Prologue
Le saviez-vous ? 95% de la "mauvaise réputation" qui pèse sur Cuba et sur le régime castriste ont été méthodiquement planifiés et orchestrés par la CIA durant au moins un demi-siècle. La chose vous paraît incroyable ? Alors tant pis pour vous ! Il se trouve que moi, j'ai un peu de mémoire, et des archives, et je revois encore cette interview d'un transfuge cubain, réfugié, comme bien de ses congénères, en Floride, où il a été rapidement recruté par la CIA comme exécuteur des basses œuvres. Et puis, un jour, sentant sa mort prochaine, l'homme a décidé de rédiger ses mémoires.
On parie combien qu'à Conspiracy Watch, cette officine spécialisée dans les fake news, je veux dire dans la confection de..., tout en faisant semblant de les combattre, vous ne trouverez pas la trace d'un papier censé déconstruire les innombrables campagnes de désinformation orchestrées par l'impérialisme américain dans sa lutte hystérique contre le régime de Fidel Castro ?
Toujours est-il que, grâce à cette marionnette repentie de la CIA, nous avons pu connaître le fin mot de l'histoire de ces pseudo enlèvements d'enfants par le régime cubain, parmi plein d'autres saloperies dont la CIA s'est fait une spécialité.
Je vous soumets, donc, la lecture plus qu'instructive d'un article paru dans Le Point (France), préalablement à celle de ma propre analyse sur l'implication de la CIA dans le naufrage occidental (en fait "OTANesque") en Afghanistan. (Source)
À part ça, on parie combien que le récent tohu-bohu autour d'un "génocide" chinois dans le Xingjiang contre le peuple Ouighour - vous savez ? les camps de concentration, la stérilisation des femmes, le travail forcé et patati-et patata -, repris très bruyamment par une nuée de gogos, a été entièrement instrumentalisé par la même officine criminelle qui a dû déménager précipitamment ses bureaux et ses collabos de Kaboul (Afghanistan) il y a quelques semaines ?
Fin du prologue
"La « création » d’Al-Qaïda par la CIA : déconstruction d’une fable"
Voilà ce qu'on peut lire en introduction d'un papier paru (27 août 2021) sur le site de l'Organisation Conspiracy Watch, laquelle se donnerait pour but de déconstruire moult "fake news" supposées et autres assertions cataloguées comme "théories du complot", selon la doxa en vogue dans certains milieux proches de la presse dite "mainstream".
"Une fable", rien que ça !
Citation :
La prise de la capitale afghane par les talibans dimanche 15 août a fourni de nombreuses images qui marqueront l’Histoire, ainsi que de nombreuses déclarations publiques qui finiront dans ses poubelles. Du fantasme de l’Afghane en jupe au « cimetière des empires » en passant par l’inévitable argument du pipeline, aucun cliché occidentalo-centré n’aura manqué à l’appel. Parmi ce brouhaha, un vieux discours révisionniste a également refait surface.
Dans un billet de blog intitulé « Afghanistan : 20 ans de guerre en travers de la gorge » paru le 16 août, Jean-Luc Mélenchon livre une critique acerbe de l’intervention de l’OTAN. « L’énormité des mensonges et des illusions répandues et entretenues sans aucun esprit critique, les moqueries et insultes dont ont fait l’objet tous ceux qui tentaient, comme nous, de mettre en alerte, de dénoncer les méthodes de guerre et d’exiger le retrait pendant tout ce temps, me remontent à l’esprit comme une écume amère ! », écrit le candidat de la France insoumise à l’élection présidentielle, avant de lâcher quelques lignes plus loin : « Je suis certain que, de même qu’ils ont créés (sic) de toute pièce Al-Quaïda (sic) contre le régime communiste afghan, une nouvelle fois les grands stratèges des USA ont imaginé un nouveau plan qui tournera mal et même très mal à force de mettre les doigts dans les essaims de frelons. » (...)
Quelques jours plus tard, à l’autre bout du spectre politique, c’est le théoricien du complot Thierry Meyssan qui remet une pièce dans la machine. Le 18 août, il publie sur le site du Réseau Voltaire un billet intitulé « 7 mensonges à propos de l’Afghanistan ». Selon lui, les « médias occidentaux » masquent « les crimes commis dans ce pays et rendent impossible de prévoir le destin que Washington lui a écrit ». Un exemple chimiquement pur de rhétorique complotiste enchaînant les allégations les plus farfelues, parfois basées uniquement sur des entretiens privés que l’auteur assure avoir menés lui-même, sans les dévoiler. Non content d’assurer que le leader d’Al-Qaïda serait en fait mort en 2001 à Doha et non pas en 2011 à Abbottabad, Meyssan assure qu’il est « indiscutable qu’Oussama Ben Laden a été durant de longues années un agent des États-Unis ».
« C’est un discours qui a été depuis longtemps démonté par les historiens et par les spécialistes de l’Afghanistan et des mouvements djihadistes. Il n’y a pas de débat entre les historiens et les spécialistes sur cette question », explique Marc Hecker, co-auteur avec Élie Tenenbaum de La guerre de vingt ans – djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle (Robert Laffont, 2021). « L’historiographie a d’ailleurs continué à évoluer en ce sens ces dernières années avec des sources très sérieuses », ajoute le chercheur, citant notamment le récent livre The Caravan de Thomas Hegghammer, ouvrage de référence paru en 2020 qui retrace le rôle déterminant du cheikh palestinien Abdallah Azzam, dans l’émergence du djihad global. « Il faut bien se replacer dans le cadre de l’époque, qui était celui de la guerre froide », ajoute Wassim Nasr, journaliste à France 24 et spécialiste des mouvements djihadistes.
Fin de citation
Reprenons quelques extraits de ce qui précède :
... le rôle déterminant du cheikh palestinien Abdallah Azzam, dans l’émergence du djihad global.
"C’est un discours qui a été depuis longtemps démonté par les historiens et par les spécialistes de l’Afghanistan et des mouvements djihadistes. Il n’y a pas de débat entre les historiens et les spécialistes sur cette question"...
"Il n'y a pas de débat !". Que dire ? Sinon qu'il y en a qui se croient en religion, avec des dogmes, comme l'infaillibilité pontificale, ou la platitude de la Terre, avec le Soleil tournant autour, ce qui a valu à Galilée d'échapper de peu au bûcher ! Le fait est que l'Histoire est un débat sans cesse renouvelé. Imaginez simplement que, demain, on découvre le squelette d'un australopithèque ou d'un chaînon manquant, entre l'Homme et le Singe, plus ancien que toutes les trouvailles répertoriées à ce jour et c'est toute la théorie de l'évolution humaine qui serait à renouveler !
Où l'on voit que ceux qui tiennent de tels propos que ceux mentionnés plus haut ne connaissent pas grand chose à l'Histoire, quand on voit la masse d'interrogations auxquelles les historiens sont confrontés, s'agissant de faits plus ou moins anciens comme la Traite des Noirs, l'expansionnisme colonial, le Pacte Hitler-Staline et sa violation par Hitler, les guerres américaines en Corée, au Vietnam, les tentatives de la CIA contre Fidel Castro, les innombrables implications des États-Unis dans des barbouzardises en Amérique latine et ailleurs.
Et voilà que de soi-disant historiens, des "Möchtegern Historiker", nous déclarent sans ambages que la messe serait dite sur la question de la création des Talibans par la CIA ? Sans blague ! Phénoménale maladresse, à moins qu'il ne s'agisse d'une phénoménale bêtise !
Thierry Meyssan théoricien du complotisme ? Vous voyez qu'on ne sort pas de la doxa d'inspiration religieuse ! L'anathème et la mise à l'index n'ont-ils pas servi de vademecum aux petits et grands inquisiteurs qui ont fait régner la terreur de l'Église catholique sur la pensée occidentale durant quelques siècles ?
Du coup, quand on n'a pas d'arguments à opposer à l'adversaire, on se réfugie dans la diabolisation.
Par parenthèse, nous attendons toujours que les théoriciens du "dé-complot" ou de l'"anti-complot" nous expliquent, avec des arguments scientifiques et techniques, le mystère de l'effondrement, droite comme un I, de la Tour du World Trade Center baptisée WTC7, laquelle, contrairement aux tours jumelles, n'avait été percutée par aucun aéronef !
Quant au "complotiste Meyssan", quiconque a consulté sa prose sur le site Voltairenet.org a pu se rendre compte de la méticulosité de ses présentations, la moindre de ses assertions étant étayée par un renvoi vers une note de bas de page, à l'instar de ce qui suit. Tout le contraire de nos amateurs de Conspiracy Watch !
Source |
La méthode de Conspiracy Watch est des plus classiques, chez les prétendus dénicheurs de "fake news", méthode consistant à nier l'évidence. Prenez cette construction laborieuse, pour ne pas dire poussive, autour de déclarations d'Hillary Clinton.
Par ailleurs, certains propos d’Hillary Clinton ont été dénaturés. Une vidéo au titre trompeur, « Hillary Clinton dévoile la création d’Al Qaida par les États Unis », prétend ainsi qu’elle aurait avoué le soutien de la CIA au groupe terroriste. Or, dans cet extrait où celle qui allait devenir la secrétaire d’État de Barack Obama, en 2009, est entendue par le Congrès, Hillary Clinton ne prétend à aucun moment que la CIA a entretenu des relations avec Al-Qaïda. Même détournement pour une autre vidéo, cette fois issue d’une interview accordée par Hillary Clinton à Fox News en 2011. Dans les deux cas, l’ex-secrétaire d’État discute en réalité de la situation au Pakistan et critique la façon dont les Américains y ont selon elle contribué en se désintéressant du devenir de certaines des factions moudjahidines après le retrait soviétique de 1989. Jamais Hillary Clinton n’a « dévoilé » que la CIA avait financé Al-Qaïda ou les talibans.
"Elle ne prétend à aucun moment que la CIA..."
Voici ce que déclarait Hillary Clinton de vive voix, confirmant des passages couchés noir sur blanc dans ses mémoires :" We have funded..." (nous avons financé ; aujourd'hui, on dirait "sponsorisé"...), autant dire que sans nous, les choses se seraient passées différemment.
"We are building a relationship that did not exist (...) create(d) the problem we are now fighting!" (Source)
"... the people we are fighting today ... we were supporting in the fight against the Soviets!".
No Ma'am! You should have said: " ... people we were supporting before the Soviets came into Afghanistan!".
Faire semblant de ne pas comprendre ce que Hillary Clinton entend par "we have funded" et par "people we are fighting now..." relève de la plus pure supercherie ! (Source).
Quant à la CIA, visiblement, nos apprentis désinformateurs de Conspiracy Watch ne connaissent pas le compte Twitter de l'officine de désinformation et de déstabilisation américaine ! On peut toujours jouer avec les dates, le fait est que lorsque le mouvement dit Taliban apparaît, c'est bien après que la CIA est intervenue auprès de ceux qui étaient encore des Moudjahiddines. Mais peut-être veut-on nous faire croire que les futurs Talibans seraient venus à bout des hélicoptères soviétiques sans les précieux missiles qui leur furent fournis par les Américains, juste en priant en direction de la Mecque ! (Source)
Sauf que l'histoire de l'implication états-unienne dans les affaires de l'Afghanistan ne commence pas en 1983 mais quelques années plus tôt, puisque la CIA elle-même ne parle pas de Talibans mais de "Mujahideen", et que les États-Unis ne sont pas intervenus pour contrer la présence soviétique dans ce pays, puisque ce sont précisément eux qui ont fait en sorte que le régime afghan appelle les soviétiques à la rescousse !
L’Afghanistan est l’illustration de la politique de containment (initiée par la doctrine Truman) prônée par Brzezinski. Pour Carter et Brzezinski, il faut contenir le péril rouge, à tout prix. Les moudjahidines afghans reçoivent des milliards de dollars en matériel militaire, une orientation bruyamment critiquée à l’époque, et qui aura les conséquences que l’on sait. Brzezinski a toujours maintenu que c’était selon lui la seule solution à l’époque. Dans une interview au Nouvel Observateur, en 1998, il révèle : « Selon la version officielle de l’histoire, l’aide de la CIA aux moudjahidines a débuté courant 1980, c’est-à-dire après que l’armée soviétique eut envahi l’Afghanistan le 24 décembre 1979. Mais la réalité, gardée secrète jusqu’à présent, est tout autre : c’est en effet le 3 juillet 1979 que le président Carter a signé la première directive sur l’assistance clandestine aux opposants du régime prosoviétique de Kaboul. Et ce jour-là j’ai écrit une note au président dans laquelle je lui expliquais qu’à mon avis cette aide allait entraîner une intervention militaire des Soviétiques. (...) Nous n’avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu’ils le fassent. » L’objectif ? « Donner à l’URSS sa guerre du Vietnam. » (Source)
Le cynisme élevé au rang d'une religion. Une quarantaine d'années plus tard (en non pas vingt années d'implication américaine comme stupidement et mensongèrement suggéré partout !), les États-Unis ont sacrifié en Afghanistan et en marge de cette interminable intervention, des dizaines de milliers de leurs soldats et citoyens, entre les morts, les blessés et mutilés, les fous atteints du syndrome PTSD, les familles de tous ces soldats, sans oublier la myriade de victimes afghanes des bombardements, viols, humiliations, destructions, et sans oublier non plus tous les morts parmi les armées supplétives de ces misérables pays dirigés par des larbins trop heureux d'être réduits à l'état de laquais de l'Uncle Sam, tous ces pays membres de la coalition de criminels de haut vol qu'est l'OTAN.
Et ça veut se faire passer aux yeux du monde pour des démocraties attachées à la lutte contre le terrorisme !
Bien entendu, nous avons jeté un œil sur les dénégations de Conspiracy Watch, à savoir que Bzrezinki n'aurait pas tout à fait tenu les propos qu'on lui prête.
Sauf que la fiabilité de cette interview comme source historique a largement été remise en cause, et Brzeziński a lui-même contesté l’exactitude des propos que lui prêtait le journaliste du Nouvel Observateur. Ce dernier avait d’ailleurs admis que la citation servant de titre (« Oui, la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes… ») n’était en fait pas sortie de la bouche de son interlocuteur et avait été inventée pour des besoins d’édition, comme le raconte Justin Vaïsse dans Zbigniew Brzezinski, stratège de l’Empire, paru en 2016.(Source)
Vous irez chercher la référence exacte dans le bouquin de Justin Vaïsse, et tant pis pour vous si, d'aventure, il fait 960 pages ! Technique classique chez les faussaires : ne jamais citer ses sources avec la précision minimale exigée pour un mémoire de licence universitaire, et ça veut faire passer Meyssan pour un complotiste, lui, qui cite avec exactitude l'origine de ses assertions.
Ne vous épuisez donc pas à chercher le verbatim sourçant avec précision les dénégations que Brzezinski aurait apportées aux déclarations qu'on lui prête dans le Nouvel Observateur. "Brzezinski a lui-même contesté..." Ah bon ? Où ? Quand ? Va savoir !
Pour l'heure, ce petit travail sur l'Afghanistan m'a donné l'envie de creuser un peu plus dans les archives de cette officine de pseudo-déconstruction de fake news qu'est Conspiracy Watch. Je rappelle que j'attends toujours des explications rationnelles sur l'effondrement du WTC7 (lequel n'a pas pu s'effondrer par le seul fait d'un incendie, théorie à laquelle pas un architecte sérieux n'adhère !), de même que je vais m'appliquer à rechercher les dénégations de Conspiracy Watch sur l'implication des États-Unis dans les campagnes de fake-news visant Cuba, sans oublier les coups barbouzards contre Mossadegh (Iran), Lumumba (Congo), Allende (Chili), jusqu'à l'Ukraine récemment.
Faire dire à Hillary Clinton le contraire de ce qu'on l'entend dire de vive voix - ceux que nous combattons aujourd'hui sont les mêmes que nous finançâmes et formâmes naguère ! - est juste risible. Quant aux propos de Brzezinski, il y a là un témoin encore vivant, qui pourrait les invalider - à supposer qu'il soit crédible -, c'est l'ex-président Jimmy Carter ! Sinon, il suffirait de prendre une carte géographique, d'apprécier la distance séparant les États-Unis d'Amérique de l'Afghanistan, pour s'interroger sur les raisons valables ayant amené ce pays à intervenir si loin de son aire d'influence habituelle.
On nous rétorquera que, quelques années auparavant, les États-Unis avaient procédé, dans le plus grand désordre, à l'évacuation de tout leur personnel ainsi que de pas mal de collabos vietnamiens, notamment depuis les toits de leur ambassade à Saïgon !
Mais il n'y a pas que Carter comme témoin à entendre ! Quiconque a suivi de près la campagne pour la présidentielle américaine de 2016 a pu entendre le futur président Donald Trump accuser nommément Barack Obama et Hillary Clinton d'avoir créé Al Qaeda et ledit État Islamique (Source).
Le fait est que je n'ai pas le souvenir d'une contre-enquête de Conspiracy Watch visant à invalider les thèses "complotistes" de Donald Trump !
Par parenthèse, ceux qui ont entendu certaine déclaration récente du nouveau président états-unien ont retenu le passage dans lequel il reconnaissait sans ambages que son pays n'était jamais entré en Afghanistan pour y instaurer je ne sais quel régime de bienfaisance généralisée, pour employer une litote.
Dans son discours du 16 août à la Maison Blanche, le président Biden a fait une déclaration lapidaire : « Notre mission en Afghanistan n’a jamais eu comme but la construction d’une nation, elle n’a jamais eu comme but la création d’une démocratie unifiée et centralisée » [1]. Pierre tombale, posée par le président des États-Unis lui-même, sur la narration officielle qui a accompagné pendant vingt ans la « mission en Afghanistan », dans laquelle l’Italie (et la France) aussi a dépensé des vies humaines et des milliards d’euros d’argent public. « Notre unique intérêt national vital en Afghanistan reste aujourd’hui ce qu’il a toujours été : prévenir une attaque terroriste contre la patrie américaine », explique Biden. (Source)
Tout le monde, notamment chez Conspiracy Watch, a compris qu'il n'y avait, en 1979, aucun risque d'un terrorisme afghan visant les États-Unis ? Par ailleurs, une lutte contre un terrorisme d'inspiration islamiste, au début des années 1980, ça vous dit quelque chose ? Bien sûr que non ! Cela prouve en tout cas que le projet était déjà sur les bureaux des faucons de la Maison Blanche, longtemps (deux décennies au moins) avant l'effondrement des Tours jumelles du WTC.
On résume ?
Tenter de faire passer la CIA - cet organisme barbouzard impliqué dans tant de coups fourrés et foireux à travers le monde, le tout au bénéfice du Deep State états-unien, cette mafia obsédée par la mise sous tutelle et sous dépendance de tout un tas de pays néo-colonisés (voyez l'origine de l'expression Banana Republic ou République bananière) - pour des bienfaiteurs de l'Humanité, voire un club d'enfants de chœur, relevait de la quadrature du cercle et procédait d'un cynisme parfaitement décomplexé, et l'on voit que l'officine Conspiracy Watch, dont on peut deviner les parrains et bailleurs de fonds, ne manque pas d'air en la matière. Peine perdue ! Même les anciens espions et autres barbouzes à la retraite se mettent désormais à table !
Le singe qui veut grimper à l'arbre s'assure préalablement d'avoir le cul propre, dit un proverbe africain. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le c... des amateurs regroupés sous la bannière Conspiracy Watch et celui de ceux qui leur font confiance exigent quelques heures de nettoyage intensif !
Lectures utiles (à croire que les gogos de Conspiracy Watch ne savent pas se servir d'un moteur de recherche ! Certes, les avis sont partagés, mais une tendance domine désormais nettement sur toutes les autres) :
1. "A War’s Epitaph. For Two Decades, Americans Told One Lie After Another About What They Were Doing in Afghanistan" (Épitaphe d'une guerre. Durant deux décennies, les Américains ont proféré mensonge sur mensonge sur ce qu'ils faisaient en Afghanistan). (Source)
2. "At the same time, however, the documents may also shed some light on the US Cold-War era collaboration with jihadists, Kuznick says. He points out that the US used to train, arm, and finance Afghan Mujahideen in the late Seventies and Eighties in order to use them as Cold War proxies against the USSR.
"Those insurgents included Osama bin Laden and other al-Qaeda leaders as well as many of the Taliban*," according to the academic. Washington has long abstained from releasing 9/11 documents apparently because "it could have exposed the US complicity in creating the criminals who hit this country on 9/11," Kuznick suggests."
Ma traduction : "Dans le même temps, toutefois, ces documents peuvent également jeter un peu de lumière sur la collaboration des États-Unis avec les djihadistes à l'époque de la guerre froide, indique Kuznick. Il souligne que les États-Unis avaient l'habitude de former, d'armer et de financer les moudjahidin afghans à la fin des années 70 et dans les années 80 afin de les utiliser comme mandataires de la guerre froide contre l'URSS. (...) "Parmi ces insurgés figuraient Oussama ben Laden et d'autres dirigeants d'Al-Qaïda, ainsi que de nombreux talibans", selon l'universitaire. Washington s'est longtemps abstenu de publier les documents relatifs au 11 septembre, apparemment parce que "cela aurait pu révéler la complicité des États-Unis dans la création des criminels qui ont frappé ce pays le 11 septembre", suggère Kuznick." (Source)
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