Translate

Affichage des articles dont le libellé est gandhi. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est gandhi. Afficher tous les articles

mardi 12 juin 2018

Réflexions sur un des cinq piliers de l'Islam


This blog has recently got plenty of visitors from a particular country in the Arabian peninsula: the United Arab Emirates. How should I put it? That is surely a proof of all the smartness of search engines, unless it is rather related to some word of mouth - also called "Arabic phone" in some Oriental tales! Anyway, welcome to our distant friends and, by the way, good Ramadan!

Traduction française 

Ces derniers temps, ce blog a reçu beaucoup de visites de la part d'un pays tout particulier de la péninsule arabique : les Emirats Arabes Unis. Comment vous dire ? Cela démontre toute la compétence des moteurs de recherche, à moins que ce ne soit plutôt à cause du bouche à oreille - on dit aussi le "téléphone arabe" dans certains contes orientaux ! En tout cas, bienvenue à nos amis lointains et, par parenthèse, bon Ramadan !

À ce propos, et comme tous mes visiteurs sont censés détenir un traducteur en ligne (le fournisseur 'blogspot' en livrant un d'office), l'arrivée de ces nouveaux visiteurs arabes va m'offrir l'occasion d'amorcer une réflexion que je poursuis depuis longtemps maintenant, à propos de l'Islam en général, et du Ramadan en particulier.

Il se trouve qu'il y a peu, j'avais invité un compère prendre un café dans un bistrot, lorsqu'il a sorti un pilulier tout en m'expliquant que, diabétique, il avait toujours sa réserve d'édulcorants sur lui.

Ah bon ! Tu es diabétique ? Lui ai-je demandé. Il faut dire qu'il n'avait pas du tout la tête à traîner une maladie chronique. Toujours est-il que la chose lui était tombée dessus tout à fait à l'improviste !

Le fait est que ce compère était musulman, et que je m'interrogeais déjà, depuis pas mal de temps, sur les possibles effets pervers du régime alimentaire de certains musulmans.

Je m'explique : avez-vous déjà observé un quartier "oriental" ou à forte population musulmane, durant le Ramadan ?

Mais avant d'y revenir, permettez que je me livre à une petite digression. Il se trouve que, depuis plus de vingt ans maintenant, je ne mange que deux fois par jour, et à raison de moins de 800 Kcal par repas, j'en suis autour de 1500 Kcalories quotidiennes.

Je sais : dans tous les manuels de diététique, on vous dit qu'un homme relativement sédentaire a besoin de 2500 Kcal/jour, contre 1800 Kcal/jour pour une femme de la même condition.

Ça, c'est la théorie, et cette théorie est fausse !

Pour mémoire, vous voyez le Mahatma Gandhi, avec sa silhouette filiforme ? Vous pensez qu'il prenait combien de repas par jour ? Comme moi : deux au maximum, avec (contrairement à moi) zéro viande, zéro poisson, peu de matières grasses, peu de sucres rapides, etc. Je me demande si Gandhi dépassait les 1200 Kcalories quotidiennes !? Et beaucoup de Sâdhus hindous voire bouddhistes doivent être dans ce cas, ce qui explique cet aspect émacié et ascétique.


Pour ma part, je ne suis pas un sâdhu hindou, mais il se trouve que je suis absolument incapable d'engloutir trois vrais repas dans la journée, ce qui fait que mon premier repas n'arrive généralement qu'autour de 13-14 heures, le second intervenant plus de six heures plus tard.

Les raisons de ce régime basses calories sont tout à fait prosaïques : ceux qui connaissent Strasbourg savent qu'hormis la médecine et la pharmacie, toutes les universités sont (je parle d'une certaine époque, dans le quartier dit de l'Esplanade) concentrées dans un rayon de 100-150 mètres. Et comme j'étais inscrit dans plusieurs d'entre elles, la gestion des programmes était toujours acrobatique, vous obligeant à sortir d'une Fac pour vous précipiter dans une autre, cinquante ou cent mètres plus loin.  

Le problème c'était la fameuse pause de midi, avec une demi-heure de file d'attente au restaurant universitaire, et une autre demi-heure pour manger ; et je dois dire que, pour être lent à table, je suis vraiment lent ! Une heure de "perdue" tous les midis ! C'est ainsi que je me suis résolu à 'sécher' le repas de midi, après avoir pris un repas matinal assez consistant. Du coup, je ne prenais même pas la peine de préparer, voire acheter un sandwich pour midi. Résultat : une heure de gagnée, que je passais généralement à la bibliothèque.

Et c'est là qu'à ma grande surprise je découvre que, sur la durée :

1.  j'ai un poids tout à fait stable (1m73 pour 66 kg.) ;
2. je n'ai jamais faim entre les repas ;
3. je n'affiche aucune carence alimentaire ;
4. je ne ressens aucune somnolence durant la journée ;
5. les basses calories ingérées ne m'empêchent nullement d'être physiquement très actif (gym à domicile, vélo, marche rapide...).

Ce que je retire de ce qui précède ? C'est que le corps humain sait s'adapter à toutes sortes de situations particulières, l'Homme étant un mammifère, à l'instar de l'ours ou de la marmotte qui, eux, hibernent, c'est-à-dire s'arrêtent complètement de s'alimenter durant la saison froide.

J'en viens de nouveau au Ramadan, et à ces commerces alimentaires situés dans des quartiers à forte concentration musulmane. Et je m'interrogeais sur l'offre de marchandises que l'on pouvait y observer. Voyez les images qui suivent.












Et moi de penser : "Mamma mia, que de sucre !!!!"

XX.XXX Kcalories... Ça se passe de commentaires, non !?

Et ce n'est pas moi qui ai inventé le slogan !

Autant dire que poser la question, c'est y répondre tout à fait : alors que le Saint Ramadan aurait dû être une période de recueillement, de piété et de repli sur soi, voire de compassion envers son prochain, il me semble qu'une mauvaise interprétation de la tradition en a fait une période de "grande bouffe", précédée d'un "faux jeûne", avec un simple décalage dans le temps. Ce qui fait que bien des gens se serrent la ceinture durant la journée, en comptant les heures, pour se goinfrer aussitôt dès le soleil couché, avec une conséquence tout à fait tragique pour les organismes les plus sensibles.

Mettons que le repas suivant la rupture du jeûne intervienne entre 20 et 22 heures. Compte tenu de la quantité de nourriture ingérée, les organes (estomac, foie, pancréas...) vont devoir traiter en deux heures l'équivalent de calories, voire plus, qu'ils auraient dû traiter, en temps normal, entre 8 heures du matin et 22 heures. 

Une avalanche de calories ingérées en deux ou trois heures au lieu de quatorze ! Surtout qu'outre les calories proprement dites, il y a leur origine : de l'huile en pagaille et des sucres tout ce qu'il y a de rapide ! Et n'importe quel féru de diététique vous dirait ce qu'il en coûte d'ingérer de telles quantités de lipides et de sucres rapides en si peu de temps... 

Ce qui pourrait largement expliquer ques des foies et des pancréas fragiles ne résistent pas à un tel traitement de choc. Faites donc une petite recherche en ligne autour du mot-clé "insuline".

Citation
Vos apports alimentaires augmentent de manière spectaculaire dans un laps de temps court (en moyenne 3000 Kcalories pour une femme et 5000 Kcalories pour un homme). (cf. lien §2 plus bas)
Autant dire qu'on est à des années-lumière de ce qui devrait être une période de (vrai) jeûne et de recueillement ! 

J'ai encore, ci-dessous, des images faites dans mon quartier, concernant des personnes (souvent très jeunes) dont je connaissais l'origine ethno-géographique.




Maintenant, je suis curieux de savoir quelle pourrait être la fréquence de la survenue du diabète au sein des populations musulmanes en période normale, puis en période de Ramadan, le tout comparé avec des non-musulmans ou toutes autres catégories de personnes n'observant pas ce type de jeûne décalé dans la journée.

Il me semble que l'OMS pourrait nous fournir de précieux renseignements à ce sujet, ou à défaut, les ministères de la santé des principaux pays musulmans du monde.

À propos du sucre, j'en consomme autour d'un kilo toutes les cinq semaines (soit moins de 12 kilos par an), en prenant du café quasiment tous les jours, quand les Marocains, par exemple, si je suis bien informé, en consomment en moyenne autour de 36 kilos par an !


Lectures (cf. la plupart des sources se contentent d'évoquer la compatibilité entre le jeûne du Ramadan et le fait d'être déjà diabétique, sans s'interroger plus en avant sur les effets éventuels d'un Ramadan mal maîtrisé sur la survenue du diabète) : 01 02  -  03


mardi 1 juin 2010

Un naufrage...

Mon père lisait la Torah, dans le texte !

Il est arrivé, un soir, avec de gros bouquins reliés de rouge, qu'il a posés délicatement sur la table du salon. Puis il en a ouvert un par l''arrière', je veux dire par la dernière page, et a commencé à lire, en déplaçant son index de droite à gauche, tout en prononçant des sons vraiment bizarres. C'était de l'hébreu.

Mon père devait être le seul Africain, au sud du Sahara, à pouvoir lire la Torah dans le texte.

Qui lui a appris l'hébreu ? Je ne sais pas trop. Il ne nous a jamais fait de confidences sur la question. Je sais seulement qu'il se rendait régulièrement chez un certain monsieur Weil ou Veil (comme Simone V.), disons tous les deux dimanches. Je suppose que ce bon monsieur Weil s'était réfugié en Afrique centrale durant les années que vous savez, loin de Pétain et de Laval... Et c'est probablement lui qui a initié mon père à l'hébreu biblique.

Et puis, des décennies plus tard, mon père a fait le voyage en "Terre sainte". Il a dû passer par Bethléhem, en Palestine occupée. Mais on n'allait pas demander à mon pasteur de père de pinailler sur le droit international et la question de savoir si Hébron, Nazareth, Jérusalem ou Bethléhem étaient en Palestine ou en Israël. Tout cela se situait en Terre Sainte, dénomination bien commode ! C'était bien longtemps avant les Intifadas.

Mais encore plus en avant que les Intifadas, il y eut toutes ces guerres, dont la guerre dite des Six jours. Je vois encore mon père sortant de sa chambre, la mine défaite, et s'écriant : "Vous savez quoi ? L'armée israélienne est encerclée par les Egyptiens!"

Mon père passait ses journées près de son transistor, toujours branché sur la Voix de l'Amérique ou les émissions en français de la BBC. Et ce jour-là la nouvelle était tombée qu'Israël, son Israël, était en grosse difficulté face aux troupes arabes.

Comme chacun sait, cette guerre-là n'a duré que six jours, enfin, façon de parler, car, dans les faits, elle dure déjà depuis quelques millénaires, et rien ne permet de dire que les choses s'arrêtent demain.

Je crois que vous avez compris que mon père était un grand admirateur d'Israël, le peuple de la Bible, le "peuple élu" ! Un grand admirateur, jusqu'au jour où...

Quelqu'un parmi mes frères et soeurs a dû lui offrir un téléviseur. Et c'est sur ce téléviseur qu'il a découvert les premières images de ce qu'on n'appelait pas encore l'Intifada : il s'agissait de deux gamins palestiniens, que des soldats israéliens étaient en train de tabasser méthodiquement, utilisant des masses, comme des cailloux, pour frapper très précisément sur les membres des gamins, comme pour leur briser les os et les articulations. Des images incroyables !

Parce que l'Intifada des petits Palestiniens a commencé comme cela : des soldats israéliens évitant de tirer à balles réelles sur ces enfants (ils se rattraperont largement plus tard !), et se "contentant" de leur briser méthodiquement les os en tapant dessus.

Mon père arrive un jour à Paris. J'ai été prévenu qu'il n'allait pas bien. Mais là, je découvre comme un déporté débarquant de Buchenwald en 1945, avec à peine la peau sur les os.

De l'anorexie, à son âge ? Non mais, ça ne va pas ?

Et pour corser le tout, il avait fait un A.V.C. (accident vasculaire cérébral) qui lui a laissé une moitié du visage presque paralysée. Et comme c'est de coutume dans nombre de républiques bananières africaines, direction la "mère patrie" : la France, parce que, chez nous, les hôpitaux, je ne vous raconte pas.

Durant de longs mois, je ne l'ai pratiquement pas lâché d'une semelle. J'ai donc dû revoir tous mes projets à la baisse, me transformant en infirmier, cuisinier, etc., et surtout, l'accompagnant lors des nombreuses visites à l'hôpital (Cochin), où il a subi toute la panoplie des tests possibles et imaginables.

Et puis, des mois plus tard, il a repris l'avion du retour, complètement remis d'aplomb.

Mais, des années plus tard, rebelote. Cette fois encore, il est question de le mettre dans un avion, mais là, il semble que les choses soient un peu plus compliquées que la première fois. Mon père va mourir à soixante-seize ans, d'anorexie mentale.

J'ai mis des années avant de comprendre. Il se trouve que les deux crises d'anorexie ont correspondu avec les deux Intifadas. Le fait est que mon père est mort pile-poil durant la deuxième Intifada en Palestine, tout comme il a développé sa première anorexie après le déclenchement de la première.

C'est donc ainsi que je me suis expliqué le problème : tant qu'Israël, son Israël, était en butte à l'hostilité de méchantes armées arabes, mon père a fait cause commune avec l'Etat hébreu. Et puis il y a eu la révolte des pierres déclenchée par des gamins de Palestine. Et là, tout a basculé, et ce, d'autant plus que, cette fois-ci, il y avait les images ! Ces terribles images d'une armée surpuissante donnant l'assaut à des bandes d'adolescents. Et voilà comment le peuple élu est devenu un peuple de bourreaux.

Et du coup, mon père, qui était un intégriste à sa manière, a voulu prendre sur lui le péché du monde, je veux dire le péché d'Israël, en se laissant littéralement mourir de faim. La première fois, ça n'a pas marché, puisque j'ai dû m'employer pour le remettre sur pied, mais la seconde a été la bonne.

Autant dire que, dans une certaine mesure, mon père est une victime de l'Intifada en Palestine !

Et dans un sens, il vaut mieux pour lui qu'il soit mort à ce moment-là, ce qui le dispensera d'une nouvelle mort à chaque nouvelle agression israélienne contre les Palestiniens. De fait, mon père, ce grand admirateur du "peuple élu", a échappé à la boucherie de Gaza, dite "Plomb durci" comme à d'autres massacres au Liban et ailleurs.

Et bien entendu, après l'acte de piraterie d'Etat commis contre des organisations pacifistes et dans les eaux internationales, en ce 31 mai 2010, les experts en COM de la propagande israélienne ont déclenché la grosse artillerie. Et là, on se dit : Dieu qu'ils sont pitoyables !




Lu sur lepost.fr cette contribution au forum :

sadawi à 12h01 (1er juin 2010)
Ce qui est choquant,c'est lorsque Pujadas, journaliste aux infos et Charles anderlin, enovoyé spécial à tel aviv, traitent le sujet comme si'ils étaient partie prenante et contre les palestiniens.
Il est vrai que le premier craint pour son poste, le second,parcequ'il a été décoré par israel par je ne sais quelle médaille de je ne sais quel mérite.
Lamentable.

Je dois dire que je partage l'avis de cet internaute, notamment à l'égard de ce pauvre guignol qu'est David Pujadas. En temps "normal", ce genre de zigoto vous aurait clamé son horreur à l'idée de diffuser des images d'otages occidentaux filmés par leurs bourreaux afghans ou irakiens, dans le genre : "vous comprenez, notre déontologie nous interdit de diffuser ce genre d'images de propagande."

Soit ! Sauf que, cette fois-là (journal de 20 h sur France 2, le 31 mai 2010), Pujadas (mais il n'est pas le seul !) nous a abreuvé d'images de propagande émanant de ceux qui venaient de violer le droit international, et de quelle manière ! Donc, on a eu droit à ce qui était censé être l'assaut israélien contre la flotille pour Gaza, le tout étant censé démontrer l'agressivité et le caractère belliciste des soi-disant pacifistes. Images de propagande, donc, dont l'authenticité était plus que douteuse, dès lors que l'on ne reconnaissait aucun visage. Mais, nous a-t-on expliqué, "il s'agissait d'images en infrarouge, d'où le noir et blanc..."

Des images de propagande, forcément manipulées, et qui auraient fort bien pu être tournées dans une base israélienne, lors d'un exercice... Personne ne peut affirmer que ce que nous avons vu à la télévision, moult fois rediffusé, notamment sur les chaînes info, était authentique.

Et puis, après tout, quelle importance ? Nous étions dans les eaux internationales et les soldats israéliens n'avaient tout simplement rien à faire à cet endroit-là et à ce moment-là ! Ce que Pujadas et les larves de son espèce se sont bien gardés de préciser, le droit international étant le grand oublié des spécialistes de l'intox.

Et, de fait, plutôt que d'interroger un expert en droit international, notre guignol de France 2 a préféré donner longuement la parole à un membre du ministère israélien de la propagande, et là, je vous avoue que j'ai zappé !

Je n'irai pas jusqu'à dire que mon père avait perdu la foi en Dieu, mais je suis absolument certain d'une chose : dans sa tête, le "peuple élu" était bel et bien mort !

Et à chaque fois que des Israéliens tuent des Palestiniens, ou lancent une de ces opérations bellicistes dont ils se sont fait la spécialité, je pense à mon père en me disant que, quelque part, il aurait bien aimé se muer en successeur de Paul (chez les protestants, on ne dit pas Saint Paul, ni Saint Matthieu, ni Saint Jean... !), afin d'aller évangéliser, notamment en Asie mineure, tous ceux qui n'avaient pas encore été gagnés par le 'Gospel', la Bonne Nouvelle, je veux dire le Nouveau Testament, à savoir l'effacement de la Loi du Tallion et son remplacement par l'Amour du prochain !

Mon père est mort de désespoir, considérant probablement son impuissance à changer Israël, son Israël !

Un Israël qui fait terriblement penser au Vaisseau Fantôme de Richard Wagner, un navire engagé vers un naufrage irrémédiable, faute de grands Hommes susceptibles de le tirer de ce mauvais pas... Et là, on se dit qu'il faudrait de toute urgence à ce pays un Albert Schweitzer, une Mère Teresa, un Mahatma Gandhi, un Nelson Mandela ou une haute personnalité ayant le même profil.

Parce que, de grands soldats, ce pays ne doit pas en manquer, de grands experts en COM non plus ; mais de grands Hommes...?!



P. B. (Pense-bête)

Penser à offrir à la journaliste Elisabeth Lévy (entre autres destinataires) un ouvrage d'Albert Schweitzer, ou la biographie du Mahatma Gandhi, et pourquoi pas une copie des Béatitudes (Matthieu 5) ?