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samedi 29 août 2020

COVID_19 et Hydroxychloroquine. Le débat continue


Ce qui suit est une contribution au débat entre partisans et adversaires de l'HCQ (et remèdes associés), que l'on doit au docteur Mikko Paunio, un épidémiologiste finlandais. Le "papier" a paru sur le site Real Clear Policy et je l'ai trouvé suffisamment intéressant pour le traduire sans délai. Mais comme j'ai plein d'autres choses à faire, il est hautement probable que l'une ou l'autre coquille (cf. défauts de dactylographes trop pressés !) se soit insérée dans la traduction. Je promets de nettoyer tout cela à la prochaine relecture... Précision utile : certaines mises en exergue (gras/italiques) sont de mon fait. (Source)

Le tragique débat sur l'hydroxychloroquine (HCQ) et le refus du Dr Fauci d'admettre ce qui semble pourtant évident

En tant qu'épidémiologiste formé pour réaliser des inférences (1) causales, en particulier à partir d'observations (in situ), je suis convaincu qu'il est urgent d'avoir un débat franc et honnête sur la capacité de l'hydroxychloroquine (HCQ) à sauver des vies. Je n'avais pas prêté beaucoup d'attention aux discussions relatives à l'efficacité des interventions pharmacologiques dans le traitement de patients atteints de Covid-19, jusqu'à ce que je lise un article du Dr Harvey A. Risch, professeur d'épidémiologie à l'université de Yale, paru  dans Newsweek, au début du mois d'août, de même que j'ai lu d'autres écrits du Dr Risch sur la question. Jusqu'alors, je m'étais surtout concentré sur les avis scientifiques erronés de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), avis sur lesquels se fonde le récit de la pandémie de Covid-19 dans les grands médias. Ce récit caractérise de façon injustifiée la pandémie de Covid-19 comme étant similaire à l'horrible pandémie de grippe espagnole (Ndt. En fait importée en Europe par les troupes américaines.) de 1918. Malgré mon scepticisme quant aux affirmations désastreuses sur la gravité de cette pandémie et mes doutes croissants quant à l'authenticité de ladite pandémie et à la présomption que la population humaine n'était pas immunisée contre le SRAS-CoV-2, je me réjouirais certainement de toutes les améliorations disponibles dans notre capacité à traiter avec succès les patients atteints de Covid-19.

Il s'avère, par conséquent, extrêmement consternant de lire les positions officielles prises par le National Institutes of Health (NIH) et la Food and Drug Administration (FDA), qui condamnent la thérapie ambulatoire précoce basée sur l'HCQ comme étant inefficace et dangereuse. Leur conclusion se fonde sur un raisonnement très discutable. Il existe des critères bien établis pour déterminer quand une association observée peut être attribuée à de la causalité, ce que le Dr. Risch a méticuleusement pris en considération. Ces critères ont été développés à l'origine par le pionnier de l'épidémiologie britannique, Sir Austin Hill. Ainsi, l'inférence scientifique du Dr. Risch sur l'efficacité du traitement consistant à administrer de l'HCQ, de l'azithromycine ou de la doxycycline, et du zinc ("triple thérapie"), le plus tôt possible en ambulatoire, aux personnes les plus à risque, afin d'éviter que l'infection par le CoV-2 du SRAS ne se transforme en une dangereuse "maladie floride" (2) mettant la vie en danger, a de la consistance.

Une lettre ouverte au Dr Fauci remet en cause les positions du NIH et de la FDA sur l'utilisation ambulatoire de la HCQ

Dans une lettre ouverte au Dr Anthony Fauci, George C. Fareed, médecin basé à Brawley, Californie, Michael M. Jacobs (…), de Pensacola, Floride, et Donald C. Pompan (...), de Salinas, Californie, démontrent les défauts des positions adoptées par le NIH et la FDA et apportent leur soutien au Dr Risch. Ils critiquent en particulier le nihilisme qui consiste à exiger des preuves d'efficacité à partir d'essais cliniques randomisés (E.C.R.), alors que le temps est compté et qu'il existe des preuves observationnelles suggérant fortement l'efficacité de ces médicaments peu coûteux. Dans le passé, la FDA a approuvé de nombreux médicaments sans essais cliniques randomisés ; la pénicilline était si efficace dans le traitement de la pneumonie qu'il ne fut pas nécessaire de faire enregistrer un essai clinique randomisé à son sujet. Le plus inquiétant est peut-être le fait qu'aucun E.C.R. n'ait été conçu pour tester l'efficacité de la trithérapie en ambulatoire, le plus tôt possible, parmi les personnes les plus à risque.


Néanmoins, la position officielle est que "les preuves écrasantes d'E.C.R. correctement menés n'indiquent aucune efficacité thérapeutique de la HCQ", bien que les E.C.R. soient simplement conçus pour ne pas répondre à la bonne question, à savoir si la trithérapie prévient les décès chez les personnes âgées et celles présentant des comorbidités lorsqu'elle est administrée en ambulatoire, avant même que les personnes soient informées du résultat du laboratoire quant à savoir si elles sont atteintes de Covid-19 ou non. Il ne peut pas sembler éthique, pour les organismes de santé publique, d'exiger des normes de preuve impossibles à respecter pour des thérapies susceptibles de sauver des vies.

Je considère que tester l'hypothèse susmentionnée avec un E.C.R. est contraire à l'éthique car les preuves de l'efficacité de la trithérapie provenant de grandes séries de patients, d'essais contrôlés et même d'une expérience courante effectuée dans l'État du Pará (Brésil) semblent très convaincantes. Il semblerait éthiquement judicieux, à partir de maintenant, de ne rapporter méticuleusement que les séries de cas qui ont été correctement traités par la trithérapie. Nous devons également garder à l'esprit que ces observations pourraient être faussées si le SRAS-CoV-2 venait à perdre de sa virulence. Il existe des preuves que cela se produit actuellement : en Europe, nous voyons les débuts d'une deuxième vague de transmission, sans les décès et les hospitalisations qui ont eu lieu lors de la première vague.


En effet, la position du Dr Fauci semble remarquablement similaire à celle du célèbre statisticien anglais Ronald A. Fisher, qui, en 1957, a nié que le tabagisme causât le cancer du poumon, malgré la preuve de la forte relation statistique. Fisher soutenait avec véhémence que les données d'observation ne peuvent pas prouver la causalité. Il est inquiétant que le Dr Fauci ne s'engage pas dans un débat scientifique honnête basé sur des preuves d'observation mais qu'il ait plutôt recours à des attaques personnalisées. Comme l'a dit le Dr Risch : "Le retour en arrière a été dément. Le Dr Anthony Fauci a laissé entendre que j'étais incompétent, malgré mes centaines de publications très estimées et méthodologiquement pertinentes dans une littérature scientifique évaluée par des pairs".

Un débat par trop politisé sur l'HCQ ternit la réputation des grandes revues médicales

Le NIH et la FDA ne sont pas les seules institutions à s'être souillées dans le triste, tragique et trop politisé débat sur l'hydroxychloroquine. Deux revues médicales de premier plan ont également placé la politique au-dessus de la médecine et de l'intégrité scientifique. Au printemps dernier, The Lancet a publié de fausses recherches produites par une société douteuse nommée Surgisphere, dans le but de salir l'HCQ. Le New England Journal of Medicine a également publié de fausses informations produites par cette même société sur la sécurité des médicaments contre l'hypertension chez les patients atteints de Covid-19 et sur la capacité de l' « Ilvermectine » à prévenir les décès dus au Covid-19. Cela a entraîné des réactions institutionnelles mondiales telles que l'abandon par l'OMS de sa branche HCQ dans un essai coordonné mondialement, ainsi que des changements dans les protocoles de traitement dans de nombreux pays.

Les écoles doivent rouvrir 

Le Dr Fauci s'est également immiscé dans le débat sur la réouverture des écoles. La raison de maintenir les écoles fermées n'est pas de protéger les enfants, car ils présentent très rarement des symptômes graves de Covid-19, mais de protéger les personnes vulnérables, si les écoles contribuent à une transmission communautaire. Le débat sur la réouverture des écoles montre un lien évident avec le débat sur l'HCQ et son efficacité. Si nous savions que les personnes âgées et celles souffrant de comorbidités ont accès à des médicaments sûrs et efficaces, les écoles pourraient être maintenues ouvertes, contrairement à la position actuelle du Dr Fauci, même lorsque le virus circule activement dans les communautés. En l'état actuel des choses, nous ne savons pas grand-chose sur la manière dont les écoles affectent la circulation du virus dans les communautés, mais nous savons avec certitude, sur la base de données scientifiques, que les fermetures d'écoles ont des répercussions négatives massives sur les enfants. J'accorde un grand crédit à la jeune première ministre finlandaise, Sanna Marin (ma collègue sociale-démocrate), qui a fait adopter la décision d'ouvrir les écoles en mai, contre la forte résistance du syndicat des enseignants. 

Les sociétés humaines ne sont pas des laboratoires. En s'accrochant à des normes de preuve clinique inaccessibles, des responsables de la santé publique de premier plan comme le Dr Fauci causent d'immenses dommages aux sociétés qu'ils servent, coûtant la vie aux personnes les plus vulnérables au SRAS-CoV-2 et nuisant irrémédiablement au bien-être de la prochaine génération par des fermetures d'écoles médicalement et éthiquement injustifiées. Ce serait une calamité inutile que les écoles américaines ne rouvrent pas le mois prochain, alors que nous ne protégeons pas les plus vulnérables avec les thérapies les plus efficaces dont nous disposons.



Mikko Paunio, MD (Docteur en médecine), MHS (Master of Health Science), est professeur adjoint en épidémiologie à l'université d'Helsinki, en Finlande. Le Dr Paunio a également occupé des postes à la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, à la Commission européenne, à la Banque mondiale et au ministère finlandais des affaires sociales et de la santé.


Notes du traducteur

(1) Inférence. Opération logique par laquelle on admet une proposition en vertu de sa liaison avec d'autres propositions déjà tenues pour vraies.
 
(2) Floride, adj. Se dit d’un aspect anatomopathologique caractérisé par l’abondance et l’étendue des lésions. Par extension, se dit d’une maladie dont les signes visibles sont particulièrement accentués



mercredi 6 mai 2020

Charles Darwin, le coronavirus et les lions du Serengeti #3


Épisode §3. Comme un air de fainéantise


Comme je n'ai pas trop de temps en ce moment, je vais, donc, faire comme les étudiants peu inspirés et me contenter de deux citations sous forme de copier-coller.

Le premier numéro de cette série était daté du 23 mars 2020. Il se terminait par un N. B. que je reprends tel quel :
Nota Bene : vous vous doutez bien que ce simple tableau de chiffres est extrêmement riche d'enseignements, sinon, je n'aurais pas pris autant de temps pour le mettre en forme et le présenter ici ! Question : parmi la myriade d'"experts": médecins généralistes, médecins spécialistes, voire professeurs (agrégés des universités !) de médecine se répandant quotidiennement sur les ondes (radio et télévision) de chaînes d'information de France et de Navarre - une spécialité française ! - combien d'entre eux et elles seraient capables d'interpréter à bon escient les chiffres qui précèdent ? Bien évidemment, un simple tableau n'explique pas tout ; il faudrait, par exemple, à l'aide d'un tableur, dresser, pays par pays, l'évolution des courbes de la progression - ou régression - de la pandémie, toutes choses qu'on apprend à faire dès la première année de Fac de... Sociologie (hé oui, je suis aussi passé par-là !). Il n'empêche que ce simple tableau me permet d'affirmer péremptoirement que... cette supposée pandémie ne touchera essentiellement que des... bobos !

Précision utile : les lions du Serengeti..., vous avez compris qu'on était en Afrique ? Quand je parle de bobos, ça concerne les Africains qui voyagent, que d'aucuns appellent des négropolitains, à l'instar de l'ex-premier ministre de la Somalie évoqué dans l'épisode précédent. En tout cas, en Afrique, l'affaire semble entendue depuis quelque temps.
Source

Tiens, à ce propos, une autre citation, tirée du quotidien Le Monde. 
L’afro-alarmisme n’a-t-il pas été excessif ? Les scénarios catastrophes spéculant sur l’effet déstabilisateur du Covid-19 en Afrique n’ont-ils pas été un peu hâtifs ? (...) Plus de onze semaines après son apparition sur le continent (le 14 février en Egypte), le séisme sanitaire tant redouté par de nombreux responsables ne s’est, à ce jour, pas produit. Alors que l’Afrique concentre 17 % de la population mondiale, elle enregistrait lundi 4 mai 44 034 contaminations (soit 1,2 % du total mondial) et 1 788 morts (0,7 %), selon le bulletin quotidien diffusé par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), à Addis-Abeba. Le continent fait bien meilleure figure que l’Europe ou les Etats-Unis.
Aurait-on péché par excès de catastrophisme ? D’un simple point de vue statistique, l’Afrique inflige un cinglant démenti à des prédictions comme celle qu’énonçait un rapport de la commission économique de l’Union africaine (UA), mi-avril, anticipant 300 000 morts même si le continent adoptait des mesures maximales de précaution. On en est très loin. (...) « On apprécie le fait qu’à ce jour l’hécatombe ne s’est pas produite », relève Yap Boum, épidémiologiste à Yaoundé et représentant régional d’Epicentre, la branche recherche et épidémiologie de Médecins sans frontières (MSF). « Pour l’instant, nous sommes agréablement surpris et un peu rassurés de voir comment l’épidémie évolue, abonde Elisabeth Carniel, directrice du Centre Pasteur du Cameroun. L’Afrique ne connaît pas, en tout cas pour l’instant, l’explosion qui avait été prédite sur la base de modèles en vigueur en Europe. » (Source)

No comment! 


dimanche 5 avril 2020

Charles Darwin, le coronavirus et les lions du Serengeti #2


Épisode §2. Revue de presse


Somalie : un ancien premier ministre décède à... du coronavirus (Lire)

Les autorités algériennes ont annoncé mardi l’identification d’un premier cas de coronavirus dans le pays. Il s’agit d’un ressortissant italien arrivé à Alger le 17 février.

Le dispositif de “surveillance et d’alerte mis en place au niveau national a permis de détecter deux cas, âgés de 55 et 61 ans, répondant à la définition de cas suspect”, a indiqué le ministère de la Santé. “Un cas a été confirmé positif au coronavirus” parmi ces deux cas suspects “de nationalité italienne”, a-t-il précisé. Le seul cas confirmé de maladie en Afrique avait été jusqu’à présent recensé en Égypte.

Un cas de contamination au nouveau coronavirus, un ressortissant italien, a été confirmé jeudi 27 février à Lagos, la capitale économique du Nigeria. C’est le premier cas officiellement identifié en Afrique subsaharienne.

Le ministère fédéral de la Santé « confirme un cas de coronavirus (Covid-19) dans l’État de Lagos. Ce cas qui a été confirmé le 27 février 2020 est le premier à être recensé au Nigeria depuis le début de l’épidémie », a-t-il indiqué vendredi sur Twitter.

Le ministère précise qu’il s’agit d’un ressortissant italien travaillant au Nigeria et qui est revenu dans ce pays depuis la ville italienne de Milan le 25 février. Hospitalisé à Lagos, « le patient est dans un état clinique stable et ne présente pas de symptômes inquiétants »,  a assuré le ministère, sans toutefois donner de précisions sur les lieux de son hospitalisation.

Le Maroc connaît son premier cas de Coronavirus. Il s'agit d'un marocain vivant en Italie. Il a été hospitalisé à Casablanca, à la veille de la rentrée scolaire. Son état est stable pour l'instant.

Deux personnes atteintes du nouveau coronavirus ont été inculpées de tentative de meurtre en Afrique du Sud pour ne pas avoir respecté leur quarantaine de deux semaines, a annoncé mercredi le ministre de la Police, Bekhi Cele.

Un homme de 52 ans, rentré récemment de l‘étranger et contrôlé positif au Covid-19, “a continué de travailler dans son salon de coiffure”, a précisé le porte-parole de la police, Vish Naidoo.

Une liste de 27 personnes avec lesquelles il a été en contact, dans le salon et lors d’un mariage, est en train d‘être établie afin qu’elles puissent être testées.

Dans le deuxième cas, un touriste, testé positif alors qu’il était en vacances dans le parc national Kruger (nord-est), a ignoré les ordres de rester dans son hôtel et s’est rendu à Sainte-Lucie (nord-est) “où il a apparemment interagi avec un nombre inconnu de personnes”, a précisé Vish Naidoo.

Alors qu'un premier cas a été signalé mercredi 18 mars, la Zambie compte, au dimanche 29 mars, 28 cas de contaminations. Pas de morts.

Vendredi 13 mars, les autorités ont décidé d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes. Les autorités sanitaires du pays ont enregistré 8 cas, au dimanche 29 mars.

"J'ai appris ce matin effectivement qu'il y a un cas de coronavirus confirmé qui se trouve au centre de traitement des maladies infectieuses de Nongo", dans la banlieue de Conakry, a affirmé le ministre et médecin-colonel Remy Lamah. "C'est une ressortissante belge qui est arrivée à Conakry il y a entre 4 et 5 jours et qui a développé des symptômes hier (jeudi) et elle a été conduite au centre de Nongo", a expliqué sans plus de détail M. Lamah.


  • Algérie
L'Algérie suspend toutes ses liaisons avec les pays européens et plusieurs capitales du Moyen-Orient. Le bilan, ce dimanche 29 mars, est de 26 morts. L'Algérie a enregistré ses quatre premiers décès ce 15 mars, selon le ministère de la Santé. Ce dimanche 29 mars, 454 cas de Covid-19 ont été confirmés. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires. 
  • Maroc
Le royaume enregistre ce dimanche 29 mars, 402 cas de Covid-19, dont 25 morts. Les autorités marocaines ont imposé des restrictions aux événements sportifs et culturels, notamment en fermant les stades au public, ainsi qu'un confinement. Un député a appelé les anciens médecins devenus politiciens à reprendre du service.
  • Tunisie
Les derniers chiffres sont, ce dimanche 29 mars, de 278 cas confirmés. Huit personnes ont perdu la vie à cause du virus. Deux personnes, ont survécu. La population est désormais confinée. Et un couvre-feu a été mis en place de 18 heures à 6 heures. La Tunisie a annoncé  la fermeture de ses frontières terrestres et aériennes. Les administrations publiques adoptent la séance unique.
  • Libye
Mardi 24 mars, un cas a été déclaré dans ce pays où la guerre et les limites des systèmes sanitaires aggravent l'inquiétude quant à la potentielle propagation du virus. Il s'agit d'un patient âgé de 73 ans et rentré depuis une semaine d’Arabie saoudite via la Tunisie. Le seul aéroport international est fermé. Les deux exécutifs rivaux en Libye ont pris séparément des mesures préventives. En date du dimanche 29 mars, 3 cas sont déclarés. 
  • Egypte
Trente personnes atteintes du virus, selon un bilan daté de ce dimanche 29 mars, sont mortes. Le pays enregistre 576 cas confirmés ce même jour. Le pays indique aussi 121 cas en rémission. Le tout premier cas de coronavirus a été annoncé par l'Egypte le 14 février. Le ministre du Tourisme et des Antiquités, Khaled el-Enany, également présent lors de la conférence de presse  s'est voulu rassurant au sujet du possible impact du coronavirus sur le tourisme."Partout dans le monde il y a eu un recul du tourisme y compris en Egypte, mais nous n'avons pas été affectés plus que les autres pays", a-t-il dit. L'Egypte a fermé ses aéroports et ce, jusqu'au 31 mars. 
  • RDC
65 cas sont confirmés. Six personnes sont mortes. Ces chiffres datent de ce dimanche 29 mars. Un premier cas confirmé avait été diagnostiqué en République démocratique du Congo dans la capitale Kinshasa, plus grande ville d'Afrique francophone, avait annoncé le ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo.

Il s'agissait d'un homme de 52 ans de "nationalité congolaise résidant en France". "Il est arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de France""En ce moment, le patient est stable. Il est isolé et suit des soins appropriés dans une structure sanitaire", selon le ministre.

La RDC s'est dotée d' "un plan stratégique national" pour faire face au coronavirus, avait déclaré lundi le directeur de l'Institut national de recherche biologique (INRB), le professeur Jean-Jacques Muyembe. 
  • Congo
Quatre cas au total, sont recensés ce dimanche 29 mars, à Brazzaville. Les premiers cas étaient selon le Premier ministre, "tous deux en provenance de Paris".(...) Pour cela, le gouvernement avait annoncé une suspension "de tous les vols en provenance des pays à haut risque", ordonnant également la "fermeture des lieux de culte", des établissements scolaires ou encore des boîtes de nuit.​ 
  • Afrique du Sud
L'Afrique du Sud compte ce dimanche 29 mars, 1 187 cas de Covid-19 alors qu'un premier cas avait été identifié sur le territoire le 12 mars dernier. Un homme de 38 ans ayant récemment séjourné en Italie.  A son arrivée sur le territoire sud-africain, cet individu, dont la nationalité n'a pas été précisée, ne présentait pas de symptômes. Il s'agit du premier cas connu en Afrique australe.  "Nous ne sommes qu'au début de tout ça", a prévenu le président Cyril Ramaphosa, appelant cependant la population à "ne pas paniquer". L'Afrique du Sud vient d'annoncer son premier mort, alors que le pays commence son confinement annoncé de trois semaines. 

Dans le port du Cap (sud-ouest), plus de 1.700 personnes sont bloquées depuis dimanche sur un bateau de croisière. Les six passagers suspectés d'être porteurs du virus ont finalement été testés négatifs et tous les passagers devraient pouvoir débarquer rapidement.

Aucun bateau de croisière ne pourra plus accoster dans les ports du pays jusqu'à nouvel ordre.
  • Rwanda
Le Rwanda enregistre 60 cas de coronavirus ce dimanche 29 mars. Le premier cas était un ressortissant de nationalité indienne. Le confinement général est instauré. Pas de décès. 
  • Zambie
Alors qu'un premier cas a été signalé mercredi 18 mars, la Zambie compte, au dimanche 29 mars, 28 cas de contaminations. Pas de morts.​
  • Namibie
Huit cas ont également été répertoriés en Namibie, en ce dimanche 29 mars. Le pays a décrété l'État d'urgence depuis mardi dernier.​
  • Soudan
Cinq cas ont été déclarés au Soudan, en ce dimanche 29 mars. Un décès a été annoncé. 
  • Eswatini (ex-Swaziland )​
Le pays a qualifié l'épidémie "d'urgence nationale". Les compétitions sportives et les événements culturels, ont eux, été reportés à l'année prochaine. Neuf cas sont confirmés ce dimanche 29 mars. 
  • Tchad
Trois cas sont déclarés en ce dimanche 29 mars. Les autorités tchadiennes ont décidé de fermer les marchés, après celle des des établissements d’enseignements, des bars et alimentations, les lieux de culte.  
  • Mali
Le pays est passé de deux cas mercredi 25 mars à 18 personnes infectées, ce dimanche 29 mars. Le premier tour des élections législatives, prévu dimanche 29 mars, est toutefois maintenu, alors que certains candidats ou organisations de la société civile réclament leur annulation. Une première victime est décédée samedi 28 mars.​
  • Cap-Vert
L'archipel compte maintenant 6 cas déclarés, à Praia, la capitale, mais aussi sur l'île de Boa Vista. Un décès a eu lieu. L'île est désormais en quarantaine. Au cours des derniers jours, le gouvernement a mis en quarantaine 240 personnes qui sont rentrées au pays en provenance d'Europe et des États-Unis.
  • Gabon
Sept cas sont confirmés ce dimanche 29 mars. Les écoles sont fermées au Gabon où un étudiant a été déclaré infecté le jeudi 12 mars. Les autorités gabonaises ont annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires jusqu’au 30 mars. Un mort a été annoncé.
  • Guinée
Vendredi 13 mars, les autorités ont décidé d'interdire les rassemblements de plus de 100 personnes. Les autorités sanitaires du pays ont enregistré 8 cas, au dimanche 29 mars. (...) "J'ai appris ce matin effectivement qu'il y a un cas de coronavirus confirmé qui se trouve au centre de traitement des maladies infectieuses de Nongo", dans la banlieue de Conakry, a affirmé le ministre et médecin-colonel Remy Lamah. "C'est une ressortissante belge qui est arrivée à Conakry il y a entre 4 et 5 jours et qui a développé des symptômes hier (jeudi) et elle a été conduite au centre de Nongo", a expliqué sans plus de détail M. Lamah.
  • Guinée équatoriale
La Guinée équatoriale a adopté dimanche 15 mars des mesures drastiques pour endiguer la pandémie, avec notamment l'interdiction des rassemblements de plus de dix personnes ou l'arrêt de la circulation des bus.

Tous les établissements scolaires, ainsi que les "salles de loisirs et de divertissement", sont également fermés pour "éviter la propagation de la pandémie qui menace actuellement le monde", a assuré le Premier ministre.

Ces mesures, appliquées à partir du 15 mars, sont valables 30 jours et renouvelables. Le petit pays d'Afrique centrale a détecté son premier cas avéré de coronavirus samedi 14 mars, une femme équato-guinéenne de 42 ans qui rentrait d'un séjour en Espagne. 

Les compagnies aériennes internationales opérant en Guinée équatoriale sont limitées à un vol hebdomadaire. La Guinée équatoriale compte 12 cas connus ce dimanche 29 mars.   
  • Togo
25 cas sont connus ce dimanche 29 mars.  "Le premier cas est une une patiente de 42 ans résidant à Lomé avec sa famille", a indiqué dans un communiqué le gouvernement. "Du 22 février au 2 mars, elle a cependant séjourné successivement au Bénin, en Allemagne, en France et en Turquie, avant de regagner le Togo via le Bénin, par la frontière terrestre de Sanvi Condji le 2 mars 2020", a-t-il précisé. Le gouvernement togolais assure que "toutes les personnes qui ont été en contact avec la patiente ont été identifiées et mises en quarantaine". Un mort a été déclaré.
  • Ouganda
Le premier cas confirmé en Ouganda a été officialisé dimanche 22 mars par la ministre de la Santé, Jane Ruth Aceng, qui a précisé qu’il s’agissait d’un homme arrivé de Dubaï samedi et qui se trouvait dans un état stable. Dimanche 29 mars, le pays comptait 30 cas.

65 cas sont confirmés. Six personnes sont mortes. Ces chiffres datent de ce dimanche 29 mars. Un premier cas confirmé avait été diagnostiqué en République démocratique du Congo dans la capitale Kinshasa, plus grande ville d'Afrique francophone, avait annoncé le ministre de la Santé, le docteur Eteni Longondo.

Il s'agissait d'un homme de 52 ans de "nationalité congolaise résidant en France". "Il est arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de France". "En ce moment, le patient est stable. Il est isolé et suit des soins appropriés dans une structure sanitaire", selon le ministre.
  • Zimbabwe
Sept cas ont été déclarés, en ce dimanche 29 mars. Une personne est décédée. Selon les autorités sanitaires, ce patient est rentré le 9 mars dernier dans son pays via Johannesburg (Afrique du Sud), après un séjour à New York.
  • OMS
Containment remains the most appropriate strategy for African countries.  Apart from South Africa and Algeria – which have clusters of transmission linked to imported cases – the confirmed COVID-19 cases in the African region are sporadic importations from European countries, mainly Italy, France, Germany and Spain.  

Venise

Gênes


Un commentaire ? Pour le moment, je cogite..., en ayant un œil sur les chiffres d'un pays comme le Sénégal, avec ses milliers de petits colporteurs (Mourides) vendant de la pacotille un peu partout en Europe (et ailleurs...). S'ils sont tous revenus au pays, no problem ; dans le cas contraire... Voyez les deux derniers liens ci-dessous.  


Liens : 01 - 02 - 03 - 04 - 05 - 06 - 07 - 08 - 09 - 10

 

lundi 23 mars 2020

Charles Darwin, le coronavirus et les lions du Serengeti #1


Épisode §1. Une statistique 

État de la pandémie du "coronavirus" au 23  mars 2020 (mi-journée). Source allemande = noms des pays en allemand.






Nota Bene : vous vous doutez bien que ce simple tableau de chiffres est extrêmement riche d'enseignements, sinon, je n'aurais pas pris autant de temps pour le mettre en forme et le présenter ici ! Question : parmi la myriade d'"experts" : politologues, médecins généralistes, médecins spécialistes, voire professeurs (agrégés des universités !) de médecine se répandant quotidiennement sur les ondes (radio et télévision) de chaînes d'information de France et de Navarre - une spécialité française ! - combien d'entre eux et elles seraient capables d'interpréter à bon escient les chiffres qui précèdent ? Bien évidemment, un simple tableau n'explique pas tout ; il faudrait, par exemple, à l'aide d'un tableur, dresser, pays par pays, l'évolution des courbes de la progression - ou régression - de la pandémie, toutes choses qu'on apprend à faire dès la première année de Fac de... Sociologie (hé oui, je suis aussi passé par-là !). Il n'empêche que ce simple tableau me permet d'affirmer péremptoirement que... cette supposée pandémie ne touchera essentiellement que des... bobos !

À suivre...
 

Source


Petit supplément illustré : savez-vous ce que c'est ?

  

mardi 12 juin 2018

Réflexions sur un des cinq piliers de l'Islam


This blog has recently got plenty of visitors from a particular country in the Arabian peninsula: the United Arab Emirates. How should I put it? That is surely a proof of all the smartness of search engines, unless it is rather related to some word of mouth - also called "Arabic phone" in some Oriental tales! Anyway, welcome to our distant friends and, by the way, good Ramadan!

Traduction française 

Ces derniers temps, ce blog a reçu beaucoup de visites de la part d'un pays tout particulier de la péninsule arabique : les Emirats Arabes Unis. Comment vous dire ? Cela démontre toute la compétence des moteurs de recherche, à moins que ce ne soit plutôt à cause du bouche à oreille - on dit aussi le "téléphone arabe" dans certains contes orientaux ! En tout cas, bienvenue à nos amis lointains et, par parenthèse, bon Ramadan !

À ce propos, et comme tous mes visiteurs sont censés détenir un traducteur en ligne (le fournisseur 'blogspot' en livrant un d'office), l'arrivée de ces nouveaux visiteurs arabes va m'offrir l'occasion d'amorcer une réflexion que je poursuis depuis longtemps maintenant, à propos de l'Islam en général, et du Ramadan en particulier.

Il se trouve qu'il y a peu, j'avais invité un compère prendre un café dans un bistrot, lorsqu'il a sorti un pilulier tout en m'expliquant que, diabétique, il avait toujours sa réserve d'édulcorants sur lui.

Ah bon ! Tu es diabétique ? Lui ai-je demandé. Il faut dire qu'il n'avait pas du tout la tête à traîner une maladie chronique. Toujours est-il que la chose lui était tombée dessus tout à fait à l'improviste !

Le fait est que ce compère était musulman, et que je m'interrogeais déjà, depuis pas mal de temps, sur les possibles effets pervers du régime alimentaire de certains musulmans.

Je m'explique : avez-vous déjà observé un quartier "oriental" ou à forte population musulmane, durant le Ramadan ?

Mais avant d'y revenir, permettez que je me livre à une petite digression. Il se trouve que, depuis plus de vingt ans maintenant, je ne mange que deux fois par jour, et à raison de moins de 800 Kcal par repas, j'en suis autour de 1500 Kcalories quotidiennes.

Je sais : dans tous les manuels de diététique, on vous dit qu'un homme relativement sédentaire a besoin de 2500 Kcal/jour, contre 1800 Kcal/jour pour une femme de la même condition.

Ça, c'est la théorie, et cette théorie est fausse !

Pour mémoire, vous voyez le Mahatma Gandhi, avec sa silhouette filiforme ? Vous pensez qu'il prenait combien de repas par jour ? Comme moi : deux au maximum, avec (contrairement à moi) zéro viande, zéro poisson, peu de matières grasses, peu de sucres rapides, etc. Je me demande si Gandhi dépassait les 1200 Kcalories quotidiennes !? Et beaucoup de Sâdhus hindous voire bouddhistes doivent être dans ce cas, ce qui explique cet aspect émacié et ascétique.


Pour ma part, je ne suis pas un sâdhu hindou, mais il se trouve que je suis absolument incapable d'engloutir trois vrais repas dans la journée, ce qui fait que mon premier repas n'arrive généralement qu'autour de 13-14 heures, le second intervenant plus de six heures plus tard.

Les raisons de ce régime basses calories sont tout à fait prosaïques : ceux qui connaissent Strasbourg savent qu'hormis la médecine et la pharmacie, toutes les universités sont (je parle d'une certaine époque, dans le quartier dit de l'Esplanade) concentrées dans un rayon de 100-150 mètres. Et comme j'étais inscrit dans plusieurs d'entre elles, la gestion des programmes était toujours acrobatique, vous obligeant à sortir d'une Fac pour vous précipiter dans une autre, cinquante ou cent mètres plus loin.  

Le problème c'était la fameuse pause de midi, avec une demi-heure de file d'attente au restaurant universitaire, et une autre demi-heure pour manger ; et je dois dire que, pour être lent à table, je suis vraiment lent ! Une heure de "perdue" tous les midis ! C'est ainsi que je me suis résolu à 'sécher' le repas de midi, après avoir pris un repas matinal assez consistant. Du coup, je ne prenais même pas la peine de préparer, voire acheter un sandwich pour midi. Résultat : une heure de gagnée, que je passais généralement à la bibliothèque.

Et c'est là qu'à ma grande surprise je découvre que, sur la durée :

1.  j'ai un poids tout à fait stable (1m73 pour 66 kg.) ;
2. je n'ai jamais faim entre les repas ;
3. je n'affiche aucune carence alimentaire ;
4. je ne ressens aucune somnolence durant la journée ;
5. les basses calories ingérées ne m'empêchent nullement d'être physiquement très actif (gym à domicile, vélo, marche rapide...).

Ce que je retire de ce qui précède ? C'est que le corps humain sait s'adapter à toutes sortes de situations particulières, l'Homme étant un mammifère, à l'instar de l'ours ou de la marmotte qui, eux, hibernent, c'est-à-dire s'arrêtent complètement de s'alimenter durant la saison froide.

J'en viens de nouveau au Ramadan, et à ces commerces alimentaires situés dans des quartiers à forte concentration musulmane. Et je m'interrogeais sur l'offre de marchandises que l'on pouvait y observer. Voyez les images qui suivent.












Et moi de penser : "Mamma mia, que de sucre !!!!"

XX.XXX Kcalories... Ça se passe de commentaires, non !?

Et ce n'est pas moi qui ai inventé le slogan !

Autant dire que poser la question, c'est y répondre tout à fait : alors que le Saint Ramadan aurait dû être une période de recueillement, de piété et de repli sur soi, voire de compassion envers son prochain, il me semble qu'une mauvaise interprétation de la tradition en a fait une période de "grande bouffe", précédée d'un "faux jeûne", avec un simple décalage dans le temps. Ce qui fait que bien des gens se serrent la ceinture durant la journée, en comptant les heures, pour se goinfrer aussitôt dès le soleil couché, avec une conséquence tout à fait tragique pour les organismes les plus sensibles.

Mettons que le repas suivant la rupture du jeûne intervienne entre 20 et 22 heures. Compte tenu de la quantité de nourriture ingérée, les organes (estomac, foie, pancréas...) vont devoir traiter en deux heures l'équivalent de calories, voire plus, qu'ils auraient dû traiter, en temps normal, entre 8 heures du matin et 22 heures. 

Une avalanche de calories ingérées en deux ou trois heures au lieu de quatorze ! Surtout qu'outre les calories proprement dites, il y a leur origine : de l'huile en pagaille et des sucres tout ce qu'il y a de rapide ! Et n'importe quel féru de diététique vous dirait ce qu'il en coûte d'ingérer de telles quantités de lipides et de sucres rapides en si peu de temps... 

Ce qui pourrait largement expliquer ques des foies et des pancréas fragiles ne résistent pas à un tel traitement de choc. Faites donc une petite recherche en ligne autour du mot-clé "insuline".

Citation
Vos apports alimentaires augmentent de manière spectaculaire dans un laps de temps court (en moyenne 3000 Kcalories pour une femme et 5000 Kcalories pour un homme). (cf. lien §2 plus bas)
Autant dire qu'on est à des années-lumière de ce qui devrait être une période de (vrai) jeûne et de recueillement ! 

J'ai encore, ci-dessous, des images faites dans mon quartier, concernant des personnes (souvent très jeunes) dont je connaissais l'origine ethno-géographique.




Maintenant, je suis curieux de savoir quelle pourrait être la fréquence de la survenue du diabète au sein des populations musulmanes en période normale, puis en période de Ramadan, le tout comparé avec des non-musulmans ou toutes autres catégories de personnes n'observant pas ce type de jeûne décalé dans la journée.

Il me semble que l'OMS pourrait nous fournir de précieux renseignements à ce sujet, ou à défaut, les ministères de la santé des principaux pays musulmans du monde.

À propos du sucre, j'en consomme autour d'un kilo toutes les cinq semaines (soit moins de 12 kilos par an), en prenant du café quasiment tous les jours, quand les Marocains, par exemple, si je suis bien informé, en consomment en moyenne autour de 36 kilos par an !


Lectures (cf. la plupart des sources se contentent d'évoquer la compatibilité entre le jeûne du Ramadan et le fait d'être déjà diabétique, sans s'interroger plus en avant sur les effets éventuels d'un Ramadan mal maîtrisé sur la survenue du diabète) : 01 02  -  03