon de rappeler ces éléments de contexte pour comprendre l'ambition et aujourd'hui la frustration qui conduisent Mme Yade à cracher sur la République et la France (rien que ça !). Elle pensait être l'incarnation dont la Nation avait besoin et finalement elle atterrit dans un think tank américain en s'improvisant (!!!) chercheur en discrimination et en wokisme… Serait-elle tellement biberonnée à cette sauce woke qu'elle en oublierait ses fondamentaux républicains (Colbert érigé en symbole républicain !!!) et une loyauté vis-à-vis du pays qui lui a tant donné ? (...)

Si ses propos (que la pauvre Guirous commente sans les avoir lus !!!) sont le fruit d'une frustration, cela ne doit provoquer chez nous qu'une compassion bienveillante. Mais prenons garde, car sur le fond ces déclarations sont dangereuses et sèment les germes de la division. Rama Yade, en reprenant les thèses (cf. question n°4) de ceux qui haïssent la France au point de vouloir «canceler» «supprimer» ou «réécrire» son histoire, souffle sur les braises du séparatisme (Alors là ! Il ne manque plus qu'"indigéniste" ! Quand on vous dit que Guirous souffre d'une hystérie sévère)  voire de l'émergence d'une possible lutte des «races» (Ah la la ! Ça ne s'arrange pas !).

Nous savons bien que tous les apôtres du wokisme jouent sur la culpabilité coloniale de la civilisation occidentale pour promouvoir la discrimination positive en censurant tout ce qui n'est pas conforme à leurs intérêts. La culpabilité et la repentance (??? petit numéro de masturbation neuronale et de griserie verbale sans queue ni tête !!!) deviennent ainsi des leviers de mobilité sociale et de revanche, sur fond de concurrence des minorités ethniques. Nous sommes là, loin, très loin de la République et de son universalisme. (...)

Je m'étonne toujours quand des Français font l'éloge du modèle américain. (Et dire qu'il suffisait de lire l'interview pour se convaincre qu'il n'en est rien !) Rama Yade se fait-elle la porte-parole d'un soft power américain qui ne cesse de dénigrer la République et notamment la laïcité ? (Ah la la ! Il vaut mieux poser la question, dès lors que l'on n'est pas sûre de ce que dit Rama Yade "actually" dans son interview !) Un soft power qui s'installe aussi dans les banlieues et soutient des mouvements indigénistes et intersectionnels ? (Et là, on se dit : "Ben voyons ! Il fallait bien que cette philosophe de supermarché réussisse à caser ces deux poncifs mis à toutes les sauces que sont "indigénistes" et "intersectionnalité" !). Quelle est la prochaine étape pour Rama Yade qui reprend les expressions de «violences policières» et de «contrôle au faciès» ? Une manifestation bras dessus bras dessous avec Assa Traoré ?

Où l'on voit que la pauvre Guirous ne travaille pas beaucoup intellectuellement, sinon, elle serait au fait d'un certain nombre de décisions de justice condamnant sans ambiguïté des atteintes à divers droits fondamentaux. (Source01 - Source 02 - Source 03 - Source 04 - Source05)

Finalement le problème de Rama Yade n'est pas tant sa pensée woke de convertie de la dernière heure, mais plutôt le problème plus large d'une génération (laquelle ?) qui pense pouvoir accéder aux plus hautes fonctions sans travail et sans construction méthodique d'une carrière (venant de quelqu'un de manifestement moins diplômé que Rama Yade, la formule a de quoi surprendre !), juste sur la base de ce qu'ils prétendent incarner physiquement ou socialement. Les réseaux sociaux leur apportant malheureusement une forme d'ivresse pathologique du pouvoir. (Où l'on voit que Guirous sait de quoi elle parle ! Sinon, elle a dit "ivresse pathologique"? Moi je dis "hystérie", mais la sienne propre ; et contrairement à elle, moi j'ai fait la Fac de Psycho !) Quelle tristesse, au fond : il y a tellement de choses à construire par le travail dans notre pays. (Source)

Ceux et celles des téléspectateurs qui ont un peu de mémoire se souviennent peut-être de cet échange télévisé entre Rokhaya Diallo et Lydia Guirous, la seconde évitant de répondre à une question pourtant simple de son interlocutrice sur le thème de l'"assimilation" et se contentant de lui jeter à la figure la litanie des poncifs à la mode : woke, indigéniste, racialiste, intersectionnel, comme signe d'une aptitude à la controverse assez limitée (Source).   

"Culpabilité coloniale de la civilisation occidentale...". Faut-il rappeler à cette pauvre Guirous que l'expansion coloniale n'est pas inhérente à LA civilisation occidentale mais seulement à quelques-uns de ses représentants, essentiellement quelques monarchies et régimes totalitaires, les milieux d'affaires et les congrégations de missionnaires chrétiens ? Guirous sait-elle, par exemple, qu'à la Chambre des Députés, on a vu un Jules Ferry vanter les mérites de la colonisation au nom de la mission civilisatrice de l'Occident, tandis qu'à l'inverse, Clémenceau affirmait le contraire ? Sinon, Guirous sait-elle seulement que ce qu'on appelle pudiquement "L'Occupation" (de la France), entre 1940 et 1944, s'inscrivait dans le cadre d'un vaste plan de colonisation d'une grande partie de l'Europe par l'Allemagne nazie ? (Source01 - Source02 - Source03)

 

III. Le Figaro. Après l'hystérique Guirous, la névrosée Pina

Céline Pina: « Le parcours de Rama Yade prouve que le “privilège blanc” n'existe pas en France »

FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans un entretien à L'Express, Rama Yade a défini le wokisme comme «un noble combat» et dénoncé le «privilège blanc». De par son parcours, l'ancienne secrétaire d'État est pourtant la preuve que les privilèges sociaux, et non raciaux, déterminent les trajectoires, analyse Céline Pina.

Ah la la ! Pauvre Céline Pina : comment passer du singulier, autant dire du conjoncturel (son parcours), au pluriel, autant dire au structurel (les privilèges... déterminent LES trajectoires) ?

Dans une interview accordée à L'Express, Rama Yade explique vivre «comme une micro-agression» le fait qu'il y ait une statue de Colbert à Paris. (Et voilà ! À l'instar des cuistres de son espèce, Pina n'a pas lu l'interview. Cette foutue manie de contrefaire une déclaration ! Pathétique ! Se faisant l'égérie du mouvement «woke», elle explique qu'en France le racisme est partout (Ah bon !?!? Rien de tel dans l'interview de Rama Yade !!!), dénonce le « privilège blanc » et explique qu'à cause de sa couleur de peau,  «certaines portes (lui) sont fermées». Le problème est que son parcours témoigne exactement du contraire et rend sa complainte victimaire d'autant plus inaudible que celle qui tire à boulet rouge sur la France et voudrait déboulonner la statue de Colbert [Rama Yade dixit : " Le problème n'est pas de supprimer ces statues, il faut arrêter de les célébrer dans les rues, le métro et les palais de la République, et mieux les connaître ! "], ne voit aucun problème à vivre dans une ville qui porte le nom de Georges Washington, lequel posséda nombre d'esclaves. (Où Pina joue à la diseuse de bonne aventure ! Rama Yade n'a pas eu à répondre à une question qui ne lui a pas été posée !) (…)

Mais la victimisation ne s'embarrasse jamais de cohérence puisque l'essentiel n'est pas le rapport à la vérité et à l'histoire, mais la détermination à faire le procès des peuples et Nations que l'on choisit de cibler. Rama Yade déroule donc son catéchisme «woke» sans même se rendre compte qu'elle est l'exemple même du fait que les privilèges sociaux et non raciaux sont prépondérants dans les trajectoires. Elle en est l'illustration mais refuse de l'assumer et pour satisfaire son ego victimaire oublie même qu'au lieu d'alimenter la haine raciale, elle pourrait être au contraire l'exemple même d'une France où la couleur de peau n'est pas un obstacle aux ambitions individuelles. (…)

Car Rama Yade aurait pu être un modèle. Certes pas d'ascension sociale, elle est issue d'un milieu privilégié et a fait un parcours tout à fait représentatif de sa classe sociale. Fille de diplomate, elle a intégré Sciences Po puis réussit le concours prestigieux des administrateurs du Sénat. (On tourne en rond !!!) Elle est devenue ministre alors qu'elle était à peine trentenaire, puis a été nommée ambassadrice à l'Unesco avant de partir aux États-Unis, dans un de ces postes dorés où se recasent les privilégiés du pouvoir (Quels postes ???). Entre-temps elle aura même ambitionné de se présenter à la présidence de la République après avoir créé son propre parti. Bref un parcours marqué par la faveur et les avantages où on a peine à distinguer une quelconque violence raciale (n.b.: les mots "race", "racial" n'apparaissent à aucun moment dans les réponses de Rama Yade.). (…)

Sauf qu'elle n'a pas choisi l'exemplarité mais la complaisance. Il n'est donc pas étonnant, à ce titre, que cette sortie outrancière et ridicule lui ait valu une volée de bois vert (Volée de bois vert de la part de qui ? Des neuneus planqués derrière un pseudo ! Ou quand Twitter devient l'alpha et l'oméga de la pensée de nos philosophes de supermarché !). Il ne s'agit pas de nier qu'il existe des discriminations, en France comme ailleurs (qu'est-ce que "ailleurs" vient faire là-dedans ?). Mais le fait d'avoir bâti notre Nation sur un idéal égalitaire et universel fait que nous les combattons mieux ici qu'ailleurs (Ah la la ! Cette suffisance teintée d'outrecuidance ! Cf. Droit de vote des femmes : Tchécoslovaquie, Arménie, Hongrie, Royaume-Uni, Pologne, Roumanie, Géorgie, Azerbaïdjan, Autriche, Allemagne : 1918 ; France, 1944). La France n'a pas un passé ségrégationniste comme les États-Unis (elle a juste exterminé les aborigènes des îles de la Caraïbe en une petite quarantaine d'années et réalisé un Grand Remplacement des Kanaks sur leur propre sol, les voyant passer de 100% en 1850 à moins de 40% de nos jours !), car elle a pensé très tôt l'égalité en droit au-delà du sexe, de la différence de couleur de peau, de la différence sociale ou religieuse. Elle a fait très tôt de l'esclavage un crime contre l'humanité (Sans blague ! Très tôt, ça veut dire quoi exactement, sachant que le concept de crime contre l'Humanité est une création de Nuremberg/1946 ?). C'est ce qu'a rappelé d'ailleurs dans L'Express Sarah El Haïry, la secrétaire d'État chargée de la jeunesse, qui est toujours impeccable de fermeté et de courage sur ces questions-là et dont l'interview est remarquable : «Mais qui trahit la République et finalement tout ce qui a été reçu ? C'est elle ! Les républicains (Colbert, un républicain ?) ce sont ceux qui se refusent à tomber dans cette culture du relativisme, qui se refusent fondamentalement à opposer les gens selon leur couleur de peau, leur nom de famille, leur lieu de naissance». On ne saurait mieux dire. (Source01 - Source02 - Source03)

Citation : "Céline Pina: «Le parcours de Rama Yade prouve que le “privilège blanc” n'existe pas en France»."

Ou comment faire passer une donnée conjoncturelle (le cas particulier d'un individu) pour un fait structurel s'appliquant à un ensemble d'individus, le tout au doigt mouillé, comme on dit vulgairement, en s'asseyant sur les statistiques ainsi que sur les annales judiciaires ! (Source). 

Pas un(e) étudiant(e) en première année de Sociologie ou de Droit ne commettrait un tel impair. Juste pour rire, enfin, je me comprends : Obama, président des États-Unis, a-t-il jamais opéré une révolution totale du traitement des noirs par des policiers majoritairement blancs ?

Nous avons ci-dessus trois extraits de ce qu'on croirait être des analyses de l'interview de Rama Yade à l'Express. Il n'en est rien, personne n'ayant pris la peine de lire le papier en question, pas même notre présumé professeur certifié d'Histoire-Géo. Après ça, étonnez-vous du niveau plus que minable de la culture générale dans nos écoles, collèges et lycées.

Ce qui va nous donner rien de plus que de la diarrhée verbale autour de rien, le but étant de s'adresser à une populace trop paresseuse pour aller consulter un article en ligne. Le résultat en est que le petit peuple se fait littéralement gaver, à la manière des oies, par de pseudo-intellectuels, assistés par une presse qu'on croyait "mainstream". Valeurs Actuelles et Le Figaro en sont donc réduits à sous-traiter leurs analyses à des intermittents du spectacle incompétents ; et pourtant, il y en a, des intermittents doués !

Tenez, que dire de ces deux intermittentes que sont Lydia Guirous et Céline Pina ?, sinon que ce sont deux politicardes de bas étage, pérorant sur un texte qu'elles n'ont pas pris la peine de lire - et elles ne sont pas les seules ! -, pour s'en aller ensuite jeter cette mauvaise bouillie prédigérée à leurs milliers de "followers" sur les réseaux sociaux, chaque gogo y allant de son commentaire sur une interview dont il a juste entendu parler ! 

Voyons quelques spécimens de la chose :

    Et voilà comment l'Express a lancé son "teasing", modifiant quelque peu la déclaration originelle.                             



Pour mémoire, toute cette diarrhée verbale et autre masturbation neuronale a consisté à en dire/écrire des tonnes (d'inepties) sur une interview s'étendant sur 3800 mots et 23100 signes, pour n'en retenir - et encore, en la contrefaisant - qu'une phrase de 43 mots et 256 signes : 

Passer à Paris devant la figure de Colbert, ce grand ennemi de la liberté, dont la statue est devant l'Assemblée nationale, est une de ces micro-agressions dont je parlais. Pas seulement vis-à-vis de moi mais aussi vis-à-vis de la France et de l'humanité.

 

Prochain chapitre : Mais j'étais une licorne !

 

vendredi 27 mars 2020

Lu dans la presse : mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

Sémantique de la mésinformation

Avertissement : j'ai rédigé le texte qui va suivre, basé sur la traduction d'un article tiré de PressTV, avant de découvrir un autre article sur le même site et sur le même sujet, article que je vous invite à découvrir avant de consulter mon propre texte (traduction + commentaires auxquels je n'ai rien modifié). Si vous lisez l'anglais, ou alors savez vous servir d'un traducteur en ligne, alors vous allez trouver cet article bien plus intéressant que mes propres réflexions, car basé sur les cogitations de rien moins que d'un docteur (PhD) de l'Université de Cambridge, ce que je serai peut-être un jour si j'ai assez d'argent et un peu de temps !!! Il y est question du fameux "nouveau coronavirus" et des interrogations que tout sujet disposant d'un minimum de culture scientifique ne peut pas ne pas se poser. By the way, l'auteur de l'article est un peu comme moi : trop sûr de sa dextérité dactylographique pour se relire avant 'mise en ligne'. J'espère simplement que, comme moi, il 'mettra à jour' quelques coquilles [cf. the disease started from a market a seafood market (...), that  the novel coronavirus]   (Source)


Je suppose que ces images entrent dans la catégorie "Fake news", à en croire quelques crétins !

Ce qui suit aurait fort bien pu être rangé dans la série "Sémantique de la désinformation" ou "Sémantique de la contre-désinformation", à ceci près que c'est le genre d'article que bien des "hauts-parleurs" classeraient volontiers dans la rubrique "Fake news", à l'instar des critiques adressées naguère aux  sujets (j'en fais partie) ayant eu l'outrecuidance de mettre en doute la totalité de la doxa officielle (états-unienne) sur les attentats de septembre 2001.

Le fait est que, face aux incohérences criantes invalidant bien des aspects de la thèse officielle concernant lesdits attentats, une meute hurlante n'a rien trouvé de plus intelligent à faire que de taxer les sceptiques de "complotisme", néologisme imbécile dès lors que ses inventeurs entendent renverser la charge de la preuve !

Et quand ils n'ont pas d'argument à faire valoir, ils usent généralement d'un autre artifice : le black-out, comme dans l'affaire - pendante - des lanceurs d'alerte qui, au sein même de l'OIAC (Organisation Internationale contre l'usage des armes chimiques), entendent dénoncer la manipulation, par leur propre employeur, des rapports concernant une présumée attaque chimique intervenue sur la Douma, quartier de Damas. Là-dessus, c'est motus et bouche cousue, malgré l'insistance des lanceurs d'alertes en question. On en reparlera sans doute ailleurs.

Pour l'heure, voilà que je tombe, sur le site iranien PressTV, sur un article s'interrogeant sur les éventuels parrains ou inventeurs de la pandémie de coronavirus actuellement en cours. Détail intéressant : l'auteur de l'article n'est ni iranien, ni chinois, ni russe..., juste américain des États-Unis.

De son papier, dont je vous livre ma traduction, je retiendrais volontiers cette assertion : "Les États-Unis ont (déjà) été pris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens.".


Mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

La question de savoir si les poulets rentrent chez eux pour se remettre sur leur perchoir a été posée par Malcolm X. Et c'était peu de temps après l'assassinat de JFK. Malcolm X suggérait que les mêmes forces que les États-Unis avaient déployées pour tenter d'assassiner Fidel Castro, entre autres, pourraient avoir agi en retour sous la forme d'un retour de flamme, et tué le président Kennedy.

Et, bien sûr que nous savons qu'il y a une certaine part de vérité là-dedans. Aujourd'hui, nous savons que les mêmes escadrons d'assassins de la CIA qui tentèrent sans succès de tuer Castro étaient en fait impliqués dans le meurtre du président Kennedy. Les mots de Malcolm X étaient donc assez prémonitoires. Cela s'applique-t-il maintenant à la situation actuelle des coronavirus, qui voit les États-Unis sur le point de devenir l'épicentre mondial de la pandémie de COVID-19, à en croire l'Organisation Mondiale de la Santé ?

Je pense que oui, car il existe des preuves circonstancielles considérables que cette pandémie de COVID-19 soit une arme biologique que l'on a déployée contre la Chine et l'Iran, et qui ait rebondi contre ses créateurs. Les experts en matière de guerre biologique disent tous que, traditionnellement, les stratèges dans ce domaine sont toujours sceptiques à l'égard du recours à la guerre biologique précisément parce qu'elle a cette tendance à rebondir et à créer un retour de flamme.

Les virus mutent, même si vous créez un type de virus spécifique à une ethnie, ce qui peut avoir été le cas ici. Les États-Unis ont été surpris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens. Mais le problème est que les armes génétiques spécifiques mutent. Le virus cherche constamment à trouver une meilleure façon d'infecter un groupe plus large de personnes.

Comment la Chine a-t-elle sauvé des millions de personnes menacées de mort des suites d'un coronavirus ?

La Chine a agi de manière extrêmement rapide et très proactive et avec transparence, réussissant à sauver des millions de personnes menacées de mort en raison de l'épidémie de coronavirus, explique Dennis Etler.

C'est ainsi que le virus s'attaquera généralement à des personnes qui n'étaient peut-être pas ses cibles initiales, et c'est peut-être ce qui s'est produit ici. Le gouvernement chinois le dit. Le gouvernement chinois a presque officiellement accusé les États-Unis de déployer une arme biologique.

Les médias russes l'admettent aussi comme étant un récit plausible. C'est ce qui se serait effectivement produit, selon les grands médias russes. Et en Iran, les principaux dirigeants, y compris le chef de la défense civile, voire le guide suprême lui-même, ont largement fait allusion à la même hypothèse. Nous n'en connaissons pas les détails avec certitude, nous ne sommes même pas sûrs que cette hypothèse soit correcte, mais nous devons percer le mystère.

Et à ce stade, nous n'avons tout simplement pas assez d'informations sur le coronavirus et sur les programmes d'armes biologiques. Nous savons que les États-Unis ont de très mauvais antécédents d'utilisation des armes biologiques contre des populations.

Les États-Unis ont largué plus de 100 000 bombes bactériologiques sur Pyongyang, en Corée du Nord pendant la guerre de Corée, comme cela est expliqué dans le livre de Dave Chaddock - This Must Be the Place [Comment les États-Unis ont utilisé des armes bactériologiques pendant la guerre de Corée et l'ont nié depuis]. Ils ont eu recours à un programme japonais de guerre bactériologique ayant causé des choses horribles en Chine et en Corée pendant la Seconde Guerre mondiale, et ils ont embauché les experts qui l'avaient mis au point, et ils en ont fait la base du programme américain de guerre bactériologique.

Les États-Unis ont également attaqué à plusieurs reprises Cuba avec des armes biologiques. Ils avaient en fait un plan visant à neutraliser toute la population cubaine et à en tuer au moins 20% en prélude à une invasion militaire du pays, avec des troupes, bien sûr, protégées par des vaccins et des masques lors de leur intrusion. Et le projet aurait très bien pu être validé ; cela aurait été fait si le président Kennedy ne l'avait pas arrêté.

Nous avons donc de mauvais précédents historiques. Nous avons toutes sortes de preuves circonstancielles sur la possibilité que cela soit bien une attaque biologique qui a fait l'objet d'un retour de flammes, et qui est devenue incontrôlable et affecte maintenant le pays même qui était probablement derrière l'agression. Mais nous devons savoir si tout cela est vrai.

Nous avons besoin d'une enquête internationale à grande échelle. Si nous avions eu ce genre d'enquête après le 11 septembre 2001, nous vivrions dans un monde bien meilleur aujourd'hui. Malheureusement, les mêmes néoconservateurs qui étaient derrière le 11 septembre sont très probablement également à l'origine de l'épidémie de coronavirus. Il est temps d'enquêter, de découvrir la vérité et de poursuivre les coupables.

Kevin Barrett est un écrivain, journaliste et animateur de radio américain titulaire d'un doctorat en études islamiques et arabes. Il a rédigé cet article pour le site Web PressTV. 


Un commentaire ?

Je pense qu'il serait excessif de prétendre que l'État chinois ait réagi avec célérité et transparence, puisqu'il a quand même fallu la mort d'un jeune lanceur d'alerte, médecin lui-même, pour que les autorités chinoises se réveillent enfin. Sinon, les accusations de K. Barrett sont suffisamment graves pour susciter le débat, or, là, rien ; silence radio ! Wait and see...

By the way, soit dit en passant, fort de ma petite culture scientifique ('x' années d'études de la biologie moléculaire à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg), je puis affirmer qu'il n'y a pas d'exemple de "nouvelle pathologie" (cf. un 'nouveau virus') apparue "ex nihilo" (du néant) sans une intervention humaine. Pour mémoire : une pneumonie "atypique" en Espagne, les enfants victimes du  talc Morhange, d'autres enfants victimes du thalidomide, la crise de folie collective de Pont-Saint-Esprit, les effets de Tchernobyl, l'épandage de mercure à Minamata et, selon toute certitude, le SIDA, ce syndrome dont on peut dater avec précision l'apparition, ce qui n'existe dans aucune pathologie "naturelle" (cf. peste, choléra, apoplexie/AVC, syphilis, blennorragie, paludisme, malaria, typhus-typhoïde, tuberculose; fièvre jaune..., des maladies qui ont traversé les siècles en changeant parfois de nom) !

Et, là-dessus, je mets quiconque au défi de me citer une maladie "neuve" (= inconnue auparavant) qui n'aurait pas été le fait d'un accident ou d'un acte de malveillance voire criminel.  

J'entends d'ici l'objection : "Mais monsieur, 'coronavirus' est le nom d'une famille de virus qui n'a rien de neuve et, par ailleurs, l'origine animale semble confirmée !".

Ouais ! On nous parle du pangolin, importé en Chine, notamment d'Afrique. Dans ces conditions, qu'on m'explique comment un animal sauvage braconné en Afrique n'y a produit aucune épidémie, Ebola n'ayant aucun rapport avec le pangolin ! (1)

Cela dit, évitons de recourir aux mêmes vieilles méthodes que nous condamnions plus haut, à commencer par le renversement de la charge de la preuve (cf. Il incombe à celui qui allègue un fait d'en apporter la preuve.). Il se trouve que je ne suis pas l'auteur de l'article ci-dessus. Je me contente d'énoncer quelques évidences sur la manière dont les maladies naissent. Observons que le virus de la grippe a trouvé son vaccin, même s'il mute tous les ans. Pour l'heure, on attend encore un vaccin pour le Sida, et mon petit doigt me dit qu'il va se faire attendre encore longtemps, à l'instar du vaccin contre ce "nouveau" coronavirus... 


(1) Comme je ne suis pas complètement idiot, j'entends d'ici une autre objection : "Mais monsieur, Ebola, le SRAS, la grippe H1N1, ces histoires de pandémies provoquées par la promiscuité homme-animal (sauvage), vous en faites quoi ?". J'en pense que ça "matche" totalement avec ma théorie : j'ai dit "origine accidentelle ou intentionnelle (= criminelle)". La Chine qui interdit désormais les animaux sauvages sur ses marchés, c'est une mesure de bon sens. Il reste aux Africains d'arrêter d'alimenter leurs marchés avec du singe et autres bestioles braconnées, dont l'état sanitaire n'est pas vérifiable. Il n'empêche que si vous êtes des criminels désireux de produire des armes biologiques, la meilleure façon de dissimuler vos projets ne consisterait-elle pas à utiliser des organismes pré-existants ?! Quant à la manipulation génétique, Monsanto, par exemple, la pratique très bien avec ses OGM ! Monsanto, vous savez ? Les inventeurs de l'agent orange, balancé par piscines entières au-dessus de la jungle vietnamienne et laotienne...


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Tenez, lisez donc ça : A former American counter-terrorism specialist and military intelligence officer of the CIA has said that the “Coronavirus did not occur naturally through mutation but rather was produced in a laboratory, possibly as a biological warfare agent.”  (Source)

Autre chose ? Lisez les thèses de quelques idéologues du "complotisme" (où l'on ne démontre jamais rien, se contentant de jeter l'anathème sur les auteurs d'avis critiques ou sceptiques, attitude bien peu scientifique !).

Citation : L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a-t-elle falsifié son rapport sur l’attaque chimique de Douma, en Syrie ? Selon WikiLeaks, des éléments de l’enquête auraient été injustement rejetés du rapport final. L’organisation de Julian Assange a publié des documents internes divulgués par deux prétendus « lanceurs d’alerte ». Un sujet complexe sur lequel il est facile de semer la confusion

Un sujet complexe, mais eux, ils ont déjà tout compris, au point de ranger les sceptiques dans la case "théorie du complot" (cf. deux prétendus lanceurs d'alertes). Questions : qui finance la nébuleuse "Conspiracywatch" ? On parie que la CIA n'est pas très loin ? (Source)


Citation 01

Officiellement l’Institut israélien effectue des recherches sur des vaccins contre des bactéries et virus, comme celles sur l’anthrax financées par le Pentagone, mais il est évident qu’elles permettent de développer de nouveaux agents pathogènes à usage guerrier. Le même expédient est utilisé aux États-Unis et dans d’autres pays pour contourner les Conventions qui interdisent les armes biologiques et chimiques. (...) C'est une petite ville de banlieue, à 18 km au sud-est de Tel-Aviv. Lorsque Israël décide, quatre ans après sa fondation, en 1952, de se doter d’un centre de recherches sur les armes chimiques et biologiques, Ness-Ziona n’est encore qu’un gros bourg de quatre mille habitants. Aujourd’hui, c’est un faubourg, avec trente mille résidents. En 1998, inquiet pour la santé de ses concitoyens, le maire s’est opposé à l’agrandissement du complexe. Sans succès. Le complexe est placé depuis toujours sous le contrôle direct du premier ministre. Que fabrique-t-on derrière les hauts murs parsemés de projecteurs et de censeurs électroniques qui cernent l’endroit ? Mystère.  » Au moins quarante-trois types d’armements non conventionnels, des virus aux toxines de champignons en passant par les bactéries et les poisons de synthèse « , affirmait une enquête du Nouvel Observateur en janvier 1994.  (Source)


Citation 02

Professeur à la faculté de médecine de Sorbonne Université, chercheur et chef du service de parasitologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Renaud Piarroux avait révélé que le camp des casques bleus népalais déployés en Haïti après le séisme de 2010 était bien la source de l’épidémie de choléra qui avait ravagé l’île moins d’un an après, faisant 10 000 morts. Il avait aussi proposé une approche de la lutte communautaire par des équipes d’intervention rapide, ce qui a permis d’éliminer ce fléau. Face à l’épidémie de Covid-19 en France, cet épidémiologiste de terrain plaide pour une approche ciblée sur les cas et l’application de mesures de suivi étroit des contacts. (Source)