Translate

Affichage des articles dont le libellé est corée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est corée. Afficher tous les articles

vendredi 27 mars 2020

Lu dans la presse : mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

Sémantique de la mésinformation

Avertissement : j'ai rédigé le texte qui va suivre, basé sur la traduction d'un article tiré de PressTV, avant de découvrir un autre article sur le même site et sur le même sujet, article que je vous invite à découvrir avant de consulter mon propre texte (traduction + commentaires auxquels je n'ai rien modifié). Si vous lisez l'anglais, ou alors savez vous servir d'un traducteur en ligne, alors vous allez trouver cet article bien plus intéressant que mes propres réflexions, car basé sur les cogitations de rien moins que d'un docteur (PhD) de l'Université de Cambridge, ce que je serai peut-être un jour si j'ai assez d'argent et un peu de temps !!! Il y est question du fameux "nouveau coronavirus" et des interrogations que tout sujet disposant d'un minimum de culture scientifique ne peut pas ne pas se poser. By the way, l'auteur de l'article est un peu comme moi : trop sûr de sa dextérité dactylographique pour se relire avant 'mise en ligne'. J'espère simplement que, comme moi, il 'mettra à jour' quelques coquilles [cf. the disease started from a market a seafood market (...), that  the novel coronavirus]   (Source)


Je suppose que ces images entrent dans la catégorie "Fake news", à en croire quelques crétins !

Ce qui suit aurait fort bien pu être rangé dans la série "Sémantique de la désinformation" ou "Sémantique de la contre-désinformation", à ceci près que c'est le genre d'article que bien des "hauts-parleurs" classeraient volontiers dans la rubrique "Fake news", à l'instar des critiques adressées naguère aux  sujets (j'en fais partie) ayant eu l'outrecuidance de mettre en doute la totalité de la doxa officielle (états-unienne) sur les attentats de septembre 2001.

Le fait est que, face aux incohérences criantes invalidant bien des aspects de la thèse officielle concernant lesdits attentats, une meute hurlante n'a rien trouvé de plus intelligent à faire que de taxer les sceptiques de "complotisme", néologisme imbécile dès lors que ses inventeurs entendent renverser la charge de la preuve !

Et quand ils n'ont pas d'argument à faire valoir, ils usent généralement d'un autre artifice : le black-out, comme dans l'affaire - pendante - des lanceurs d'alerte qui, au sein même de l'OIAC (Organisation Internationale contre l'usage des armes chimiques), entendent dénoncer la manipulation, par leur propre employeur, des rapports concernant une présumée attaque chimique intervenue sur la Douma, quartier de Damas. Là-dessus, c'est motus et bouche cousue, malgré l'insistance des lanceurs d'alertes en question. On en reparlera sans doute ailleurs.

Pour l'heure, voilà que je tombe, sur le site iranien PressTV, sur un article s'interrogeant sur les éventuels parrains ou inventeurs de la pandémie de coronavirus actuellement en cours. Détail intéressant : l'auteur de l'article n'est ni iranien, ni chinois, ni russe..., juste américain des États-Unis.

De son papier, dont je vous livre ma traduction, je retiendrais volontiers cette assertion : "Les États-Unis ont (déjà) été pris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens.".


Mais qui donc est derrière la pandémie du coronavirus ?

La question de savoir si les poulets rentrent chez eux pour se remettre sur leur perchoir a été posée par Malcolm X. Et c'était peu de temps après l'assassinat de JFK. Malcolm X suggérait que les mêmes forces que les États-Unis avaient déployées pour tenter d'assassiner Fidel Castro, entre autres, pourraient avoir agi en retour sous la forme d'un retour de flamme, et tué le président Kennedy.

Et, bien sûr que nous savons qu'il y a une certaine part de vérité là-dedans. Aujourd'hui, nous savons que les mêmes escadrons d'assassins de la CIA qui tentèrent sans succès de tuer Castro étaient en fait impliqués dans le meurtre du président Kennedy. Les mots de Malcolm X étaient donc assez prémonitoires. Cela s'applique-t-il maintenant à la situation actuelle des coronavirus, qui voit les États-Unis sur le point de devenir l'épicentre mondial de la pandémie de COVID-19, à en croire l'Organisation Mondiale de la Santé ?

Je pense que oui, car il existe des preuves circonstancielles considérables que cette pandémie de COVID-19 soit une arme biologique que l'on a déployée contre la Chine et l'Iran, et qui ait rebondi contre ses créateurs. Les experts en matière de guerre biologique disent tous que, traditionnellement, les stratèges dans ce domaine sont toujours sceptiques à l'égard du recours à la guerre biologique précisément parce qu'elle a cette tendance à rebondir et à créer un retour de flamme.

Les virus mutent, même si vous créez un type de virus spécifique à une ethnie, ce qui peut avoir été le cas ici. Les États-Unis ont été surpris en flagrant délit de collecte de matériel génétique des Chinois, des Russes et des Iraniens. Mais le problème est que les armes génétiques spécifiques mutent. Le virus cherche constamment à trouver une meilleure façon d'infecter un groupe plus large de personnes.

Comment la Chine a-t-elle sauvé des millions de personnes menacées de mort des suites d'un coronavirus ?

La Chine a agi de manière extrêmement rapide et très proactive et avec transparence, réussissant à sauver des millions de personnes menacées de mort en raison de l'épidémie de coronavirus, explique Dennis Etler.

C'est ainsi que le virus s'attaquera généralement à des personnes qui n'étaient peut-être pas ses cibles initiales, et c'est peut-être ce qui s'est produit ici. Le gouvernement chinois le dit. Le gouvernement chinois a presque officiellement accusé les États-Unis de déployer une arme biologique.

Les médias russes l'admettent aussi comme étant un récit plausible. C'est ce qui se serait effectivement produit, selon les grands médias russes. Et en Iran, les principaux dirigeants, y compris le chef de la défense civile, voire le guide suprême lui-même, ont largement fait allusion à la même hypothèse. Nous n'en connaissons pas les détails avec certitude, nous ne sommes même pas sûrs que cette hypothèse soit correcte, mais nous devons percer le mystère.

Et à ce stade, nous n'avons tout simplement pas assez d'informations sur le coronavirus et sur les programmes d'armes biologiques. Nous savons que les États-Unis ont de très mauvais antécédents d'utilisation des armes biologiques contre des populations.

Les États-Unis ont largué plus de 100 000 bombes bactériologiques sur Pyongyang, en Corée du Nord pendant la guerre de Corée, comme cela est expliqué dans le livre de Dave Chaddock - This Must Be the Place [Comment les États-Unis ont utilisé des armes bactériologiques pendant la guerre de Corée et l'ont nié depuis]. Ils ont eu recours à un programme japonais de guerre bactériologique ayant causé des choses horribles en Chine et en Corée pendant la Seconde Guerre mondiale, et ils ont embauché les experts qui l'avaient mis au point, et ils en ont fait la base du programme américain de guerre bactériologique.

Les États-Unis ont également attaqué à plusieurs reprises Cuba avec des armes biologiques. Ils avaient en fait un plan visant à neutraliser toute la population cubaine et à en tuer au moins 20% en prélude à une invasion militaire du pays, avec des troupes, bien sûr, protégées par des vaccins et des masques lors de leur intrusion. Et le projet aurait très bien pu être validé ; cela aurait été fait si le président Kennedy ne l'avait pas arrêté.

Nous avons donc de mauvais précédents historiques. Nous avons toutes sortes de preuves circonstancielles sur la possibilité que cela soit bien une attaque biologique qui a fait l'objet d'un retour de flammes, et qui est devenue incontrôlable et affecte maintenant le pays même qui était probablement derrière l'agression. Mais nous devons savoir si tout cela est vrai.

Nous avons besoin d'une enquête internationale à grande échelle. Si nous avions eu ce genre d'enquête après le 11 septembre 2001, nous vivrions dans un monde bien meilleur aujourd'hui. Malheureusement, les mêmes néoconservateurs qui étaient derrière le 11 septembre sont très probablement également à l'origine de l'épidémie de coronavirus. Il est temps d'enquêter, de découvrir la vérité et de poursuivre les coupables.

Kevin Barrett est un écrivain, journaliste et animateur de radio américain titulaire d'un doctorat en études islamiques et arabes. Il a rédigé cet article pour le site Web PressTV. 


Un commentaire ?

Je pense qu'il serait excessif de prétendre que l'État chinois ait réagi avec célérité et transparence, puisqu'il a quand même fallu la mort d'un jeune lanceur d'alerte, médecin lui-même, pour que les autorités chinoises se réveillent enfin. Sinon, les accusations de K. Barrett sont suffisamment graves pour susciter le débat, or, là, rien ; silence radio ! Wait and see...

By the way, soit dit en passant, fort de ma petite culture scientifique ('x' années d'études de la biologie moléculaire à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg), je puis affirmer qu'il n'y a pas d'exemple de "nouvelle pathologie" (cf. un 'nouveau virus') apparue "ex nihilo" (du néant) sans une intervention humaine. Pour mémoire : une pneumonie "atypique" en Espagne, les enfants victimes du  talc Morhange, d'autres enfants victimes du thalidomide, la crise de folie collective de Pont-Saint-Esprit, les effets de Tchernobyl, l'épandage de mercure à Minamata et, selon toute certitude, le SIDA, ce syndrome dont on peut dater avec précision l'apparition, ce qui n'existe dans aucune pathologie "naturelle" (cf. peste, choléra, apoplexie/AVC, syphilis, blennorragie, paludisme, malaria, typhus-typhoïde, tuberculose; fièvre jaune..., des maladies qui ont traversé les siècles en changeant parfois de nom) !

Et, là-dessus, je mets quiconque au défi de me citer une maladie "neuve" (= inconnue auparavant) qui n'aurait pas été le fait d'un accident ou d'un acte de malveillance voire criminel.  

J'entends d'ici l'objection : "Mais monsieur, 'coronavirus' est le nom d'une famille de virus qui n'a rien de neuve et, par ailleurs, l'origine animale semble confirmée !".

Ouais ! On nous parle du pangolin, importé en Chine, notamment d'Afrique. Dans ces conditions, qu'on m'explique comment un animal sauvage braconné en Afrique n'y a produit aucune épidémie, Ebola n'ayant aucun rapport avec le pangolin ! (1)

Cela dit, évitons de recourir aux mêmes vieilles méthodes que nous condamnions plus haut, à commencer par le renversement de la charge de la preuve (cf. Il incombe à celui qui allègue un fait d'en apporter la preuve.). Il se trouve que je ne suis pas l'auteur de l'article ci-dessus. Je me contente d'énoncer quelques évidences sur la manière dont les maladies naissent. Observons que le virus de la grippe a trouvé son vaccin, même s'il mute tous les ans. Pour l'heure, on attend encore un vaccin pour le Sida, et mon petit doigt me dit qu'il va se faire attendre encore longtemps, à l'instar du vaccin contre ce "nouveau" coronavirus... 


(1) Comme je ne suis pas complètement idiot, j'entends d'ici une autre objection : "Mais monsieur, Ebola, le SRAS, la grippe H1N1, ces histoires de pandémies provoquées par la promiscuité homme-animal (sauvage), vous en faites quoi ?". J'en pense que ça "matche" totalement avec ma théorie : j'ai dit "origine accidentelle ou intentionnelle (= criminelle)". La Chine qui interdit désormais les animaux sauvages sur ses marchés, c'est une mesure de bon sens. Il reste aux Africains d'arrêter d'alimenter leurs marchés avec du singe et autres bestioles braconnées, dont l'état sanitaire n'est pas vérifiable. Il n'empêche que si vous êtes des criminels désireux de produire des armes biologiques, la meilleure façon de dissimuler vos projets ne consisterait-elle pas à utiliser des organismes pré-existants ?! Quant à la manipulation génétique, Monsanto, par exemple, la pratique très bien avec ses OGM ! Monsanto, vous savez ? Les inventeurs de l'agent orange, balancé par piscines entières au-dessus de la jungle vietnamienne et laotienne...


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10 - 11 - 1213 - 14

Tenez, lisez donc ça : A former American counter-terrorism specialist and military intelligence officer of the CIA has said that the “Coronavirus did not occur naturally through mutation but rather was produced in a laboratory, possibly as a biological warfare agent.”  (Source)

Autre chose ? Lisez les thèses de quelques idéologues du "complotisme" (où l'on ne démontre jamais rien, se contentant de jeter l'anathème sur les auteurs d'avis critiques ou sceptiques, attitude bien peu scientifique !).

Citation : L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a-t-elle falsifié son rapport sur l’attaque chimique de Douma, en Syrie ? Selon WikiLeaks, des éléments de l’enquête auraient été injustement rejetés du rapport final. L’organisation de Julian Assange a publié des documents internes divulgués par deux prétendus « lanceurs d’alerte ». Un sujet complexe sur lequel il est facile de semer la confusion

Un sujet complexe, mais eux, ils ont déjà tout compris, au point de ranger les sceptiques dans la case "théorie du complot" (cf. deux prétendus lanceurs d'alertes). Questions : qui finance la nébuleuse "Conspiracywatch" ? On parie que la CIA n'est pas très loin ? (Source)


Citation 01

Officiellement l’Institut israélien effectue des recherches sur des vaccins contre des bactéries et virus, comme celles sur l’anthrax financées par le Pentagone, mais il est évident qu’elles permettent de développer de nouveaux agents pathogènes à usage guerrier. Le même expédient est utilisé aux États-Unis et dans d’autres pays pour contourner les Conventions qui interdisent les armes biologiques et chimiques. (...) C'est une petite ville de banlieue, à 18 km au sud-est de Tel-Aviv. Lorsque Israël décide, quatre ans après sa fondation, en 1952, de se doter d’un centre de recherches sur les armes chimiques et biologiques, Ness-Ziona n’est encore qu’un gros bourg de quatre mille habitants. Aujourd’hui, c’est un faubourg, avec trente mille résidents. En 1998, inquiet pour la santé de ses concitoyens, le maire s’est opposé à l’agrandissement du complexe. Sans succès. Le complexe est placé depuis toujours sous le contrôle direct du premier ministre. Que fabrique-t-on derrière les hauts murs parsemés de projecteurs et de censeurs électroniques qui cernent l’endroit ? Mystère.  » Au moins quarante-trois types d’armements non conventionnels, des virus aux toxines de champignons en passant par les bactéries et les poisons de synthèse « , affirmait une enquête du Nouvel Observateur en janvier 1994.  (Source)


Citation 02

Professeur à la faculté de médecine de Sorbonne Université, chercheur et chef du service de parasitologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Renaud Piarroux avait révélé que le camp des casques bleus népalais déployés en Haïti après le séisme de 2010 était bien la source de l’épidémie de choléra qui avait ravagé l’île moins d’un an après, faisant 10 000 morts. Il avait aussi proposé une approche de la lutte communautaire par des équipes d’intervention rapide, ce qui a permis d’éliminer ce fléau. Face à l’épidémie de Covid-19 en France, cet épidémiologiste de terrain plaide pour une approche ciblée sur les cas et l’application de mesures de suivi étroit des contacts. (Source)

mardi 7 mai 2019

7 mai 1954 : Diên Biên Phu, une débâcle coloniale


Les évocations de ce Waterloo tonkinois ne manquent pas dans la littérature ou dans la presse. 



Citation :
Le lieutenant-colonel Charles Piroth est sûr de son affaire. Aucun doute possible : le Viet-minh ne pourra jamais transporter des canons lourds sur des centaines de kilomètres, à travers la jungle, ces canons qui pourraient inquiéter la défense de Diên Biên Phu. Quand bien même y parviendraient-ils que les pièces de 155 françaises les réduiraient vite au silence.
Piroth est un officier respecté, ancien des combats d’Italie de 1944. Il sert au Vietnam depuis 1945 et commande l’artillerie du camp retranché, établi dans le nord-ouest du Tonkin, près de la frontière laotienne. En 1946, il a été blessé au bras dans une embuscade Viet-minh : on l’a amputé sans anesthésie. Ses faits d’armes lui ont valu le grade de commandeur de la Légion d’honneur. A 47 ans, il a la compétence, l’expérience, l’autorité. Les canons du général Giap ne lui font pas peur.
Mais le 13 mars 1954, tandis que l’armée vietnamienne lance son premier assaut, les obus tirés des collines font des ravages. En trois heures, «Béatrice», le point d’appui le plus au nord, reçoit des centaines de coups au but. Les abris sont pulvérisés, les défenseurs tués, les survivants terrorisés. Piroth donne l’ordre de répliquer. Rien n’y fait : les tirs français ne peuvent atteindre les pièces ennemies installées dans des grottes, à flanc de montagne. L’intensité du bombardement est une surprise catastrophique pour l’état-major français, qui se croyait protégé par les canons de l’artilleur péremptoire. Alors le 15 mars, après deux jours d’enfer, Piroth, en pleine dépression, attache une grenade sur sa poitrine et la fait exploser.
(...) 
La reddition de Dien Bien Phu sonne le glas de l’empire colonial français. En Algérie, le FLN lance sa première offensive. Partout au Sud, la victoire de Giap galvanise les partis indépendantistes. Bonaparte avait bâti un empire en Europe. En appliquant les mêmes préceptes, son élève a détruit un autre empire, celui des puissances européennes qui dominaient le monde depuis la Renaissance. L’indépendance du Sud s’est jouée dans une cuvette humide perdue dans la jungle montagneuse du Tonkin : Dien Bien Phu. (source)

Pas mal d'eau a coulé sous les ponts depuis cette bérézina tropicale. Et là, vous vous dites que d'aucuns auront tiré les leçons de ce désastre ! Il se trouve que, dans la foulée des Français, les Etats-Unis vont, à leur tour, s'engouffrer dans ce bourbier, après avoir commis quelques crimes majeurs en Corée, et avant de connaître, à leur tour, une déculottée mémorable face aux "petits hommes jaunes". Pour leur part, les Français vont connaître une nouvelle et cruelle déconvenue en Algérie, quelques années plus tard.

Mais qu'à cela ne tienne, le monde étant ce qu'il est, et la guerre étant un accélérateur de croissance (cf. Claude Cheysson, ministre des Affaires Etrangères de François Mitterrand), nous avons un peu partout ces guerres larvées, entretenues par un lobby militaro-industriel qui a impérativement besoin de fomenter des conflits pour continuer d'exister.

Question : s'agissant de la seule France : combien de soldats tués en terre étrangère depuis Diên Biên Phu ? 


jeudi 12 avril 2018

Kim Jong-Un et les nains de jardins

Citation :
Le 10 avril, Vladimir Chizov, l'ambassadeur russe auprès de l'UE avait déjà qualifié de «provocation» ce qu'il estime être «une mise en scène par les Casques blancs», dans une interview accordée à Euronews.
Le diplomate avait ainsi rappelé que des experts militaires russes se sont rendus dans les rues et les maisons de Douma dans la foulée de l'attaque présumée, sans trouver trace d'utilisation d'armes chimiques. Après s'être entretenus avec les médecins locaux, et être allés dans le seul hôpital de Douma, où d'après les Casques blancs s'entassaient des montagnes de corps, ils ont constaté qu'il «n'y avait pas un corps, pas une seule personne est venue se faire soigner après la supposée attaque». (Source)

Vous savez quoi ? Les nains de jardins sont stupides. Mais ça, ce n'est pas un scoop !
Kim Jong-Un, Trump, corée, kadhafi, nucléaire, balistique, arme, missile, macron, syrie, syria, ghouta, poutine

Les "casques blancs" syriens, ou l'art de "laver du gaz toxique" avec de l'eau !

Pour comble de malheur, les nains de jardins ont une courte vue, au propre comme au figuré, dès lors qu'il se trouve toujours une herbe ou une brindille pour leur masquer l'horizon.

Ce qui fait qu'obnubilés par leur petite gloriole personnelle et leurs petits calculs à court terme, lesquels ne sont liés qu'aux sondages de popularité, ils n'ont pour tout horizon que l'action immédiate et irréfléchie, n'évaluant leurs comportements qu'après coup, une fois leur bêtise consommée.

Au sein de l'opinion publique mondiale, nombreux sont ceux qui ont cru que les nains de jardins voulaient mettre fin à la course aux armements. Cette bonne blague !

En tout cas, il y en a un qui doit examiner avec la plus grande attention l'agitation actuelle d'un certain nombre de nains de jardins, assisté en cela par ses généraux, j'ai nommé le Nord Coréen Kim Jong-Un.

Imaginons un peu le genre de discours que les généraux de l'armée nord-coréenne doivent tenir à leur dirigeant :

- Président, regardez la Syrie, qui n'a pas d'armes de destruction massive, et imaginez ce qui nous arriverait si nous renoncions à notre armement !

- Président, pensez à la Libye, si Kadhafi avait eu la bonne idée de se doter de quelques armements dissuasifs, qu'il aurait pu s'offrir avec les milliards du pétrole !

- Président, souvenez-vous de Gorbatchev, qui s'est fait littéralement rouler dans la farine en ayant pris un peu trop au sérieux les bonnes paroles des Occidentaux ; depuis, l'OTAN n'a pas cessé de se rapprocher des frontières de la Russie, allant jusqu'à créer cette fausse révolution en Ukraine.

Le fait est que la Corée du Nord n'a pas de pétrole ; mais à l'inverse, ses dirigeants ont eu le nez creux, en se dotant d'ingénieurs et d'experts en énergie nucléaire et en balistique tout à fait performants. Pensez donc : tous ces missiles balancés au-dessus du Japon, sans le moindre "bug" ! 

Aveuglés par leur délire hystérique et leur courte vue, les nains de jardins qui s'évertuent actuellement à menacer la Syrie de moult tirs de missiles ne semblent pas réaliser que, dans le même temps, ils sont en train de convaincre bien des pays, dont la Corée du Nord, mais aussi l'Iran, voire pas mal d'autres, que, décidément, certains "grands de ce monde" n'ont pas de parole.

Il se trouve que, depuis Hiroshima (1945), on a vu l'Union Soviétique, la Chine, l'Inde, probablement le Pakistan et la Corée du Nord, tous pays non pilotés par le lobby militaro-industriel et financier basé à Wall Street, se doter d'armes de destruction massive, de manière à ne plus avoir à subir le dictat de l'impérialisme occidental. Autant dire que la politique états-unienne et otanienne d'ingérence, de violation du droit international et de menaces permanentes contre des Etats présumés plus faibles s'est avérée contre-productive.

C'est bien pour ça que je suis persuadé qu'en ce moment même, au sein du staff militaire nord-coréen, bien des voix commencent à émerger, qui s'appliquent à persuader Kim Jong-Un de renoncer à la rencontre promise avec l'autre agité de la Maison Blanche.

Pour l'heure, la rencontre promise n'a pas encore eu lieu et l'on ne sait toujours pas à quelle date elle est susceptible d'avoir lieu...

Là-dessus, wait and see!

Les nains de jardins, ou l'art de ruiner des siècles de construction du droit international !






samedi 30 décembre 2017

2017, année bizarre


Je ne le fais pas souvent, mais il m'arrive de jeter un oeil ou deux, de temps en temps, sur les statistiques de visites de ce blog, et voilà que, tout récemment, il semble qu'une petite  vague (en japonais 'nami') de visites nous vienne tant de Russie (ce qui n'est pas nouveau), mais également d'Italie, et je ne peux que féliciter tout ce monde, surtout quand on sait de quel poids Russes et Italiens pèsent sur la culture mondiale ; dois-je citer le Bolchoï, le Marinsky, cette incroyable Bayadère mise en scène par Noureev et qui restera longtemps encore inégalée, L'Ermitage, le Colisée, la Scala, la Fenice..., sans oublier les petits plaisirs de la vie que sont les pâtes, les glaces, le capuccino et autres cafés ristretto, voluto, etc. ?

Il se trouve que l'on se dirige vers la fin d'une année bien étrange, avec des événements que l'on n'a pas toujours envie de commenter. Le fait est que je n'ai toujours pas trouvé le temps de commenter la victoire de Trump, sinon de façon fugace, de même qu'Emmanuel Macron ne m'inspire pas grand chose pour le moment ; et que dire de Kim Jon-Un, sinon que, pour ma part, après avoir vu comment la machine impérialiste américaine a mis par terre le régime de Mossadegh en Iran, s'est associée avec la Mafia pour tenter de maintenir Cuba dans un état de république bananière, déversé des tombereaux de napalm sur les villages nord-coréens, avant de s'en aller répéter l'opération au Vietnam, financé moult barbouzes pour organiser des coups d'Etat ici et là, notamment au Chili..., je sais ce que ce régime militaro-industriello-maffieux basé à Wall-Street est capable d'inventer pour gruger des opinions publiques un peu trop naïves.

Le fait est que, d'un point de vue strictement juridique - je parle du droit international -, la Corée du Nord n'a commis qu'un impair, à savoir le survol par un de ses engins balistiques de l'espace aérien japonais. Sur tous les autres points actuellement en litige, Kim Jong-Un n'a violé aucun traité international, dès lors que son pays n'est engagé par aucune clause de non prolifération nucléaire ou balistique.

Prétendre le contraire revient à violer le sacro-saint principe de la souveraineté des Etats, pierre angulaire de tout le droit international.

Ça, ce sont les faits, et rien que les faits, toutes choses que la presse "meanstream" se garde bien d'examiner en détail, en donnant la parole, par exemple, à des professeurs de droit international !

Mais au risque de surprendre certains lecteurs, j'ai décidé de clore cette année 2017 par l'évocation d'un événement survenu il y a peu, à savoir la disparition de l'Elvis Presley français, j'ai nommé le chanteur Johnny Hallyday, dont l'état de santé, en ce début de décembre 2017, est devenu particulièrement alarmant.


Pourquoi ne pas le dire ? Ce fut assez impressionnant, pas mal larmoyant, avec l'inévitable litanie des hommages en tous genres.

Pour tout vous dire, je ne tenais pas à regarder les images à la télévision, et puis, je m'y suis résolu, en commençant par couper le son.

Et puis j'ai remis le son, surtout pour apprécier la performance des musiciens, certainement la plus belle réussite de ces obsèques à la Madeleine.

Et là, je vous avoue avoir eu la gorge nouée, et aussi avoir ressenti comme une forte poussée de colère, en apercevant, derrière le corbillard, les deux petites silhouettes de ces gamines qu'Hallyday et son épouse étaient allés chercher dans un orphelinat au Vietnam.

La raison de ma colère ? 

On les sort d'un orphelinat vietnamien pour les rendre de nouveau à moitié orphelines à peine dix ans plus tard ! Et il y a des gens qui trouvent ça formidable ? Et Macron qui vient sur le parvis de La Madeleine pour nous bassiner à coups de formules vagues et creuses !

Il me semble qu'Emmanuel Macron aurait pu introduire ou conclure son discours par cette formule simple : "Le tabac nuit gravement à la santé !".

Il se trouve simplement que Johnny Hallyday était un gros fumeur, mais qu'il aurait très bien pu s'épargner cette fin pathétique : tout le monde sait qu'un traitement contre le cancer, ça vous transforme en loque, en débris humain ! Y a-t-il un seul chanteur sur terre qui ignore que poumons et  cordes vocales sont les gagne-pain de tout artiste de scène ?


cancer, cérémonie, corée, dakar, discours, hallyday, johnny, kim, macron, madeleine, metge, paris, rallye, saint-barth, trump

cancer, cérémonie, corée, dakar, discours, hallyday, johnny, kim, macron, madeleine, metge, paris, rallye, saint-barth, trump

cancer, cérémonie, corée, dakar, discours, hallyday, johnny, kim, macron, madeleine, metge, paris, rallye, saint-barth, trump

cancer, cérémonie, corée, dakar, discours, hallyday, johnny, kim, macron, madeleine, metge, paris, rallye, saint-barth, trump

Par parenthèse, l'évolution physique de notre grand chanteur, du teint frais et juvénile de ses débuts, à la peau nécrosée de centenaire qu'il affichait vers la fin, constitue la plus impressionnante pédagogie - efficace ?, c'est une autre affaire ! -  contre le tabagisme et les addictions en tous genres. 

Alors, bien évidemment, ce pauvre Emmanuel Macron ne devait pas s'en souvenir, ou alors, il dispose de mauvaises archives, mais moi, j'ai un peu plus de mémoire et me souviens fort bien d'un Johnny Hallyday participant au rallye Paris-Dakar, et promettant, croix de bois, croix de fer que "si on arrive au bout, j'arrête la cigarette.". Nous étions en 2002...

Cette promesse a été faite, en direct, devant les caméras de la télévision publique française (l'émission devait s'appeler Le Bivouac et revenait, tard le soir, sur l'étape du jour du Dakar), où l'on voyait notre idole des jeunes jurer ses grands dieux qu'il allait arrêter la cigarette !

Alors, tant pis pour Emmanuel Macron et son mauvais discours, lequel n'était ni pire ni meilleur que la série de mauvais discours que l'on a pu entendre lors de cette cérémonie, à commencer par celui de Philippe Labro.

Il reste que si notre "grand homme" avait eu le sens des responsabilités, au moment de s'envoler pour le Vietnam pour y récupérer deux petites orphelines qui n'avaient rien demandé à personne, il aurait eu la sagesse de rompre définitivement avec ces addictions qui l'ont prématurément ravagé... Pensez-donc : ces gamines n'auront quasiment connu leur père adoptif que sur un fauteuil roulant ou sur un lit d'hôpital !





mercredi 31 mai 2017

Réflexions sur la soi-disant 'théorie du complot' §1

Vous savez quoi ?

À en croire la rumeur, ce serait le terrible dictateur nord-coréen, Kim Jong-Un, qui aurait trucidé son demi-frère, Nam, en Malaisie, en le faisant empoisonner dans un aéroport par deux femmes armées d'un poison aux effets dévastateurs.

Vous savez aussi ce qu'on raconte partout, je veux dire dans les milieux bien sous tous rapports ? La Russie aurait fait espionner Hillary Clinton, dans le but de peser sur les élections américaines, de même qu'elle interviendrait copieusement dans les affaires intérieures d'autres Etats, via des hackers très bien organisés.

Ce qu'il y a d'amusant avec de nombreuses rumeurs, c'est que leurs auteurs et exploitants sont les premiers à récuser tout un tas d'autres "rumeurs", rapidement vilipendées et dégradées sous le terme collectif de "complotisme" ou sous le label "théorie du complot", laissant sous-entendre que leurs auteurs [les auteurs des dernières rumeurs, pas les premiers !] ne seraient qu'affabulateurs et colporteurs de ragots sans fondement.

Ce qui fait que tous ceux, par exemple qui, comme moi, n'adhèrent pas entièrement à la thèse "officielle" (je veux dire aux thèses, au pluriel !) concernant les événements du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis sont forcément des complotistes ; tout le contraire de ceux qui voient la main de Moscou derrière la moindre attaque informatique par des hackers, ainsi que l'observait un auteur du site Russia Today à propos de toute une flopée de complots récemment attribués à la Russie.

Erreur en-deçà, vérité au-delà, ou l'inverse !

Tout le monde sait, par exemple, que les frères Kennedy (John F. K. et Robert) n'ont jamais été assassinés ; pas plus qu'Abraham Lincoln, pas plus que l'on a tiré sur Ronald Reagan et le pape Jean-Paul II, pas plus que le Congo de Lumumba, l'Iran de Mossadegh ou le Chili d'Allende n'ont fait l'objet de la moindre ingérence étrangère, etc., pour n'évoquer que ces quelques élucubrations complotistes. 

De même que Fidel Castro, vous savez ? le fameux dictateur bien imprudemment défendu par Ségolène Royal [cf. la série d'articles que j'ai consacrés à la question sur ce blog], n'a jamais fait l'objet de la moindre tentative d'assassinat par la C.I.A. !

Il se trouve que, justement, une barbouze cubaine autrefois stipendiée par la C.I.A. se met à table, et son récit ne manque pas de sel !



On y apprend, entre autres choses, comment des barbares particulièrement cyniques - quel pléonasme ! - ont délibérément incité de braves familles cubaines à se débarrasser de leurs enfants, le tout dans le seul et unique but de déstabiliser un pays souverain !

Du coup, on se prend à penser que, si ça se trouve, le Nord-coréen Kim Jong-Un, tellement vilipendé par ceux-là mêmes qui se sont acharnés contre Fidel Castro, n'est pas forcément un si mauvais dirigeant pour son pays !

Et j'irai même plus loin : qu'est-ce qui nous dit, après tout, que cet attentat en Malaisie n'a pas été une opération "sous fausse bannière" (en anglais 'false flag'), dûment montée par des gens [disons les dirigeants d'un pays !] mal intentionnées, dans l'unique but de tenter de discréditer un peu plus le dirigeant nord-coréen, à la manière de ce qui fut fait avec Saddam Hussein ou Mouammar El-Khadafi ?

J'ai trouvé cet intéressant texte en ligne et le reproduis in extenso ci-dessous, avant qu'il ne disparaisse du site concerné.

Miami (AFP) - Un ancien espion de la CIA d'origine cubaine a dédié sa vie à tenter d'assassiner Fidel Castro et à déstabiliser le régime communiste, mais Antonio Veciana affirme aujourd'hui que cette vie fut une "histoire d'échecs" même s'il ne regrette rien. 
"J'étais un improbable terroriste", raconte-t-il dans son livre "Trained to Kill" (formé pour tuer) co-écrit avec le journaliste Carlos Harrison. "J'étais maigrichon, asthmatique et rongé par l'incertitude".
L'ancien espion âgé aujourd'hui de 88 ans, assis à côté de son déambulateur dans le salon de sa fille à Miami, s'explique: "Ce que j'ai fait c'est ce que les terroristes font. C'est juste que ce n'était pas appelé comme tel". 
Le livre narre dans le détail comment l'agent de la CIA David Atlee Phillips --connu sous l'alias "Bishop" (évêque)-- l'a recruté en 1959 et l'a formé à La Havane dans le but de tuer Fidel Castro, mort l'an dernier de causes naturelles.
"Bishop m'a invité à déjeuner", se rappelle-t-il. "C'était facile, il n'avait pas besoin de me convaincre des dangers du communisme à Cuba".
 
- Rumeurs - 
Comptable à la Banque nationale de Cuba, M. Veciana a appris à se rendre invisible, à comploter, à ne plus avoir de scrupules et à se méfier. 
"Au départ l'idée était de déstabiliser" le régime, explique-t-il. "Dans les pays qui sont déstabilisés, les gens croient aux rumeurs". 
"C'était mon boulot: lancer ces rumeurs". 
La première d'entre elles fut un projet de loi qui prévoyait que le gouvernement cubain enlève aux parents la garde légale de leurs enfants. 
Cette fausse information a permis l'envoi, par leurs parents, de quelque 14.000 enfants aux Etats-Unis dans un exode connu sous le nom d'"opération Peter Pan". 
"Beaucoup de parents ont ensuite revu leurs enfants, mais d'autres n'ont pas pu les revoir parce qu'ils sont morts ou parce qu'ils ne pouvaient pas quitter le pays", selon M. Veciana. 
De 1960 à 1962, les parents déposaient leurs enfants dans des locaux de l'Eglise catholique. Ces mineurs non accompagnés étaient ensuite accueillis dans des camps en Floride. 
M. Veciana dit ne pas regretter d'avoir séparé ces enfants de leurs parents. 
"C'était peut-être irresponsable, mais je faisais cela par conviction", explique-t-il. "A l'époque j'étais convaincu que ce que je faisais était bien, donc je le referais". 
- Groupe para-militaire - 
M. Veciana a fui aux Etats-Unis en 1961 après une attaque ratée contre Castro qui aurait facilement mené les autorités cubaines jusqu'à lui. 
Quand il a été contacté par Bishop à Miami, M. Veciana a fondé un groupe para-militaire anti-Castro nommé "Alpha 66" qui, pendant les années 60 et 70, a mené des attaques de type commando contre le régime castriste. 
"Ces attaques nourrissaient l'espoir, et quand la presse en parlait c'était l'euphorie -- les gens avaient encore l'espoir de pouvoir gagner la bataille", raconte M. Veciana. 
Il reconnaît cependant que les succès et l'ampleur des attaques étaient "toujours exagérés". 
Comme beaucoup de Cubano-Américains de son âge, M. Veciana en veut au président John F. Kennedy qu'il accuse d'avoir "trahi" les exilés cubains en retirant l'armée américaine de l'opération anti-castriste de la Baie des cochons à Cuba en 1961, qui fut un échec. 
Il prétend aussi avoir vu Bishop rencontrer Lee Harvey Oswald trois mois avant l'assassinat de JFK au Texas en 1963. Oswald étant considéré comme le meurtrier de l'ex-président. 
- 'Comme un raté' - 
Une dernière tentative de tuer Castro à Santiago du Chili a échoué et M. Veciana a abandonné des années plus tard toute tentative d'attenter à la vie du dirigeant cubain. 
Il a aussi mis fin à ses actions pour discréditer Ernesto "Che" Guevara après sa mort en 1967 en Bolivie. Le révolutionnaire argentin est devenu à l'inverse une icône de la gauche. 
"J'essaie vraiment de ne pas trop y penser, parce mon histoire est une histoire d'échecs", estime M. Veciana. "Quand vous échouez par différentes circonstances vous pensez que vous n'avez pas fait la bonne chose, mais surtout vous vous sentez comme un raté". 
En 1979, après avoir plusieurs fois tenté de se suicider, Veciana a finalement jeté l'éponge de l'espionnage et du métier de tueur à gages. 
"Ma vie secrète est finie" sont les derniers mots de son livre. (Source)