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samedi 29 août 2020

COVID_19 et Hydroxychloroquine. Le débat continue


Ce qui suit est une contribution au débat entre partisans et adversaires de l'HCQ (et remèdes associés), que l'on doit au docteur Mikko Paunio, un épidémiologiste finlandais. Le "papier" a paru sur le site Real Clear Policy et je l'ai trouvé suffisamment intéressant pour le traduire sans délai. Mais comme j'ai plein d'autres choses à faire, il est hautement probable que l'une ou l'autre coquille (cf. défauts de dactylographes trop pressés !) se soit insérée dans la traduction. Je promets de nettoyer tout cela à la prochaine relecture... Précision utile : certaines mises en exergue (gras/italiques) sont de mon fait. (Source)

Le tragique débat sur l'hydroxychloroquine (HCQ) et le refus du Dr Fauci d'admettre ce qui semble pourtant évident

En tant qu'épidémiologiste formé pour réaliser des inférences (1) causales, en particulier à partir d'observations (in situ), je suis convaincu qu'il est urgent d'avoir un débat franc et honnête sur la capacité de l'hydroxychloroquine (HCQ) à sauver des vies. Je n'avais pas prêté beaucoup d'attention aux discussions relatives à l'efficacité des interventions pharmacologiques dans le traitement de patients atteints de Covid-19, jusqu'à ce que je lise un article du Dr Harvey A. Risch, professeur d'épidémiologie à l'université de Yale, paru  dans Newsweek, au début du mois d'août, de même que j'ai lu d'autres écrits du Dr Risch sur la question. Jusqu'alors, je m'étais surtout concentré sur les avis scientifiques erronés de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), avis sur lesquels se fonde le récit de la pandémie de Covid-19 dans les grands médias. Ce récit caractérise de façon injustifiée la pandémie de Covid-19 comme étant similaire à l'horrible pandémie de grippe espagnole (Ndt. En fait importée en Europe par les troupes américaines.) de 1918. Malgré mon scepticisme quant aux affirmations désastreuses sur la gravité de cette pandémie et mes doutes croissants quant à l'authenticité de ladite pandémie et à la présomption que la population humaine n'était pas immunisée contre le SRAS-CoV-2, je me réjouirais certainement de toutes les améliorations disponibles dans notre capacité à traiter avec succès les patients atteints de Covid-19.

Il s'avère, par conséquent, extrêmement consternant de lire les positions officielles prises par le National Institutes of Health (NIH) et la Food and Drug Administration (FDA), qui condamnent la thérapie ambulatoire précoce basée sur l'HCQ comme étant inefficace et dangereuse. Leur conclusion se fonde sur un raisonnement très discutable. Il existe des critères bien établis pour déterminer quand une association observée peut être attribuée à de la causalité, ce que le Dr. Risch a méticuleusement pris en considération. Ces critères ont été développés à l'origine par le pionnier de l'épidémiologie britannique, Sir Austin Hill. Ainsi, l'inférence scientifique du Dr. Risch sur l'efficacité du traitement consistant à administrer de l'HCQ, de l'azithromycine ou de la doxycycline, et du zinc ("triple thérapie"), le plus tôt possible en ambulatoire, aux personnes les plus à risque, afin d'éviter que l'infection par le CoV-2 du SRAS ne se transforme en une dangereuse "maladie floride" (2) mettant la vie en danger, a de la consistance.

Une lettre ouverte au Dr Fauci remet en cause les positions du NIH et de la FDA sur l'utilisation ambulatoire de la HCQ

Dans une lettre ouverte au Dr Anthony Fauci, George C. Fareed, médecin basé à Brawley, Californie, Michael M. Jacobs (…), de Pensacola, Floride, et Donald C. Pompan (...), de Salinas, Californie, démontrent les défauts des positions adoptées par le NIH et la FDA et apportent leur soutien au Dr Risch. Ils critiquent en particulier le nihilisme qui consiste à exiger des preuves d'efficacité à partir d'essais cliniques randomisés (E.C.R.), alors que le temps est compté et qu'il existe des preuves observationnelles suggérant fortement l'efficacité de ces médicaments peu coûteux. Dans le passé, la FDA a approuvé de nombreux médicaments sans essais cliniques randomisés ; la pénicilline était si efficace dans le traitement de la pneumonie qu'il ne fut pas nécessaire de faire enregistrer un essai clinique randomisé à son sujet. Le plus inquiétant est peut-être le fait qu'aucun E.C.R. n'ait été conçu pour tester l'efficacité de la trithérapie en ambulatoire, le plus tôt possible, parmi les personnes les plus à risque.


Néanmoins, la position officielle est que "les preuves écrasantes d'E.C.R. correctement menés n'indiquent aucune efficacité thérapeutique de la HCQ", bien que les E.C.R. soient simplement conçus pour ne pas répondre à la bonne question, à savoir si la trithérapie prévient les décès chez les personnes âgées et celles présentant des comorbidités lorsqu'elle est administrée en ambulatoire, avant même que les personnes soient informées du résultat du laboratoire quant à savoir si elles sont atteintes de Covid-19 ou non. Il ne peut pas sembler éthique, pour les organismes de santé publique, d'exiger des normes de preuve impossibles à respecter pour des thérapies susceptibles de sauver des vies.

Je considère que tester l'hypothèse susmentionnée avec un E.C.R. est contraire à l'éthique car les preuves de l'efficacité de la trithérapie provenant de grandes séries de patients, d'essais contrôlés et même d'une expérience courante effectuée dans l'État du Pará (Brésil) semblent très convaincantes. Il semblerait éthiquement judicieux, à partir de maintenant, de ne rapporter méticuleusement que les séries de cas qui ont été correctement traités par la trithérapie. Nous devons également garder à l'esprit que ces observations pourraient être faussées si le SRAS-CoV-2 venait à perdre de sa virulence. Il existe des preuves que cela se produit actuellement : en Europe, nous voyons les débuts d'une deuxième vague de transmission, sans les décès et les hospitalisations qui ont eu lieu lors de la première vague.


En effet, la position du Dr Fauci semble remarquablement similaire à celle du célèbre statisticien anglais Ronald A. Fisher, qui, en 1957, a nié que le tabagisme causât le cancer du poumon, malgré la preuve de la forte relation statistique. Fisher soutenait avec véhémence que les données d'observation ne peuvent pas prouver la causalité. Il est inquiétant que le Dr Fauci ne s'engage pas dans un débat scientifique honnête basé sur des preuves d'observation mais qu'il ait plutôt recours à des attaques personnalisées. Comme l'a dit le Dr Risch : "Le retour en arrière a été dément. Le Dr Anthony Fauci a laissé entendre que j'étais incompétent, malgré mes centaines de publications très estimées et méthodologiquement pertinentes dans une littérature scientifique évaluée par des pairs".

Un débat par trop politisé sur l'HCQ ternit la réputation des grandes revues médicales

Le NIH et la FDA ne sont pas les seules institutions à s'être souillées dans le triste, tragique et trop politisé débat sur l'hydroxychloroquine. Deux revues médicales de premier plan ont également placé la politique au-dessus de la médecine et de l'intégrité scientifique. Au printemps dernier, The Lancet a publié de fausses recherches produites par une société douteuse nommée Surgisphere, dans le but de salir l'HCQ. Le New England Journal of Medicine a également publié de fausses informations produites par cette même société sur la sécurité des médicaments contre l'hypertension chez les patients atteints de Covid-19 et sur la capacité de l' « Ilvermectine » à prévenir les décès dus au Covid-19. Cela a entraîné des réactions institutionnelles mondiales telles que l'abandon par l'OMS de sa branche HCQ dans un essai coordonné mondialement, ainsi que des changements dans les protocoles de traitement dans de nombreux pays.

Les écoles doivent rouvrir 

Le Dr Fauci s'est également immiscé dans le débat sur la réouverture des écoles. La raison de maintenir les écoles fermées n'est pas de protéger les enfants, car ils présentent très rarement des symptômes graves de Covid-19, mais de protéger les personnes vulnérables, si les écoles contribuent à une transmission communautaire. Le débat sur la réouverture des écoles montre un lien évident avec le débat sur l'HCQ et son efficacité. Si nous savions que les personnes âgées et celles souffrant de comorbidités ont accès à des médicaments sûrs et efficaces, les écoles pourraient être maintenues ouvertes, contrairement à la position actuelle du Dr Fauci, même lorsque le virus circule activement dans les communautés. En l'état actuel des choses, nous ne savons pas grand-chose sur la manière dont les écoles affectent la circulation du virus dans les communautés, mais nous savons avec certitude, sur la base de données scientifiques, que les fermetures d'écoles ont des répercussions négatives massives sur les enfants. J'accorde un grand crédit à la jeune première ministre finlandaise, Sanna Marin (ma collègue sociale-démocrate), qui a fait adopter la décision d'ouvrir les écoles en mai, contre la forte résistance du syndicat des enseignants. 

Les sociétés humaines ne sont pas des laboratoires. En s'accrochant à des normes de preuve clinique inaccessibles, des responsables de la santé publique de premier plan comme le Dr Fauci causent d'immenses dommages aux sociétés qu'ils servent, coûtant la vie aux personnes les plus vulnérables au SRAS-CoV-2 et nuisant irrémédiablement au bien-être de la prochaine génération par des fermetures d'écoles médicalement et éthiquement injustifiées. Ce serait une calamité inutile que les écoles américaines ne rouvrent pas le mois prochain, alors que nous ne protégeons pas les plus vulnérables avec les thérapies les plus efficaces dont nous disposons.



Mikko Paunio, MD (Docteur en médecine), MHS (Master of Health Science), est professeur adjoint en épidémiologie à l'université d'Helsinki, en Finlande. Le Dr Paunio a également occupé des postes à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, à la Commission européenne, à la Banque mondiale et au ministère finlandais des affaires sociales et de la santé.


Notes du traducteur

(1) Inférence. Opération logique par laquelle on admet une proposition en vertu de sa liaison avec d'autres propositions déjà tenues pour vraies.
 
(2) Floride, adj. Se dit d’un aspect anatomopathologique caractérisé par l’abondance et l’étendue des lésions. Par extension, se dit d’une maladie dont les signes visibles sont particulièrement accentués



mercredi 13 mai 2020

Coronavirus et hydroxychloroquine. Une expérience brésilienne


Ci-dessous, ma traduction d'un article paru sur un site brésilien ; il y est question du traitement de patients atteints du coronavirus, à l'aide du fameux cocktail du professeur Didier Raoult.

L'unité de soins intensifs de l'hôpital de Piauí est vide après un traitement à l'hydroxychloroquine

"Nous n'avons aucune preuve (scientifique définitive), mais il y a eu un changement brutal du taux de mortalité."

Les médecins de l'hôpital régional Tibério Nunes, situé à Floriano, à l'intérieur de l'État du Piauí (1), ont commencé à administrer de l'hydroxychloroquine à des patients hospitalisés pour contamination par le Covid-19 et ont constaté une "amélioration significative" de la santé des personnes infectées, a rapporté le réseau de stations de radio Jovem Pan.

Sabas Vieira, médecin de l'hôpital, a transmis par le biais d'une vidéo publiée sur les réseaux sociaux l'information selon laquelle un groupe de professionnels de santé, en lutte contre le coronavirus, était parvenu à faire recouvrer la santé à cinq patients de l'établissement, en utilisant le tandem hydroxychloroquine et azithromycine.

Le réseau Jovem Pan a indiqué que le traitement avait été conduit, notamment, par le Dr. Marina Bucar Barjud, en première ligne dans la lutte contre la maladie à l'hôpital HM Puerta del Sur, à Madrid, en Espagne.

Selon Vieira, le traitement peut être appliqué aux patients en deux étapes. Dans la première, appelée "réapplication virale" (2), lorsque le patient a de la fièvre, des maux de gorge, une perte de l'odorat ou du goût, le traitement doit être effectué dès le deuxième jour des symptômes avec l'hydroxychloroquine et l'azithromycine. Dans la seconde phase, dite "inflammatoire", à partir du septième jour des symptômes, il faut mettre les patients sous corticothérapie pour éviter d'avoir à recourir à un traitement intensif.

"Nous avons donc deux fenêtres d'opportunité. Le docteur Justino, de l'hôpital de Floriano, nous a déjà parlé de cinq cas traités avec succès, qui n'ont pas eu besoin de se rendre en soins intensifs. Nous formons les médecins pour leur permettre de faire correctement cette prescription."

Vieira précise également qu'il n'est pas nécessaire que la population achète les médicaments, lesquels ne peuvent être administrés qu'après un diagnostic positif de Covid-19.

"Nous n'avons aucune preuve solide de l'efficacité de ce protocole, mais il y a eu un changement brutal du taux de mortalité et nous voulons étendre cette expérience à tout l'État de Piauí. C'est un médicament sûr, utilisé depuis de nombreuses années. Nous avions un taux de mortalité très faible. Avec des symptômes pouvant aller jusqu'à 48 heures, il faut consulter rapidement les services de santé pour une évaluation médicale ; il ne s'agit pas de stocker ce médicament. Le médecin fera le diagnostic et décidera du traitement approprié", ajoute-t-il.

Selon le gouvernement du Piauí, l'hôpital régional Tibério Nunes dispose de 15 lits d'hospitalisation et de dix lits de soins intensifs exclusifs pour le traitement du coronavirus.

L'unité de santé est une référence dans le sud de l'État et fait partie du plan d'urgence du gouvernement de Piauí pour aider les patients testés positifs au virus.

"Nous adoptons une attitude responsable vis-à-vis de la préparation du réseau de santé de l'État du Piauí. Il s'agit de concentrer les efforts sur Teresina (la capitale de l'État), qui a le plus grand nombre de cas, mais aussi de créer des lits d'hospitalisation et de soins intensifs en divers endroits du territoire.", a déclaré le secrétaire d'État à la Santé, Florentino Neto.

Des patients guéris du Covid-19 à Floriano

Dans l'État de Piauí, selon les dernières données du bulletin du secrétaire à la Santé, on dénombre actuellement 1 332 cas de Covid-19, 45 décès et 236 sorties de patients guéris, selon Jovem Pan.

Parmi les cas confirmés, 299 sont hospitalisés, et 98 en unités de soins intensifs.

À Floriano, ce dimanche (10 mai), il y avait 17 patients confirmés positifs au Covid-19, 8 patients rétablis et aucun décès. La ville compte environ 57 mille habitants. (Source)


(1) Le Piauí est un des États du Brésil, situé dans la région nord-est du pays, dans la région aride du Sertão. Le Piauí est le plus pauvre de tous les États brésiliens, une situation qui fut constante depuis les débuts de la colonisation portugaise au XVIᵉ siècle. (Wikipédia)

(2) On ne saurait exclure ici une mauvaise transcription par le journaliste : s'agissant de la multiplication d'organismes microscopiques (virus, bactéries), on parle de "réplication" (replicação = prolifération) plutôt que de "réapplication". (Lecture)



 

mercredi 15 avril 2020

Sémantique de la désinformation #28


Épisode §28.  À en croire Mme La Rumeur, il semblerait que...

Vu sur le site d'un "célèbre" animateur français de télévision :

Vous n'avez pas tout compris ?

C'est pourtant clair, non ? "Un article du (journal) (Le) Parisien du 5 mai 2013 annonçait-il la création... du coronavirus ? (...) La rumeur enfle..."

Question : sur quoi porte la rumeur ? Elle ne pourrait porter que sur deux choses optionnelles :
  • soit sur l'existence de l'article en question (voyez l'interrogation "annonçait-il... ?")
  • soit sur le contenu de l'article en question, à savoir la création (en laboratoire) du coronavirus.
Entre nous, vous ne trouvez pas étrange cette façon de présenter les choses ? Une "rumeur" ne saurait concerner un fait avéré. Or, que  découvrons-nous à la suite de l'image affichée plus haut ? Ceci :



Sur un point au moins, le premier évoqué dans notre alternative mentionnée plus haut, les faits sont avérés, à savoir que l'article en question existait bel et bien, se référant même aux réactions assez indignées (à l'époque de sa rédaction) d'un certain nombre de représentants de la communauté scientifique. Car il est permis de supposer que ce sont bien des scientifiques qui ont fourni au journal l'infographie du virus spéculatif.

Dans ces conditions, à qui va-t-on faire croire que, tout d'un coup, l'ensemble de la communauté scientifique aurait tourné casaque sur l'origine nullement impossible d'une manipulation du "New Coronavirus" en laboratoire ? (1)



(1) Ce qui ne démontre en rien une quelconque culpabilité de la Chine en la matière. Osons un scénario parmi d'autres, et supposons que, bien des scientifiques et militaires connaissant (dès 2013) d'éventuels projets chinois portant sur un nouveau coronavirus, un/des laboratoire(s) concurrent(s), disons d'obédience militaire, ai(en)t procédé à la confection d'un "sosie" du prototype chinois et l'ai(en)t balancé dans la nature, dans le but avéré de désigner la Chine du doigt... Impossible ? Voyez la traduction que j'ai réalisée, ici même, d'un papier allemand, révélant que le fameux Novitchok était parfaitement connu des Occidentaux grâce à un transfuge soviétique qui en avait rapporté un échantillon dans ses bagages, alors même que la "rumeur" avait tenu à nous faire croire que le poison ne pouvait être que russe...

Question : pourquoi diable les "Occidentaux" ont-ils si longtemps fait peser les soupçons de l'attaque au Novitchok à Salisbury sur les Russes, alors même qu'ils (les "Occidentaux")  possédaient ce poison depuis des décennies ? (2)

Par ailleurs...


... trop tôt pour affirmer que le Covid-19 soit d'origine chinoise...

(2) Et, comme souvent dans les affaires de désinformation, voilà que l'ex-espion soviétique et sa fille, empoisonnés au Royaume-Uni, sont sortis des écrans-radar, comme preuve que la "manip" anti-russe a lamentablement échoué !


Lecture 



dimanche 5 avril 2020

Charles Darwin, le coronavirus et les lions du Serengeti #2


Épisode §2. Revue de presse


Somalie : un ancien premier ministre décède à... du coronavirus (Lire)

Les autorités algériennes ont annoncé mardi l’identification d’un premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant italien arrivé à Alger le 17 février.

Le dispositif de “surveillance et d’alerte mis en place au niveau national a permis de détecter deux cas, âgés de 55 et 61 ans, répondant à la définition de cas suspect”, a indiqué le ministère de la Santé. “Un cas a été confirmé positif au coronavirus” parmi ces deux cas suspects “de nationalité italienne”, a-t-il précisé. Le seul cas confirmé de maladie en Afrique avait été jusqu’à présent recensé en Égypte.

Un cas de contamination au nouveau coronavirus, un ressortissant italien, a été confirmé jeudi 27 février à Lagos, la capitale économique du Nigeria. C’est le premier cas officiellement identifié en Afrique subsaharienne.

Le ministère fédéral de la Santé « confirme un cas de coronavirus (Covid-19) dans l’État de Lagos. Ce cas qui a été confirmé le 27 février 2020 est le premier à être recensé au Nigeria depuis le début de l’épidémie », a-t-il indiqué vendredi sur Twitter.

Le ministère précise qu’il s’agit d’un ressortissant italien travaillant au Nigeria et qui est revenu dans ce pays depuis la ville italienne de Milan le 25 février. Hospitalisé à Lagos, « le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants »,  a assuré le ministère, sans toutefois donner de précisions sur les lieux de son hospitalisation.

Le Maroc connaît son premier cas de Coronavirus. Il s'agit d'un marocain vivant en Italie. Il a été hospitalisé à Casablanca, à la veille de la rentrée scolaire. Son état est stable pour l'instant.

Deux personnes atteintes du nouveau coronavirus ont été inculpées de tentative de meurtre en Afrique du Sud pour ne pas avoir respecté leur quarantaine de deux semaines, a annoncé mercredi le ministre de la Police, Bekhi Cele.

Un homme de 52 ans, rentré récemment de l‘étranger et contrôlé positif au Covid-19, “a continué de travailler dans son salon de coiffure”, a précisé le porte-parole de la police, Vish Naidoo.

Une liste de 27 personnes avec lesquelles il a été en contact, dans le salon et lors d’un mariage, est en train d‘être établie afin qu’elles puissent être testées.

Dans le deuxième cas, un touriste, testé positif alors qu’il était en vacances dans le parc national Kruger (nord-est), a ignoré les ordres de rester dans son hôtel et s’est rendu à Sainte-Lucie (nord-est) “où il a apparemment interagi avec un nombre inconnu de personnes”, a précisé Vish Naidoo.

Alors qu'un premier cas a été signalé mercredi 18 mars, la Zambie compte, au dimanche 29 mars, 28 cas de contaminations. Pas de morts.

Vendredi 13 mars, les autorités ont décidé d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes. Les autorités sanitaires du pays ont enregistré 8 cas, au dimanche 29 mars.

"J'ai appris ce matin effectivement qu'il y a un cas de coronavirus confirmé qui se trouve au centre de traitement des maladies infectieuses de Nongo", dans la banlieue de Conakry, a affirmé le ministre et médecin-colonel Remy Lamah. "C'est une ressortissante belge qui est arrivée à Conakry il y a entre 4 et 5 jours et qui a développé des symptômes hier (jeudi) et elle a été conduite au centre de Nongo", a expliqué sans plus de détail M. Lamah.


  • Algérie
L'Algérie suspend toutes ses liaisons avec les pays européens et plusieurs capitales du Moyen-Orient. Le bilan, ce dimanche 29 mars, est de 26 morts. L'Algérie a enregistré ses quatre premiers décès ce 15 mars, selon le ministère de la Santé. Ce dimanche 29 mars, 454 cas de Covid-19 ont été confirmés. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires. 
  • Maroc
Le royaume enregistre ce dimanche 29 mars, 402 cas de Covid-19, dont 25 morts. Les autorités marocaines ont imposé des restrictions aux événements sportifs et culturels, notamment en fermant les stades au public, ainsi qu'un confinement. Un député a appelé les anciens médecins devenus politiciens à reprendre du service.
  • Tunisie
Les derniers chiffres sont, ce dimanche 29 mars, de 278 cas confirmés. Huit personnes ont perdu la vie à cause du virus. Deux personnes, ont survécu. La population est désormais confinée. Et un couvre-feu a été mis en place de 18 heures à 6 heures. La Tunisie a annoncé  la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes. Les administrations publiques adoptent la séance unique.
  • Libye
Mardi 24 mars, un cas a été déclaré dans ce pays où la guerre et les limites des systèmes sanitaires aggravent l'inquiétude quant à la potentielle propagation du virus. Il s'agit d'un patient âgé de 73 ans et rentré depuis une semaine d’Arabie saoudite via la Tunisie. Le seul aéroport international est fermé. Les deux exécutifs rivaux en Libye ont pris séparément des mesures préventives. En date du dimanche 29 mars, 3 cas sont déclarés. 
  • Egypte
Trente personnes atteintes du virus, selon un bilan daté de ce dimanche 29 mars, sont mortes. Le pays enregistre 576 cas confirmés ce même jour. Le pays indique aussi 121 cas en rémission. Le tout premier cas de coronavirus a été annoncé par l'Egypte le 14 février. Le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled el-Enany, également présent lors de la conférence de presse  s'est voulu rassurant au sujet du possible impact du coronavirus sur le tourisme."Partout dans le monde il y a eu un recul du tourisme y compris en Egypte, mais nous n'avons pas été affectés plus que les autres pays", a-t-il dit. L'Egypte a fermé ses aéroports et ce, jusqu'au 31 mars. 
  • RDC
65 cas sont confirmés. Six personnes sont mortes. Ces chiffres datent de ce dimanche 29 mars. Un premier cas confirmé avait été diagnostiqué en République démocratique du Congo dans la capitale Kinshasa, plus grande ville d'Afrique francophone, avait annoncé le ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo.

Il s'agissait d'un homme de 52 ans de "nationalité congolaise résidant en France". "Il est arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de France""En ce moment, le patient est stable. Il est isolé et suit des soins appropriés dans une structure sanitaire", selon le ministre.

La RDC s'est dotée d' "un plan stratégique national" pour faire face au coronavirus, avait déclaré lundi le directeur de l'Institut national de recherche biologique (INRB), le professeur Jean-Jacques Muyembe. 
  • Congo
Quatre cas au total, sont recensés ce dimanche 29 mars, à Brazzaville. Les premiers cas étaient selon le Premier ministre, "tous deux en provenance de Paris".(...) Pour cela, le gouvernement avait annoncé une suspension "de tous les vols en provenance des pays à haut risque", ordonnant également la "fermeture des lieux de culte", des établissements scolaires ou encore des boîtes de nuit.​ 
  • Afrique du Sud
L'Afrique du Sud compte ce dimanche 29 mars, 1 187 cas de Covid-19 alors qu'un premier cas avait été identifié sur le territoire le 12 mars dernier. Un homme de 38 ans ayant récemment séjourné en Italie.  A son arrivée sur le territoire sud-africain, cet individu, dont la nationalité n'a pas été précisée, ne présentait pas de symptômes. Il s'agit du premier cas connu en Afrique australe.  "Nous ne sommes qu'au début de tout ça", a prévenu le président Cyril Ramaphosa, appelant cependant la population à "ne pas paniquer". L'Afrique du Sud vient d'annoncer son premier mort, alors que le pays commence son confinement annoncé de trois semaines. 

Dans le port du Cap (sud-ouest), plus de 1.700 personnes sont bloquées depuis dimanche sur un bateau de croisière. Les six passagers suspectés d'être porteurs du virus ont finalement été testés négatifs et tous les passagers devraient pouvoir débarquer rapidement.

Aucun bateau de croisière ne pourra plus accoster dans les ports du pays jusqu'à nouvel ordre.
  • Rwanda
Le Rwanda enregistre 60 cas de coronavirus ce dimanche 29 mars. Le premier cas était un ressortissant de nationalité indienne. Le confinement général est instauré. Pas de décès. 
  • Zambie
Alors qu'un premier cas a été signalé mercredi 18 mars, la Zambie compte, au dimanche 29 mars, 28 cas de contaminations. Pas de morts.​
  • Namibie
Huit cas ont également été répertoriés en Namibie, en ce dimanche 29 mars. Le pays a décrété l'État d'urgence depuis mardi dernier.​
  • Soudan
Cinq cas ont été déclarés au Soudan, en ce dimanche 29 mars. Un décès a été annoncé. 
  • Eswatini (ex-Swaziland )​
Le pays a qualifié l'épidémie "d'urgence nationale". Les compétitions sportives et les événements culturels, ont eux, été reportés à l'année prochaine. Neuf cas sont confirmés ce dimanche 29 mars. 
  • Tchad
Trois cas sont déclarés en ce dimanche 29 mars. Les autorités tchadiennes ont décidé de fermer les marchés, après celle des des établissements d’enseignements, des bars et alimentations, les lieux de culte.  
  • Mali
Le pays est passé de deux cas mercredi 25 mars à 18 personnes infectées, ce dimanche 29 mars. Le premier tour des élections législatives, prévu dimanche 29 mars, est toutefois maintenu, alors que certains candidats ou organisations de la société civile réclament leur annulation. Une première victime est décédée samedi 28 mars.​
  • Cap-Vert
L'archipel compte maintenant 6 cas déclarés, à Praia, la capitale, mais aussi sur l'île de Boa Vista. Un décès a eu lieu. L'île est désormais en quarantaine. Au cours des derniers jours, le gouvernement a mis en quarantaine 240 personnes qui sont rentrées au pays en provenance d'Europe et des États-Unis.
  • Gabon
Sept cas sont confirmés ce dimanche 29 mars. Les écoles sont fermées au Gabon où un étudiant a été déclaré infecté le jeudi 12 mars. Les autorités gabonaises ont annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires jusqu’au 30 mars. Un mort a été annoncé.
  • Guinée
Vendredi 13 mars, les autorités ont décidé d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes. Les autorités sanitaires du pays ont enregistré 8 cas, au dimanche 29 mars. (...) "J'ai appris ce matin effectivement qu'il y a un cas de coronavirus confirmé qui se trouve au centre de traitement des maladies infectieuses de Nongo", dans la banlieue de Conakry, a affirmé le ministre et médecin-colonel Remy Lamah. "C'est une ressortissante belge qui est arrivée à Conakry il y a entre 4 et 5 jours et qui a développé des symptômes hier (jeudi) et elle a été conduite au centre de Nongo", a expliqué sans plus de détail M. Lamah.
  • Guinée équatoriale
La Guinée équatoriale a adopté dimanche 15 mars des mesures drastiques pour endiguer la pandémie, avec notamment l'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes ou l'arrêt de la circulation des bus.

Tous les établissements scolaires, ainsi que les "salles de loisirs et de divertissement", sont également fermés pour "éviter la propagation de la pandémie qui menace actuellement le monde", a assuré le Premier ministre.

Ces mesures, appliquées à partir du 15 mars, sont valables 30 jours et renouvelables. Le petit pays d'Afrique centrale a détecté son premier cas avéré de coronavirus samedi 14 mars, une femme équato-guinéenne de 42 ans qui rentrait d'un séjour en Espagne. 

Les compagnies aériennes internationales opérant en Guinée équatoriale sont limitées à un vol hebdomadaire. La Guinée équatoriale compte 12 cas connus ce dimanche 29 mars.   
  • Togo
25 cas sont connus ce dimanche 29 mars.  "Le premier cas est une une patiente de 42 ans résidant à Lomé avec sa famille", a indiqué dans un communiqué le gouvernement. "Du 22 février au 2 mars, elle a cependant séjourné successivement au Bénin, en Allemagne, en France et en Turquie, avant de regagner le Togo via le Bénin, par la frontière terrestre de Sanvi Condji le 2 mars 2020", a-t-il précisé. Le gouvernement togolais assure que "toutes les personnes qui ont été en contact avec la patiente ont été identifiées et mises en quarantaine". Un mort a été déclaré.
  • Ouganda
Le premier cas confirmé en Ouganda a été officialisé dimanche 22 mars par la ministre de la Santé, Jane Ruth Aceng, qui a précisé qu’il s’agissait d’un homme arrivé de Dubaï samedi et qui se trouvait dans un état stable. Dimanche 29 mars, le pays comptait 30 cas.

65 cas sont confirmés. Six personnes sont mortes. Ces chiffres datent de ce dimanche 29 mars. Un premier cas confirmé avait été diagnostiqué en République démocratique du Congo dans la capitale Kinshasa, plus grande ville d'Afrique francophone, avait annoncé le ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo.

Il s'agissait d'un homme de 52 ans de "nationalité congolaise résidant en France". "Il est arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de France". "En ce moment, le patient est stable. Il est isolé et suit des soins appropriés dans une structure sanitaire", selon le ministre.
  • Zimbabwe
Sept cas ont été déclarés, en ce dimanche 29 mars. Une personne est décédée. Selon les autorités sanitaires, ce patient est rentré le 9 mars dernier dans son pays via Johannesburg (Afrique du Sud), après un séjour à New York.
  • OMS
Containment remains the most appropriate strategy for African countries.  Apart from South Africa and Algeria – which have clusters of transmission linked to imported cases – the confirmed COVID-19 cases in the African region are sporadic importations from European countries, mainly Italy, France, Germany and Spain.  

Venise

Gênes


Un commentaire ? Pour le moment, je cogite..., en ayant un œil sur les chiffres d'un pays comme le Sénégal, avec ses milliers de petits colporteurs (Mourides) vendant de la pacotille un peu partout en Europe (et ailleurs...). S'ils sont tous revenus au pays, no problem ; dans le cas contraire... Voyez les deux derniers liens ci-dessous.  


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10

 

vendredi 3 avril 2020

Propos sur la résurrection de Lazare, que Didier Raoult aurait pu sauver du coronavirus


Un quasi miracle pascal, autour de l'hydroxychloroquine

Je commencerai volontiers par une méchanceté, ou un coup de gueule, c'est selon, et il vise une des sommités françaises de la recherche médicale, j'ai nommé Mme Françoise Barré-Sinoussi, dont j'espère vivement qu'elle est bien plus qu'une vulgaire "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions. (Précision utile : ce qui précède n'a rien de désobligeant pour les techniciens de laboratoire, venant d'un ancien condisciple de l'Université Louis Pasteur de Strasbourg !).

J'en entends qui s'étranglent : "Non mais sans blague, c'est qu'il ne manque pas de culot !".

J'ai déjà eu l'occasion d'exprimer ici (voir de récents articles) tout le mal que je pensais de ces médecins et autres professeurs de médecine (français) se relayant, depuis quelques semaines maintenant, sur toutes les chaînes d'information à la télévision, la plupart du temps pour ne pas dire grand chose de bien consistant.

C'est ainsi qu'à ce jour, pas un seul de ces "experts" de la médecine n'a daigné venir sur un plateau avec un tout petit ustensile que moi, j'utilise tous les matins, dès lors que j'estime que c'est bien là le tout premier outil du dépistage du corona-machin-chose, à savoir un thermomètre. Le mien est à infrarouge et a coûté moins de dix euros chez Lidl.

Et comme je l'expliquais tantôt sur mon compte Tw..., "pas de toux + pas de fièvre = pas de panique !".

Sinon, que dire de notre prestigieuse lauréate du prix Nobel de médecine (2008) ? Que j'ai quasiment sauté au plafond en découvrant son communiqué.
 
"L'efficacité de l'hydroxychloroquine n'a pas été prouvée de façon rigoureuse. J'attends les résultats de l'essai Discovery (...) il est fait dans les règles de l'art. Soyons patients", a-t-elle déclaré au journal le Monde... 

Des propos secs, desséchés et desséchants de technocrate de la blouse blanche, relayés par ceux d'autres technocrates bien confortablement installés derrière leurs bureaux :

En réaction à cette polémique, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde dans un communiqué publié lundi contre "les faux espoirs, les études réduites et non randomisées, réalisées à partir d'observation". Ces études "ne nous apporteront pas des réponses dont nous avons besoin", a indiqué l'OMS.  (Source)

Ceux-là ne connaissent que leurs formules chimiques, leurs tableaux Excel et leurs routines apprises par cœur et, surtout, loin du terrain, de la sueur et des larmes, celles des vraies gens, par exemple ces familles (soyons patients ! leur dit la dame) à qui on apprend qu'un des leurs a succombé au Covid19.

Mme le prix Nobel n'est pas médecin, juste une "technicienne de laboratoire" bardée de diplômes et de distinctions, et ça se li(sai)t dans son communiqué. 

Dois-je rappeler à Mme le prix Nobel (2008) cette grande personnalité scientifique que fut Marie Curie et les conditions plus que chaotiques dans lesquelles - loin de tout protocole expérimental rigoureux ! - elle dut expérimenter - in situ - la radiologie, à savoir sur les champs de bataille de la Grande Guerre (1914-1918) ?
  
Les technocrates façon Barré-Sinoussi sont précisément tout le contraire de toutes ces gens qui ont les mains dans le cambouis en ce moment-même - près de 500 décès tous les jours, en France -, à l'instar de ce professeur Raoult qui, à la guerre comme à la guerre, fait avec ce qu'il a sous la main, parce que la médecine n'est pas une science totalement exacte (cf. "dans les règles de l'art", sic.) : donc, on innove, on improvise, et l'on apprend de ses erreurs !

Ça tombe bien, je découvre tantôt un tout petit article sur le sauvetage quasi-miraculeux d'un homme qui s'était vu mourir du coronavirus, et qui fut sauvé grâce à..., je vous le donne en mille ? Ci-dessous ma traduction, suivie de  l'original du texte.


Diagnostiqué avec une pneumonie et un coronavirus, Rio Giardinieri, 52 ans, a été admis en soins intensifs à l'hôpital Joe Di Maggio, dans le sud de la Floride. Après plus d'une semaine sans la moindre amélioration, les médecins lui ont dit qu'ils ne pouvaient plus rien faire. Désespérément malade, Giardinieri a commencé à faire ses "adieux" à sa famille et à ses amis.

C'est alors qu'un ami lui a dit qu'il y avait un "remède" potentiel pour le coronavirus, un médicament antipaludique appelé hydroxycloroquine. Bien que les médecins de l'hôpital aient déclaré qu'ils ne pouvaient pas lui prescrire de l'hydroxycloroquine, ils ont mis Giardinieri en contact avec un médecin spécialiste des maladies infectieuses qui a autorisé l'utilisation du médicament. Le lendemain matin, soutient l'intéressé, il s'est réveillé dans une forme "absolument parfaite".

Giardinieri s'est rendu chez Glenn Beck, dans le cadre de l'émission de radio présentée, mardi, par ce dernier, afin de partager sa formidable expérience et expliquer pourquoi il regrette que les informations sur ce traitement prometteur contre le COVID-19 ne soient pas plus facilement disponibles.

"Je ne suis pas un scientifique. Je ne suis pas médecin. Je peux juste vous dire ce que je ressens. Et je sais que je n'allais pas bien. Dans mon esprit, je ne pensais pas que j'allais être encore là le lendemain matin", a déclaré Giardinieri. "Je ne sais pas à quoi d'autre attribuer mon rétablissement, hormis ce médicament... et ce n'est pas seulement chez moi qu'il a fonctionné. Il y a beaucoup de gens pour qui cela a fonctionné. Donc, vous savez, je comprends certainement les positions de l'hôpital. Il ne doivent pas être trop heureux que je raconte l'histoire. Mais les faits sont les faits."


The facts are the facts 

Diagnosed with pneumonia and coronavirus, Rio Giardinieri, 52, was admitted to the ICU at Joe DiMaggio hospital in South Florida. After more than a week without showing any improvement, doctors told him there was nothing more they could do. Desperately ill, Giardinieri started saying his "goodbyes" to family and friends. 

That's when a friend told him there was a potential "cure" for coronavirus, an anti-malaria drug called hydroxycloroquine. Though doctors at the hospital said they couldn't prescribe hydroxycloroquine, they put Giardinieri in touch with an infectious disease doctor who authorized the use. The next morning, he says he woke up feeling "absolutely perfect."

Giardinieri joined Glenn Beck on the radio program Tuesday to share his remarkable story and to weigh in on why he thinks information about this promising treatment for COVID-19 isn't being made more readily available. 

"I'm not a scientist. I'm not a doctor. I can just tell you how I feel. And I know that I was not doing well. In my mind, I didn't believe I was going to be here by the morning," Giardinieri said. "I don't know what else to attribute [for recovery] but that medicine ... and it's not just me that it's worked for. There're many people this has worked for. So, you know, I certainly understand the hospital's position. They may not be too happy about me telling the story. But the facts are the facts."


Un commentaire supplémentaire ?

L'exemple de cet Américain nous montre que, contrairement aux réticences de Didier Raoult, l'hydroxychloroquine peut encore produire des effets même sur un patient à l'article de la mort. Un peu comme un Lazare, ressuscité d'entre les morts par cette bonne vieille nivaquine ! 


Citation :

Les interventions de madame Curie seront d’abord accueillies avec réticence par les militaires et les médecins (on est encore loin de la parité homme-femme) mais sa détermination, ainsi que ses connaissances en viendront vite à bout et Marie Curie sera demandée de toutes parts. (Source)