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lundi 30 août 2021

Conspiracy Watch ou la fabrique du faux ! L'exemple de l'Afghanistan

Prologue

Le saviez-vous ? 95% de la "mauvaise réputation" qui pèse sur Cuba et sur le régime castriste ont été méthodiquement planifiés et orchestrés par la CIA durant au moins un demi-siècle. La chose vous paraît incroyable ? Alors tant pis pour vous ! Il se trouve que moi, j'ai un peu de mémoire, et des archives, et je revois encore cette interview d'un transfuge cubain, réfugié, comme bien de ses congénères, en Floride, où il a été rapidement recruté par la CIA comme exécuteur des basses œuvres. Et puis, un jour, sentant sa mort prochaine, l'homme a décidé de rédiger ses mémoires. 

On parie combien qu'à Conspiracy Watch, cette officine spécialisée dans les fake news, je veux dire dans la confection de..., tout en faisant semblant de les combattre, vous ne trouverez pas la trace d'un papier censé déconstruire les innombrables campagnes de désinformation orchestrées par l'impérialisme américain dans sa lutte hystérique contre le régime de Fidel Castro ?

Toujours est-il que, grâce à cette marionnette repentie de la CIA, nous avons pu connaître le fin mot de l'histoire de ces pseudo enlèvements d'enfants par le régime cubain, parmi plein d'autres saloperies dont la CIA s'est fait une spécialité.

Je vous soumets, donc, la lecture plus qu'instructive d'un article paru dans Le Point (France), préalablement à celle de ma propre analyse sur l'implication de la CIA dans le naufrage occidental (en fait "OTANesque") en Afghanistan.  (Source)

À part ça, on parie combien que le récent tohu-bohu autour d'un "génocide" chinois dans le Xingjiang contre le peuple Ouighour - vous savez ? les camps de concentration, la stérilisation des femmes, le travail forcé et patati-et patata -, repris très bruyamment par une nuée de gogos, a été entièrement instrumentalisé par la même officine criminelle qui a dû déménager précipitamment ses bureaux et ses collabos de Kaboul (Afghanistan) il y a quelques semaines ? 

Fin du prologue

 

"La « création » d’Al-Qaïda par la CIA : déconstruction d’une fable"

Voilà ce qu'on peut lire en introduction d'un papier paru (27 août 2021) sur le site de l'Organisation Conspiracy Watch, laquelle se donnerait pour but de déconstruire moult "fake news" supposées et autres assertions cataloguées comme "théories du complot", selon la doxa en vogue dans certains milieux proches de la presse dite "mainstream".

"Une fable", rien que ça !



vendredi 10 novembre 2017

2017 : de Trump à Macron, retour sur une année électorale


C'est qu'il s'en est passé, des choses, depuis l'automne 2016, qui vit le "populiste" Donald Trump triompher d'Hillary Clinton !

Depuis lors, j'avoue n'avoir pas eu le temps de consacrer la moindre ligne à cette élection, et à cela, il y a plein de raisons, sur lesquelles je reviendrai tantôt.

Observons, en passant, que l'intelligentsia mondiale s'est bel et bien plantée, qui voyait Clinton l'emporter par K.O. !

Clinton, vous savez ? La politicienne diagnostiquée d'une pneumonie un matin, qui rentre chez elle en titubant, soutenue par des comparses, et qui, dans la même après-midi, apparaît sur les boulevards newyorkais en affichant une mine réjouie, prenant même le temps d'embrasser une fillette.

Et déjà, à l'époque, j'avais écrit, ici même, que soit c'est la bonne Clinton que l'on a vue sur le boulevard, et alors elle est bien irresponsable d'aller risquer de refiler ses bactéries à cette pauvre gamine, ou alors c'est un sosie - chose démontrée, photos à l'appui, par des internautes -, et dans ce cas, comment les Américains pourraient-ils confier leur destin à une affabulatrice de cet acabit ?

Donald Trump ? Il a tout d'un grossier personnage, mais si je dois lui trouver une qualité, et une seule, c'est de nous avoir débarrassés de cette pouffiasse d'Hillary C. En tout cas, Trump avait, lui au moins, et contrairement à son adversaire, l'avantage de n'avoir aucune goutte de sang africain (libyen) sur les mains !

Et la France, allez-vous me dire ?

Pour ma part, j'en étais resté à l'analyse du "plafond de verre" auquel semblait devoir se heurter irrémédiablement Marine Le Pen.

Avec le recul, je ne suis pas du tout mécontent de mes analyses d'alors ; et comme j'ai l'esprit méthodique, je compte bien procéder à un "débriefing" personnel de la série d'articles que j'ai consacrée à la présidente du Front National.

By the way, il paraît que Florian Philippot a quitté le FN ? Non mais, sans blague !!!!!

Les lecteurs assidus de ce blog savent que la seule question qui vaille est celle-ci : "mais que diable Philippot est-il allé faire au FN ?". Je suis certain que Jean-Marie Le Pen a sa petite idée sur la réponse ; moi aussi, et, pourquoi ne pas le dire ?, il n'est pas impossible que nous soyons sur la même longueur d'ondes !

Ce que je ne m'explique pas, c'est comment Marine Le Pen a pu être aussi aveugle devant les manigances de ce faux jeton de Florian P., que l'on devrait retrouver, bientôt, à sa vraie place, à savoir à l'UMP, enfin, je veux dire chez Laurent Wauquiez ! 

Et Macron dans tout ça, allez-vous me demander...

Macron ? J'ai pris tout mon temps pour l'observer attentivement. Le fait est qu'il est le seul des candidats à la présidentielle auquel j'aie personnellement écrit, soit quelques jours avant sa défection du gouvernement de Hollande-Caseneuve.

Et à l'époque, je lui avais déjà confié que, dans tout ce qu'il pouvait déclarer ici ou là, je ne trouvais rien d'essentiel.

Il se trouve que, six mois plus tard, après l'avoir observé et écouté presque quotidiennement, je n'ai pas changé d'avis : décidément, ce nouveau président, qui se voudrait "jupitérien", me plonge chaque jour dans un abîme de perplexité.

Un exemple ? Pour quelqu'un qui prétendait restaurer l'aura de la parole présidentielle, en ne galvaudant pas la fonction dans des bavardages avec les journalistes, histoire de se démarquer de son prédécesseur, je trouve qu'on le voit,  Macron, décidément, beaucoup, mais surtout, qu'il parle, alors là !, un peu trop !

Tant j'ai l'impression qu'en à peine six mois, Macron a livré plus de discours qu'un Giscard ou qu'un Mitterrand, voire un De Gaulle, en l'espace de tout un septennat !

Prenez cette interview télévisée concoctée en catastrophe un dimanche soir... Il faut croire qu'il y avait urgence !

Un dimanche, dans la soirée, voilà que le président jupitérien ordonne à des journalistes de venir boire ses paroles élyséennes, le tout au risque de bousculer le sempiternel dispositif dominical d'une chaîne commerciale qui tient à ses parts de marché moyennant un film grand public censé livrer à Coca Cola et à d'autres cent vingt minutes ou à peu près de cerveau - de consommateur et de ménagère de plus ou moins cinquante ans - disponible.

Il faut vraiment croire qu'il y avait urgence !

Autre chose ?

Ce passage à  Strasbourg, devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme, pour y tenir un discours sur la récente loi sur la sécurité...

Je vous avoue que j'en suis encore à m'interroger sur ce que le président français est allé faire à Strasbourg, alors même que l'évidence lui commandait de soumettre la loi récemment promulguée à la sagacité du Conseil Constitutionnel, ainsi que l'on enseigne la chose aux étudiants de première année de Fac de Droit, Conseil Constitutionnel dont l'avis devrait conditionner la viabilité de la loi en question.

Par parenthèse, quid de la saisine dudit Conseil par une soixantaine de parlementaires ?

Autre chose ?

Les lecteurs de ce blog, qui ne vivent pas en France et ne consultent pas les médias électroniques français, vont pouvoir se faire une petite idée de la présence médiatique du président français : ce qui suit est une petite collection de captures d'écran réalisées sur à peu près trois semaines, soit entre la mi-octobre et le début de novembre 2017.

Ça commence par un "grand" discours sur la sécurité, devant un parterre de "hautes personnalités" ; le genre d'allocution que Vladimir Poutine tient une fois par an, sauf qu'ici, on doit en être autour de la quinzième en six mois !

Et, bien évidemment, c'est le branle-bas de combat dans les médias, avec des armées de politologues et politocrates qui vont analyser le discours, avant, pendant, et après...

Ça va continuer avec un déplacement "jupitérien" en Guyane, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'a pas été une réussite, puis l'on va retrouver Jupiter tenant conférence lors d'un sommet européen à Bruxelles, puis inaugurant un musée dans les Emirats Arabes Unis, avant de tenir un discours devant des militaires quelques heures plus tard...





















Depuis la dernière image, le président jupitérien s'est rendu en coup de vent en Arabie Saoudite, avant de recevoir, dès le lendemain, son homologue allemand, en compagnie duquel il s'est envolé vers un champ de bataille de la première guerre mondiale, le tout, à la veille du 11 novembre, où l'on devrait l'apercevoir sous l'Arc de Triomphe, le tout devant micros et caméras...

Six mois, sur cinq ans...!

Mais tout ce qui précède n'est qu'un hors-d'oeuvre : nous allons, bientôt, procéder à un "débriefing" circonstancié de l'année électorale qui vient de s'écouler, et de pas mal d'autres choses, et je suis persuadé que mes fidèles lecteurs en salivent d'avance !